Bonjour à vous lecteurs, lectrices, chats et autre Calmar géant et Pygmy Puff!
Voilà une première fanfiction... ou du moins son prologue qui je le sais est des plus court... j'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur.
Je dois avouer que je ne sais pas vraiment où cela va me mener et comment je vais continuer la fanfiction... ordre chronologique des événements ou flashback réguliers, je reprend l'histoire ou je pars dans l'univers alternatif... Décision décision... Bref j'ai beaucoup de choses qui me trottent dans la tête et beaucoup d'idée donc je dois organiser tout ça...
Ah oui et si quelqu'un est intéréssé pour devenir mon lecteur ou ma lectrice bêta j'en serais plus qu'honorée!
Voilà voilà je vous laisse lire tranquillement!
Prologue
Couvent de Santa Theresa(Espagne), 1960
Un cri déchira la nuit. Les deux nonnes qui marchaient dans les couloirs s'arrêtèrent en se jetant un regard.
- Mère supérieur c'était…
- Oui Sœur Madeleine. Le travail a commencé… vas chercher sœur Julie, elle a été sage-femme.
- Mais n'était-elle pas censée accouchée dans deux mois ? demanda sœur Madeleine, inquiète. Ne devrions-nous pas aller à la maternité ?
- Non c'est impossible. Vous connaissez comme nous toutes la nature de l'enfant. Rappela la mère supérieur, nous ne pouvons la laisser entre des mains humaines inconscientes, ce serait beaucoup trop risqué. Aller hâte toi ! l'enfant est pressé ! ajoute-t-elle alors qu'un nouveau cri déchirant s'élevait.
Sœur Madeleine acquiesça et fila dans l'autre sens en courant alors que la mère supérieur continuait son chemin d'un pas rapide. Elle arriva rapidement à la chambre de leur invitée où des gémissements de douleurs résonnaient entre les pierres. Elle avisa leur benjamine, Sœur Marie, qui se tenait près de l'encadrement de la porte les mains jointe en une prière silencieuse. La mère supérieur attendit qu'elle ait fini en jetant un regard à l'intérieur. Une religieuse d'une trentaine d'année, qu'on appelait Sœur Léonie, tenait leur jeune invitée contre elle en murmurant de paroles rassurantes et en caressant ses cheveux blancs poissés de sueurs. Sa peau auparavant mat était à présent d'une blancheur cadavérique. Un pli soucieux vint prendre place sur le front de la mère. La douleur déformait les traits de la femme enceinte.
- Mère Supérieur.
Elle se concentra de nouveau sur la plus jeune qui la fixait, les lèvres pincées d'inquiétude.
- Parlez sœur Marie.
- Des contractions ont commencées il y a maintenant vingt minutes et il y a dix minutes, elle a perdu les eaux. Sœur Léonie l'a alors immédiatement fait allongée sur des serviettes propres. L'enfant est extrêmement agité et cela provoque une grande souffrance. Fit rapidement Sœur Marie.
- Je vois. Merci Sœur Marie. Sœur Julie arrive. Annonça la Mère supérieur en amorçant un pas dans la chambre.
- Que pouvons-nous faire pour l'aider ?
- Continuez donc à prier. Fit la mère supérieur sans se retourner. J'ai l'impression que nous allons avoir besoin d'un miracle.
Elle alla alors s'agenouillée au chevet de la futur mère, un sourire rassurant sur les lèvres. Celle-ci ouvrit les yeux et posa son étrange regard bordeaux fatigué sur elle. La blanche ouvrit la bouche pour parler ais à la place, c'est un cri qui fendit l'air alors qu'elle rejetait sa tête en arrière, sur l'épaule de sœur Léonie qui s'était installée derrière elle. La mère supérieur saisit sa main au moment où Soeur Julie arrivait, une mallette de médecin à la main, suivit de Sœur Madeleine, les bras chargés de linges propres. Elle alla s'installer aux pieds de la femme enceinte en la faisant écarter les jambes et plier les genoux.
Seigneur… il est déjà en train de sortir… tenez bon c'est presque fini fit l'ancienne sage-femme en lançant un regard préoccupé à la Mère supérieur.
Celle-ci plongea son regard calme dans celui torturé de la blanche qui lui serra avec une telle force la main qu'elle crut que ses phalanges allaient se briser. Soudainement elle se redressa en fixant la religieuse à ses pieds.
- Je… je ne la ressens plus… dit-elle dans un murmure, elle est en train de mourir…
- Vous allez devoir pousser pour que nous puissions faire quelque chose, fit sœur Julie.
- Nous vous sauverons toutes les deux.
- Mentir est un pêché ma Mère, fit la blanche avec un sourire crispé ironique. Vous devez la sauvez… juste elle.
Quelques minutes plus tard Sœur Julie tenait la petite silhouette inerte dans ses bras et commençait les premiers soins.
- Vous devez la sauvez… juste elle. Le filet de paroles était tellement faible entre les lèvres devenues blanches et sèches que la Mère Supérieur dû se pencher au-dessus de son visage pour entendre. Cette enfant… elle ne doit pas payer… toutes ses choses que j'ai faites… elle ne doit pas payer pour ça…
- Vous avez déjà été pardonnée mon enfant, fit alors tendrement la mère supérieure en posant sa main sur son front alors que Sœur Léonie la berçait en entonnant un chant.
Lorsqu'enfin le petit cœur du nourrisson commençait à battre vigoureusement, celui épuisé de sa mère cessa et elle expira son dernier souffle. Une larme coula sur la joue de la Mère Supérieur
- Il est minuit, murmura Sœur Madeleine.
Bon je sais ce n'est pas très joyeux... mais promis ce ne sera pas tout le temps comme ça!
Je plaide coupable! j'hésite entre 3 prénoms pour notre petite héroïne: Caella, Caelan ou Sky! Help?! S'il vous plaît? Des idées? Des bêtas? Des conseils?
Je ne pense pas publier le preier châpitres avant une semaine...
A bientôt!
