Soyez les bienvenus !

Il s'agit donc d'un OS yaoi lemon entre Mathieu Sommet et Nyo, comme le résumé l'a expliqué. Je n'avais pas du tout prévu cet OS à l'origine, mais Rain Igami Production le désirait ardemment et puis une idée a germé dans mon esprit. Et voilà le résultat. Le titre n'est pas génial, mais je n'avais pas d'autres idées.

C'est mon premier lemon, soyez indulgents :)

Bonne lecture !


Ingrédients (pour 20 cookies) :

- 80 g de beurre mou
- 125 g de sucre fin
- 2 sachets de sucre vanillé
- 1 œuf
- 150 g de farine
- 100 g de chocolat
- 1 cuillère à soupe de lait

Préparation de la recette :

Mettez le beurre mou dans une terrine. Ajoutez les sucres. Ajoutez l'œuf, puis incorporez la farine, les pépites de chocolat et le lait. Mélangez. A l'aide d'une cuillère à café, déposez les boules de pâte assez espacées sur une plaque ou un plat, puis mettez au four pendant 10 à 15 min à thermostat 6 (180°C). Dégustez tiède ou froid.

Mathieu regardait avec suspicion la recette que lui présentait un site internet. A lire comme ça, ça semblait facile. Mais le jeune homme n'était pas un grand cuisinier. Non pas qu'il était nul, mais il n'avait jamais cherché à creuser dans ce domaine. Il avait toujours manqué de motivation, c'est tout. Mais cette fois-ci, la motivation ne manquait pas. Elle était composée de trois lettres et ne devait pas tarder à arriver.

Mathieu soupira. Jamais les cookies ne seraient prêts à ce rythme-là ! Les différents ingrédients étaient sortis ainsi que des ustensiles, et prenaient la moitié de table, qui était assez grande. Pourquoi voulait-il les faire déjà ?

- Je t'assure qu'il aime ça ! lui avais assuré Antoine au téléphone, la veille.

- Des cookies, franchement ?

- Il en a dévoré un saladier entier le jour où il était venu chez moi pour tourner l'intro de mon épisode 34. Ma mère les avait fait et je n'ai pas pu en manger un seul, il avait tout avalé pendant que j'avais le dos tourné !

- Tu n'exagères pas un peu là ?

- Pas du tout ! Rappelle toi le soir quand on s'est vu au bar, il était malade à avoir trop mangé si vite !

- Ok...

Mathieu faisait confiance à Antoine, mais il redoutait déjà le désastre à venir. Au pire, Wifi mangera les petits gâteaux ratés.

Le jeune homme sursauta quand il entendit la sonnerie de sa porte. Déjà ? Mathieu s'empressa d'aller ouvrir, tout sourire. Sourire partagé par celui qui se tenait en face de lui, Nyo. A peine se virent-ils qu'ils s'embrassèrent passionnément. Pas besoin de mots. Mathieu entraîna son amant chez lui après avoir refermé la porte et ils arrivèrent sur le canapé du salon. A aucun moment ils n'avaient cessé de s'échanger des baisers, marchant maladroitement et lentement, sans que cela ne les dérange. Manquant de souffle, les deux hommes se séparèrent, bien qu'à contrecœur.

De là où il était, Nyo put voir ce qu'il y avait de sorti sur la table de la cuisine.

- Tu comptais faire à manger ?

- Des cookies. Parait que t'aimes ça. Mais tu es arrivé plus tôt que prévu alors je n'ai pas eu le temps de les faire.

- Mathieu, je devais arriver pour 16 heures, et il en est presque 17.

- Nom de Dieu, déjà ?

Le dessinateur rit de bon cœur. Lui qui n'avait pas vu l'heure et qui craignait de se faire reprocher son retard, voilà que son copain était pire que lui. Ils faisaient bien la paire tous les deux. Un mois pile aujourd'hui qu'ils sortaient ensemble. Et pourtant, ils ne changeaient en rien leurs bonnes vieilles habitudes, comme arriver en retard aux rendez-vous. Ils ne se voyaient pas tant que ça, alors qu'ils habitaient dans la même ville, étant chacun trop pris par leur travail. Aussi, à chaque fois qu'ils se voyaient, ils voulaient tous les deux que ces moments soient uniques et inoubliables.

C'était pour cette raison que Mathieu avait voulu faire des cookies, juste pour faire plaisir à Nyo.

Après s'être à nouveau embrassés et enlacés, le plus jeune se leva et alla dans la cuisine, déambulant devant les ingrédients.

- Des cookies... Si je ne m'abuse, c'est notre chevelu national qui a vendu la mèche. C'est vrai que j'aime ça !

Mathieu le rejoignit. Il commençait à connaitre son amant, qui avait été auparavant son ami. Or, cette intonation de voix, cette façon de se déplacer, ce regard assombri... Il n'en fallait pas plus pour que le message passe.

