Bonjour, Comment allez-vous?
Cela fait deux ans que je n'ai rien publié à propos d'Harry Potter. Deux ans que j'essai de sortir le texte parfait. Pompeux, n'est-ce pas? Je pense qu'il est grand temps que j'arrête de me prendre la tête à propos de mes écrits et d'enfin publier quelque chose.
Pour raconter un peu l'histoire qui suit je n'ai qu'une phrase à dire, qui se trouve elle-même dans ce chapitre. "C'est l'histoire d'une amitié entre un professeur et son élève. C'est une histoire de confessions et de secrets." Bon ok, ça fait deux phrases.
J'ai un peu le plan de l'histoire en tête, je pense surtout au plan du sixième livre. Cette fanfiction se déroule pendant la sixième année du sorcier que nous connaissons tous. La fanfic reprend tous les tomes.
Comme il est obligatoire de le dire, je n'ai rien inventé concernant Harry Potter. Peut-être quelques petites choses mais tout appartient à JK Rowling.
Les chapitres vont être courts, je vous préviens tout de suite (ou tout du moins au début). Je ne sais absolument pas qu'elle est la fréquence de publication. Toutes les deux semaines? Chaque mois? Je ne sais pas, je verrai bien.
Actuellement je n'ai pas de bêta, si quelqu'un est prêt à remplir ce rôle dîtes-le moi.
What else?
Bonne Lecture, évidemment ;D
Chapitre 1
La guerre a laissé des traces chez chacun d'entre nous. Dans nos mémoires, dans nos coeurs, sur nos peaux. Des cicatrices que l'on parcoure du bout des doigts en chuchotant leurs histoires, des plaies qui se referment lentement. La guerre, les batailles, nous ont rendus cyniques, aigres et amères, mais nous vivons toujours. Nous sourions, nous comptons notre histoire à nos enfants qui nous écoutent, inconscient de tous ce qu'il s'est déroulé par le passé.
Lorsque je vois de jeunes minois je suis heureux, serein. Parce que je sais que tous ça on l'a fait pour eux, pour un avenir. On s'est battu, quelques uns ont perdus une partie d'eux même, cependant, nous subsistons toujours.
Chaque année, le même rituel se met en place dans ma famille qui m'est si chère. Mes enfants s'installent sur le tapis, devant la cheminée au feu crépitant. Ils m'entourent et ouvrent grand leurs oreilles et leurs yeux, attentifs à l'histoire que je vais leur compter.
A l'histoire que je vous compte à présent.
Ce n'est pas une histoire de princesses et de châteaux enchantés. C'est l'histoire d'un homme fort et pourtant si fragile. C'est l'histoire d'une amitié entre un professeur et son élève. C'est une histoire de confessions et de secrets.
Il était une fois...
Leurs corps se tendent, le début est tout proche, ils le sentent, ils font tressauter leur jambe, ils tordent leurs doigts. Je souris doucement devant leur impatience. Hannah nous écoute du haut des escaliers, elle se cache, mais je la sens tout de même. Ils sont attentifs, sur leur garde. Même le chaton a les oreilles dressées.
"J'avais seize ans...
Je me promenai dans les couloirs, seul. Les cours avaient repris depuis bientôt une semaine. On enchaînait chaque jour Potions, Défense Contre les Forces du Mal, Métamorphose, etc. Nous n'avions pas beaucoup de devoir, mais il était certain que d'ici quelques jours les professeurs n'hésiteraient plus.
J'étais toutefois heureux de retrouver Poudlard, ces murs de pierres froides et ses serres. Seamus et Dean riraient probablement de moi si ils savaient que je venais de penser cela. Mon amour pour les plantes leur avait toujours paru étrange et plutôt amusant, mais tout le monde ne peut pas admirer de la même manière la beauté d'un Mimbelus Mimbletonia.
A ce moment j'eus une certaine envie de sortir dehors afin de profiter du soleil, mais je ne pus jamais atteindre les pelouses de l'école. Professeur Chourave m'appelait. Je me retournai et la découvrit à bout de souffle.
"C'est que vous avez de grandes jambes, jeune homme, plaisanta-t-elle (Mes joues rosirent), je vous cherchais afin de vous confier un petit travail."
Cette information capta aussitôt mon attention.
"Qu'est-ce que c'est?
— Le professeur Dumbledore a un arbuste dans son bureau. Le problème est qu'il ne peut pas s'en occuper et avec toutes mes classes je n'en ai moi-même pas le temps. Je pensais que vous pourriez peut-être vous en charger.
— (Je paniquai) Madame, j'ai mes devoirs, mes examens, mes...
— Je suis sûre que vous trouverez le temps nécessaire. Le Directeur vous attend dans son bureau après le dîner; le mot de passe est Suçacides."
Elle me fixa un moment, attendant probablement mon approbation. Je remuai un instant mal à l'aise, puis:
"C'est d'accord.
— Parfait! Bonne journée!"
Et elle disparue. Je restais immobile au milieu du couloir, incertain à ce que je devais faire, l'éventualité d'aller à l'extérieur avait totalement disparu de mon esprit. Ce fut Dean qui me trouva, il me proposa une partie de cartes explosives dans la salle commune.
