Hola ! C'est ma troisième fic… C'est drôle parce que du coup ça va faire un petit smiley comme ça devant mon nom :3

Hahaha oui je suis vraiment une gamine. Alors, cette histoire se déroule verse le dix-neuvième siècle. Le personnage principal est Allen, et autant vous prévenir de suite, ça va surement être du Yullen. Le premier chapitre est très déprimant, je le conçois. Je voudrais aussi préciser que c'est un roman pour ceux qui aiment la lecture, littératre, etc. Effectivement ce n'est pas du « fautes d'orthographe- suspens zéro- verbes mal conjugués »… Bon, ce n'est pas GENIAL non plus, mais voilà quoi… Allez, bonne lecture les fanficeuses/eurs !

Finding Wonderdocks

Chap.1 - La Foxhouse

Un jeune homme pâle marche, seul, dans les rues pluvieuses de Londres. Allen grelotte dans sa fine redingote et ses petits souliers troués. Au prochain coin de rue, il sera fixé. Ça y est, il la voit. On l'appelle la Foxhouse. Imposante, la bâtisse est faite de briques noire et de lattes de bois sombre et du toit semblent dépasser des dizaines de corniches biscornues. Si dans le reste du ciel il bruine, au dessus de ce petit manoir on jurerait qu'il y fait bien plus sombre et que la pluie tombe plus fort. Le garçon déglutit. C'est à peine si un éclair ne vient pas frapper le sommet des tuiles tandis qu'un rire machiavélique retentit. Non, tout de même pas. Enfin, il espère. Allez, courage, Allen.

D'un pas timide, tout en serrant dans son petit poing son sac de voyage, il gravit les marches du perron. Dans ce sac, il a toute sa vie, et toute sa richesse. Une montre à gousset qu'il tient d'un vieil oncle fou. Un pendentif ayant appartenu à sa mère, décédée depuis déjà longtemps. Son ours en peluche, auquel il tient énormément, pour avoir toujours été à ses coté ainsi que garder toutes ses maigres économies dans la mousse de son ventre. Et, le plus récent, la plume de son tuteur, le Maréchal Cross. Cet homme, bien que bourré de défauts, était la personne qu'Allen admirait le plus : c'est de lui que le jeune homme tenait toute son éducation. Seulement, il avait été envoyé à la Foxhouse, un pensionnat londonien, car le Maréchal avait été appelé à l'étranger pour une longue période, peut-être pour toujours.

Un petit écriteau portait l'inscription : « Veuillez sonner, et non pas toquer ». Le souffle d'Allen se transforma en buée dans l'air glacé et alla effleurer les lettres rouges. Etait-ce écrit avec du sang ? Il frissonna, et secoua la tête, comme si cela allait débarrasser son esprit de toutes ces idées morbides. Il inséra son doigt dans la gueule du renard en argent, et pressa le bouton de la sonnette. Aussitôt, un bruyant « TOC ! TOC ! TOC ! » se fit entendre. Puis, des pas résonnèrent sur ce qui semblait être du vieux parquet.

- Oui, oui, je suis là ! Qui est-ce ?

Je…Hum, je m'appelle Allen Walker. Mon maitre vous a envoyé une lettre de recommandation…

La porte s'entrouvrit, et Allen pensa que c'était une invitation à rentrer, avant que le canon d'un fusil aille se planter entre ses deux yeux.

- Et qui me dit que c'est bien vous ? On en a vu, des saletés de voyous, par ici ! Et puis, il y a marqué de sonner, pas de toquer ! Savez pas lire ?

- Oh ! Mais-mais, j'ai sonné seulement ça à fait le brui… tenez, ici un double de la lettre de Monsieur Cross.

Une voix plus grave, pleine d'autorité, vint se mêler à la conversation.

- Baisse cette arme, Reever. Entre, Allen, nous t'attendions.

Ouf, se dit Allen, jusque-là il était encore entier. Mais dans quel endroit sordide son supposé tuteur l'avait il encore fourré ?

