Bien le holà à vous !

Voilà la livraison express de ce recueil, celui commencé depuis au bas mot dix mois déjà et qui n'attendait plus que de se livrer à vos mirettes assoiffées ! Pour ma part en tout cas il me tardait de vous le faire découvrir :) Je l'ai écrit en parallèle à Aurore donc il m'a permis d'exploiter des genres différents pour me faire « prendre l'air » dans l'écriture, si je peux dire — et ma foi, ça fait foutrement du bien !

Dans ce recueil, composé de divers OS et autres ficlets, est traité la relation Jubia/Grey sous plusieurs dynamiques et non pas systématiquement qu'en terme de romance, du tout. En fait, c'est plus exposer comment, de par leurs attitudes et leur personnalité respectives, ils impactent l'un sur l'autre. Cela veut donc dire qu'au menu il y aura : de l'humour, du drame, de la sensualité, du fanatisme, de la connerie jubiatique et je l'espère de bons moments de lecture !

Comme de bien entendu, le résumé complet vous est gracieusement offert juste avant le texte.

Outre le blabla précisant que ces deux marteaux du ciboulot et l'image choisi appartiennent à leur auteur respectif, je n'ai plus qu'à vous souhaiter une bonne dégustation d'écriture !


Des atomes crochus, vous êtes. Autour de vos chairs et de vos âmes se glisse le fil du lien. Ce n'est pas vide, creux ; il n'y a pas d'indifférence. Vous êtes deux mages, que tout sépare, et pourtant quelque chose est, se passe entre vous.

Pile et face. Eau et glace.

Jubia ; Grey. Ou Jubia et Grey ?

Une singulière attache vous tient, ensemble — corde invisible qui serre, serre de plus en plus fort. Bien que vous êtes imprégnés de différences, tous deux impactez l'autre. Nier ou grossir la passion de votre cœur importe peu car la vérité est là, elle se livre (rugissante et éternelle) :

Vous marquez chez l'autre l'empreinte de votre existence.


Raison d'être

Je te vois ; te sens. Tout près. Tout là. Quelle odeur. Parfum de plaisance. Odeur de jouissance. Humer n'a jamais été aussi bon. Sentir ; sentir tout de toi. J'en frissonne. Quel effet sur l'âme, si puissant de sens. Un cocon de solitude. Plus rien de l'alentour ; seulement toi. Effluve de tous mes rêves et passions. Si je le pouvais je me fonderais en toi. Plus d'écart, de ce deux qui nous sépare. Juste un ; nous. Même flagrance. Même unité de vie. Je te respire, encore ; viens. Entre, empale-moi. Consume-moi jusqu'à la fin de ma fièvre. Malade, je le suis. Mais j'aime ça, tant je m'y noie et y reviens. Comme un besoin. J'aimerais me figer en statue de l'instant. Ainsi pour l'infini je t'aurais ; possession absolue et goulue. Plus d'attache de l'ici ou de là-bas. Fuite puis vide du temps. Oui, la durée n'est qu'inutilité. Le reste n'a que l'habit du futile. Il n'y a que toi.

Gourmandise de l'amour.

Je te dévore. Hier, aujourd'hui et demain. Tout entier et pour l'éternité je te déguste. Car tu es ma folie, ma bulle d'air, celle sans laquelle j'étoufferais d'inexistence. Véritable gloutonne, je te prends et t'avale sans modération. Alors ma chair tu embrases. Alors mon cœur tu embroches. Et je succombe, toujours. À toi et rien que pour toi.

Toi, enveloppé par mon nez et mes doigts.

Toi, qui se découvre dans l'intimité du corps et des lieux.

Toi, qui à présent et pour jamais m'appartient.

Toi, tissu dérobé.

Toi, caleçon de Grey-sama.

Je t'inhale.
Te touche.
Te renifle.
T'embrasse.
Te mords.
Te lèche.
Te désire.

Je fais corps avec toi.

Parce que c'est comme faire corps avec lui.

Et que c'est ce pourquoi je vis.


Court, un poil pervers et une Jubia tout craché ; sympa non comme petite mise en bouche ? Je sais pas pour vous mais j'avoue que, à la place de Jub', je ferais pareil voire peut-être pire… ahem.

Le prochain bout d'écrit sera posté dans une semaine et demi ou deux — parce que la chierie, c'est du tout bon ! Donc entre le vendredi 6 et le mardi 10 juin.

Merci en tout cas à vous d'avoir lu et j'espère que malgré le volume lilliputien, ça vous a plu.

Bonnes semaines et lectures à vous !