Flashback
Lorsque Hiruma appela Mamori ce jour là, il se trouvait dans les vestiaires. Comme à son habitude un chewing-gum sans sucre dans la bouche, dont il a l'art et la manière d'en faire des belles bulles (il contrôle tout !!) d'un air tout à fait détaché des choses ou personnes qui l'entourent.
Quand Mamori arriva, il lui remis une enveloppe entre les mains. Celle ci le regarda curieusement mais lu ce qui la contenait et n'en fut que plus soucieuse. Oui non seulement elle était inquiète pour l'équipe de devoir affronter un monstre comme Gaou qui piétinait les adversaires avec sa force brute, mais plus encore pour Hiruma qui, ils le savait tous les deux, serait le premier visé. De savoir qu'il en était pleinement conscient et faisait face au danger sans faiblir et sans se poser de questions la terrifier. Bien sûr elle savait qu'il n'abandonnerait pas c'était pas son genre et c'est de la réincarnation d'un démon dont on parle... Mais au fur et à mesure qu'elle passait du temps avec lui lors des réunions elle s'en était rendu compte... Une personne à l'apparence démoniaque, qui maltraitait physiquement et moralement ses coéquipiers à coup de revolver et de surnoms blasphématoires. Mais qui à côté de cette personnalité surfaite ne les laisser jamais tomber. Au fur et à mesure il ne les utilisait plus comme des pions il les intégrait réellement à l'équipe car même si la plupart était des crétins à ses yeux, leur but était devenu commun : gagner le Christmas Bowl!
Elle savait que déchirer la lettre d'instruction et partir avec la voix tremblante ne changerait rien à sa décision, mais elle voulait tellement lui faire comprendre à quel point elle se souciait de lui....
Fin du flashback
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Quand Mamori s'approcha du club house après l'entrainement, le rangement, le nettoyage et l'édition des tactiques elle avait encore cette tristesse sur son visage de celle qui laisse des marques sur le visage et qui ne peuvent être cachées. Elle ouvrit la porte,la referma puis entraperçu des cheveux décolorés, des oreilles d'elfes, des vêtements noirs et des chaussures noires croisées sur la table de la pièce d'à côté. Elle s'avança alors timidement vers lui avec une petite boule au ventre ..
« Hiruma-kun.. » Le Quater back leva les yeux sans s'arrêter de taper sur son ordinateur (et oui pour moi c'est une prouesse!)
« Qu'est ce t'as fuckin' manager? Tu devrais pas trainer sinon ta fuckin' mère va te faire un sermon »
« Ne m'appelle pas comme ça et j'ai déjà prévenue ma mère pour lui dire que je serai en retard!! »
« Si tu le dit … »
« D'abord je voulais te .. euh … j'avais envie de te dire que..euh »
« ...»
« hé bien ….qu'est ce qui est si difficile à sortir lance toi …. »
« Est ce qu'il serait possible que tu ne me fasses pas perdre mon temps constamment? Enclenche la seconde ... »
La dernière phrase mis Mamori vraiment en colère elle la senti tordre son estomac et bouillir dans ses veines avant d'exploser dans sa bouche et de sortir :
« Mais pourquoi t'as l'air de tout le temps te moquer du monde et de le rejeter! Hein? Qu'est qu'il y a de bien à être seul? Tout a l'heure je voulais te dire que j'ai peur pour ce match, j'ai peur pour toi!! ça me fait mal à la tête à en pleurer depuis que j'ai vu cette brute à l'œuvre ; je ne sais plus quoi faire je prépare des plans de tactiques pour chaque match mais là je n'entrevoit aucune solution qui pourrait t'épargner ou épargner un affrontement inutile je.. je ne veux pas... » elle fondit en larmes. Alors qu'elle s'était promis de rester forte elle s'écroula sur ses genoux et se recroquevilla sur elle même. Hiruma regarda la forme de ce corps devant lui sans bouger. Ce corps parcouru de tremblements et de spasmes, sa respiration haletante qui rechercher de l'air à chaque inspiration, la finesse de sa ligne et paradoxalement les courbes généreuses.... tout en elle lui aurait plu et il aurait eu le courage de la serrer dans ses bras mais pas dans ces circonstances, à un autre moment peut être … La seule chose pour l'instant qui irriguait son esprit était la victoire sur les dinausaurs et écraser les géants du tournoi du christmas bowl : les Teikoku alexanders.
« qu'est que tu crois fuckin' manager? Tu penses qu'un joueur passionné par le foot u.s s'arrête à ce genre de pauvre détail? Tu crois que je vais te dire 'ne t'inquiète pas je reviendrais sain et sauf' jte le promet' ou une connerie du genre? tu crois que je vais te consoler pour que tu ailles mieux? Arrête de t'apitoyer et de te ridiculiser et rentre chez toi. »Le ton était sec et totalement dénuer d'émotion.
« Mais .. je … je »
« Colle toi le dans ta p'tite tête avec de la super glue mais personne n'est irremplaçable ou indispensable dans la vie »