Titre: Le Garçon Qui Courait Avec Les Loups

Auteur: je-moi-même, Vaenities.

Disclaimers: Seule l'histoire est mienne.


Le « grand méchant loup » qu'était Derek cachait en réalité un cœur de guimauve.

Premier postulat sur lequel toute la thèse de Stiles reposait. Cette dernière étant, et je cite : « Je pense, sincèrement, oui, Scott, non ne fais pas cette tête, que Derek est une mère – un alpha parfait pour cette petite meute de louveteaux qui grandit peu à peu. Mais au fait, comment vont les choses avec Isaac ? »

Pas de réponse, silence radio du bêta. Ce qui ne pouvait signifier qu'une chose : « tout baigne, mec, mais ferme-la ».

Après tout, sa rupture récente avec Allison rendait les choses compliquées. Scott, ne sachant plus réellement où il en était, s'était réfugié dans les bras réconfortants d'Isaac.Opportuniste, avait pensé Stiles avec, malgré tout, un sourire bienveillant pendu aux lèvres.

Scott était allongé sur le lit de son meilleur ami qui, lui, n'avait pas quitté son écran d'ordinateur du regard, le fessier bien enfoncé dans sa chaise pivotante. Ils avaient tous les deux décidé qu'il était plus raisonnable de fuir la chaleur des nuits d'été et discutaient donc dans la chambre de Stiles, comme ils en avaient l'habitude. Tout était clair, ordonné, dans cette pièce où régnait pourtant le sentiment de chaos absolu. Son occupant souffrant d'hyperactivité et de troubles de l'attention devait certainement en être la cause.

Ce dernier avait décidé d'occuper son été et son esprit en se penchant sur le cas « Derek Hale ». Sa déception amoureuse l'avait rongé quelques jours durant lesquels il sortait à grand peine de son lit. Puis la révélation Derek Hale se fit et depuis, il ne pensait qu'à cela. Scott se gardait bien de faire le moindre commentaire sur cette nouvelle lubie. Même s'il sentait bien que cela ne pouvait être qu'une façon pour son meilleur ami de cacher ce qu'il ressentait.

- A propos de Lydia… commença alors Scott, ne ressentant néanmoins pas le besoin de formuler une question complète.

Stiles, ne s'y attendant pas, retint sa respiration. Un bref mais douloureux coup au cœur lui avait coupé le souffle.

Il fit mine de ne pas avoir entendu puis, quelques instants plus tard, dit simplement :

- Je fais avec, mec.