Hello les peoples ! Me revoilà avec un O.S différent ;)

Il est un peu spécial parce que j'ai pas l'habitude d'écrire sur des flics et tous l'bordel x) donc c'est juste un "essai" pour ainsi dire. Si c'est débile, tout ça, faites moi le remarquer ;) merchiiii !

Dans cet O.S, Santana et Brittany sont des lesbiennes assumée (comme dans toutes mes fic' pratiquement ^^) elles ne se connaissent pas, ne se sont jamais vue et jamais parler

Résumer : Des jeunes femmes agées de 25 à 30 ans disparaissent. Les agents Lopez et Anderson doivent infiltrer une association LGBT pour découvrir le coupable. Jamais Santana n'aurait penser trouver l'amour en enquétant simplement.

Cet O.S m'a été inspiré en lisant une fic dont le nom est "La mission" sur le site lesbienne stories . net (enlevez les espaces) écrite par YulVolk. Je n'ai rien plagier de cette fic', je me suis simplement inspirée d'elle.

En lisant et comparant les deux vous verrez ;)

Bonne lecture

Kiss

-XoOoXoOoXoOoX-

P.O.V Brittany :

Je me déhanchais au milieu de la piste, les yeux fermés, me concentrant sur les pas à effectuer. J'avais conscience des regards insistant sur moi, j'ai l'habitude à force. À chaques sorties en boite, toutes les têtes étaient tournées vers moi. Tous le temps, les danseurs s'écartaient, me laissant me déchainer au milieu, m'applaudissant. Quelques fois, des danseuses venaient se coller contre moi, mais abandonner rapidement, car mon rythme était rapide. Étant danseuse professionnelle, il faut bien que je soit à la hauteur, non ?

Je sentis un corp se presser contre le mien, calquant les mouvements avec les miens. Je tournais la tête pour remarquer une jeune femme brune, la peau légèrement halée, des yeux sombre, un peu plus petite que moi. Un sourire sur les lèvres, je me collais encore plus et bougeais de plus en plus sensuellement. Elle arrivait à suivre mon rythme, elle ne devait pas être si mauvaise que ça.

Je sentis son bras passer autour de mon ventre, me rapprochant encore plus de son corp. Elle était complètement contre mon dos et bougeais aussi sensuellement que moi. La chaleur commençait à grimper. Un frisson parcourut mon corp quand sa main se posa sur mon ventre. Son autre main glissa sur ma hanche, passant sous mon haut.

Je me retournais pour lui faire face et vit son magnifique sourire. Cette fille était tous simplement magnifique. Ses yeux plonger dans les miens m'hypnotisaient. Je passais mes bras autour de son cou en ondulant du bassin contre elle. Je glissais une jambe entre les siennes en me collant encore plus à elle. Elle ferma les yeux et son sourire s'agrandit. Je me mordit la lèvre inférieure et approchait mon visage de son oreille et lui demandais si elle voulait boire quelque chose. Je la sentis sursauter légèrement au son de ma voix, ce qui me fit rigoler. Je répétais ma question et elle accepta. Les autres danseurs, voyant le show terminer, reprirent possession de la piste. J'entrainais la brune vers le comptoir et m'installais.

_ Tu veux boire quoi ? lui demandai-je à l'oreille.

J'en profitais pour effleurer son cou de mes lèvres. Elle sourit et me fit un clin d'oeil.

_ Vodka pomme, s'il te plait.

Sa voix était sensuelle et elle posa une de ses mains sur ma cuisse en se rapprochant de moi. Mes yeux dévièrent sur son décolleté plus que généreux.

_ La vue te plait ? sussura-t-elle à mon oreille.

Si elle croyait que je serais gêner, elle se trompait lourdement !

_ Tu sais pas à quel point.

Je rigolais en voyant son air surpris. Haha, tel est pris qui croyait prendre. Je lui fit un clin d'oeil et commandait deux vodka pomme. Une fois nos commandes en main, je proposais d'aller au calme. Elle me fit un sourire aguicheur et accepta. Je la suivit jusqu'à une table libre, et nous nous installâmes l'une à côté de l'autre. Son parfum était envoutant, tout comme son regard. Elle me détaillait, un sourire aux lèvres. J'en conclut que ce qu'elle voyait lui plaisait.

Et pour moi, le spectacle était tout ausi plaisant. Elle avait un corp magnifique. Une déese. D'habitude, ce n'était pas mon genre, mais là ! Wow ! Des formes divines, un regard hypnotisant, une bouche pulpeuse, des cheveux noir long... Je craquais littéralement. Elle se pencha vers moi, m'envoyant de douces effluves de son parfum.

_ Je m'appelle Santana et toi, bella ?

Une espagnole ? Mmh... j'vais pas me retenir.

_ Brittany. Enchantée.

_ De même.

Elle me fit un clin d'oeil. Je lui sourit et bu une gorgée de ma boisson.

_ T'es nouvelle à l'association ? demandai-je. Je t'ai jamais vue.

_ Ouais, j'ai entendue parler de cet assoc' et j'avais envie de faire de nouvelle rencontre. Et pour l'instant je regrette pas. Au fait, j'ai adorée ta danse.

Elle appuya ses propos par un clin d'oeil. Elle est abonner aux clin d'oeil, c'est pas posible ! Cette fille me rendra dingue ! Pourtant j'viens à peine de la rencontrer.

_ Merci, toi aussi t'était pas mal dans ton genre. On s'en refait quand tu veux.

Je lui adressais un sourire charmeur qu'elle me retourna. Je sentis sa main carresser ma cuisse. Elle y allait pas par quatres chemins, elle !

Je décidais de prendre les commandes et de plaquer mes lèvres contre les siennes. Sa bouche était douce et épousait parfaitement mes lèvres. Elle sourit et me rendit mon baiser avec force. J'agrippais ses cheveux et passais ma langue entre ses dents. Sa langue se colla à la mienne et elles entamèrent un ballet sensuel et endiablé. Sa main glissa sur ma cuisse, remontant contre ma hanche, pour m'approcher encore plus d'elle. Le baiser devint encore plus chaud quand je sentis sa main se balader entre mes jambes, passant sous ma jupe. Ses doigts s'aventurèrent sur ma peau, jusqu'à mon string. Son index effleura le tissu déjà tremper quand un raclement de gorge nous interrompit. Ni Santana, ni moi ne voulions arrêter alors nous continuâmes.

_ Putain, Santana, tu peux pas arrêter deux secondes ? tonna une voix près de nous.

Je sursautais et me décollais de la brune à contre-coeur et jetais un regard meurtrier au gars qui venait de tout foutre en l'air. Yeux marrons et cheveux bruns. Il avait tellement de gel dans les cheveux qu'il devait vouloir rivaliser avec la boule disco de la boite.

_ Merde, tu fait chier Blaine. Tu veux quoi ? grommela Santana.

_ Faut que je te parle.

Santana soupira, m'assura qu'elle revenait rapidement et se leva pour suivre le dénommer Blaine. Je la suivit des yeux jusqu'à ce que je les perde de vue. Je m'enfonçait dans le fauteuil en buvant ma vodka pomme. J'avais chaud. Très chaud.

Une main se posa sur mon épaule. J'allais me retourner quand quelque chose se plaqua sur ma bouche et qu'une poigne d'acier ensserra ma gorge. Je lâchais mon verre qui s'écrasa à terre et essayais de me débattre, mais la poigne se resserant autour de mon cou m'en dissuada. Je me sentis trainer à terre, jusqu'à une entrée, pour finir par sortir. Aussitôt dehors, quelque chose s'écrasa sur mon crâne, m'assomant sur le coup.

P.O.V Santana :

_ Lopez, Anderson, dans mon bureau ! Tous de suite !

Putain ! Pourquoi quand j'ai une pause faut que cette harpie se la ramménne, merde ! Fait chier ! On peut pas être tranquille deux minutes dans ce boulot de merde ! Du coin de l'oeil je vis mon coéquipier soupirer et se diriger vers le bureau de Sylvester. Je l'imiter en me levant de ma chaise. Je poussais la porte du bureau de ma boss et m'affalais sans élégance sur le siège en bois. La boss me fixa, puis Blaine. Elle se le va et alluma un projo' qui refléta cinq photos de femmes. Une zappette à la main, elle agrandit une photo et les fit défiler en les décrivant.

_ Lina Andrews, 26 ans, disparue le 01.08.2012 à 10:45 du soir, à la discothèque du centre-ville. Kalya Sparcks, 25 ans, disparue le 08.08.2012 à 10:45 du soir, à la discothèque du centre-ville... Et c'est toutes pareil. À la même heure, au même endroit, à une semaine d'intervalle. La dernière à avoir disparue est la chorégraphe de nombreuses stars, Brittany Pierce. La semaine dernière...

_ Merde ! m'exclamai-je en voyant la photo.

_ Un problème, Lopez ?

_ Ouais, parce que le truc, c'est que je l'ai vue le soir où elle à disparue.

_ Développe.

_ J'ai danser avec elle, on à pris un verre ensemble et pendant que je commencer ma petite affaire, mister pot-de-gel ambulant est venus m'interrompre. Putain, t'aurais pas été là, on l'aurait coincé c't'enculé ! Merde ! Tu déconne !

Je le fusillais du regard et reportais mon attention sur la photo de Brittany. Blonde, yeux bleu, bouche fine, peau pâle, d'une beauté à coupé le souffle. En boîte elle avait été magnifique, mais sur la photo, encore plus. Je lut les indications qu'il y avait sur elle.

Brittany Pierce, 25 ans, Lima Height, danseuse professionnelle. Disparue le 29.08.2012, à la discothèque du centre-ville. Aucuns témoins occulaire à signaler...

Je relevais la tête vers ma boss.

_ On a un suspect ? demandai-je.

_ Oui, dit-elle.

