A la fin d'une journée de lycée épuisante, Edward me raccompagnait chez Charlie. Sur le chemin, la pluie avait commencé à tomber de même que le silence entre lui et moi. Je trouvais le courage de lui poser la question qui me tracassais depuis le début de la journée.

- Edward.. Quand est-ce que ça s'effectuera ?

- Voyant de quoi je parlais, il ne releva pas.

- S'il te plaît ! le suppliais-je.

- Je ne veux pas gâcher ta vie, tu as tout ce qu'il faut pour vivre heureuse et tu voudrais devenir qu'un corps sans âme et n'y expression.. En aucun cas ! Esmée, Rosalie ainsi qu'Alice t'envient à un point que tu n'imagine même pas ! Si je serais une femme, dit-il maintenant en riant, je désirerais plus que tout avoir des enfants, les nourrir, jouer av..

- Mais tu n'en es pas une ! le coupais-je séchement. Et puis peu importe, je trouverais bien quelqu'un d'autre ! Tu n'es pas le seul vampire du coin.

Il serra les machoires et laissa s'échapper un rugissement à peine audible.

- Ils ne voudront pas ! dit-il en recouvrant son sérieux.

- Tu n'en sais rien ! Admettons que Carlisle veuille bien.

- Il n'acceptera jamais de te faire subir une chose aussi horrible. Rappelle toi à Phoénix, l'année où l'on s'est rencontrés, et ce n'était que ta main ! Imagine un instant la même chose pour tout ton corps !

Mes frissons atteignèrent les racines de mes cheveux qui se dressaient. Je ne parlais maintenant plus et sous l'effet de la colère, les larmes me montèrent aux yeux.

- Apparement tu as oublié ma condition, dit-il avec l'air que j'aimais chez lui, mais comment fessait il pour m'envouter ainsi ? Te souviens-tu Bella ? Cela me prit plusieurs secondes le temps de me rappeler de cette fameuse condition.

- Ci c'est pour vivre l'éternité avec un homme sans esprit ouvert, rêve !

Derechef, il n'ajouta rien. Je devais arrêter le massacre que subissait notre relation.

- Dépose moi là, dis-je quelque peu énervée.

- Il n'en est pas question ! Je dois te ramener chez Charlie !

- Non ! Arrête la voiture !

- Tu te conduis comme une gamine ! Je sentais déjà la voiture ralentir.

- Je n'aime pas te laisser seule, Bella ! Débrouilles toi pour arriver sur pieds chez Charlie !

- Tu l'as déjà fait une fois ! Pourquoi pas une deuxième tiens !

- Bella.. - Laisse-moi descendre, s'il te plaît ! dis-je en pleurant.

La voiture s'arrêta sur le bas coté de la route. Je m'échappais de l'habitacle avant que les larmes ne devienne qu'un long fleuve agité et la refermais avec plus d'entrain qu'il n'en fallait. Je regardais la Volvo s'en allait. Je marchais sur le sentier depuis déjà cinq bonnes minutes je pense. Je n'avais ni montre, ni portable, rien et me rendis compte à ce moment là, que j'avais laisser mon sac sur le siège arrière de sa voiture. Je vis Leah sortir de la forêt. Visiblement elle venait de quitter sa transformation.

- Bella ? Que fais-tu seule ? me demanda-t-elle.

- Je rentre chez moi ! répondis-je avec un air renforgné.

- Mais pourquoi rentres-tu à pieds ? - Je suis descendue de la voiture d'Edward alors qu'il me ramenait.

- Tu n'aurais pas dû Bella ! J'entendis la respiration de deux loups derrière mon dos. Ils venaient de commencer à me tourner autour.

- Je ne comprends pas Leah.

Pendant que je la fixais, un des loups me sauta dessus. Je sentis mes côtes se briser. La douleur m'arracha un hurlement.

- Je ne te pardonnerais jamais ce que tu as fait à Jacob.

Je ne pu voir son expression mais je me doutais qu'elle était furieuse. Cela ce lisait dans sa voix. J'eus à peine le temps de laisser un son sortir de ma bouche que le loup qui venait de m'attaquer m'écrasa la clavicule. Derechef, je poussais un cri de douleur. J'allais perdre connaissance mais le second loup me griffa l'avant bras gauche. Je me perdis dans mon esprit lorsque j'entendis la voix de Leah remplie de sarcasme parler aux loups.

- Laissons-la ! Elle ne tiendra que très peu de temps ! Allons-y. Les bruits des pattes parvinrent jusqu'à moi avant que je ne sombre, surement pour laisser apercevoir une lumière blanche apparaître jusqu'à moi.