Titre : Palette d'émotions

Disclaimer : Malheureusement, ses personnages que l'on chérit tant, ne nous appartiennent pas, ils viennent de l'imagination de Masashi Kishimoto.

Note :

Voici mon premier one-shot, d'autres suivront et seront publiés dans ce recueil de one-shots. S'il y a des fautes, je m'en excuse, parfois je ne les vois tout simplement pas. Certains personnages vous paraîtrons un peu OOC (ou peut-être très OOC), mais j'essaie du mieux que je peux de respecter leur caractère. Mes one-shots seront assez courts, mais j'espère qu'ils vous plairont.

Bonne lecture.


Temari et ses craintes…

Il était très tard, pratiquement toutes les lumières de Konoha étaient fermées, mais on voyait une seule briller au loin, très haut dans le ciel. Et plus on se rapprochait plus la lumière plus on pouvait distinguer la forme à ses côtés. Grande et svelte, les cheveux blonds, le nez fin, les yeux d'un bleu fantastique et un air supérieur sur le visage. Dieu ce qu'elle pouvait détester Konoha, elle préférait le sable chaud qui collait sur sa peau, le vent qui apportait de la fraîcheur et son village plus…plus à l'image d'elle-même. Et pourtant, elle regardait le village, celui du petit blond qui avait battu son frère, et elle se disait qu'après tout, il était plus comme Naruto. C'est peut-être pour cela que ce village lui tapait sur les nerfs, tout comme Naruto. Enfin, parfois seulement.

Ce village ne la mettait pas en rogne quand Naruto était là, elle pensait bien trop à l'embêter plutôt que de penser à Konoha, quand elle était avec Shikamaru, cela avait le même résultat, quand elle faisait les petites soirée entre kunoichi avec Sakura, Ino, Tenten et Hinata qu'elle avait appris au fil du temps à apprécier et puis quand Naruto ne l'énervait pas, là elle pensait bien trop à quel point Naruto pouvait être extraordinaire avec ceux qui l'entouraient.

Elle fixa longuement Konoha, la maison de Sakura, le magasin des Yamanaka, les quartiers de l'hokage et les têtes qui se trouvaient en dessous d'elle. Temari s'attarda particulièrement sur celle du yondaime et elle pensa qu'il ressemblait étrangement à Naruto.

Puis, elle regarda au loin, essayant de trouver le point de l'horizon qui lui montrerait comment réagir face à ce qui lui arrivait, car comme chaque année durant les examens chunins, elle ressentait comme un poids qui s'ajoutait sur ses épaules. Elle avait peur, peur pour son frère, peur qu'il ne lui arrive autre chose comme l'histoire avec l'Akatsuki et puis, elle avait peur de s'attacher à une personne qui n'existait peut-être pas : le nouveau Gaara. Cela faisait cinq ans qu'il était ainsi, depuis qu'il était revenu de ce village à moitié mort et elle ne voulait pas que ça change. Elle savait enfin ce qu'une vraie famille pouvait ressembler…

Mais il y avait toujours cette boule d'angoisse qui restait obstinément dans son ventre et lui obstruant la gorge. Elle souffla doucement la petite flamme qu'il y avait au bout de sa chandelle, la dernière lumière de Konoha s'éteignit, et descendit de la tête du sandaime sur laquelle elle se trouvait. Puis elle se faufila entre les maisons, dans les ruelles, faisant quelques détours pour admirer le village silencieux sous les rayons de la lune argentée. Après plusieurs minutes de marche, elle arriva à destination. Là où elle trouvait le seul réconfort, près d'une seule personne qui pouvait le faire à Konoha : Naruto. Elle trouvait qu'il ressemblait en quelque sorte à Gaara, pas par la personnalité ni par le physique, mais par ce qu'ils avaient ressentis chacun de leur côté. Elle trouvait chez Naruto un apaisement total et durant les – trop- courts moments qu'ils passaient ensemble le soir ou la nuit quand elle venait presque morte d'angoisse chez lui, cherchant un soulagement attendu. Et il la comprenait, et alors dans ces moments-là, Naruto pouvait être aussi silencieux, calme et paisible que Shino – dont elle appréciait aussi la compagnie. Elle le remerciait pour ça, il l'aidait et était prêt à la recevoir tout le temps, sans rechigner, car tout comme Temari, Naruto comprenait ce qu'elle ressentait et le ressentait aussi quelques fois.

Temari l'adorait pour cela, si bien qu'en sa compagnie, elle oubliait toutes ses appréhensions, malheurs et problèmes pour savourer pleinement ces moments de pure détente avec Naruto, le seul instant où il ne parlait pas et où ils oubliaient leurs petites querelles enfantines pour devenir comme des frères et sœurs sans liens de parentés et de sang, seulement un lien d'amitié plus profonde pour être de l'amitié…

Dans ces instants-là, sa peur s'envolait.


La suite dans les prochaines semaines à suivre!