Elle fit défiler une autre photo. Un homme cette fois-ci. Carré, tête ronde, cheveux court brun, yeux sombre.

_ David Karovsky, fondateur de l'association "Contre l'homophobie".

_ Des antécédents ? demanda Blaine.

_ Oui. Plusieurs altercations avec la police. Trafic de drogue, d'armes et trafic d'être humains...

_ Pfff, bâtard grommelai-je.

_ ...arrestation multiples pour coups et blessures contre des homosexuels...

_ Attendez, vous dites que lui, qui a ouvert cette assoc', est un ancien homophobe ?

_ Je parirais pas sur le "ancien", Blaine, dis-je. C'est lui. J'en suis sûre.

_ Reste plus qu'à le coincé, termina Sue en éteignant le rétroprojecteur.

_ T'inquiète, Sue, on gère. À moins que mister-je-tue-des-phoques-pour-mes-cheveux n'interrompe une mission.

_ T'avais ta langue contre ses amygdales ! Si ça c'est une mission...

_ Ouais, mais en attendant, j'croyais qu'elle c'été trouvée une autre gonzesse ! On aurait pû l'avoir ce Karovsky !

_ Vous partez à la montagne, nous interrompit Sue.

_ Hein ?

_ L'asociation dans laquelle vous faites partie, part quelques jours dans un chalet de ce cher Karovsky. À vous de trouver des preuves comme quoi il est impliquer dans cet affaire. Je veux des preuves. Et qui tiennent la route. Et faites vite, j'ai pas envie qu'il en tue une pour satisfaire son homophobie.

Je me levais sans rien ajouter et retournais dans mon bureau, le dossier des disparues dans les bras. Je fermais la porte et m'affalais sur mon siège en ouvrant la fenêtre d'Internet. Je devais faire des recherches sur ce Karovsky. En attendant que les papiers s'imprime, j'allais me chercher un café et le bu sans sucre pour me motiver. Je grimaçais sous le goût amer et retournais dans mon bureau, après avoir demander à Artie, notre "hacker", de me sortir encore plus de choses sur le suspect. Je devais tous faire pour protéger Brittany et la sortir de là. C'était bien la première fois que je m'impliquait tant dans une affaire. Surement dû au fait que j'étais la dernière personne à l'avoir vue et à lui avoir parler. Surtout la dernière personne à l'avoir touché.

Je secouais la tête, sortant ces pensées de mon esprit et me plongeais dans mon boulot. Quatres heures après d'intense recherches, la conclusion comme quoi ce Karovsky était coupable s'imposa à moi. Un homophobe qui fonde une association pour les homosexuel, y'a de quoi être sceptique. Mais pourquoi aurait-il ouvert cet assoc' ? Pour se débarasser des homos, bien sûr ! Il les réunis tous et il s'occupe d'eux séparémment ! Il a pas interêt à touché à Brittany, sinon j'le castre ! Merde, pourquoi je pensais de suite à elle ? Je ne la connaissais même pas ? Bon, d'accord, on a faillis coucher ensemble, mais quand même ! Pourquoi me hantait-elle à ce point ? D'habitude, celles avec qui je passais ma nuit, je les jeter le lendemain matin, et je les oubliait. La plupart, je ne connaissait même pas leur noms. Peut-être que j'pense à elle parce qu'elle c'est fait enlever, ou parce qu'on a pas coucher ensemble. Ouais, c'est surement ça.

Je finis mon café d'une traite et allais à la fenêtre allumer une cigarette. Je tirais dessus en regardant le ciel. D'une couleur bleu limpide, sans nuage. De la même couleur que les yeux de Brittany. Peut-être moins beau, moins joyeux. Je soupirais et jeter ma clope sur le goudron, dix étages plus bas. Je fermais la fenêtre, pris mon blouson en cuir et sortis de mon bureau. J'allais prévenir Sue que je partais et sortit des locaux, mon arme de service coincé à l'arrière de mon jean. Je regardais l'heure et décidais de retourner à la discothèque pour essayer de trouver des preuves. Bien sûr, elle devait être fermé, mais il devait y avoir d'autres sortie où je pourrais avoir ce que je cherchais. Je me mis au volant de ma voiture et fonçais au centre-ville. Je me garais sur le parking de la boîte quelques minutes plus tard, et sortis de ma voiture. J'arrangeais mon arme, enfilais mon gilet par balle sous ma veste (on sais jamais, des fois qu'il y ai des tarés), et me dirigeais vers l'entrée principale d'une démarche nonchalente. Je regardais par terre, sur les murs, au fenêtre un peu plus haut. Rien. Je fis le tour de la boîte. Je remarquais une porte à l'arrière. Sortant mon arme, j'actionnais la poignet. Fermé. Évidemment, ç'aurait été trop beau si c'était ouvert. Je soupirais. Je n'avais rien à faire de plus ici. Fait chier. J'assenais un coup de pied dans un carton qui trainait à terre, replaçais mon arme entre mon jean et mon dos, puis retournais sur le parking, dans l'idée d'aller à l'association.

Je mis le contact, effectuais une marche arrière et roulais en direction du Q.G, comme l'appelais Blaine. Je devais voir ce fondateur à deux balles, lui faire comprendre que je ne m'amusais pas. Si pour ça je devais employer la manière forte, je le ferais. Il ne fallait pas sous-estimée une femme, encore moins Santana Lopez. Car ce que je voulais, je l'obtenais. Par n'importe quel moyen. Quitte à le martyriser un peu. D'aileurs, il ne le volerait pas, si j'en arrivais à cette soution. Karovsky, fait gaffe à ton cul, Santana Lopez est dans la place. C'est lui le coupable, j'en suis certaine. J'en mettrais ma tête à coupé.

Je garais ma voiture entre deux autres, descendis, arrangeait discrétement mon arme et allais dans l'enceinte de l'association après avoir verrouiller ma voiture. Je poussais la porte et allais prendre l'ascenseur pour monter au quatrième étage. Les portes de l'ascensseur s'ouvrirent sur un long couloir sombre, parsemer de porte en bois. Je fronçais les sourcils. Ce n'était pas du tout l'endroit que j'avais vue la première fois. L'affichage m'indiqua que j'était au sixième. Sortant mon arme, je m'avançais à pas de loup, me collant presque dos au mur. J'essayais d'ouvrir toutes les portes. Toutes les pièces étaient vides. Arrivé à l'avant-dernière, la poignet bloqua à mi-chemin. Vérifiant qu il n'y ai personnes, je donnais un coup de pied violent au niveau de la serrure. La porte s'ouvrit violement, et je rentrais dans la pièce, pointant mon arme devant moi. Vide. Merde ! Fait chier. Moi qui pensais que toutes les pièces où les portes avaient du mal à s'ouvrir était les clés du mystère, bah je m'étais trompé.

Quelque chose de glacé glissa sur mon cou et je sentis un corp se collé contre mon dos. Merde !

_ On ne bouge plus, sussura une voix d'homme dans mon oreille. Sinon ta gueule d'ange risque d'être légèrement décapité.

Sans rien dire, je laissais tomber mon arme à terre, bouillant intérieurement. Quelle conne ! Se faire prendre comme un bleue ! Fait chier !

P.O.V Brittany :

Je me réveillais en proie à un mal de crâne horrible, partant de ma nuque. Les événements de la veille me revinrent en mémoire. La boîte, Santana, le baiser, un gars pleins de gel, un truc sur ma bouche, un coup, puis le trou noir. Je passais ma main sur ma nuque, me massant légèrement en gémissant de douleur. Il m'avait pas rater l'enfoiré ! Toute ma nuque me faisait souffrir horriblement, rejoignant désagréablement mon crâne. Je passais une main sur mon visage en soupirant. Putain, j'ai fait quoi pour être dans cette situation ? Faut-il dire que j'me suis faites enlevée ? Surement, ouais, sinon jamais personnes ne m'aurait mis un truc dégueu sur la bouche. D'ailleurs, ça avait un goût et une odeur bizarre son machin ! Et pis qui voudrait m'enlever ? J'suis pas assez précieuse pour qu'on paie une rançon immense pour me récupérer. En plus personnes ne va s'appercevoir que j'ai disparue. Pffff.

Faisant abstraction de la douleur lancinante qui martelait mon cerveau, je me levais et fis le tour de la pièce. Rapidement. Y'a avait rien, de toute façon. À part une lucarne au plafond qui laissait filtrer un léger rayon de soleil. Un nouveau soupir s'échappa de mes lèvres entrouverte, alors que je me laissais tomber lourdement à terre, au centre de la pièce. Du moins j'pense. Parce que la quasi totalité de la pièce était dans l'ombre. Seul un morceau du sol était visible grâce au soleil.

Je m'allongeais à terre, les mains derrière ma tête. Je n'avais que ça à faire de toute façon. Crier ne servirait surement qu'à énerver les kidnappeurs - de ce que j'ai pû retenir des films - et c'est tout ce que je voulais éviter. Douée comme je suis, je ne me mettrais qu'encore plus dans la merde à vouloir me libérée. Alors vallait mieux attendre que quelque chose se passe pour savoir le fin mot de l'histoire. D'ailleurs pourquoi moi ? Je n'avais aucunes quelconque importance. Dans mon boulot, pleins de chorégraphe étaient aussi talentueux que moi. Mes parents décédés ne risquaient pas de pouvoir faire grand-chose. Aucuns (ou aucunes, dans mon cas) fiançée n'était là pour jouer au (à la) super héro(ïne) pour me sauver ou pour payer la rançon - s'il y en avait une - pour me sauver. Je sais, toutes me pensées sont tournées vers le mode d'emploi "Comment me sortir d'un enlevement en 10 leçons". Dommage pour moi, j'ai abandonner à la deuxième phrase.