- J'ignorais que de simples gâteaux te mettaient dans un tel état !

Nyo ne prit pas la peine de répondre et se jeta sur Mathieu, l'embrassant comme jamais, ce à quoi Mathieu répondit en lui rendant ses baisers fougueux. Nyo avait une idée en tête et voulait la mettre à exécution, du moins si son cerveau acceptait encore de fonctionner, tant les baisers et caresses du vidéaste l'empêchaient de réfléchir. Quand les mains de son amant passèrent sous son haut et lui procurèrent des frissons qui le firent gémir, Nyo décida de reprendre contact avec la réalité. Il empoigna fermement mais avec beaucoup de douceur Mathieu, profitant de la petite taille de celui-ci, et l'entraîna jusqu'à la table de la cuisine, sur la moitié non couverte du nécessaire à cookies.

Bien que surpris, Mathieu le laissa faire. Ces dernières semaines, c'était surtout lui qui avait pris les initiatives, aussi sa curiosité le poussa à attendre pour découvrir ce que manigançait l'autre. Nyo se colla à nouveau contre lui, passa ses bras autour de ses hanches avant de les baisser au niveau des fesses. Mathieu ne put s'empêcher de gémir à ce contact que son amant prolongea exprès. Ce dernier souleva Mathieu, ayant passé ses mains sous les cuisses et le posa sur la table. Ils s'échangèrent à nouveau un baiser, mais l'aîné s'écarta légèrement avant de se rapprocher, mais au niveau du cou cette fois-ci, qu'il mordilla.

- Mmmhh...

Un point faible de Nyo que Mathieu adorait exploiter, tandis qu'il caressait les cheveux du plus jeune qui glissait ses mains sous son t-shirt. Une fois le suçon imprimé sur la peau du dessinateur, Mathieu voulut capturer à nouveau les lèvres si douces de Nyo, mais ce dernier en décida autrement. Il enleva la haut de Mathieu, le poussa à s'allonger contre la table et s'assit sur lui. Il commença par l'embrasser le long du torse. A chaque fois, Mathieu avait l'impression que sa peau s'embrasait. Il ferma complètement les yeux et profita. Nyo s'approcha de l'un des tétons devenus durs et y donna un coup de langue. Mathieu ne retint pas un gémissement de plaisir, en même temps qu'il se cambra.

Mais Nyo ne s'arrêta pas là. Il posa ses lèvres contre le téton et l'embrassa doucement avant de lui donner quelques coups de langues et de le mordiller avec ses dents. Il avait lui aussi fermé les yeux, se fiant aux réactions de Mathieu avant de continuer. Il n'y avait pas uniquement les gémissements et les mains de Mathieu qui lui griffaient les épaules, que sa veste protégeait. Une de ses mains, plaquée contre le cœur de son amant, sentait celui-ci battre plus vite. Et une bosse significative se faisait sentir contre une cuisse de Nyo, à quelques centimètres seulement de sa propre érection. La température augmentait rapidement dans la cuisine.

"Mettez le beurre mou dans une terrine."

Mathieu, après avoir deviné que son amant s'était un peu éloigné, sentit quelque chose de nouveau au contact de sa peau, rendue si sensible depuis quelques minutes. Ce quelque chose était léger, gras et mou.

Le vidéaste ouvrit les yeux pour apercevoir un peu de beurre au niveau de son téton, celui qui n'avait pas encore été molesté par Nyo, qui justement du bout du doigt dessinait des cercles sur le torse, accompagné d'un peu de ce beurre, lui procurant de délicieux frissons.

- Que... ?

Il fut coupé quand le plus jeune se pencha à nouveau vers lui, léchant les parties beurrées, suivant les cercles, pour finalement arriver au téton, où il se jeta dessus, faisant encore plus gémir et cambrer Mathieu. Cependant, refusant de tout lui laisser faire, Mathieu s'appuya sur ses coudes et se releva, embrassant à nouveau Nyo tout en continuant à se redresser. Il enleva le haut de Nyo puis renversa leur position, se retrouvant au-dessus. Leurs érections se touchèrent pendant le mouvement, ce qui les firent gémir en même temps, tandis que leur souffle se coupa. Tous les deux assis, Mathieu sur les genoux de Nyo, ils s'embrassèrent fougueusement tout en se caressant sensuellement.

Nyo était complètement déconnecté de la réalité, se trouvant dans un des ciels, le troisième, le quatrième, qu'importe. Mathieu se pencha et à son tour s'empara d'aliments.

"Ajoutez les sucres. Ajoutez l'œuf, puis incorporez la farine, les pépites de chocolat et le lait."

De tous ces ingrédients, seules les pépites de chocolats furent retenues.

"Mélangez."

Leurs langues se rencontraient sans cesse, s'échangeant le chocolat avant que l'un ou l'autre finisse par l'avaler. Pépite par pépite, plusieurs y passèrent. Leurs mains, où des traces de chocolats étaient visibles, étaient consciencieusement nettoyées par le soin des deux amants.

