Auteur : Nymphadora Burd, de The Malfoy Team
Titre : La bôgossitude, vie et passions avec Mr Malfoy
Genre : SLASH ! DONC HOMOPHOBE PASSE TON CHEMIN ! Romance/Humour
Rating : M
Couple : Harry-Draco
Disclaimer : Tout est à JKR, SAUF les personnages secondaires ET la folie de Draco. [Parce qu'il le vaut bien]
Statut : Multiparter : nombre de chapitres encore inconnus.
Note : SALUT TOUT LE MONDE !
Je vous ai manqué ? [Allez dites le que je vous ai manqué ! ] En tout cas, VOUS, vous m'avez manqué. Cela m'a fait super plaisir de lire TOUTES vos reviews pour l'épisode précédent de la bôgossitude. [Vraiment, parfois il y en a qui vous mettent la larme à l'œil].
DONC On est parti pour de nouvelles aventures avec PLUS de Draco, PLUS de bôgossitude, PLUS de rating M, et surtout PLUS DE DELIRES !
Sur ce
BONNE LECTURE !
Spécial dédicace : A tout les gens qui mangent avec moi le Mardi à la cantine (on s'en fout s'y on se fait virer à chaque fois !) et en particulier : Sam', La Généreuse et Reborn.
Chapitre 1 : Just me, myself and I ... And My Boyfriend
Et si ... On vous donnait la possibilité de réaliser votre rêve le plus cher ?
...
Attention, cependant ! Quand je dis "votre rêve le plus cher", je veux bien entendu parler d'un rêve si beau et si secret que MEME vos meilleurs amis ne connaissent pas son existence. (Ce n'est EVIDEMMENT pas mon cas ... je fais toujours en sorte que TOUT LE MONDE, y compris ceux qui me méprisent et me détestent, sache exactement ce qui se passe dans ma tête ... Oui, narcissique est effectivement mon deuxième prénom !).
...
Mais ne nous égarons pas revenons en au : REVE !
On pourrait penser qu'un être tel que MOI, à savoir : beau, riche, intelligent, sexy, charismatique et ... (Je suis ENCORE en train de m'égarer ... Autant vous prévenir tout de suite : ça risque d'arriver souvent !)
En BREF un être aussi parfait que MOI ne devrait pas avoir des désirs refoulés au plus profond de lui même.
Et pourtant ... -soupir-
J'en ai un, un, et un seul. C'est le rêve caché au fond de tout narcissique.(Et merlin sait à quel point nous sommes nombreux sur cette planète !)
...
Et mon rêve c'est ...
(Roulement de tambour ...)
Avoir l'attention du monde sur MOI. Et sur personne d'autre.
Géniale comme idée, non ?
Oubliez les petits problèmes du quotidien et concentrez vous uniquement sur :
Draco Lucius Malfoy, troisième du nom.
...
Aaaaah ...
Vous ne voyez pas à quel point tout serait PLUS juste dans un monde fait par MOI, pour MOI et à la gloire de MOI ?
Il y aurait des affiches partout à mon effigie, et sous mon sublimissime portrait on pourrait lire des maximes telles que « Draco is watching you ! » ou « OMD veut dire Oh My Dray ! ». Il y aurait la saint Draco, et chaque jour, sous les yeux ébahis de mon peuple, sur une scène ... non pardon ... sur MA scène : je défilerais.
Il y aurait un seul ET unique projecteur braqué sur MOI. Il suivrait le moindre de mes mouvements et s'arrêterait lorsque je retirerais négligemment mes lunettes de soleil. (Négligemment bien sûr ... Parce que TOUT, absolument TOUT, est une question de doigté !)
Et MON peuple (composé de gens triés sur le volet a.k.a les VIP de la société Malfoyienne), toujours ébahi et illuminé par ma simple présence, hurlerait mon prénom.
Des « DRACO » par ci, et des « OH MY DRAY ! » par là !
« Euh ... Monsieur Malfoy ? »
On me supplierait d'enlever mes vêtements et comme bien entendu, je ne suis pas cruel (enfin ... sauf quand il le faut), j'enlèverais mes habits un à un en commençant par ma superbe chemise Prada pour ensuite ...
« Monsieur Malfoy ! »
QUOI ?
QUOI ?
...
WHAT THE FUCK ?
La plus que séduisante, et je dois bien avouer, très tentante, image de mon peuple en train de s'agenouiller devant un moi complètement torse nu (et ... OMD ! Qu'est-ce que je suis sexy !), s'effaça brusquement de mon esprit et je fronçai les sourcils. Toujours les yeux fermés, je voulais en partie retourner dans mon monde alternatif beaucoup plus marrant que la réalité ! (... QUOI ? Il était pas bien mon monde alternatif ? Le premier qui dit « non » il va se manger une de ses ...)
...
Mais le plus gros problème n'est pas là ... Non ...
THE question, c'est :
QUI, mais genre QUI, ose me déranger en plein fantasme ?
(Comment ça « en plein délire » ?! Tout de suite les grands mots ... Je suis en pleine forme merci, hors de question de remettre en cause ma santé mentale ... Non, mais !)
J'ouvris donc les yeux, m'apprêtant à fusiller du regard l'abruti qui osait m'interrompre.(Évidemment, le fusiller, c'est juste les préliminaires. Les Malfoys sont réputés pour leur impitoyable cruauté et quand on a un paternel comme le mien ... Je peux vous garantir que personne ne fait le malin très longtemps avec moi).
Cependant, lorsque mes pitits yeux furent ouverts, ce fut pour rencontrer ceux grands et très froids du Docteur Ruthven a.k.a mon professeur de droit civique à la fac de droit sorcière. Enfin ... les yeux de mon professeur (... je crois que je suis légèrement grillé), ainsi que tous ceux des élèves présents dans l'amphithéâtre : autant dire un bon paquet de yeux tournés vers moi.
Mais le plus important je crois (et vous serez certainement d'accord avec moi), c'était l'air de mon professeur.
...
Et dire que le Docteur Ruthven était énervé, était un euphémisme.(Bon ... De vous à moi, ce professeur me fait légèrement frissonner ... Son côté strict et autoritaire peut être sexy à certains moments mais ... PAS LA !)
...
Oups ...
J'avais oublié que j'étais en cours.
...
Mais ça arrive au meilleur d'entre nous, non ?
(NON !)
Je restai figé quelques secondes sur mon siège, avant d'avaler ma salive et de marmonner.
« Oui, Mr Ruthven ? »
J'eus même l'audace de porter un sourire à mes lèvres mais juste dans le but (et je le jure) de détendre l'atmosphère.
...
Bizarrement, ce n'eut pas l'effet escompté.
Au contraire. Il me lança un regard foudroyant (OUCH ! ... Je crois que mon père a de la sérieuse concurrence, ce type aussi arrive à m'effrayer et ce à l'aide d'un simple regard... PAPAAAA !) et il répliqua :
« Puisque vous semblez si bien suivre le cours, Mr Malfoy, peut-être que vous pourriez dire à la classe en quelle année le Magenmagot a-t-il été créé ? »
...
Il y eut un léger murmure de rire dans la salle, tandis que le Docteur Ruthven posait sur moi un regard insistant.
...
Pour ma part, j'eus un simple sourire. (Et par simple sourire, je parle évidemment du sourire colgate qui fait hypra-méga sexy sur mon visage.)
N'importe qui serait dérouté dans ce genre de situation, se mettrait à rougir, bafouiller et donner de pitoyables excuses à son professeur.