Sérieusement, j'ai personnes de mon entourage d'assez important au monde pour qu'on m'enlève. Qu'est-ce que j'avais bien pû faire pour mérité ça ? Je n'étais même pas une célébrité ! À moins qu'un psychopathe s'amuse à kidnapper des chorégraphes. C'était la seule solution plausible qui me venait en tête.

Malgré moi, je sentis les larmes embuées mes yeux et glisser sur mes joues, laissant une trace brûlante sur ma peau. Les sanglots se firent plus profonds, secouant violemment mon corp. Je me roulais en boule contre moi-même, les jambes contre ma poitrine, mes bras entourant mes mollet, la tête entre mes genoux. Mes pleurs résonaient fortement dans la pièce vide de meuble. Je me sentais seule. Seule au monde. Seule face à un homme (ou une femme ?) qui me voulait je n'sais quoi, que je ne pouvais lui apporter.

Mes sanglots se tarirent peu à peu, me redonnant une respiration régulière. Mais je ne bougeais pas. Je restais en boule, au milieu de la pièce, les yeux clos, la nuque en feu.

Les souvenirs de la soirée me revinrent, et la brune avec qui j'avais danser hanta mes songes. Je sentais encore son corp pressé contre le mien dans une délicieuse sensation de douceur mêlé de sauvagerie. Le goût de ses lèvres étaient encore présente sur les miennes. J'avais encore la sensation de ses doigts sur moi, rendant ma peau plus brûlante que jamais. J'étouffais un gémissement de frustration et je me roulais sur le dos, les mains sous la tête, le regard fixer sur la lucarne. La couleur orangée du ciel m'apprit que le jour commençait à décliner. Je soupirais et me levais, me plaçant sous la lucarne. Un petit vent léger vint secouer mes cheveux, et rafraichir la pièce. Je fermais les yeux et inspirais par le nez fortement. Le temps allait être long là-dedans seule.

P.O.V Santana :

Ses mains parcouraient mon corp avidement.

_ Touche pas, bâtard ! grondai-je.

_ Ta gueule, salope !

La lame accentua sa pression sur mon cou et je sentis la pointe percé légèrement ma peau. Je serrais les dents pour éviter de lui montrer ma faiblesse. Des lamres commençèrent à embuer ma vue, alors qu'il me faisait reculer dans le couloir. C'est le moment ou jamais.

Prenant ma force en main, je lui administrais un coup de tête dans la machoire. Il poussa un grognement de douleur et déssera sa poigne de moi. Je me dégager et courrus prendre mon flingue. Je le pointais sur sa poitrine.

_ Lache ce couteau et t'aura la vie sauve, crachai-je. Je suis du F.B.I. Un seul faux pas, et t'aura une balle entre les deux yeux.

Je vis enfin à quoi il ressemblait. Grand, blond, baraqué, des yeux vert-bleu. Physique de mannequin. Je fut déstabilisé par la large cicatrice qu'il arborait dans le cou.

J'entendis son couteau frapper la terre et il leva les mains en l'air en signe de redition.

Je lui fit signe de se retourner et le plaquer ventre contre le mur. Le fouillant, je remarquer tout un attirail de poignard. Sortant les menottes de ma poche, j'enserrais fermement ses poignet dans les bracelets métallique. Je rangeais mon arme et le conduisit jusqu'à l'ascensseur. Nous nous engouffrâmes dans l'étroit espace et j'appuyais sur le bouton du rez-de-chaussé. Le blond me reluquais sans gêne. Serrant les dents, je pris sur moi pour me calmer. J'avais la facheuse tendance à frapper pour arriver à mes fin. Malheureusement, ça m'a value des heures supplémentaires dans une cellulle qu'autre chose. Et oui, quand Sylvester est énerver, elle envoie celui ou celle qui est la cause de son "trouble" en garde à vue. Alors dormir sur une banquette en bois dans le froid, non merci. Je préfére encore allais faire du sport après le boulot.

Les portes de l'ascensseur s'ouvrirent sur le hall d'entrée et je poussais mon suspect dehors, jusqu'à ma voiture. Je le fit rentrer dans l'habitacle, sur la banquette arrière et me mise au volant. J'attrapais mon portable et composais le numéro du bureau. Au bout de deux sonneries, la voix nasillarde de Sugar la secrétaire retentit.

Je m'identifais et demandais Sue. La tonalité de la mise en relation avec ma bos retentit, puis la voix séche de Sue claqua à l'autre bout du fil.

_ Lopez, j'espère que t'a une bonne raison d'me faire chier.

_ J'ai attraper un suspect dans l'affaire des enlèvements. Je suis aller au bureau de l'assoc' et j'suis tomber sur Mister Monde qui voulait m'égorger.

_ Félicitations, Lopez. Rammenne le au Q.G.

_ Okkay.

Je raccrochais, et, ignorant les paroles de Mister Monde, je mis le contact et allumais la radio.

_ Bon, Mister muscle, tu va la mettre en veilleuse sinon j'te baillone, compris ? Tu veux causer ? T'attend que j't'emménne à mon boss. Alors maintenant ferme la si tu veux pas perdre certains bijoux de famille.

Dans le rétroviseur, je vis ses yeux se diriger vers son entre-jambes et son visage devint pâle. Je ricanais silencieusement. Tous des couilles molles ces gars, sérieux ! J'ai bien fait d'aller vers les nanas ! Ceci dit, je me souviens bien être aller vers un gars, un soir. Mais j'étais vraiment torchée ce soir-là. J'avais dix-huit ans. Je venais de plaquer la nana avec qui j'étais depuis quelques temps. Je venais d'apprendre qu'elle me trompait avec ma meilleure amie. Alors le soir même, j'étais aller en boite avec une bande de pote tous plus cons les uns que les autres. À mon réveil le lendemain, je m'étais retrouvée avec, non seulement une horrible gueule de bois, mais aussi avec un gars aussi nu qu'un ver dans mon lit, à côté de moi, dormant encore. Je me rappel ma réaction. Un rire nerveux avait fusé d'entre mes lèvres et j'avais poussée le gars hors de mon lit. Je l'avais insulté - en espagnol, évidemment - et je l'avais foutu à la porte... à poil. Ma voisine de palier avait dû être heureuse de se rincer l'oeil en sortant voir qui causait tout ce rafus. Je l'avais viré de chez moi et lancer ses affaires dehors. Je sais, c'est cruel. Mais moi qui suis censé aimer les filles, me retrouve dans le même lit qu'un gars aussi nu que moi... Allez pas me dire que nous avons jouer aux dominos toute la nuit. Heureusement, je ne me rappelle plus de rien, même sept ans après. C'est mieux ainsi. Sinon j'aurais tenter de mettre fin à mes jours en pensant ce que j'avais fait avec un gars. Dans une série, une nana avait sortie que c'été comme un god ceinture sans ceinture... Déjà que j'aime pas les gods, c'est encore pire !

Je garais ma voiture sur le parking devant les locaux du F.B.I. Je coupais le moteur, soufflais un coup et allais sortir mister muscle de la voiture. Je le conduisit jusqu'à la salle d'interrogatoire et le forçais à s'asseoir. Puis je ressorti rejoindre ma patronne derrière la vitre sans teint. Je vis le blond, assit sur la chaise, les mains recouvrant son visage, poser sur la table en bois.

_ Bon travail, Lopez, m'acceuillit Sue avec un sourie sincère sur les lèvres que je n'avais jamais vue. Ça te dit de venir l'interroger avec moi ?

_ Euh...

_ T'auras le droit de te défouler sur lui si tu veux. Mais pas plus de trois coups.

_ Okkay, ça marche.

Un sourire sadique se dessina sur mes lèvres alors que je suivais ma boss dans la salle. En entendant la porte s'ouvrir, mister muscle releva la tête. Ses yeux nous fixa tour à tour et un sourire naquit sur ses lèvres.

_ N'y pense même pas, blondinet, dit Sue. Nous sommes peut-être des femmes, mais tu vaux rien contre nous deux. Alors tu va gentiment nous aider, sinon c'est le trou pour toi pour menace sur un membre du F.B.I. Que t'es une gueule d'ange ny' change rien. Dis tout.

Je me postais derrière Sylvester, les bras croiser sur ma poitrine, les yeux fixer dans ceux du blond. Il avait retrouver son sérieux. Il ne faisait plus le fier maintenant. Il me défiais du regard. Mais il avait trouvé un adversaire à sa taille parce que je ne baisserais pas les yeux. Ce sera lui. Pas moi. Malheureusement, il était coriace. Finalement, il soupira et baissa le regard vers ma patronne.

_ J'm'appel Sam Evans. J'travail pour David Karovsky.

_ Tu sais où il emménne les femmes qu'il enleve ? demanda Sue.

_ Nan, j'suis pas au courant de ça. Je...

Il s'interrompit et serra les dents. Plaçant mes mains à plat sur la table, je basculais le buste en avant et me rapprochais de son visage.

_ La menace de perdre des bijoux de famille tiens toujours, sauf que cette fois-ci tu doit parler, pigé mister muscle ? dis-je, la voix et le regard glacé.

Il me vrilla du regard et portant sa main à son cou où l'ideuse cicatrice rouge se voyait à peine avec le faible éclairement de l'ampoule au plafond.

_ C'est cet enfoiré qui m'a fait ça en me disant que je devais conduire les filles qu'il me disait au Q.G de l'assoc'. J'ai jamais voulu tremper dans cette merde, mais j'avais besoin de fric. Dave à voulu ouvrir cet assoc' j'sais pas pourquoi. Il m'a rien dit d'autre. Juste que si j'bossais pas pour lui, il but'rais toute ma famille. J'ai jamis voulu ça ! Mais j'ai une femme et un gosse et pour pas m'retrouver à la rue, j'été obliger de l'rejoindre...

