Note de l'auteur:

C'est une fanfiction canon, je reprends les événements de la série car je la préfère au comics (désolé pour les fans du comics). Je publie ce premier chapitre pour voir si l'histoire vous plaît ou pas donc je sais pas quand je publierai le deuxième. Et désolé d'avance pour ma façon d'écrire, je sais que c'est pas top et vous allez vous sûrement vous en rendre compte ^^"

PS: Ne soyez pas trop méchant dans les commentaires, je voudrais bien qu'on m'indique ce qui ne va pas. Je modifierai mais malheureusement ce premier tome est déjà terminé donc je pourrais pas faire de grosse modification.

Sur ce, bonne lecture =)


Chapitre 1 : Une mauvaise nouvelle

Ce jour-là j'étais seule dans mon appartement, en congé depuis une semaine car déjà enceinte de 6 mois et demie mois. Pour m'occuper je faisais des corvées non difficiles, puis m'arrêtais pour aller sur internet regarder des robes de mariée car mon mariage allait bientôt arriver. Mon téléphone se mit à sonner, je décrochais, je reconnus la voix de Lori. Elle avait l'air d'avoir appris une très mauvaise nouvelle :

« Allô ma chérie

- Bonjour, qu'est-ce qui t'arrive Lori ?

- C'est ton père… me dit-elle en pleurant

- Qu'est-ce qui s'est passé ? M'inquiétai-je

- Il s'est pris une balle et il est dans le coma

- Je prends un avion immédiatement…

- Préviens-moi quand tu atteriras, je passerai te prendre

- D'accord, à tout à l'heure Lori

- A tout à l'heure Penny »

Je dus m'asseoir, prise de subits vertiges. Mon père, Rick Grimes, était dans le coma. Je n'étais jamais parvenue à imaginer que ça arrive un jour, même si je connaissais les risques d'être officier de police. C'était d'autant plus inenvisageable que je devais me marier à Stan dans six mois, et accoucher dans moins de deux ! Je ne pouvais vivre tout ce bonheur sans avoir mon père auprès de moi... Nous devions annuler notre mariage et attendre que mon père revienne parmi nous... Oui, c'était la seule solution immédiate et raisonnable. Sous la terreur me saisissant, mes idées partaient dans tous les sens à une vitesse vertigineuse. Je m'obligeai à respirer consciemment, lentement, profondément, plusieurs fois. Mais j'éclatai en sanglots, submergée par une nouvelle vague de terreur.

Toute à mon désespoir, j'entendis la porte s'ouvrir. C'était Stan mon fiancé qui se dirigea immédiatement vers moi, s'inquiétant de mon état. Je lui racontais ce qu'il s'était passé pour mon père, et lui dis que je devais partir le rejoindre. Il insista pour m'accompagner mais je préférai y aller seule. Je préparai mes bagages pendant que Stan s'occupait de commander mon billet. En moins d'une heure, nous étions à l'aéroport, prête à embarquer pour Atlanta. Stan m'enlaça tendrement, sincèrement inquiet pour mon père comme pour mon état.

Arrivée en Géorgie, ma belle-mère m'attendit avec mon petit frère. J'embrassais Lori et étreignais longuement Carl. Tout trois arrivés à l'hôpital de King County, nous découvrions Shane, l'équipier de mon père, au chevet de son meilleur ami inconscient. Mon père semblait dormir paisiblement comme après une grande journée de travail. Mais cette fois-ci, je savais qu'il ne se réveillerait pas, ou du moins pas aujourd'hui. Je m'assis à côté de lui et je lui caressai les cheveux. Carl s'installa près de moi. Il me tint la main et posa sa tête sur mon épaule.

La fin de journée arrivant, une infirmière nous demanda de sortir, l'heure des visites étant terminée. On rentra à la maison, Lori me demanda combien de jours j'avais prévu de rester. C'est vrai que je n'avais pas vraiment décidé. Carl me supplia de rester une semaine. Il me regarda avec ses petits yeux bleus et me fit plein de câlins, si bien que je finis par accepter. Cela faisait longtemps que je n'avais plus vu ma famille. J'observais mon frère, réalisant qu'il avait encore bien grandi depuis la dernière fois qu'on s'était vus. Il changeait trop vite, mais il n'arrivait pas encore à me dépasser. Amusé, il me prévint qu'un jour, il me dépasserait. Et je me défendis en annonçant qu'il devait manger plus de légumes, ce qui le dégoûta sur le champ ! Puis j'appelai Stan pour l'informer que je ne rentrerai que la semaine suivante. Il accepta bien qu'à contrecœur, lui manquant déjà beaucoup. Il allait aussi me manquer, bien entendu. J'aidai Lori à cuisiner et je demandai à mon frère de mettre la table, reprenant nos habitudes naturelles. Lorsque le dîner fut enfin prêt, on se mit tous à table. Shane était invité, mais le silence s'installa dans la pièce. Shane me demanda comment ça se passait mon congé maternité, se languissant visiblement de venir chez moi pour lui faire visiter New York. Je répondis qu'il serait toujours le bienvenu. J'ajoutai aussi qu'il serait invité à mon mariage lorsque mon père serait sorti du coma.

«Tu as décidé de reporter ton mariage finalement ? en conclut-il.

- Je ne peux pas me marier sans mon père... secouant la tête, réalisant que j'avais pris ma décision.