Mais ... PAS MOI.
Parce qu'il se trouve que j'ADORE être le centre de toutes les attentions. Et en plus (détail NON négligeable) : je connais la réponse.
MWAHAHAHAHAHAHAHAHAAAAAAAA ...
Je m'éclaircis donc la gorge, croisai mes jambes, rejetai mes cheveux en arrière avant de déclarer:
« En 1794. »
...
...
Les autres élèves se tournèrent vers le professeur, attendant son approbation. Le Docteur Ruthven se contenta de me lancer un regard noir avant de poursuivre le cours comme si de rien était. Ce qui veux dire que j'avais raison ... (De toute façon, j'ai TOUJOURS raison).
Ma voisine de gauche me fit un petit sourire d'encouragement auquel je répondis par un clin d'œil. Elle rougit et tourna la tête vers le professeur.
...
Je n'ai pas besoin de chance, chérie, et encore moins de tes encouragements, et pourquoi ?
Parce que je m'appelle Draco fucking Malfoy.
...
Je n'ai absolument PAS changé depuis la dernière fois que nous nous sommes vus, n'est-ce pas fidèles lecteurs ? Eh bien c'est là que vous vous trompez lourdement parce qu'il se trouve que J'AI changé. Et même beaucoup.
Bon évidemment, mon narcissisme plus que prononcé et mon égo démesuré ne sont TOUJOURS pas partis en vacances (et si quelqu'un se demande si j'arrive toujours à rentrer dans mes chaussures, la réponse est oui ! Mes chevilles sont toujours aussi magnifiques.), vous ne pouvez pas changer un Malfoy à ce point là. Et encore moi un Draco ! (Il y en a qui ont essayé ... Ils ont eu des problèmes ...)
Mais à part ça, j'ai fêté mes 17 ans au mois de juin dernier (le 5 plus précisément ... je le dis au cas où il y aurait des curieux), et je peux vous annoncer que je suis officiellement l'homme le plus riche de Grande-Bretagne !
OH YEAH !
Et vous savez ce que ça implique d'être l'homme le plus riche de Grande-Bretagne ? Bon à part les invitations aux soirées, galas de bienfaisances et autres ...
Cela se résume en 2 mots :
SHOPPING ILLIMITE !
Et je peux vous dire que faire du shopping n'a jamais été aussi bon ! (Finie l'époque où je devais me contrôler pour ne pas Malfoy Senior s'énerve. Maintenant que je fais CE QUE JE VEUX de mon argent ... )
Sans compter maintenant que je peux sortir boire, danser, chanter et autre à mes propres frais ! Et au plus grand désarroi de mon père, je fais souvent la une des magazines people. (Mais il faut qu'il se rende à l'évidence : mère et lui ont engendré une bombe sexuelle ! Merci la génétique ...)
Sinon, (beaucoup plus barbant), et comme vous avez pu le constater, j'ai commencé mes études à la fac de droit sorcière. Et autant vous dire que le programme en première année n'est pas de tout repos mais ... Étant passionné de droit moi-même, je m'accroche et pour l'instant je m'en sors plutôt bien. (Et même très bien !) Enfin ... Sauf quand je rêvasse en cours ... Mais ça ce n'est qu'un tout petit (minusculement microscopique) DETAIL !
De plus (encore moins fun), je travaille à mi-temps dans l'entreprise familiale. Mon père a insisté pour que je participe plus et que, je cite : « tu arrêtes de te comporter comme un vulgaire héritier ! Tu es un Malfoy ! A toi tout seul, tu pourrais avoir une influence mondiale et faire tourner les choses comme tu l'entend ! Et ... » Je n'ai malheureusement pas entendu le reste de ça phrase, il se pourrait que je me sois mis à jouer avec mon téléphone portable après ... (Enfin ... Il se pourrait ...)
Non mais sérieusement, je ne vois pas pourquoi mon père se plaint. Il se trouve que j'ai monté, moi tout seul (et sans l'aide de personne) ma propre petite boutique de lunettes de soleil. Eh oui ! Il se trouve que c'est l'une des plus réputées de Londres. La marque : S² ! Un S pour sexy et l'autre pour style ! Yeaaah ... (DANS TES DENTS PAPA ! ... Que les choses soient bien claires entre nous, je n'irai JAMAIS, ô grand JAMAIS, lui dire ça en face ... Je tiens un tant soit peu à ma vie ...)
Et en plus vous savez quoi : bientôt on va vendre des chaussures ... Sweet!
Donc ma nouvelle vie, est DIX FOIS MIEUX, que ma vie de simple Serpentard Poudlarien!
...
...
Mais rassurez vous, j'ai gardé le meilleur pour la fin.
Je sors évidemment toujours avec Harry James Potter. Qui est toujours aussi sexy et bandant et ... aaah ... Oui je sais, je viens d'employer sexy et bandant pour Harry Potter.
...
C'est pourtant la stricte vérité.
On est très loin du ça international, timide et peu sur de lui de Poudlard. Je suis bien en train de vous parler d'un mètre quatre vingt de pur bonheur et de pure douceur : sexy, les yeux verts émeraudes, des cheveux dans lesquels je ne cesse de passer mes main, des lunettes que je me fais un plaisir de lui ôter à chaque fois que ...
Hmmm ...
(Et merde ! De la bave sur mon livre zut !)
En BREF (et pour vous épargner mes ô très nombreux films pour adultes personnels), le ça international est désormais mon ça international. Et oui ! Propriété de moi ! Et non seulement, il est à MOI (j'adore dire cette phrase, il est à moi, il est à moi, il est à ... Pardon !), mais en plus nous vivons ensemble ! Je sais ce que vous allez dire : je n'ai pas perdu mon temps. Mais pourquoi vivre dans deux appartements séparés, avoir tout le temps envie de l'autre, et se morfondre sur notre pathétique solitude seul dans notre lit ALORS qu'on peut vivre dans un sublime penthouse qui occupe l'intégralité du dernière étage de l'immeuble le plus réputé de Londres ? HEIN !
Je ne fais décidément pas les choses à moitié.
Pourquoi ?
Parce que je suis un Malfoy.
(ET juste au cas où certains petits curieux se poseraient la question : c'est évidemment MOI qui paye le loyer. Je sais bien qu'Harry n'est pas fauché mais tout de même : j'ai été élevé pour devenir un parfait gentlemen et on peut dire que dans l'ensemble ... Mes parents ont plutôt bien fait leur job !)
Je me reconcentrai quelques instants sur les paroles du Docteur Ruthven, pour réaliser qu'il disait des choses que je savais déjà. (OUI ! J'ai appris tout le programme pendant l'été ! Le premier qui dit que c'est un comportement Grangerien va se manger une de ses ... ) Hmmm ... Je me mis donc à griffonner sur mon bloc note lorsque la cloche retentit.
SWEET !
Je rangeai précipitamment mes affaires dans mon sac en cuir noir, avant de la balancer sur mes épaules. Je pris ma veste Paul Smith du dossier de mon siège et me dirigeai vers la sortie. Pourquoi cet empressement soudain ? Parce que mon emploi du temps EST toujours aussi chargé ! Et en plus ... J'ai faim. (Oui, un bô gosse a besoin de beaucoup plus de protéines que les humains normaux.)
Juste au moment où je franchissais le seuil de la porte, avec un petit sourire sur le visage qui signifiait : I'm freeeeeeee ! (J'aime bien les cours, mais ... Il y a des moment où j'ai juste envie de sortir de la salle.), j'entendis la douce voix du Docteur Ruthven.