_ C'est pas tes histoires de pauv' mec qui vont nous atteindre, cracha Sue. Il s'agit de vie humaine ! Alors si tu sais où il emménne ces filles, dit le nous.

_ Nan, j'sais vraiment rien ! J'vous jure !

Sue se tourna vers moi. J'haussais les épaules et me redressais. Je contournais la table et me plantais devant Sam. Il avait beau être un gars, plus fort et plus grand que moi, il ne m'impressionner guère. Je serrais les dents et lui assenais un coup de poing dans le nez, qui émit un craquement sonore. Il poussa un grognement de douleur et se recouvra le nez de ses deux mains.

_ Ça, c'est pour m'avoir peloter, hijo de puta, crachai-je. Tu te rappel de la blonde du week end dernier ?

Il hocha difficilement la tête. L'attrapant par les cheveux, je lui redressais la tête.

_ Met ta tête à l'envers pour arrêter le saignement, dis-je, blasée. Donc la blonde, Brittany, où l'as-tu emmenner ?

_ Daf m'a dzit dzl'emm'der dans un endrepot à Clascow. Mais il l'a emm'der ailleurs, 'sais pas où.

_ J'ai rien comprit, dit Sue en me fixant.

_ L'adresse ! m'écriai-je.

_ T'as compris c'qu'il a dit ? s'exclama Sylvester en sortant après moi du bureau. Parce que moi, nada.

_ Son boss lui a dit de l'emmenner dans un entrepot à Glasgow. Mais apparemment il l'as emmenner ailleurs. J'ai l'habitude de ce genre de language.

_ Ouais, t'as l'habitude de péter le nez à tous le monde, dit Blaine.

Je lui lancer un regard noir et retourner dans mon bureau. Je n'avais aucunes envie d'aller à la montagne ce week end. Tout ce que je voulait, c'était partir à la recherche de Brittany et la sortir de cet Enfer. Elle avait beau avoir 25 ans, elle devait être appeuré, seule, avec un malade mental en compagnie. En regardant mon reflet dans la vitre de mon bureau, je savais que mon devoir était d'aller la sauver. Fermant la porte de mon bureau, je me connecter sur internet et chercher les vols direct pour Glasgow. J'en réservais un, éteignis mon ordi et pris un bout de papier et un stylo.

Je suis partie. Je reviendrais avec les disparues, ou je ne reviendrais pas du tout, faut voir c'qu'on va faire de moi.

Me cherchez pas, et ne me rejoignez pas. Sinon j'vous tue. Vous savez que j'le f'rais.

S.

J'ouvris mon tiroir et pris ma ceinture où se trouvait mon flingue, ma matraque et mes menottes. Je glissais mon arme à l'arrière de mon jean, les menottes dans mon sac et laissais ma ceinture sur le bureau puis sortie. J'enfilais ma veste et allais à ma voiture. Je mis le contact sans attacher ma ceinture de sécurité et fonçais à l'aéroport. Je devais la retrouver... enfin, les retrouver. Et arrêter Karovsky. Ce que Sam nous avait dit sufisait amplement pour le coffrer. Il allait pourrir pendant des années en taule. Et c'est moi qui l'enverrais. Et je sauverais Brittany... et les autres.

Je m'arrêtais dans un sonore crissement de pneu sur le parking de l'aéroport et sortie de l'habitacle. Passant devant les vigiles, je sortie ma plaque du F.B.I et leur expliquais briévement mon passage. Comme ils me connaissaient bien - faut dire qu'on se connait tous dans ce milieu - et que l'un d'eux, Puck, m'avait souvent vu, il me laissa passer sans discuter. J'allais retirer mon billet commander un peu plus tôt, et embarquer immédiatement dans l'avion. Je m'installais à ma place, près du hublot, et sortis mon portable. Je l'éteignis et le fourrais au fond de mon sac. J'appelais une hotesse de l'air et demandais un café. Elle partit, puis me le rapporta quelques secondes plus tard. Elle me fit un sourire commercial et alla voir les autres passagers.

Une femme s'installa à mes côtés, blonde, cheveux coupé aux épaules, yeux marrons. Elle m'adressa un petit sourire et fouilla dans son sac. Un éclat argenté m'aveugla. Il venait de son sac à main. Sortant mon porte-feuille, je l'ouvrit et lui brandit sous le nez.

_ Si vous voulez pas avoir d'emmerdes, donnez moi votre arme, dis-je, pas plus fort qu'un chuchotis. J'veux alerter personnes.

_ Agent Lopez, du F.B.I, hein ? ricana la blonde dans un américain approximatif. Je suis l'Agent spéciale Fabray des services secret français, et ma coéquipière ne devrait pas tarder.

Elle sortit sa plaque et me la montra.

J'acquiescais et rangeais la mienne.

_ Désoler, on sais jamais.

_ Le boulot, ouais je sais.

Elle rigola, m'extirpant un sourire en coin. Soudain, une femme que j'avais déjà croisé par le passer s'installa aux côtés de Quinn.

_ Berry ? m'exclamai-je.

La brune se tourna vers moi et un sourire illumina ses traits.

_ Santana !

Elle se leva en même temps que moi et nous nous enlaçâmes avec entrain.

_ Putain que c'est bon de te revoir, diva ! dis-je. Alors ? Tu deviens quoi ?

_ Euh... tu la connais ? demanda la blonde à Rachel, un éclat de jalousie dans le regard.

_ Hey, Blondie, c'est bon, j'vais pas t'la piquer, dis-je en lui faisant un clin d'oeil.

Elle piqua un fard, me faisant rigoler.

_ J'savais pas que tu jouais dans le camps adverse, diva !

_ Bin... euh.. c'est-à-dire que...

_ T'inquiéte, tu sais autant que ce serais mal placé de ma part de critiquer.

Je ponctuais ma phrase par un clin d'oeil. Elle éclata de rire et me fit un bisou sur la joue.

_ Hey, prend pas trop l'habitude, diva, y'a que les fatal belleza qui ont le droit.

Elle me tira la langue. Une vraie gosse !

Quelques heures plus tard, aéroport de Glasgow, Écosse :

L'avion se posa enfin sur le tarmac de l'aéroport avec douceur. Je récupérer ma main qui était engourdie. Quinn avait peur de l'avion. Alors ma main droite et celle de Rachel avait bien servie pendant toute la durée du vol. Et je ne sentais même plus mes doigts. Je les bougeais lentement, mais je ne ressentis que des picotements dans tous les doigts.

_ T'as d'la chance que j'fasse pas la même chose mais avec ton cou, Blondie, grondai-je.

_ Santana, déjà, elle as un prénom et ensuite si tu la touche, je te tue, compris, bitch ? dit Rachel avec un clin d'oeil complice.

_ Tu crois que tu me fait peur peut-être, niña ?

Elle éclata de rire en voyant Quinn nous regarder avec surprise.

_ T'inquiète Blondie, c'est un p'tit jeu entre nous.

_ Je. M'appel. Quinn, dit-elle en détachant chaques mots.

_ Ouais, si tu veux. Bref, parlons boulot. J'vous propose quelque chose. Vu qu'on bosse sur la même affaire, on pourrais allier nos preuves et tout c'qu'on sais pour coincer Karovsky. On se partegerais, évidement, la "gloire" de son arresttion.

_ Ouais, et pour la taule, on ferais garde partagé ? Une semaine chez vous, une semaine chez nous ?

_ Quinnie, ne pas si péssimiste, voyons. Elle a raison, ce serait bien de s'allier. On aurait deux fois plus de chance de le choper.

_ Si tu veux, je te laisserais l'embarquer en France, Quinn, dis-je en insistant sur son prénom, qui me valu un regard noir de la part de Rachel. Mais j'veut que vous m'laissais le démonter.

Voyant leur mine interrogative, je leur expliquais ma rencontre avec Brittany, sans rentrer dans les détails, bien sûr, je les gardais pour moi.

_ Oh ? Aurais-tu trouvée quelqu'un avec qui te caser ? demanda mon ex-colocataire en prenant sa voix de bourge.

_ Bien sûr ! lâchai-je sans y penser. Hein ?... euh... nan, j'veux dire... nan...

_ Te fatigue pas, Satan, j'ai pigée.

Elle me fit un clin d'oeil et je sentis mes joues s'empourprer. J'avais de la chance d'avoir la peau foncé, personnes ne remarquais quand je rougissais. Fallait dire que c'était une situation embarrassante. Rachel ne m'avait jamais vue faible pour les "beaux yeux" d'une fille. Moi qui avait l'habitude de ne prendre que des coups dkun soir, elle devait être surprise. En tout cas, elle ne le laissais pas paraître. Je l'en remercier silencieusement et nous décidâmes d'aller loué une chambre d'hotel pour l'après-midi, pour se reposer et faire le point sur l'affaire en cours. Et demain, si nous trouvions assez de preuves, nous irions chercher le repére de Karovsky. Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais hâte de revoir Brittany. Rien que penser à son doux visage faisait battre mon coeur plus rapidement. J'avais vraiment un problème, moi.

Quinn appela la compagnie des taxis pendant que Rach' s'ocupais de l'hotel. Et moi... bin... je pensais à la magnifique blonde que j'allais secourir. Elle ne quittais pas mes pensées une seule secondes. Son parfum, ses yeux, ses lèvres, sa façon de danser, son baiser, la douceur de sa peau... J'avais hâte de pouvoir la toucher une nouvelle fois. Mais cette fois-ci, je ne la laisserais pas filer si facilement. Certe, elle avait été enlever, j'dis pas le contraire, mais je laisserais pas ma chance. Je la voulais, et je l'aurais. Et jamais je la laisserais partir. Ouais mais si elle voulait pas de moi ? Juste un coup d'un soir ? Nan, elle n'avait pas l'air d'être comme ça. Bref, j'verrais bien le moent venu.