"A l'aide d'une cuillère à café, déposez les boules de pâte assez espacées sur une plaque ou un plat, puis mettez au four pendant 10 à 15 min à thermostat 6 (180°C)."

La chaleur qui régnait dans la cuisine n'était pas du fait du four. Leurs érections respectives leurs faisaient mal, coincés dans leur pantalon. Les deux amants s'allongèrent chacun d'un côté de la table, enlevant jeans et caleçon. Complètements nus, leur sexe enfin à l'air libre, ils se collèrent l'un contre l'autre, enlacés, savourant les délicieuses sensations lui les parcouraient. Mathieu s'empara du pénis de Nyo et commença un va-et-vient, lentement, puis de plus en plus rapidement. Aussitôt, Nyo ferma les yeux tout en laissant échapper un râle de plaisir. Mathieu lui faisait perdre complètement la tête. Tandis qu'il sentait que l'orgasme n'était pas loin, il rouvrit les yeux et parla à Mathieu.

- Tu veux me prendre ce soir ? réussit-il à articuler.

- Mmm... Non. Mais je veux quand même être au-dessus.

- Monsieur à ses petites envies !

- Comme si ça pouvait te déplaire !

Nyo, le sourire aux lèvres, se pencha pour récupérer son pantalon, où il savait qu'il trouverait l'objet qu'il voulait. Une fois le préservatif en main, il posa à nouveau son regard sur Mathieu, mais lui ne le regardait pas. Les yeux fermés, cambré, il gémissait tandis qu'il se préparait à recevoir Nyo en lui. Cette simple vision donnait envie au plus jeune de ne pas se retenir et de lui faire aussitôt l'amour. Mais il réussit à ne pas céder à ses simples désirs. Mathieu fit entrer un second doigt en lui. La douleur le fit grimacer, mais heureusement, cela ne dura pas longtemps. Pendant ce temps, Nyo enfila prestement son préservatif. Se sentant suffisamment prêt, Mathieu se pencha vers Nyo qui s'allongeait et l'embrassa avec passion. Nyo posa une main sur la nuque de son copain pour approfondir le baiser. Cependant, un frôlement de la cuisse de Mathieu contre son sexe le fit plutôt se concentrer sur ce plaisir à venir.

Mathieu se positionna correctement et commença à s'empaler lentement. La douleur lui fit s'échapper un petit cri de douleur, mais il préféra l'ignorer et continua sa descente. Nyo, de son côté, savoura pleinement la sensation. Sentir son sexe se faire entourer par un corps chaud et étroit lui faisait presque oublier que Mathieu ne ressentait pour le moment pas autant de plaisir que lui. Presque.

Le cadet attendait le signal avant de pouvoir bouger, de peur de faire mal à Mathieu. Ce n'était pas évident, mais il aimait trop son amant pour ne pas le respecter. Mathieu patienta, s'habituant à la sensation. Au bout de plusieurs secondes, il décida que ce fut assez et commença à se relever.

- Ça va ? demanda Nyo.

- T'occupe.

Mathieu se releva avant de s'empaler à nouveau, les faisant tous les deux crier. Puis l'aîné bougea à nouveau. Bientôt, la douleur disparut pour laisser place au plaisir et uniquement au plaisir. Nyo ne restait pas inerte et ondula du bassin, multipliant les sensations exquises. De plus, il prit le sexe de Mathieu en main et le masturba. Le rythme ne ralentissait pas et plus ça allait, et plus ils s'abandonnaient, criant sans chercher à être discrets.

- Ma-Mathieu !

- Mmmhh Nyo !

Nyo fut le premier à jouir, rapidement suivi par Mathieu qui se libéra entre ses doigts.

"Dégustez tiède ou froid."

Ils s'allongèrent tous les deux contre la table, en sueur, heureux. Mathieu se retira de son amant et l'enlaça, après que Nyo ait jeté l préservatif dans la poubelle qui se trouvait non loin. Mathieu respira son odeur et embrassa sa peau, si chaude. Il dégustait la peau salée. Un saveur inégalée qu'il savourait à chaque fois avec toujours autant de bonheur.

Nyo l'entoura de ses bras. Même s'ils n'avaient pas encore repris leur souffle, ils s'embrassèrent.

- Je t'aime ! finit par dire Mathieu.

- Moi aussi je t'aime ! répondit Nyo.

Ils se regardèrent droits dans les yeux avec beaucoup de chaleur.

- Prêt pour un second round ?

- Quelle question !


- Alors ces cookies ? demanda Antoine à Mathieu, au téléphone.

- Très bons, très très bons !

- Vraiment ? Meilleurs que ceux de ma mère ?

- Oh oui ! Nyo te le confirmera !


Alors ? Review ? :3