« Draco ? »
...
QUOI ?
Mon sourire se figea et je fis volte-face.
« Oui, monsieur ? »
Pitié faites qu'il ne souhaite pas me parler, pitié faites qu'il ne souhaite pas me parler ...
« J'aimerais m'entretenir avec vous un instant, ajouta finalement le Docteur. »
Nooooooooooooooooooon.
Oh cruel monde qu'ai-je fait pour endurer tant de souffrances ?
Doit-on me punir cruellement chaque jour pour mon charisme incontesté, mon intelligence, ma beauté ?
(... Je ressemble TROP à un tragédien grecque ... Ça m'apprendra à lire du Homère à 5 heures du matin juste pour en apprendre plus sur la justice dans l'antiquité.)
Résigné plus qu'au possible, je m'assis sur la chaise que m'indiquait le professeur, tandis qu'il prenait place sur celle opposé à son bureau, juste en face de moi. Il croisa les bras avant de soupirer et de me lancer encore une fois ce regard noir.
...
...
Je crois que je suis VRAIMENT dans une ... internationale.
(Enfin, je dis ça, je dis rien).
« Eh bien, Mr Malfoy, commença t-il, je ne sais pas par où commencer ... »
Oups ...
J'avalai nerveusement ma salive sentant que tout ceci n'allait pas très bien se terminer.
« Je dois avouer, poursuivit-t-il, que j'étais plus que surpris lorsque je vous ai vu rentrer dans ma classe pour la première fois. Je vous avais déjà vu dans plusieurs magazines et je doutais quelque peu de votre fiabilité. Mais, encore un fait très surprenant pour moi, vous avez montré un très grand intérêt pour vos études, et vous obtenez pour l'instant les meilleures notes de votre promotion et ce toute matière confondue. »
...
Attendez un peu, donc là, il est en train de dire que je suis un génie !
Question : pourquoi est-ce qu'il me dit quelque chose que je (enfin TOUT LE MONDE) sait déjà ? Et surtout avec cette tête là ? On dirait qu'il s'apprête à m'annoncer la date de ma mort.
Je décidai alors de prendre la parole.
« Je ne vois pas où est le problème, Monsieur ...
- Le problème, Draco, c'est que vous n'êtes confronté à aucune difficulté et que vous vous permettez de rêvasser dans mon cours.
- Ça n'arrivera plus, Monsieur, répliquai-je aussitôt sur un ton déterminé (Bon ... ça risque d'arriver encore une ou deux fois ... Mais pas plus.) Mais ... Concrètement que voulez vous que je fasse ?
- Avoir une attention maximale en cours serait déjà une bonne chose, dit-il avec un sourire qui me fait frissonner (Ce type a des problèmes ...), cependant je pense que pour remédier réellement à ce genre de problème, il faudrait que vous trouviez quelque chose de stimulant à faire en dehors des cours. Et part stimulant, je ne veux pas dire faire la une de tous les journaux à scandales mais plutôt quelque chose comme ... »
...
J'étais en train d'écouter ce que le Docteur Ruthven était en train de me dire, je le jure ! (Ou du moins ... J'essayais). Mais à ce moment précis, mon portable se mit à vibrer. Je réussis à le sortir discrètement de ma poche et je vis écris le nom de « Steve » sur l'écran de mon Blackberry noir. (ET oui j'ai un Blackberry et PAS un I-phone. Tout le monde à un I-phone maintenant ... Alors que les Blackberry sont encore réservés à l'élite des jeunes cadres sexy et dynamique ... DONC j'ai un Blackberry noir.)
Qui est Steve ? Mon assistant hypra-méga-giga personnel qui fait évidemment parti des élus à avoir mon numéro. J'ai récemment engagé Steve après m'être rendu compte que je ne pouvais pas TOUT gérer moi même : l'argent, la célébrité, les amis, la fac, l'entreprise familiale et Harry, ça fait quand même un petit peu beaucoup ! Et même pour un Malfoy.
Bref, si Steve m'appelle cela ne signifie que qu'une seule chose : que je suis en retard.
Et je déteste être en retard.
Je fis donc un sourire bienveillant au professeur Ruthven qui continuait toujours de parler.
(S'est-il seulement rendu compte que j'ai cessé de l'écouter ? Probablement pas.)
« Merci pour tous ces précieux conseils, mais je dois vous abandonner. »
Sur ce je me levai, et le Docteur Ruthven en fit de même.
Je luis fis un bref signe de tête avant de me diriger vers la sortie, juste au moment où je franchissais la porte je l'entendis dire :
« Oh et Monsieur Malfoy ? J'espère que Steve va bien. »
...
Ce type me fait flipper.
Je ne pris pas le temps de relever et m'engageai dans le dédale de couloirs qui composait cette fac. (Et moi qui pensais que Poudlard était grand !) Une fois que j'eus atteint la sortie, je poussai négligemment la porte. J'eus à peine le temps de respirer un bol d'air frais, que Steve se jetais littéralement sur moi.
« Monsieur Malfoy où étiez vous ? Dois-je vous rappeler que vous avez un déjeuner important aujourd'hui ? En plus, la secrétaire de votre père m'a contacté à l'instant pour me dire que votre père voulait que vous assistiez à la réunion du personnel cet après midi, sans compter qu'il veut aussi vos rapports et ... »
...
Laissez moi vous présentez Steve.
Il est de taille moyenne, il est blond comme MOI, il a les yeux bleu comme MOI et ... En fait Steve me ressemble beaucoup ; ce qui nous différencie : il doit stresser en permanence pour MOI. (En même temps, vu le salaire qu'il touche ...)
Je le regardai s'agiter dans tout les sens. Hmmm ... J'aime bien comment il est habillé aujourd'hui. Bon okay, son style n'est qu'une pâle copie du mien mais tout de même ... Il fait de sacrés efforts pour se hisser à ma hauteur. (Eh oui ... Ce petit a une admiration pour moi ... Comme je le comprends !)
Voyant que Monsieur ne s'était toujours pas calmé, je lui mis une main sur l'épaule.
« Steve, on respire et on écoute ce que le chef a à dire. »
Il s'exécuta aussitôt et me lança un regard qui signifiait que j'avais toute son attention.
Parfait.
« Appelle la secrétaire de mon père et dis lui que les rapports seront sur son bureau ce soir, confirme lui ma présence à la réunion de cette après midi, ensuite appelle le Spa pour faire déplacer ma séance de massage de cet après midi. »
Steve avait sorti un bloc note, copiant tout ce que je lui disais.
...
J'ADORE STEVE ! (Avoir un assistant, c'est le pied.)
« Autre chose, Mr Malfoy ?
- Juste une simple question.
- Oui ?
- Où est ma voiture ?
- Par ici, Monsieur. »
Steve me fit signe de lui suivre et nous traversâmes la rue pour arriver à la hauteur de Jay, mon chauffeur. Ce dernier était appuyé contre mon bébé.
Aaaaaah ... J'adore ma Bentley.
(Entre nous, je ne pensais jamais aimer autant une voiture, mais quand mon père m'a emmener dans le magasin la vieille de mon anniversaire. J'ai craqué. Je voulais une Bentley noire ! Pourquoi noire ? Mais pour aller avec mon Blackberry ! Et j'ai même eu le droit au chauffeur avec. Merci papa.)