Quelques minutes passèrent, et le taxi arriva enfin. Comme je n'avais pris aucunes valises, je m'installais directement sur la banquette arrière, contre la portière et posais ma tête sur la vitre glacé, en attendant que Rach' et sa petite-amie/coéquipière finissent de ranger leurs valises dans le coffre. Cela fait, elles prirent place à mes côtés et le taxi partis en direction de l'hotel après que je lui ai communiquer l'adresse. Le trajet se passa en silence, alors que je regardais dehors. Il y avait beaucoup de verdures. Et encore, le mot est faible. Tout était vert. On se croirait en Irlande. Bien que les gens ici était un peu plus grand, la couleur restait la même.

Le taxi se gara sur le parking de l'hotel et le chauffeur aida Quinn et Rachel à sortir leurs valises, pendant que je payais la course et que j'allais à la réception récupérer les clés de ma chambre et celle de Quinn et Rach'. La blonde et la brune arrivèrent derrière moi, escorter d'un gars vêtu d'un costume ridicul. Il nous conduisit à nos chambres et je rejoignis les deux filles dansleur chambre après avoir pris une douche.

Je toquais à la porte de leur chambre, qui se trouvait à l'opposé de la mienne, et attendit qu'une ou l'autre vienne m'ouvrir. Rachel ouvrit enfin la porte, le visage rouge, les cheveux en bataille, essoufflée, le tee-shirt à l'envers. Je réprimais un fou rire en lui faisant remarquer. Elle devint encore plus rouge et bredouilla d'inutiles et surtout, d'inaudibles excuses. Je secouais la tête et rentrais dans leur chambre, bien sûr plus grande que la mienne. Je trouvais Quinn affaler sur le canapé, un peignoir sur elle, la tête baisser, le visage aussi rouge qu'une tomate.

_ Oh, soyez pas gêner, c'est la vie de s'envoyer en l'air.

J'éclatais de rire en voyant Quinn encore plus rouge que le permettait la nature humaine. Je décidais d'éloigner leur malaise en changeant de conversation, ce dont elles me remercièrent discrètement. Je souris et m'installais sur la table basse du "salon", pendant qu'elles allaient se changer. J'évitais de sortir une connerie du genre "Et pas de bêtises" en m'envoyant une dizaine de claques mentales. J'vous assure que ça fonctionne. Même mieux que les vraies claques. Je sortis le dossier des disparues et éparpillais consciencieusement les feuilles sur le bois de la table. Mon regard se posa sur le visage de Brittany. La photo avait été prise devant une plage, un jour d'hiver, car elle avait un blouson et une écharpe. Un sourire magnifique trônait sur son visage tout aussi magnifique. Ses cheveux blonds étaient attachés en un chignon lâche, et quelques mèches s'échappaient. Elle effectuais une figure de danse contemporaine, le dos cambrer, les mains tendues vers l'avant, une jambes relever vers l'arrière et l'autre poser en pointe sur le sable. Même couvert d'une multitude de couche de fringues, elle restait magnifique. Je devinais sans mal ses formes délicieuses.

_ C'est elle qui a prit le coeur de glace de notre chère Satan ? demanda une voix dans mon dos.

Je soupirais en posant la photo sur la table.

_ Je... je sais pas. J'ai jamais ressentis ça. Pas même pour Vic'. C'est... fort ! J'sais pas comment décrire ça.

_ T'inquiète, S, j'suis passer par là moi aussi, dit Rachel en s'installant devant moi. En voyant Quinn, j'ai éprouvé des sentiments étrange. Plus fort encore que ceux que j'avais pour Finn. Je me sentais perdue. Alors j'ai demander conseil à Kurt. Et il m'a oivert les yeux sur mes sentiments.

_ Ouais mais toi c'était pas pareil. T'était persuadé être hétéro. Alors que moi je sais que j'suis lesbienne.

_ Si, Santana, c'est la même chose. Regarde, depuis Victoria, combien de temps tu restait avec une fille ? Pas plus d'une nuit ! Alors écoute moi. Dés qu'on l'aura libérer, tu l'invitera à boire un verre ou manger un bout au resto.

_ Mais si elle refuse ?

_ Est-ce que quelqu'un, à part moi, c'est refuser à toi ?

Je secouais la tête négativement.

_ Et bin voilà ! Alors sourit et pense à la robe que tu va mettre pour l'emballer.

Elle me fit un clin d'oeil.

_ D'abord, pensons à la maniére de les libéré, dit Quinn.

_ San', tu t'occupe de Brittany, et nous on gère les autres.

_ Mais...

_ Y'a pas de mais, Santana. C'est comme ça et pis c'est tout. T'es d'accord Quinnie ?

_ Tant qu'elle enleve cette expression d'enterrement de sa tronche, ça me va.

Je fusillais la blonde du regard qui me sourit.

Après ce petit "égarement" nous nous mîmes au boulot. Nous avions presque les mêmes informations. Je dit bien presque. Car il y avait quelque chose qui clochait. Pourquoi les service secret français se mêlaient de l'affaire ? Levant la tête vers les deux filles et leur demandais. Elles échangèrent un regard entendu et Quinn sortit une feuille de son sac. Elle me la tendit. Fronçant les sourciles, je m'en emparais et la dépliais. Mon coeur manqua plusieurs battement au cour de la lecture.

Je tiens votre fille. Si vous voulez la revoir vivante, je vous conseil de récolter un million de dollars américains avant la fin du mois et de l'emmenner dans un entrepot à Glasgow, en Ecosse. Sinon, toutes les femmes que j'ai enlever mourront, et la danseuse sera envoyée à ses patrons en petits morceaux.

D.K

_ Tu viens de signer ton arrêt de mort, Karovsky, sifflai-je en serrant la feuille avec force.

_ Santana, calme toi.

_ Il a osé la menacer. Il a osé dire qu'il la tuerais. Il va mourir. Il est l'entrepot ?

_ Santana, je crois qu...

_ Il est où ce putain d'entrepot ! criai-je.

_ On t'y emmenne, mais pas de conneries, S, compris ? Mais avant, tu devrais dormir.

_ Ouais, c'est ça, comme si j'allais laisser passer ça. T'es folle, Rach' ? Il menace de tuer des êtres humains, et toi tu veux que je dorme ? T'es plus conne que je l'aurais crue !

_ Santana ! s'exclama Quinn ! Retire ça de suite.

_ Si vous me dites l'adresse de cet entrepot de merde que je puisse démonter la gueule de cet enfoiré de Karovsky ! En plus il a été trop con de signer D.K.

_ Que veux-tu. Méchant ne veux pas dire forcément intelligent.

Rachel me fit un clin d'oeil. Ce qui était bien avec Rach' c'est que t'as beau la critiquer, elle dira jamais rien. Mais t'as le malheur de t'en prendre à des personnes qu'elle aime, t'es sûr que tu peux commencer à creuser ta tombe. La seule fois que je l'ai vue vraiment énerver, et pas énerver contre moi qui cumuler gueule de bois sur gueule de bois, c'était contre un gars de l'équipe de football au lycée qui avait eu le malheur de s'en prendre à Kurt, un ami de longue date de Rach'. Les gars de l'équipe de foot, lui avait envoyer des slushies en pleines face et un homophobe avait commencer à le taper. Rach' avait vue ça et elle était rentrée dans une colére que jamais je n'avais vue. Surtout sur elle. Elle s'était jeter sur le gars et avait voulue l'étrangler. Malheureusement, il était plus fort qu'elle alors il l'avait envoyer à terre et avec ses collègues, ils avaient frapper Rach' et Kurt. Jusqu'à ce que j'arrive. Déjà à cet époque j'été la garce, capitaine des Cheerios, qui insultais tous le monde. Mais à ce moment, j'avais ressentie une sorte de pitié pour les deux. Alors j'avais envoyer un coup de pied dans les parties intimes de Cory, le capitaine de l'équipe de foot. Rach' et Kurt avaient penser à ce moment que je voulais m'en prendre moi-même à eux. Alors quand je me suis baisser à leur niveau pour essuyer le slushie du visage de Kurt, j'avais bien crue qu'il me ferais une attaque cardiaque. J'avais aider les deux à se relever, Rach' avait une cheville foulé et Kurt le poignet fracturé, puis j'avait enlever le slushie des cheveux et des fringues de Kurt. "Pourquoi tu fait ça ?" m'avait-il demander. "Si c'est pour nous rabaisser comme tu le fait souvent, laisse tomber." Je me rappelle avoir sentie une vague de dégout contre moi-même. "Écoute, Kurt, si je faisais ça, c'est parce que je voulais garder ma réputation de garce et me faire respecter par tous le monde. Si ma famille ne le fait pas, alors ceux du lycée se doivent me respecter." Rachel avait lever un sourcil. Prenant une serviette en papier, j'avais enlever le reste du slushie sur le pull de Kurt. Me tournant dos à eux, j'avais repris. "Je suis lesbienne. Mes parents m'ont foutue à la porte en l'apprenant. Ma grand-mère m'a interdit de la revoir tant que je ne revenais pas dans le droit chemin. Alors si ma famille à le droit de me dénigrer, au lycée, personnes n'a le droit." J'avais serrer les dents et les poings. Kurt avait poser une main sur mon épaule, me faisant me retourner. Un sourire franc et sincére était dessiner sur les lèvres des deux amis. "Viens chez moi," m'avait-il proposé. "Mon père acceptera." "Tu oublis tous ce que je t'ai fait subir. Je ne mérite pas ton aide." "Tu m'as aider, tout à l'heure. Et puis, tu t'es confié à nous sans nous menacer. Et j'suis du genre à pardonner facilement, même si c'est dangeureux." "Très," avais-je dit en fronçant les sourcils. "Pour me faire pardonner toutes ces années de maltraitance, vous m'aurez 24h/24 sur le dos pour éloigner les enfoirés dans le genre de Cory." "Et ta réputation ? T'as pas peur de te faire frapper ?" "Tu oublie à qui tu t'adresse, la diva." Je leur avait adresser un sourire sincère, et Kurt avait dit : "Content que la vraie Santana sorte enfin." Et depuis ce jour, Kurt et Rachel étaient devenus mes amis. Ceux avec qui je n'avais pas besoin de me cacher, ceux avec qui Snixx ne sortait que quand un des deux avaient un problème.

