Bonjour tout le monde, j'avoue être un petit peu stressée par la mise en ligne de ce one show: c'est un vieux truc, je l'ai écrit il a maintenant deux ans de cela, quand je regardai Mirai Nikki. J'ai faillie pas le publier mais je me suis dit que ce couple possédait tellement peu de fics, je pouvais toujours essayer d'alimenter le fandom avec des écris rangés dans mon tiroir. De toute façon, il est mieux ici que dans mon PC. Bref, n'ayant plus rien à vous dire, je vous salue et vous souhaite une bonne lecture
Point de vue : Minene
Pourquoi ne m'ont ils pas tués ?
Ces policiers armés de flingues, ces salauds au cœur de pierre. Ces monstres.
Il y avait moi, manchote, borgne, cassé de partout et rongé par la tristesse et la haine. Puis il y avait toi, T'interposant entre les balles et moi.
Mur indestructible entre la mort et moi.
L'odeur de la poudre, du sang. Le bruit des armes, des balles. Dans la bouche un goût acre, métallique. Sous mes mains le sol glacé, glaçant. L'agitation incessante qui file vite, trop vite.
Et puis il y avait cet atmosphère poisseuse, étouffante, lourde. Qui m'écrasait.
Quand ton cadavre s'est écroulé, j'ai cru que moi aussi, j'allais être criblé de balle. Puis te rejoindre dans le repos éternel. La mort.
Mais Yukiteku est arrivé, sortant de nulle part, et a descendu ces buveurs de sang, de vie.
Désolé nijishima mais je vais finalement rester un terroriste encore un peut.
On ne change pas son destin, non, pas comme ça.
Nishijima, après toutes ces années de souffrance et de haine envers ce monde, tu m'as tendu la main et tu m'as aimé. Peut être que c'est ce que j'attendais au fond, que l'on m'aime. Quand tu as voulu me passer ton alliance j'ai cru mourir. De bonheur et de gêne. Un terroriste timide ça fait sourire, hein ?
Ces bourreaux m'ont tout pris tout : mes rêves, mon avenir, mon amour. Et ils ne m'ont rien laissé. Rien. Mais ils m'ont donné quelque chose : la souffrance encore et toujours.
Ma vie a explosé, littéralement. En une seule seconde.
C'étaient des terroristes et leurs balles des bombes. Maintenant je commence a comprendre pourquoi on me haïssait : si ça se trouve, moi aussi j'ai volée la vie de quelque un. A des gents qui ne demandaient rien d'autre que le bonheur, ce putain de bonheur que je n'ai jamais eu !
Nishijima, je te dit au revoir car tu ne souffrira sûrement pas longtemps de mon absence : tôt ou tard first ou second viendra et me tuera. Je le sais. Alors attend encore un peut, Nishijima.
J'arrive.