Jay me salua poliment avant de m'ouvrir la porte. Je m'assis à l'intérieur de ma voiture suivie de près par Steve, qui était déjà au téléphone appliquant à la lettre mes instructions. Jay ferma la porte derrière nous avant de venir s'asseoir côté conducteur.
« Et où allons nous, monsieur ? »
Steve prit la peine de répondre à ma place.
Aaaaaaaaaah ...
Je me laissai lentement glisser dans mon siège en cuir, les jambes écartées.
J'ADORE MA NOUVELLE VIE !
Ah ... Jsuis trop un bô gosse ... Ah ouais ! Oh putain .. Trop un bô gosse …
« Draco Lucius Malfoy, tu as vingt cinq minutes de retard ! J'ai été obligé de finir TOUTE la corbeille de pain en t'attendant, me dit mon rendez vous méga hypra méga important a.k.a Blaise Zabini a.k.a mon meilleur ami
- Tu avais si faim que ça Blaise ? Répliquai-je aussitôt, cela ne peut signifier qu'une seule chose : Théo ne t'a pas laissé dormir hier soir.
- Laisse ma vie sexuelle en dehors de tout ça, Malfoy, et pose ton cul sur cette chaise qu'on puisse enfin commander.
- Oh ... Ou alors Théo et toi vous vous êtes encore disputés et il t'a envoyé dormir sur le canapé, dur. »
Blaise me lança alors sa fourchette que j'évitai aisément (hello ! Ex-attrapeur !), et qui fut rattrapé par Steve. Je m'assis alors, laissant mes effets personnels, à savoir : ma veste, et ma besace contenant mes cours et autres effets, à Steve. Ce dernier alla s'asseoir à une table plus loin, histoire de nous donner un peu plus d'intimité à Blaise et à moi.
« Tu sais quoi, Blaise ? Dis-je en m'emparant du menu, je t'invite.
- Mais il est évident que tu m'invites ! Après m'avoir fait attendre, c'est la moindre des choses !
- Toi et tes manières plus que raffinés ...
- Dit le gars qui a fait la une de Sacrés sorcières en sous vêtements, répliqua aussitôt Blaise
- C'était un accident ! M'écriai-je outré (Comment ose t-il ramener ça sur le tapis ? On sait tous que Draco Malfoy + vodka tonic + Musique = des situations plus que compromettantes ! ), on était tous trop bourrés cette nuit là !
- Toi plus que les autres, répliqua mon meilleur ami avant de se cacher derrière son menu. »
Je lui tirai la langue avant de jeter un coup d'œil moi aussi au plus qu'alléchant menu. Zut ! Pourquoi est-ce qu'on a JAMAIS le droit de tout prendre ! Je serais capable de manger un hippogriffe ENTIER ! (Eh oui ... Vivre au contact d'Harry m'a transformé en véritable estomac sur pattes, mais rassurez vous ! Je mange toujours avec classe et raffinement ... Là n'est pas la question.)
Finalement mon choix se porta sur le foie gras, le bœuf du Chef, la salade du Chef et le dessert surprise. Le serveur me regarda avec un air qui voulait clairement dire : il va vraiment manger tout ça ?!, auquel je répondis par un clin d'œil. Pour simple réponse, le serveur rougit et s'en alla en manquant de trébucher ...
Aaaaaah ...
Je suis trop fort !
(Désolé ...C'est dans ma nature d'aguicher les gens ... Je ne peux pas m'en empêcher. Et puis ce n'est pas parce qu'on est au régime qu'on a pas le droit de regarder le menu, non ?)
« Dooonc, puis-je savoir pourquoi étais tu en retard ? Me demanda Blaise son verre de vin à la main
- Mon professeur voulait s'entretenir avec moi... dis-je évasivement
- Ne me dis pas que tu a rêvassé ENCORE en cours, fit alors Blaise avec un ton accusateur
- (Mince ! COMMENT est-ce qu'il sait ?!) Je ... NON ! Enfin si ... enfin ... peut-être un tout petit peu ...
- Draco ...
- Oh non ! M'écriai-je aussitôt, pas de Draco ! Je te signale que je peux me permettre de dormir en cours, ET, j'ai déjà un père et une mère Blaise, donc s'il te plaît pas de sermons !
- Okay ... -Il fit une croix sur son cœur- Bon parlons de quelque chose de plus joyeux, on sort toujours ce soir ?
- Euh ... (Comment lui dire avec tact et délicatesse ....)
- Comment ça EUH ? Pas de « euh .. », Malfoy ! Le Manhattan va ouvrir ce soir ! Nous sommes obligés d'y aller ! (Et après ... Il ose dire que c'est MOI qui suis superficiel ... Je vous jure !)
- Eh bien ... Commençai-je timidement, j'ai une réunion et je ne sais pas à quelle heure je vais finir et ...
- Je viendrais te chercher si il le faut, assura Blaise
- Sérieusement ? »
J'imaginai alors Blaise, débarquant dans le bureau de mon père, ses lunettes de soleil sur le nez, son nouveau jean Paul Smith et tout ça pour venir me chercher. (XD ! La tête de mon père.)
J'éclatai alors de rire.
« Bon okay, concédai-je finalement.
- Je suppose que tu sais déjà comment tu vas t'habiller ?
- Blaise ... Ce genre de question ne se pose pas ! (Non mais franchement ! Évidemment que je sais COMMENT je vais m'habiller : simple, mais sexy. Classe, mais légèrement déjanté. En bref ... En pur bô gosse.)
- Et tu as l'intention d'en faire trop, comme d'habitude ? Fit Blaise avec un léger regard accusateur
- Bien sûr que noooon, tu me connais non ? On va là bas, on prend juste UN verre, on danse jusqu'à minuit, on prend des photos classes, et on rentre ! Dis-je d'un ton innocent
- Draco tu sais que ce ton ne convint personne, fit-il remarquer, et surtout pas moi.
- J'aurais au moins essayé !
- Essaye de garder tes vêtements cette fois-çi !
- Et dire que Harry me dit souvent le contraire, ajoutai-je théâtralement.
- YEURK Draco ! Aucun détail sur ta vie sexuelle ! S'écria Blaise en se bouchant les oreilles
- C'est marrant que tu dises ça, certaines personnes feraient tout pour nous voir Harry et moi. Surtout quand il est à genoux et que je lui ...
- PAS UN MOT DE PLUS MALFOY ! »
J'éclatai de rire face à l'air outré de Blaise (il n'est pas vraiment choqué ... Il lui en faut tout de même beaucoup plus que ça !). Le serveur fit alors son apparition pour nous donner nos entrées. J'éclatai de rire en voyant la tête qu'il faisait, tandis que Blaise en faisait de même. (Note à moi même : donner un gros pourboire au serveur, le pauvre, se coltiner Blaise et moi. Bon okay, il se fait plaisir aux yeux mais tout de même ...)
« Quoi qu'il en soit, dis-je tentant de ramener la conversation dans le domaine du « normal» (enfin ... ça va être très difficile, étant donné qu'il s'agit de Blaise et moi.), et toi tu sais comment tu vas t'habiller ?
- 100 % Paul Smith, ça reste une valeur sûre, répliqua Blaise, avec une paire de lunettes de soleil de ta précieuse marque
- ... Tu réalises que j'avais aussi l'intention de faire ça ? ( ... Zut ! Si en plus il se met à avoir les mêmes idées que moi ...)
- Eh bien on sera tous les deux super sexy, répliqua t-il aussitôt, surtout quand la musique retentira et que...
- Attention ! L'interrompis-je aussitôt, je ne danse que si il y a ma chanson !