Reever ! Monte le sac d'Allen dans son dortoir !

- Oui, mai-ai-ai-aitre…

La pièce était plongée dans la pénombre. A droite, il pouvait distinguer un petit salon de style napoléonien, presque entièrement recouvert de dentelle et de poussière, tandis que de la gauche s'échappait un nuage nauséabond dont l'odeur rappelait à Allen les fumeries d'opium devant lesquelles il était passé en arrivant par les docks. La voix s'éleva de nouveau, plus doucereuse cette fois, provenant à peut près de l'endroit où l'on voyait deux petits reflets de verres de lunettes.

- Tu dois avoir faim, Allen.

- En effet, monsieur.

- Appelle moi Monsieur Komui.

- Oui, Monsieur Komui.

- Tu m'a l'ait poli, mon petit Allen.

- J'espère, Monsieur Komui.

- Dis moi, est-tu timide ? Ou as tu peur, peut-être ?

- …

- Tu as peur. Et bien, tu ne devrais pas. Ou peut-être que si. Je ne sais pas. Vas dans le couloir, tourne à droite, puis monte le petit escalier en colimaçon. Là-haut, tu ouvres la porte en verre avec un carreau cassé, et tu arriveras au réfectoire. Tes petits camarades sont là bas, en train de diner.

- Merci, Monsieur Komui.

La salle était remplie à craquer. Allen attrapa une gamelle dont la propreté était plus que douteuse, et la tendit à une dame affublée d'un chapeau en plastique.

Sprotch. Mmh, ça promet, cette…heu… c'était quoi au fait ? tant pis, il avait trop faim.

Un jeune homme se leva, à l'autre bout de la cantine et lui fit un signe de la main.

- Eh, le nouveau ! Là bas !

Un peu mal à l'aise, Allen se dirigea quand même vers son interlocuteur. En lui serrant la main, il eut tout d'abord une petite surprise : Un de ses œil était couvert par un cache noir. Que lui était-il arrivé ? D'ailleurs, bien qu'assez beau, ce jeune homme avait un physique singulier. Sa chevelure était aussi orange et en pétard, ce qui lui donnait un air un peu crétin mais gentil.

- Moi, c'est Lavi, et toi ?

- Allen.

- C'est drôle !

Allen détourna son regard. Personnellement, non seulement il n'adorait pas que l'on parle de son nom, mais en plus de cela Lavi, comme il s'appelait, était celui qui inspirait le plus la « drôlerie » entre eux deux. Lui, Allen, avait peut-être des yeux anormalement pâles et des cheveux carrément blancs, ce qui était effectivement étrange pour un homme de quinze ans, mais au moins il n'avait pas une perruque de clown sur le sommet du crâne. N'est-ce pas, Lavi ?

Il choisit cependant de sourire. S'il devait rester ici jusqu'à sa majorité, autant se faire des amis. Le roux continua sur la longueur, sans reprendre son souffle :

- Tu sais, je suis ici depuis toujours ! Je ne me souviens pas d'une seule journée où je n'ai pas dû avaler cette chose immonde, haha ! Bah… Tu vas t'y faire. Pourquoi tu es là ? Moi, je n'ai plus de parents. M'en fout. Tu sais, si tu es sympa, je te montrerais comment faire le mur la nuit. Par contre, vaut mieux pas être chopé. T'es déjà allé dans un cabaret ? C'est plein de femmes qui dansent et qui chantent ! Oh oui, je t'y emmènerais, dis ! Et puis je te ferais boire ! C'est drôle, ça aussi. Tu veux mon pain ? Cadeau. Tu viens d'où ? Moi, je ne sais même pas d'où je viens. Tu sais jouer aux cartes ? On n'a pas le droit, mais j'ai réussi à faire entrer un paquet de cartes et des jetons de poker. Je les cache sous ma paillasse. Tu joueras, dis ? Bla bla bla…Bla bla…

Allen soupira. Au moins, il n'aura pas à faire la conversation, puisque ce Lavi avait l'air de la tenir tout seul. Parfait.