Quinn me sortit de mes souvenirs en me donnant un léger coup de coude dans les côtes. En voyant le batiment gris en face de moi, une colère sourde jusqu'alors inconnue s'empara de moi. Je soupçonnais Snixx de vouloir se réveiller. Mais il ne devait pas sortir. Tout du moins pas maintenant.

P.O.V Brittany :

I wanna dance / Clock strikes upon the hour / and the sun begins to fade / still enough time to figure out / how to chase my blues away / I've done alright up till now its the light of day that shows me how / and when the night falls / my lonely heart calls / oh I wanna dance with somebody / I wanna feel the heat with somebody yeah / I wanna dance with somebody / with somebody who loves me / oh I wanna dance with somebody / I wanna feel the heat with somebody yeah / I wanna dance with somebody / with somebody who loves me / I've been in love and lost my senses / spinning through the town / sooner or later / the fever ends / and I wind up feeling down / I need a woman who'll take a chance / on a love that burns hot enough to last / so when the night falls my lonely heart calls...

Je soupirais. Ça faisait déjà des heures que je me rechantais cette chanson en boucle, attendant de trouver le sommeil. Impossible. Mes yeux refusaient de se fermer pour me reposer. C'est p't'être pas plus mal, d'ailleurs. Comme ça, si quelqu'un venait, je pourrais essayer de me défendre. Pfff, arrête de prendre tes rêves pour une réalité. Tu fait même pas le poid contre la fille de Tina, tu veux faire quoi pour te battre contre un molosse ? Le défier à la danse ? Je secouais la tête, me rendant compte que je me parlais à moi-même. J'ai pas l'air conne, moi, tiens. Je soupirais et me lever pour la millième fois de la soirée. Je fis plusieurs fois le tour de la pièce, soupirant tous les deux pas, cherchant un moyen de me sortir de là. Mais bon. Y'avais rien dans cette pièce, alors fallait pas que je me voile la face. Je sortirais que quand quelqu'un découvrirais mon absence. Oui mais quand ? Si ça se trouve, personnes ne s'étaient apperçue de ma disparition. Alors j'allais mourir ici, seule, au milieu de nul part, sans avoir connue l'Amour, sans avoir pû percer dans le milieu de la danse, et sans avoir pû revoir Santana. Depuis ce fameux soir, je n'arrêtais pas de penser à elle. Mais depuis quand étais-je ici d'ailleurs ? J'avais arrêter de compter au bout du deuxième jour... ou troisième, je sais plus. Faut dire qu'à force de rester enfermer entre quatres murs, seule, y'a de quoi devenir folle. Les rares fois où j'eue contact avec des êtres humains, ce fut quand on m'apporta à manger. Ça, à la rigueur, c'était bien servis. Une grosse portion, avec de l'eau, du pain, du sel... Le tout, surement préparer le jour-même, car le pain n'était jamais dur, le repas jamais le même d'affilé. Et bien équilibrer.

Un bruit venant de derrière moi me fit sursauter. Je me tournais vers la lucarne où le ciel était opaque et d'où venais le bruit d'un moteur. J'ai pas rêver, si ? C'était bien un bruit d'une voiture que j'ai entendue. Puis plus rien. Je soupirais. J'avais surement rêver.

Mais alors que j'allais retourner m'allonger, des murmures me parvinrent. Cette fois-ci, ce n'était pas un rêve. J'en étais certaine.

Je m'approchais de la lucarne, et, utilisant ma veste comme un fil que j'utilisais souvent en gym - dont le nom m'échappais sans arrêt - j'essayais d'atteindre la lucarne avant que les voix ne s'en aille. Après une dizaine d'essai infructeux, je réussis à mettre la manche de ma veste dehors, au momment où une paire de basket apparaissait devant. Pendant une seconde, je cru que c'était celui qui m'avait enlever. Mais j'entendis trois voix de femme chuchoter.

Des genoux se posèrent à terre, des mains apparurent, ainsi que des cheveux et pour finir une tête fit son apparition. Mon coeur rata quelques battements en reconnaissant le visage de la femme qui m'avait hanté pendant tous le temps de ma captivité. Ses yeux sombres se posèrent sur moi et un sourire soulagé se dessina sur ses lèvres douce que je rêvais de regoûter. Elle leva la tête et j'entendis un : "C'est elle ?", suivit d'un soupir de soulagement et une blonde apparut aux côtés de Santana.

_ Je vais te sortir de là, Britt' t'en fait pas, murmura Santana. Je te le promet. Je te sauverais.

Un sourire naquit sur mes lèvres. Je ne savais pas pourquoi, mais je la croyais. Son regard tendre sur moi me donnais toute la force dont je n'imaginais pas avoir. Ses prunelles sombres ancrées dans mon regard semblait ne plus vouloir me quitter. Sokudain, une autre brune apparut, mais la peau plus pâle que celle de Santana. Elle m'inspecta.

_ Elle peut passer, dit la nouvelle venue.

Ce n'était pas une question mais une affirmation. Je fronçais mes sourcils, perplexe. Je ne fut pas la seule à ne pas comprendre. Santana et la blonde paraissaient tout aussi perdues que moi.

_ J'ai une corde dans la voiture, on l'attache par la taille et on la sort de ce trou à rat, continua-t-elle.

_ Bébé, je pense pas que ce soit une bonne idée, on risquerait de lui faire mal... commença la blonde.

_ Vas-y, Rach', la coupa Santana en me regardant.

_ Mais...

_ Faites ce que je vous dit, siffla l'espagnole. Il faut la sortir de là. Après, on appel les renforts et j'me fait cet enfoiré de Karovsky quand on aura libéré votre fille.

Elle ne m'avait pas lacher du regard une seule seconde. Je n'avais rien compris, juste qu'elles étaient là pour me sauver. Santana était venue pour me sauver. Elle m'avait trouvée par je n'sais quel moyen, mais elle était là, c'était tout ce qui comptait. Je ne remarquais même pas la blonde et la brune partir tellement j'étais subjuguée par le regard de Santana. Elle me murmurait des paroles réconfortante alors que je remarquais à peine les larmes qui débordaient de mes yeux. Je vis une corde tomber jusqu'à mon niveau. Les trois filles me dirent comment l'attacher et je m'efforçais tant bien que mal à nouer le noeud assez fermement. Quand ce fut fait, je leur demandais de faire vite, car je sentais que l'heure du dîner approchais. Je vis la blonde se redresser pour faire je ne sais quoi. Tout ce que je voyais d'elle, c'était ses pieds qui passaient et repassaient derrière les deux brunes. Ces dernières, après avoir échanger un regard entendue, commençèrent à tirer sur la corde, que je sentis se tendre et se renforcer autour de ma taille. Je me sentais décoller du sol. Heureusement pour elles que j'étais quand même légère, sinon elles se seraient casser le dos. Je m'accrochais comme je pouvais à la corde, ignorant la pression qu'elle exercer contre mon ventre. Mon ascenssion sembla durée des heures. Jusqu'au moment où je sentis les mains de Santana s'emparée de mes bras et me hisser hors de ma prison en faisant attention de ne pas me faire mal. Une fois à l'air libre, je me jetais au cou de la latina et mes larmes redoublèrent d'intensité. Ses bras se refermèrent sur moi et je la sentis soupirer tandis que ses mains carressaient mes cheveux et mon dos.

_ Shhh, c'est fini, murmura-t-elle. Je suis là. Je ne te laisserais pas. Je te le promet.

Et elle continuation pendant quelques minutes, le temps pour moi de me calmer. D'autres mains se posèrent sur mon dos et dénouèrent lentement la corde, me faisant reprendre mon souffle.

_ Aller, debout mademoiselle, dit l'autre brune et m'attrapant en dessous des aiselles. Je m'appelle Rachel Berry, je fait partie des services secret français avec la blonde là-bas qui envoie du renfort, qui est ma femme, soit disant passant. Et j'pense que tu connais l'agent spéciale Santana Lopez du F.B.I.

Elle me désigna Santana du doigt et j'acquiescais lentement... Attendez une seconde...

_ F.B.I. ? m'exclamai-je.

_ Merci, Rach' t'aurais pû la fermer, grommela Santana.

_ De rien !

Rachel lui fit un clin d'oeil et la latina leva les yeux aux ciel, non sans esquisser un petit sourire.

_ Je t'expliquerais plus tard, Britt', me dit Santana en me faisant un sourire doux. On a d'autres femmes à sauver.

_ S, qu'est-ce qu'on avais dit ? Putain ! Tu rougis, merde, jy crois pas ! s'exclama Rachel, pendant que la peau halée de Santana rosissait légèrement.

Je n'avais aucunes idées de ce qu'elles s'étaient dit, mais Santana qui pique un fard devait être rare.

_ Tu dis quoi que ce soit, Rach' et je te jure que même pas Quinn te reconnaitra, siffla Santana en fusillant la brune du regard.