- Hum ? Vraiment ? »
Blaise sortit alors son portable, en me lançant un regard sadique.
...
Je sens que je vais bientôt regretter mes paroles (mais genre ... Bientôt dans quelques secondes ...). Et comme pour confirmer mes dires, Blaise, mon cher ami Blaise sortit son téléphone de sa poche (rassurez vous, il n'a pas le même téléphone que moi ... SINON je l'aurais tuer. Et ce, dans tous les sens du termes.), il me lança alors un sourire sadique avant de mettre MA chanson.
...
...
Oh non ...
« Tu ne danses pas, Draco ? »
Il avait dit cela sur un ton de défi que je n'appréciais pas du tout.
(Je vous ai déjà dit qu'on ne défit PAS un Malfoy. Pour ceux qui ne le savent pas encore, je vous renvoie à une certaine fanfiction.)
Pour seule réponse, je posais la serviette qui était sur mes genoux (on est bien élevés ou on ne l'est pas.), avant de reculer mon siège.
Évidemment que je vais le FAIRE : je vais TROP le faire.
Bon là, la grande question c'est : mais c'est quoi la chanson de Draco ?
Single Ladies de Beyoncé.
(Et on ne rigole pas, s'il vous plaît ... C'est juste une très longue histoire qui implique un écran géant, de la tequila, Blaise, moi et des bas résilles. Et croyez moi ... Vous n'avez vraiment pas envie de savoir.)
Je jetai un rapide coup d'œil à la salle de restaurant : il y avait principalement des personnes âgés (en même temps nous étions dans le genre de restaurant qui n'acceptait PAS tout le monde), il y avait quelques bureaucrates et même quelques agents du ministères. Hmmm ... La logique voudrait que je ne dérange pas tout ce beau monde et que je me tienne sage. Hmmm ...
...
HORS
DE
QUESTION
Je pris le portable de Blaise, je remis la chanson au début et j'augmentai le volume.
Avant de me lever.
(It's showtime !)
All the single ladies, all the single ladies
All the single ladies, all the single ladies
All the single ladies, all the single ladies
All the single ladies
Now put your hands up
Up in the club, we just broke up
I'm doing my own little thing
Decided to dip and now you wanna trip
Cause another brother noticed me
Non, vous ne rêvez pas, je suis bien en train de me remuer les fesses dans un restaurant cinq étoiles, devant une vingtaine de clients estomaqués. Et vous voulez savoir c'est quoi le pire dans tout ça ?
Ce n'est pas le fait que je connaisse la chorégraphie et les paroles par cœur (OUI ! Je connais la chorégraphie par cœur, je remue mes fesses aussi bien que Beyoncé et j'arrive même à reproduire toutes ses mimiques), NON!, le pire c'est que je m'éclate.
Je me tournai vers Blaise, histoire de chanter le refrain en le regardant : il était mort de rire. Ma partie préférée arriva enfin et je me mis à onduler mes hanches tel en professionnel en lançant un regard aguicheur à une dame qui aurait put être ma grand-mère. Et, aussi bizarre que celui puisse paraître, elle me répondit par un sourire. (... YEURK ! Alors même les femmes de son âge ont des besoins ?). Je fis un clin d'œil à notre serveur en réalisant que celui-ci avait les yeux rivés sur mes fesses. (Désolé, chéri, elles ont déjà trouvé un propriétaire). J'arrivai alors devant Steve, qui me lança un sourire tout en continuant de manger. (Il commence à avoir l'habitude de me voir faire ce genre de choses.)
Je ne sais pas pourquoi, mais ... Je sens que ça va être une bonne journée.
Ah ... Jsuis trop un bô gosse ... Ah ouais ! Oh putain .. Trop un bô gosse …
« DRACO LUCIUS MALFOY ?! » fit la douce voix de mon père une fois que les portes de l'ascenseur dans lequel Steve et moi étions, furent ouvertes.
...
Bon okay... J'ai loupé la réunion.
MAIS est-ce de ma faute ? (NON !) Blaise ne voulait tout simplement pas me laisser partir, EN PLUS, une des clientes (la dame TRES âgée !) a insisté pour que je fasse une autre danse (Oui, sur le coup, moi aussi ça m'a choqué. Mais j'ai décidé de bloquer la partie rationnelle de mon cerveau pendant un bon moment).
Plus sérieusement : si vous aviez le choix entre assister à une réunion BARBANTE sur le devenir de la société de VOTRE PATERNEL où votre seul rôle est de se LA FERMER et de PRENDRE DES NOTES et passer l'après-midi avec votre meilleur ami ... Qu'est-ce que vous choisiriez ?
Hein ?
Eh bien moi, mon choix est déjà tout fait !
En plus j'étais sûr que Lucius ne remarquerait pas mon absence.
Je sortis de l'ascenseur, suivi de Steve, pour faire face à mon père en personne. Et croyez-moi, dire qu'il était en colère était un euphémisme. Évidemment, en tout bon Malfoy qui se respecte (et je dirai même plus, en tant que Malfoy en chef), son visage ne trahissait rien. Cependant c'était dans ses yeux (si semblables aux miens), qu'on pouvait lire toute la haine qu'il me portait à cet instant.
...
Et je peux vous dire que si les regards pouvaient tuer, je serais déjà décapité, réduit en pièce, ressuscité, puis passé sous acide et ... (Ne demandez pas de qui je tiens une pareille imagination, il est juste en face de moi.)
...
...
Zut, je crois que je suis légèrement repéré. (Nooon ? Tu crois ?)
Je jetai un coup d'œil à Steve, cherchant un quelconque réconfort auprès de mon assistant. Ce dernier me lança un regard qui signifiait clairement : je vous avais prévenu, avant de disparaître dans un quelconque bureau.
...
Mais quel lâcheur ! (Pour le salaire qu'il a, il pourrait AU MOINS affronter mon père à ma place.)
Je reportai alors mon attention sur mon père, qui me regardait toujours aussi haineusement.
« Dans mon bureau, immédiatement, dit-il dans un souffle. »
Je m'exécutai aussitôt, la tête basse. Je sentais son regard dans mon dos, et je vous jure que si il avait pu me lancer un endoloris là tout de suite, il l'aurait fait. Mais ... Beaucoup trop de monde (à savoir, la quasi-totalité des employés présents) avait les yeux rivés sur nous. Et les Malfoys réglaient toujours leurs affaires en privé.
(Ce qui signifie que je suis encore plus dans une ... internationale.)
Il ferma la porte derrière moi, et me fis signe de m'asseoir. Je le fis aussitôt avant de trouver un intérêt tout particulier à mes ongles. (Finalement ... j'ai bien fait d'opter pour une manucure coréenne : mes ongles sont superbes ... et ... QUOI ? ... Ah oui ... Je crois pas ce que soit le moment.)
J'eus enfin le courage de lever les yeux vers mon père : il avait les bras croisés sur la poitrine, toujours un air d'assassin sur le visage. A cet instant, il ne faisait plus aucun doute qu'il avait un jour été un mangemort.
(Décidément aujourd'hui, c'est la journée sermon : d'abord le Docteur Ruthven, et ensuite mon père. Mais l'oscar du plus terrifiant revient à mon père, le Dr Ruthven ne le manque que d'un cheveux... )
« Draco, dit-il de ce ton calme qu'il utilisait toujours avant de punir (ne me demandez pas comment je le sais, je le sais.), puis-je savoir où étais tu cet après-midi ?