- Je te comprends, acquiesçât-il encore. C'est pour quand ? montrant son ventre du menton, finissant sa bouchée.

- Il ne me reste plus que deux mois et demi... posant ma main sur mon ventre arrondi inconsciemment.

- Waw, ça file vite ! »

Nous restâmes auprès de mon père chaque jour. Le dernier de la semaine, nous sommes venus avec des glaces.

Le lendemain, je pris l'avion en direction de New York. Stan m'embrassa en rentrant et m'expliqua que nos collègues voulaient avoir des nouvelles de mon père. Mais aucune amélioration n'avait eu lieu. Mon père ne s'était pas encore réveillé.

Je ne parvenais pas à me confier à Stan, mais j'avais peur que notre enfant ne connaisse jamais son grand-père maternel. Je craignais surtout qu'il ne se réveille jamais, et cela me hantait déjà sans répit.

Deux semaines plus tard, nous étions retournés à King County. Lori nous accueillit avec quelques boissons, avant de nous rendre à l'hôpital. Il n'y avait toujours aucune amélioration. Le personnel hospitalier ne semblait pas très optimiste alors je restai un moment seule avec mon père. Doucement, près de son oreille, je lui rappelai qu'il allait devenir bientôt grand-père. Je savais bien qu'il ne m'entendait sans doute pas, mais je voulais lui parler, espérant qu'un son sorte peut être de sa bouche. Mais rien ne se produisit. Tout d'un coup, je me mis à penser qu'il ne se réveillerait pas, même lorsque ce serait la fin du monde. Après tout, je serai moi-même déjà morte lorsqu'il n'y aurait plus de civilisation humaine.

La chambre de notre fille prenait vraiment forme : il y avait des jouets, des peluches, des meubles. Nous avions peint la pièce en rose et avions mis à la porte le prénom de notre fille, Elly.

Mais une nuit, alors que nous regardions la télé, Stan et moi entendions des voitures de police qui passaient trop souvent devant notre immeuble. Il était peut être 23h et nous distinguions un drôle de bruit devant notre porte d'entrée. Stan voulut vérifier. Il s'arma d'un flingue et d'un couteau. Lorsqu'il ouvrit la porte de notre appartement, quelque chose sauta sur lui et mordit son cou. Je vis la chose arracher des lambeaux de sa chair, tandis que Stan lui assénait des coups de couteau partout. Mais ce n'est que lorsqu'il mit un coup au niveau de sa tête que cette chose tomba enfin à terre. Sans plus aucune empathie, je compris que la tête devait être son point faible. Je me précipitai vers Stan et j'essayai de panser sa plaie vainement. Je l'installai sur notre canapé, puis, restant près de lui, je regardai la télé pour essayer de comprendre ce qu'il se passait au dehors. Ils disaient que si quelqu'un était mordu il fallait le tuer ou sinon il se transformerait en cette chose ?! Stan me regarda. Je savais bien ce qu'il voulait mais je refusai catégoriquement de le faire. Je le rassurai : on trouverait sûrement un remède.

Au vu des informations de plus en plus effarantes, Stan me demanda de partir de New York au plus vite pour rejoindre ma famille. Je ne voulais pas l'abandonner mais il insista encore et encore. Je décidai de rester jusqu'au lendemain et il céda, épuisé.

Durant la nuit son état s'empira Stan avait de plus en plus de fièvre et il était très pâle. Je ne savais pas ce que je devais faire à part lui mettre une serviette mouillée sur le front. Le jour venu, je préparai mes affaires, je pris le plus de nourriture possible, son flingue, un couteau et mon arc de compétition. Je pris aussi les clés de mon appartement et de ma voiture. Stan fit encore l'effort de descendre avec moi jusqu'au garage. Avant que je ne parte, il me supplia de le tuer ne voulant pas devenir une de ces choses :

« Non Stan, je ne peux pas. Je suis incapable de le faire ! Pleurai-je.

- Si, je sais que tu peux le faire Chérie. Fais-le pour moi. Je t'en supplie, me fixant, ses mains brulantes autour de mon visage en larmes.

- Stan… Je vais faire comment sans toi ?!

- Je sais que tu y arriveras, tu es forte...

- Je t'aime…

- Moi aussi je t'aime, prends soin de notre fille »

J'embrassai Stan pour la dernière fois. Puis je pris son arme et la dirigeai vers lui. Je tirai sans regarder, puis son corps tomba tandis que du sang jaillit de sa tête. La détonation se répercuta dans un écho assourdissant contre les murs du parking souterrain.

Je pleurai en montant dans la voiture où je me barricadai avant de mettre le contact, roulant vers la sortie, tandis que ces choses s'approchaient, arrivant de partout. Sortie de la ville qui ne dormait jamais, j'arrêtais ma voiture à un endroit sûr. Je pleurais, pleurais à ne plus en respirer. J'avais perdu en très peu de temps ma moitié, le père de ma fille. J'ignorais si j'allais vraiment m'en sortir sans lui, je savais que ma vie avait basculé et il fallait que je sois forte. Pour Stan, pour ma fille et pour retrouver ma famille.

Mon but maintenant était de survivre pour retrouver les Grimes, je savais que ce voyage serait long, mais je les retrouverais.

A n'importe quel prix.