Les deux devaient avoir l'habitude de se chercher ainsi, et ça me faisait bien rire. Que c'était bon de retrouvée la liberté ! Fermant les yeux, j'inspirais l'air frais à pleins poumons, un sourire surement idiot sur les lèvres. En rouvrant les paupières, je remarquais Santana qui me fixait avec les yeux brillant d'une maniére que je n'avais jamais vue... À part dans le regard que Tina et Mike s'échangeaient. Se pourrait-il que... Non, impossible ! Et pourtant, n'est-ce pas le même regard qui me contamine quand je la regarde ? Merde, Britt', reprend toi ! Elle doit surement avoir une femme dans sa vie ! Vu comment elle est foutu, t'as aucunes chances ! Finalement, j'pense que rester captive jusqu'à ma mort n'était pas une si mauvaise idée, tous compte fait. Si je ne pouvais pas être avec Santana, alors ça ne vaudrait pas le coup de vivre. C'est idiot, je le conçoie, mais c'était ainsi que je fonctionnais.

La blonde, qui se présenta étant Quinn, la femme de Rachel, revint enfin, me prenant dans ses bras, me communiquant sa joie de me voir dehors. Soudain, des paroles de Santana me revinrent en mémoire.

_ Quel âge a votre fille ? demandai-je enfin quand elle m'eue relacher.

Une lueure d'espoir s'alluma dans le regard de Rachel et Quinn et elles échangèrent un regard pleins de joie.

_ Elle vient de fêter ses quatres ans, dit Quinn. Elle va bien ? Il ne lui font pas de mal ? Elle mange bien ?

_ Oui, dis-je. C'est moi qui m'occupais d'elle chaques jours. Elle n'acceptais que moi d'ailleurs. Pendant ses crises, elle me parlait de vous. Pour elle, vous êtes des anges, et elle me disait toujours : "Mes mamans vont venir nous serser, ze te zure, c'est des supers z'héros, mes mamans !" Et elle me redonnait espoir.

_ T'es un ange, Brittany ! s'exclama Rachel en me sautant au cou. Je te revaudrais ça jusqu'à ma mort.

Quinn me remercia à son tour et elle s'éloigna avec Rachel qui sanglotait, me laissant seule avec Santana. Cette dernière avait une sorte douleur qui passait sur ses traits.

_ Hey, Santana ! Pourquoi t'es triste ? demandai-je en approchant à deux pas d'elle.

_ J'me dit que si Blaine n'avait pas... hum... interrompue ce que nous faisions, tu n'aurais pas été enlever et tu...

_ Santana, la coupai-je. Si le gars voulant rivaliser avec la boule à facette de ma grand-mère nous avait pas interrompue, on aurait couchée ensemble, et le lendemain, chacunes aurait repris le cours de sa vie. Nous aurions même oubliée jusqu'au nom de l'autre. Alors, c'est un mal pour un bien, non ?

Elle retrouva le sourire et acquiesca. Je posais ma main sur sa joue et me délecter de la douceur de sa peau. Ses yeux se fermèrent alors que je la sentis frémir. Peut-être n'était-ele pas indifférente face à moi. En tout cas, moi, c'est sur, j'étais tombée amoureuse d'elle au moment où son corp avait rejoint le mien sur la piste de danse. Notre proximité me manquait. Alors j'inclinais la nuque et effleurais ses lèvres des miennes. Rien qu'à ce simple contact, mon coeur s'emballa furieusement. Je réprimais mon envie de lui sauter dessus et allais pour me reculer, quand Santana m'attrapa par les hanches et me colla à elle. Elle passa ses bras autour de ma taille et planta ses yeux dans les miens. Son regard glissa jusqu'à mes lèvres et je la vis se mordre la lèvre inférieure. S'en fut trop pour moi. Je me jetais sur sa bouche et plaquais mes lèvres sur les siennes. Mon coeur battait fort contre ma poitrine. Tellement que j'avais l'impression qu'il alait sortir de ma poitrine. Santana me rendis mon baiser avec fougue et sa langue carressa ma lèvre supérieure. J'entrouvris les lèvres et passais ma langue contre la sienne. Mes mains fourrageaient dans ses cheveux. Les siennes pressaient mon dos pour me coller toujours un peu plus contre elle. J'avais conscience du regard des amies de Santana sur nous. Mais je m'en fichais. J'embrassais la femme que j'aimais et c'était tout ce qui comptait.

À bout de souffle, nous nous décollâmes légérement, sans rompre le contact entre nos deux corp. Je collais mon front contre le sien et la fixais dans les yeux, le plus tendrement possible. À ce moment, des sirènes de police me vrillèrent les tympa, brisant ce moment si magique entre nous. Ses lèvre trouvèrent une nouvelle fois les miennes avant qu'elle ne disparaisse dans le batiment en courant, sortant une arme de son jean, accompagnée de quelques flics. Je m'affalais par terre, sur les fesses et soupirais bruyament.

Fini. Tout est fini. Je suis libre. Et amoureuse. De la plus belle femme qui puisse exister sur cette planète. Et si elle ne veux pas de moi, tant pis, j'aurais au moins pû l'embrasse. C'est le principal.

Une femme s'approcha de moi. Grande, cheveux blond, court, yeux bleu, agée de plus d'une quarantaine d'années, tout au plus, vêtue de l'uniforme du F.B.I.

_ Mademoiselle Pierce ? me questionna-t-elle. Nous sommes là pour vous rammenner chez vous.

-...-...-...-

_ Aller, Britt' ! Bouge ! cria Rachel. Connaissant Santana, elle va croire que tu lui a poser un lapin !

_ J'aimerais bien t'y voir ! D'ailleurs viens m'aider à fermer cette satané robe, s'te plait, j'm'en sors pas !

Rachel grommela en aparaissant derrière moi. Dans le miroir, elle m'adressa un sourire et ressera les liens dans mon dos. J'avais revêtue une robe longue en satin rouge, qui faisait resortir mes yeux, qui s'attachait comme les corsets du Moyen-Âge dans le dos, avec un decolleté échancrer devant, revelant un début de poitrine bien bomber. Pour les chaussures, Rachel m'avait conseiller des escarpins vernis rouge - qui me faisait un mal de chien ! Pour le maquillage, elle avait opté pour du sobre, un trait fin d'eye-liner sur les yeux, un peu de mascara et du gloss transparent. Mes cheveux blonds, qu'elle avait laisser naturel, tombait sur mes épaules.

_ Tu es magnifique, Britt', me dit Rachel, ce qui me fit rougir.

Elle m'arrangea encore quelques secondes et nous sortîmes de la chambre. Quinn était sur le canapé avec sa fille, regardant les dessins animés. Quand je sortis de la chambre, la blonde et sa fille me fixèrent, bouche-bée.

_ N'est-elle pas sublime ? demanda Rachel en me trainant vers sa femme et ma filleule.

_ Marraine, t'es trop belle ! s'exclama Alice.

_ Merci ma puce, rigolai-je.

_ Et bien, Rachel, tu as fait un travail remarquable, dit la blonde en enlaçant sa femme.

_ Oh ! J'ai simplement rendue irrésistible la marraine de ta fille, rigola Rachel.

_ Bon, s'exclama soudain une voix dans mon dos, c'est pas que, mais...

Santana s'interrompit en me voyant. Si elle, était éblouit, je l'étais tout autant. Elle portait une robe blanche à bustier, lui arrivant au-dessus des genou, moulant son buste à la perfection, laissant le reste vaporeux, laissant voir deux fines jambes musclé d'un caramel délicieux. Ses cheveux noir étaient relevé en un chignon placé sur le côté gauche, laissant quelques mêches couler contre son visage légérement maquiller d'un coup de crayon noir sous les yeux, d'un coup de mascara noir, rallongeant ses cils, et d'un rouge à lèvre écrlate, rendant ses lèvres déjà pulpeuse, encore plus tentante. À ses pieds, elle avait des escarpins blanches à talons, avec une petite fleur sur le coté droit.

_ Britt', tu es... murmura-t-elle. Wouaw ! Splendide !

_ T'es magnifique aussi, San', dis-je enfin.

Elle me fit un sourire timide en me demandant si l'on pouvait y aller. Je m'emparais de ma veste et sortis, alors que Santana me tenait la porte. Prenant mon bras, elle me conduisit jusqu'à sa voiture et m'ouvrit la portière côté passager. Je l'embrassais rapidement en m'installant sur le siège. Elle claqua la portière et vint s'installer derrière le volant. Elle me fit un magnifique sourire et mit le contact. Elle m'avait invitée dans un resto, pour un tête à tête en amoureuse. Depuis qu'elle m'avait sauver d'une mort certaine, nous passions notre temps ensemble. Nous avions même emménnager ensemble. Nous ne connaissions rien l'une de l'autre au départ. Quand elle m'avais proposer de venir vivre avec elle, j'avais, bien évidemment, accepter. Elle avait prit des congés et nous avions passer notre temps à parler de nous, de nos vies, mais nous avions fait l'amour aussi, ce qui me remplissait de joie, car elle m'avait dit qu'après la rupture avec son ex, elle n'avait eue que des coups d'un soir et elle baiser avec les filles. Alors qu'avec moi, elle faisait l'amour. C'était différent. C'était plus doux, plus tendre, et il y avait des sentiments. Certes, il nous arrivait d'être sauvage, presque bestial, mais toujours dans la tendresse.

Ça faisait deux ans que nous étions ensemble. Aujourd'hui même. Deux ans de pur bonheur, deux ans d'intense sensation. Deux ans qu'elle m'avait sauver.

La voiture s'arrêta devant un restaurant lasse, mais sans prétention. Elle gara la voiture sur le parking et vint m'ouvrir la portière sans que j'ai pû bouger le petit doigt. Elle me fit un petit sourire timide et me tendit la main, que j'empoignais avec douceur. Je descendis de l'habitacle et fermais la portière en posant mes lèvres sur celles de Santana. Elle sourit et me rendis mon baiser avec force, mais le rompit bien trop rapidement à mon goût. Entrelaçant nos doigts, elle m'entraina dans le resto et demanda une table éloignée des autres. Le serveur nous dévisagea et je sentais que San' commançait à perdre patience. J'exerçais une légère pression sur sa main dans la mienne et elle se détendit, juste au moment où le serveur décida de nous attribuer une tanle dans un coin reculer du restaurant. Santana s'installa en face de moi et commanda du champagne.