- J'avais ... Un rendez vous important pour le déjeuner, répondis-je évasivement.
- Tu veux dire ton déjeuner avec Blaise au cours duquel tu t'es livré à des actes qui ont entachés le nom de la famille Malfoy ? Répliqua alors mon père sur ce même ton qui, entre nous, me faisait froid dans le dos. »
...
Que ... Comment ... Où ...
QUOI ?
1- Pourquoi il utilise l'expression : « des actes qui ont entachés le nom de la famille Malfoy » ? Il dit ça comme si j'avais commis un crime atroce, ou que j'avais tué quelqu'un. (Et on peut savoir qui est un expert pour tuer les gens dans cette pièce, HEIN ? Suivez mon regard vers mon paternel.) C'était JUSTE de la danse, j'étais JUSTE en train de m'amuser. Pourquoi est-ce que TOUT ce que JE fais doit prendre des proportions aussi grotesques ?
2- On peut savoir comment il le sait ? Mon père a renoncé à utiliser la Légilimancie sur moi, SURTOUT depuis que ma tante Bella m'a appris l'Occlumancie, et SURTOUT depuis que je me suis révélé être plus que doué pour ça. (En même temps ... personne n'apprécierait d'avoir quelqu'un comme Lucius Malfoy dans sa tête. Mais vraiment personne. )
Ça veut dire que ...
...
OH NON ! Il a pas fait ça.
« Est-ce que vous me faites suivre, père ?
- Je fais ce qui est nécessaire pour ton bien, répliqua t-il, toujours aussi impassible
- (GRRRRR ... Je crois pas qu'il ait osé faire ça.) Vous savez que je suis majeur, père ? Réussis-je à dire sans littéralement EXPLOSER de colère
- Oui, Draco, je le sais. Et je n'ignore pas non plus que tu es un Malfoy, que tu es aussi le jeune homme le plus riche d'Angleterre et que tu comportes comme si ce titre princier te donnait tout les droits.
- (... Mon père me connaît trop bien.) J'ai manqué UNE SEULE réunion père, pas la peine d'utiliser ça comme prétexte pour ...
- Une seule réunion ? »
Il décroisa alors les bras et se pencha vers moi.
...
...
« Non, Draco, c'est la goutte qui fait déborder le vase. Que tu sois arrogant, passes encore, je l'étais aussi à ton âge. Mais que tu te pavanes, gaspilles ton argent dans des projets futiles et qu'on entende uniquement parler de toi à cause de la couleur de tes sous vêtements, c'en est trop !
- Oh ... Et qu'est-ce que vous allez faire ? Me priver de sorties ? »
Mon père me lança un autre regard mauvais auquel je répondis par un sourire, confortablement installé sur ma chaise.
C'était une bataille qu'il n'allait PAS gagner; j'étais plus que déterminé à mener ma vie comme je l'entendais.
Après tout, c'était lui qui m'avais appris que je ne devais JAMAIS me laisser marcher sur les pieds.
(Pas de ma faute si la vengeance est une garce ...)
Il poussa un soupir avant de se passer une main dans les cheveux, et de reculer dans son siège. Il faisait tout de suite beaucoup plus vieux. (Ne vous y méprenez pas, mon père est une BOMBE ... Si je lui ressemble à son âge, je serais plus que content !)
« Draco, toi et moi nous ne voulons pas que j'emploie les grands moyens, n'est-ce pas ? »
...
Soudain, j'avais perdu de ma détermination.
Quels grands moyens ?
(Pas étonnant qu'il était l'un des plus grand partisans de Voldemort !)
« Bon ... je pourrais être moins exubérant, concédai-je finalement, et moins souvent faire la une des journaux ...
- Vraiment ? Fit Lucius, et que veux tu en échange ?
- Ne me faites plus suivre !
- Très bien, alors moins de magazines et moins de dépenses inutiles !
- ... Très bien, grommelai-je dans ma barbe inexistante.
- Je suis ravi de voir que nous sommes parvenus à un accord, dit alors mon père avec un sourire ( ... OUI ! Il est CAPABLE de sourire, et OUI c'est ça qui est ENCORE plus flippant.), oh et puisque tu aimes tant les couvertures de magazines, c'est toi qui iras présenter nos nouveaux investissements à la Gazette du Sorcier.
- Merci, père, murmurai-je simplement bien conscient que c'était un test. »
Au moins une chose n'a pas changé.
C'est toujours lui qui gagne.
(Un jour ... Ce sera MOI ! ... Bon okay, dans un futur loin et incertain, mais ... Un jour !)
Ah ... Jsuis trop un bô gosse ... Ah ouais ! Oh putain .. Trop un bô gosse …
« Bonne soirée, Monsieur. » me fit Jay en ouvrant la porte de la Bentley.
Je lui répondis par un simple signe de tête avant de sortir de ma voiture.
Je regardai alors distraitement mon bébé (OUI ! Mon bébé ! Cette voiture est tout simplement magnifiquement magnifique) disparaître de ma vue, et je poussai un soupir.
J'avais l'impression d'avoir couru un marathon : j'avais passé le reste de ma journée dans les bureaux de mon père. En somme, rien de très réjouissant, MAIS très éprouvant.
(Vivement que mon père s'achète une île déserte et s'ostracise POUR DE BON !!! GRRRRRRRRRR ...)
...
En plus il veut que je réduise mes dépenses et que j'arrête de faire le fou. LES VETEMENTS NE SONT PAS DES DEPENSES INUTILES ! Combien de fois devrais-je me le répéter ? Ils font juste partis du tout qui constitue le bô gosse que je suis, non mais !
(Et puis, sérieusement ... Vous me verriez moi ? Avec quelque chose de ... de ... DEMODE ? YEURK !)
Je décidai de laisser mes sombres pensées de côtés pour le moment, et de me concentrer sur la fiesta à venir.
Alors, pensai-je juste au moment où le portier, Andrew, m'ouvrait la porte, il faut que je prenne une douche et ... Non ! Un bain ... Après j'applique cette nouvelle lotion hyper sensuelle sur mon corps, je me parfume de One Million (The New Fragrance for Men by Pacco Rabane), et j'enfile ma tenue et je ...
Cependant, je fus interrompu dans mes pensées alors que je parcourais le hall.
...
Je fus interrompu par la vision sublime de fesses sublimissimes dans un jean Lee Cooper.
ET ... Aaaaaaaaaah ... (Il a trop bien fait de changer de marque de jean ! Un Levi's c'est bien, un Lee Cooper, c'est ... BANDANT ! Quoi de mieux pour souligner le galbe de fesses bien musclés de l'ex-attrapeur Gryffondorien qu'il a été ?!)
Comme j'ai hâte de voir ce jean-là sur le sol.
« Hey, Potter ! Lançai-je alors ! Pas la peine de marcher comme une chienne en chaleur. »
Il s'arrêta aussitôt et j'étais certain qu'il avait un immense sourire sur le visage. (Intuition malfoyienne dira t-on.)
« Et c'est toi qui dit ça, Malfoy ? Répliqua t-il en faisant lentement volte face. (Et il avait effectivement un sourire plaqué sur le visage ... Je suis trop fort !)
ET ... OMFD...
Que dire de plus ?
Et pour tout ceux qui poserait la question, oui, lui aussi il a changé.