Le soir, Allen posa enfin à Lavi la question qui lui avait brulé les lèvres toute la soirée. Ils étaient allongés sur leurs paillasses. Les brindilles qui dépassaient du tissu piquaient méchamment Allen.

- Lavi…

- Oui, Allen ?

- C-Comment tu t'es blessé à l'œil ?

- …

- Si tu n'as pas très envie de raconter, ce n'est pas grave.

- Si ! Si, je vais te raconter, mais… Bon. Ne le répète à personne.

Il s'approcha le plus possible du blondinet, et commença son récit d'une voix à peine perceptible, jetant des regards effrayés de tous les cotés.

- Il y a deux ans, j'ai été convoqué chez Monsieur Komui. Tu sais, Monsieur Komui est un homme respectable… Tout ce qu'il veut, c'est nous protéger… M-m-mais ce jour là, il était inquiet. Il disait qu'il n'avait plus d'argent pour nous nourrir. Il avait beau nous envoyer dans la rue pour mendier pendant notre temps libre, on ne lui ramenait pas assez, qu'il disait. Je lui ais répondu que j'étais désolé. Il m'a confié qu'il avait vraiment besoin d'argent, et m'a demandé si je ferais tout pour l'aider. Il a rajouté que je devais lui en être reconnaissant de ne pas être foutu dehors pour ne pas avoir à me nourrir. Alors, j'ai eu peur ! Peur d'être à la rue, peur de mourir de froid ! Je lui ais dit que j'étais prêt à tout pour l'aider. Pour ça, il m'a répondu qu'il faudrait faire un petit sacrifice. Il m'a offert une tasse de thé… je crois… oui, je crois que tout est dans la tasse de thé. Parce que c'est la dernière chose dont je me souvienne. Après, trou noir. Puis un œil estropié. Il faut dire que les gens avaient plus pitié de moi, dans la rue ! J'en ai ramené de l'argent à Monsieur Komui…

Allen avait la bouche entrouverte, et les yeux écarquillés. Terrorisé, il ne savait pas trop s'il fallait le croire ou pas. Puis, lentement, lavi s'approcha encore d'Allen jusqu'à l'agripper par le col et lui sortir dans un long râle :

- Si tu veux un conseil, Allen, je vais t'en donner un. Ici, c'est la loi de la jungle. Et le lion c'est Monsieur Komui. Alors dès que t'en as l'occasion mon vieux, bah tire toi de cet enfer !

Silence gêné. Allen n'osait rien dire. Que tout cela oit vrai ou non, il avait peur. Puis Lavi, comme sortit d'une transe, lança un timide « Bonne nui » et s'enfouit sous ses tissus gris. Cette nuit-là, allen, ne savait pas vraiment s'il avait finit par s'endormir ou pas. La seule chose qu'il savait, c'était que au bout de nombreux changements de positions, nombreux soupirs, nombreuses pensées ressassées, et peut-être quelques sanglots… ce fut le matin.

Voilà voilà, j'ai écrit le premier chapitre. A une vitesse hallucinante, d'ailleurs. Bon, alors je sais que c'est triste, mais bientôt ça aura sa part de rêves, de merveilleux, de poétique… N'hésitez pas à me laissez des reviews ! Oui, effectivement, la Nimue-Crapote est une espèce très rare se nourrissant exclusivement de reviews, alors pas de reviews pas de suite :p

Pour la suite, ne vous inquiétez pas elle devrait arriver sans trop tarder…

Bon, et bien sur ce BYE :D

P.S : je voudrais vous poser une question afin de faire un sondage sur ce site de ? Z'êtes un garçon ou une fille ? Parce que j'ai quand même l'impression qu'il y a beaucoup plus de filles que de mecs sur ce site… simple intuition… ?