Le serveur partit, nous laissant - enfin !- seules.

_ Tu es magnifique ce soir, Britt', me dit-elle. Tu l'es toujours, d'ailleurs, mais ce soir... tu m'a éblouit.

_ Et toi donc, rigolai-je. Tu es magnifique aussi, Santana.

Un sourire naquit sur ses lèvres et elle tendit la main. Je m'en emparais et entrelacés nos doigts ensemble. Depuis deux ans que je les touchais, que je les sentais sur mon corp, je'm'étonnais encore de leur douceur. Je dessinais de petits cercles sur le dos de sa main avec mon pouce, alors que je sentais son regard sur moi. J'aimais quand elle me regarder, je me sentais belle à ses yeux. Je me sentais importante. Je levais la tête et plongeais mon regard dans ses yeux sombres, qui pétillaient de bonheur. Un sourire heureux rendait son visage encore plus magnifique que ce qu'il n'était déjà. Plus les jours passaient, plus je me disais que j'avais de la chance de l'avoir.

La serveuse arriva avec le menu et une bouteille de vin. Elle nous tendit le menu et déboucha la bouteille. Santana le goûta et la serveuse nous servie. Ne sachant pas quoi prendre, je demandais conseil à la serveuse.

_ La spécialité du chef est un vrai délice, dit-elle.

Je me tournais vers ma brune et la regardait.

_ Hum... d'accord, dit-elle en fermant le menu. Deux spécialités du chef, alors s'il vous plaît.

_ Vous n'allez pas être déçue, dit la serveuse avec un sourire.

Elle se retira et nous laissa. Santana me souriait. Je lui rendis son sourire et nous parlâmes jusqu'à ce que le serveuse nous apporte notre repas. Elle avait raison, c'était excellent. Je dégustais la viande et les pommes de terre en parlant avec San. Pas une seule secondes je m'ennuyais. Nous rigolâmes quand nous nous remémorions les deux dernières années passer. Le premier rendez-vous que nous avions eue, notre premier vrai baiser, notre première fois ensemble, la fois où j'ai emménnager chez elle... La fois où elle m'as dit "Je t'aime". Et que je lui avait répondue "Je t'aime aussi". En ce remémorant ce souvenir, j'en eue les larmes aux yeux. Elle se pencha sur la table et posa ses lèvres sur les miennes. Il y avait quelques personnes qui nous regardaient surement, mais nous n'y pensions pas. Il n'y avait qu'elle et moi. C'était le plus important. Je lui rendis son baiser avec force.

_ Vous avez finies ?... Oups, excusez-moi, nous interompit une voix.

C'était la serveuse et elle paraissait plus confuse de nous avoir déranger que de nous avoir vue bouche contre bouche.

San se décolla de moi en rigolant.

_ Ce n'est rien, dis-je. Oui, nous avons finies.

_ Souhaitez vous la carte des desserts ? nous demanda-t-elle.

Je regardais Santana et elle acquiesca. Elle savait que les choses chocolatés me plaisaient énormément. San s'excusa et alla aux toilettes, après avoir posé un baiser sur mes lèvres. Je souris et la suivis du regard jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans le couloir menant aux sanitaires. Je soupirais et m'enfonçais dans le siège en finissant le fond de vin que j'avais dans mon verre. La serveuse revint à ce moment avec les cartes des desserts.

_ Je vous ressert du vin ? me demanda-t-elle.

_ Oh ?.. euh... oui, je veux bien, merci, dis-je en souriant.

Elle versa le liquide dans mon verre et reposa la bouteille.

_ Hum... je peux vous demander quelque chose, s'il vous plaît ? me demanda-t-elle en baissant la voix.

_ Bien sûr ! dis-je, sans me départir de mon sourire.

_ Voilà.. euh... déjà encore désoler de vous avoir déranger toute à l'heure avec votre petite-amie.

_ C'est rien, vous en faites pas, rigolai-je.

_ Euh... donc... je me demander... euh... comment sait-on qu'on est attiré par les filles ? dit-elle pas pus fort qu'un murmure.

_ Oh ! Hum... je dirais que moi je l'ai sue, parce que je ne ressentais pas d'attirance physique pour les hommes. Mais chacuns est différent.

_ Donc vous l'avez toujours sue ?

_ Pour ma part, oui. Pour Santana, ma petite-amie, aussi. Mais chez certaines personnes, le doute existe encore.

_ Hum... je vais vous paraître indiscréte, mais... euh... vous avez déjà eue une relation avec un homme ?

_ Oui, et ç'avait été désastreux. C'est à ce moment que j'ai compris que les hommes n'étaient pas pour moi. Vous avez un copain ?

_ Euh... oui, mais...

_ Vous ne vous sentez pas bien avec lui, n'est-ce pas ?

_ Oui, et en vous voyant avec votre copine, j'ai penser que peut-être je... enfin j'étais...

_ Si vous n'essayez pas, vous ne pouvez pas vous dire homosexuelle, dis-je en lui faisant un clin d'oeil. Il y a une association LGBT que je pourrais vous conseiller. Là-bas, vous pourrez parler de tout ce que vous voulez et faire des rencontres. Je peut vous donner l'adresse si vous voulez.

_ Euh... d'accord. Merci.

_ C'est rien, rigolai-je en prenant le stylo et la feuille qu'elle me tendait. Voilà. Dites que vous venez de la part de Brittany Pierce, c'est moi. Je connais le directeur, il vous sera d'une aide immense.

_ Merci. Vraiment.

Je lui souris et ouvris la carte des desserts. Comme convenue, je pris quelque chose de très chocolaté. Ne voyant pas Santana revenir, je commençais à m'impatienter. À ce moment, les lumières du restaurant s'affaiblirent et le directeur arriva au milieu du resto, un micro dans les mains. Un pressentiment courrait dans ma colonne vertébrale. Pas un mauvais. Justement. Un pressentiment joyeux, dont je me rappelerais pour l'éternité.

_ Bonsoir à toutes et à tous. Je suis William Schuester, le directeur de ce restaurant. Je vous souhaite un excellent repas, et un excellent fin de repas pour certains. Ce soir, nous avons l'immense bonheur d'acceuillir un couple de deux magnifiques jeunes femmes fêtant leurs deux ans de vie communes. Mademoiselle Santana Lopez voudrait prendre la parole.

Mon coeur bondit dans ma poitrine, alors que la femme avec qui j'étais depuis deux ans s'avança à la place du directeur.

_ Bonsoir, merci de m'accorder quelques secondes, dit-elle en souriant. Avant tout, je voudrais remercier Monsieur William Schuester qui a accepter de me donner la parole. Ensuite, je voudrais que ma petite-amie, oui, vous avez bien entendus, ma petite-amie, vienne me rejoindre.

Je me sentis rougir en voyant tous les regards se diriger vers moi alors que le directeur venait m'offrir son bras pour m'accompagner devant Santana. Un sourire heureux était sur mes lèvres. San me regardait amoureusement. Elle s'empara de ma main et me fixa dans les yeux Mon coeur battait à tout rompre.

_ Mon amour, ça fait deux ans que nous sommes ensemble aujourd'hui. Sans cette histoire, jamais je n'aurais eue le courage de venir te parler. J'ai beau être une garce des fois, je n'en reste pas moins timide en ce qui concerne mes sentiments. Mais aujourd'hui, nous sommes ensemble et c'est le plus important pour moi. Depuis que je te connait, j'apprécie la vie. Depuis que tu es rentrer dans ma vie, je suis une autre personne. Tu a su faire de moi une personne capable d'aimer. Tu a aussi pris le temps de m'écouter, de me calmer pendant mes accés de colére, et tu m'a montrer ce que c'était de vraiment aimer. Jamais je ne remercierais assez pour m'avoir prise ainsi, alors que tout aurait pû nous éloigner. À cause de mon caractére, j'ai faillis plusieurs fois te perdre, mais tu es revenue, pour mon plus grand bonheur. Aujourd'hui, je veux te rendre aussi heureuse que je le suis. Nous n'en avions jamais parler, par peur des regards des gens, où par peur du refus de nos familles, mais aujourd'hui je le fait pour toi. Pour moi. Pour nous.

Elle se tourna vers le directeur qui lui tendit une boîte. Mon coeur s'emballa et des larmes embuer mes yeux, alors qu'elle s'agenouillait devant moi. Levant le regard vers moi, elle me prit la main.

_ Britt', je veux passer le reste de ma vie à tes côtés. Nous aurons des enfants, autant que tu veux. Je serais éternellement là pour toi. Je t'aime et t'aimerais pour toujours. Accepterais-tu de devenir ma femme ?

Un sanglot s'échappa de mes lèvres alors que je tombais à genoux devant elle, un sourire immense sur les lèvres, les larmes coulant sur mon visage.

_ Bien sûr ! Évidemment que j'accepte ! Je t'aime aussi, San, plus que tout au monde.

Ses yeux se remplirent de larmes et elle passa une bague en or blanc surmonté d'un petit diamant à mon doigts. Je l'enlaçais et posais mes lèvres contre les miennes avec force, sous les applaudissements de la salle. Mon bonheur était parfait. J'allais me marier avec la femme la plus magnifique du monde. J'allais faire ma vie à ses côtés. C'est tout ce qui comptais désormais. Rien ne pouvais briser ce bonheur si parfait. Elle est moi, l'une contre l'autre, nous embrassant à en perdre haleine, heureuse. J'étais heureuse. Tout simplement.


Et voilà ! C'est finis ! J'espère que ça vous as plû et si vous voulez, je peux mettre le mariage. Après c'est à vous de voir si vous le voulez !

À la prochaine !

Kiss DaarkBlondiie