Ses cheveux avaient poussé, lui arrivant en dessous des oreilles, mais ils étaient toujours aussi indisciplinés qu'avant (et entre nous ... réussir à coiffer Harry relève des miracles que SEUL mon coiffeur peut accomplir !), ses énormes lunettes qui aujourd'hui étaient noires (OUI ! Je lui ai fait acheté des dizaines, non DES CENTAINES de paires, mais ... C'est pour son bien !), faisaient très bien ressortir le vert des ses yeux; et pour accompagné son Lee Cooper, il portait une chemise blanche et une cravate noire.
...
Une de mes cravates pour être plus précis. (Mais c'est qu'on fouille dans mon placard en mon absence, Monsieur Potter ? J'en connais un qui mérite une fessée !)
Je fis un pas vers Harry, souriant aussi.
« On fouille dans mes affaires ?
- Étant donné qu'une certaine personne ne m'a pas laissé sortir du lit à temps ce matin, j'ai dû faire au plus vite, répliqua t-il en faisant également un pas vers moi
- Chéri, on sait très bien que si ça ne dépendait que de moi, tu passerais tes journées au lit, et ce sans jamais te plaindre.
- Je suis si sexy que ça ? Dit-il en feignant l'innocence (ET croyez moi, vu les CHOSES que Monsieur sait faire avec sa bouche, il n'a PLUS RIEN d'innocent. )
- Hmmmm ... Pas autant que moi, mais juste assez pour que je te baises.
- Je ne suis donc qu'un objet sexuel ?
- Non ... Tu es MON objet sexuel, et crois moi ... ça fait une grosse différence.
- Oh vraiment ? Montre moi alors ... »
Il était à présent à quelques misérables centimètres de moi, son regard ancré dans le mien, et toujours ce putain de sourire sur le visage.
...
POURQUOI EST-CE QUE JE NE SUIS PAS EN TRAIN DE LUI ARRACHER SES VETEMENTS AVEC LES DENTS ?
(Excellente question ... Je propose d'y remédier immédiatement.)
Un battement de secondes plus tard, je m'étais emparé de ses lèvres, pénétrant avidement sa bouche. Sa réaction fut instantanée : une de ses mains se noua autour de mon cou, l'autre tira mes cheveux, un geste tellement érotique à mes yeux. (Et surtout quand c'était lui qui le faisait). J'allais alors taquiner sa langue de la mienne, mes bras autour de sa taille, déjà prêt à me fondre et lui.
Et ... OMD ... Il était aussi dur que moi. (Merci le Lee Cooper qui permet de TOUT sentir.)
Parfait.
Ma langue se fit plus pressante contre la sienne et bientôt il gémissait et tremblait contre moi, tout en se frottant pour en avoir plus. Bordel de putain de merde ... Je grognai à mon tour ... J'adore avoir ce genre de contrôle.
Harry s'écarta alors de mes lèvres, et, complètement pantelant, il s'attaqua à mon oreille. Nooooooooooooooooooon ....
Je laissai échapper une douce plainte. Pas le truc avec l'oreille, pas le truc avec l'oreille, pas le truc avec l'oreille. Mais il ne s'arrêtait pas, oh pitié Merlin, il ne s'arrêtait pas. Et à présent, mon érection était tellement dure que c'en était douloureux. Il allait avoir ma peau d'ici quelques minutes. Et comme si ce n'était pas suffisant, il se mit à dériver vers mon cou, et sa langue lécha ma paume d'Adam, envoyant de délicieuses vibrations dans mon corps. Mes yeux roulèrent dans leurs orbites tandis que ma bouche formait un « O » silencieux.
...
C'était ... (Nooooooooooooooooooon ... Ce traître s'était remis à faire le truc de l'oreille !) trop bon.
Mais il était hors de question que je sois le seul à subir cette douce torture sexuelle. Aussi, je l'embrassai de nouveau (histoire d'éloigner ses lèvres de mon oreille gauche ... Non mais !). Il se laissa doucement aller contre moi, s'agrippant à mes cheveux comme si il n'avait plus d'air (oh oui ... Vas-y tire ...), j'en profitai alors pour lui griffer le dos, sachant parfaitement qu'il adorait ça. Et je peux vous dire qu'il n'y a rien de plus délectable qu'un Harry Potter excité qui gémit dans votre bouche et qui se frotte contre vous sans aucune gêne ... (Mais alors rien d'autre.) Mes mains continuèrent leur périple et il poussa un autre gémissement, qui fut étouffé par mes lèvres, lorsque je me mis à lui masser les fesses. Alors on aime ça, hein ? Mes doigts se firent plus pressant sur son postérieur, et il eut un sursaut de plaisir. Nos lèvres se décollèrent alors l'une l'autre et il put s'exprimer à vive voix.
« Dracooo ... »
...
Est-ce que j'ai déjà dit que j'adorais la façon dont il disait mon prénom ?
Ça fait tellement ... Draco ! (Et oui, ce genre d'argument convient très bien lors d'un débat.)
« Oui, chéri ? Dis-je sur le ton de la conversation alors que mes mains étaient à présent à l'intérieur de son jean, caressant, griffant la peau de ses fesses.
- Si ... Oh ... tu veux me baiser, ais au moins la gentillesse de m'emmener dans notre chambre.
- Mais avec plaisir. »
J'adore quand il parle avec cette voix-là. (Ça a quelque chose de primaire, de limite guttural, comme s'il voulait un moi entièrement nu et recouvert de chantilly et ... hey ! Idée très intéressante à garder pour plus tard, surtout qu'on avait PAS encore essayé la chantilly ... NE ME REGARDEZ PAS AVEC SES YEUX LA ! Est-ce de MA faute si Monsieur Potter préfère le miel et le Nutella ? Noooon !)
Sur ce, et sans plus de cérémonies, je m'écartai de lui (à contre cœur, je dois l'avouer), et le traînai, (oui, le traînai .. PAS LE TEMPS POUR LA TENDRESSE IL VEUT QUE JE LE BAISE ! ) vers les portes de l'ascenseur, j'appuyai comme un dégénéré sur le bouton appel. Heureusement pour moi, (ou plutôt pour mon érection), les portes de l'ascenseur s'ouvrirent aussitôt et la seconde d'après, Harry était plaqué contre un des murs de la cage d'ascenseur, ma bouche contre la sienne, mon érection contre la sienne, les portes se fermant derrière nous.
...
Je n'ai NI le temps, NI la patience d'attendre que nous soyons dans notre chambre.
Je le voulais, là, tout de suite, maintenant et expressément.
Harry semblait bien l'avoir compris car il se souleva de terre, entourant ma taille de ses jambes. Nous grognâmes tout les deux à ce contact. Je l'embrassai alors avec plus de ferveur, ma langue ravageant le territoire qui lui revenait de droit. Il fit alors un mouvement des hanches ...
OMD ... Je hoquetai contre lui.
COMMENT VOULAIT-IL QUE J'ATTENDE ALORS QU'IL ME FAISAIT SUBIR DES TRUCS PAREILS ?!
Mes mains trouvèrent alors le chemin de sa braguette, je la défis aisément, et juste au moment où je m'aventurai vers ce délicieux territoire, il s'écarta de moi, prenant appui sur le mur :
« Je peux savoir ce que tu ... DRACO PAS ICI ! »
Comme si ce genre de menaces allait m'arrêter ... C'était vraiment mal me connaître, mais alors très mal. (Niarf, niarf, niarf ...)
Je lui lançai donc mon sourire le plus lubrique, et Monsieur s'apprêtait à répliquer, mais j'avais déjà introduit deux doigt en lui. (Alors ... Il voulait dire quelque chose ?) Sa tête retomba pitoyablement sur mon épaule tandis que mon prénom franchissait ses lèvres. Mon sourire s'agrandit. Puis, affreusement lentement (Merci papa pour mon côté sadique !), j'enfonçai mes doigts en lui, le pénétrant littéralement. Harry haletait à présent : je pouvais sentir son souffle chaud contre mon cou, et sa palpitante érection était furieusement pressé contre la mienne. Je vérifiai qu'il était correctement accroché à moi (histoire que Monsieur ne tombe pas sous le coup de son fulgurant orgasme ... Aaaah ... Dur d'être un bô gosse.) avant de m'emparer de sa queue avec mon autre main, et de la caresser vigoureusement. Cette fois-ci, il cria mon prénom et c'était de la véritable musique à mes oreilles.
Je jouai furieusement avec son gland tandis que mes autres doigts effectuaient des vas-et-vients dans son étroite cavité; il était à deux doigts de perdre le contrôle, je pouvais aisément le voir, l'entendre et le sentir. Harry releva brusquement la tête et m'entraîna dans un violent baiser. Nos dents se cognèrent, nos lèvres se râpèrent, nos langues glissèrent l'une contre l'autre, mes deux mains ne stoppant pas leur rythme et je réalisai alors à quel point j'étais excité moi aussi. Très excité, et tout ceci en était trop, même pour moi : le sentir gémir dans ma bouche, ses muscles enserrant mes deux doigts les rendant presque mous, avoir sa virilité dans mon autre main. C'en était beaucoup trop.
J'enfonçai alors plus profondément mes doigts en lui, et touchant un endroit particulièrement sensible (certains appellent ça la prostate, moi j'appelle ça « the magic spot »), il craqua et éjacula, ses lèvres toujours scellées aux miennes.
Harry s'écarta enfin, et je le contemplai avec un sourire satisfait : ses joues étaient complètement rouges, ses yeux semblaient plus verts que jamais, sa poitrine se soulevait à un rythme plutôt rapide, et il me souriait aussi.
« On ne peut décidément pas se dire bonjour normalement, hein ? Fit-il après quelques secondes de silence.
- Bonsoir, Harry, répliquai-je
- Hmmm ... Fit-il, je crois que je préfère l'autre manière de se dire bonjour.
- Dépravé.
- Le seul dépravé dans cet ascenseur, Draco c'est toi et tu le sais.
- Le dépravé vient juste de te faire jouir, la moindre des choses serait de dire merci.
- Merci, répéta Harry avec un sourire d'ange, puis il fit une moue bizarre avant d'ajouter : mon Dieu je meurs de faim. »
J'éclatai de rire avant de répliquer :
« Tu es bien un homme pas de doute là dessus : tu penses seulement à baiser et à manger.
- Nooon, je pense seulement à te baiser et à te manger, corrigea t-il.
- Dans ce cas là, on va dire que je te pardonne. »
Ah ... Jsuis trop un bô gosse ... Ah ouais ! Oh putain .. Trop un bô gosse …
« Tu es VRAIMENT obligé de partir ? me redemanda Harry »
...
Je soupirai pour la énième fois en contemplant son reflet dans le miroir en face de moi. Il était en train de me faire cette adorable moue à laquelle il savait bien que je ne pouvais pas résister.
Je fermai un instant les yeux.
HORS.
QUESTION.
DE.
CEDER.
MAINTENANT.
J'avais réussi à sortir de la salle de bain et j'avais réussi à m'habiller alors que Monsieur tentai de me DESHABILLER (vous voyez c'est LUI le plus pervers de nous deux ! Comment ça c'est MOI qui lui ai tout appris ! Là n'est pas la question). En bref, j'avais réussi tant bien que mal à me mettre en mode ultra bô gosse , alors ce n'était pas pour tout RUINER maintenant.
J'ouvris finalement les yeux avant de me retourner et de lui faire face.
(Allez Draco, tu peux le faire !)
Je pris alors conscience de deux choses :
1- Il était BEAUCOUP trop proche de moi ...
et de ce fait :
2- ça allait être TRES difficile de partir.
(Mais hey ! Je suis un Malfoy ... Je peux tout faire, non ?)
Je pris son visage entre ses mains, avant de déclarer :
« Haaaarry ... On en a déjà discuté des centaines de fois... et ...
- Mais tu pourrais y aller ce week end, m'interrompit-il aussitôt, on pourrait même y aller ensemble et ...
- Nooooooooooon ...C'est ce soir et pas un autre, et en plus, si je n'y vais pas, Blaise EN PERSONNE viendra me chercher, il était même près à affronter mon père ce matin.
- Wow. Je crois que je préfère te laisser partir. »
Je regardai Harry fuir de ma penderie avec un sourire.
Bon petite vérification de ma tenue :
Je portai une chemise noire avec par dessus une veste Paul Smith au motif écossais bleu foncé et bleu turquoise
AVEC
Un pantalon en lin noir relevé par des chaussures en cuir noir
ET ENFIN
Des accessoires qui tuent a.k.a mon énorme écharpe en cachemire marron et des lunettes de soleil de MA marque (le modèle Bob Dylan)
...
JE-SUIS-SIMBLIME ...
Non ... Laissez moi redire ça : JE SUIS SUBLIMISSIME.
Danse de la victoire : Ha ouais ? Han han ! Ha ouais ? Han han ! Ha ouais ? Han han !
Juste au moment où j'effectuais une petite danse de la victoire (bah oui ... On change pas une équipe qui gagne !), mon portable vibra. Je le sortis de ma poche et put y lire le message suivant :
Malfoy amène tes fesses : Je suis en bas de ton immeuble.
Blaise a.k.a celui-qui-va-te traîner-par-la-peau-des-couilles-si-tu-te-dépêche-pas.
J'éclatai de rire (sérieux, j'adore ce type !), rangeai mon portable dans ma poche et sortais de ma penderie. (Bon, laissez moi mettre un détail au clair : ma penderie n'est pas un simple petit placard, au fond d'une chambre NON ! C'est une pièce ENTIERE avec des miroirs PARTOUT ! ... Quoi ? On est narcissique où on ne l'est pas ?). Je passai dans la chambre avant d'arriver dans le salon pour trouver Harry couché sur le canapé, la télé allumé, un pot de glace sur les genoux.
Ooooh ... Il-est-trop-mignon.
Je déposai un baiser sur son front et il me lança un regard accusateur.
« A plus tard, chéri. »
Je l'entendis proliférer diverses insultes à mon encontre, et j'avais encore un sourire aux lèvres lorsque je pénétrais dans l'ascenseur. Quelques minutes plus tard, les portes s'ouvrirent pour laisser place à un Blaise tout de noir vêtu, et je devais l'admettre, il était presque aussi sublime que moi (et oui ... ceci est un argument pour moi).
« On peut savoir ce qui t'as pris autant de temps, Malfoy ? »
Je sortis de l'ascenseur et fit un rapide tour sur moi-même (histoire de lui montrer que mon retard était justifié ! NON MAIS !)
« Blaise, Blaise, Blaise ... La magnificence ne s'obtient pas par un simple claquement de doigt. »
Ce dernier me gratifia d'un sourire avant de m'entraîner vers la sortie de mon immeuble.
...
Est-ce que je vous ai déjà dit que j'adorais ma nouvelle vie ?
Non parce que au cas où je ne l'aurais pas dit : je l'adore.
Alors ? Qui adore la nouvelle vie de Draco ?
Dites moi ce que vous pensez !
Nymphadora Burd.
