Hello Guys! je sais que ça fait quand même un bout que vous n'avez pas eu de nouvelles. Mais je n'ai certainement pas oublié notre chère histoire. Après quelques commentaires de quelques lecteurs ;) j'ai décidé de faire corriger mes chapitres avant chaque publication. Comme ça vous aurez beaucoup plus de plaisir à lire, je ne veux surtout pas que mes fautes vous arrêtent. Alors, Ceci dit, je vous présente la personne qui fait des merveilles... AMISTOSAMENTE-VUESTRA, Je la suis vraiment reconnaissante. Vraiment. Croyez-moi, vous allez voir la différence. Alors, les trois premiers chapitres sont retravaillés et ma prochaine publication comportera un tout nouveau chapitre, bien sûr corrigé par notre chère correctrice :)
P.S: un GROS merci aux personnes qui me laissent un petit mot et aussi à ceux qui sont fidèles à cette histoire même s'ils ne laissent pas de petit mot. Je vous aime quand même. Cependant, n'oubliez pas de me laisser un petit mot concernant le changement et aussi à chaque chapitre sur ce que vous pensez de nos chers personnages. Sinon, comment je vais pouvoir savoir ce que vous pensez et si vous êtes vraiment intéressés.
OUF! c'était long, mais j'ai dit ce que j'avais à dire! ;)
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Chapitre 1
POV de Bella
De loin, j'entendais du bruit, sûrement son mari qui rentrait saoul. Encore. Je me demandais vraiment si ma mère nous aimait, ou si ça lui arrivait parfois de penser à nous au lieu d'elle, et ce n'était pas comme si on ne l'avait pas averti concernant les comportements de son nouveau copain. Je me souviens que ma sœur et moi, on lui disait constamment que ce mec ne nous apportait rien de bon, qu'elle méritait mieux que ce qu'il prétendait lui donner, mais elle faisait la sourde oreille. Depuis la mort de papa, elle cherchait à trouver du réconfort partout, ce que je pouvais comprendre mais nous voilà depuis quelques mois, à vivre avec ce mec, Phil. Il me rendait inconfortable. Il me donnait sérieusement la chair de poule. Véro, elle, plus extravertie que moi, et la seule sur qui je pouvais vraiment compter disait que peut-être tout était dans ma tête.
Ce que je commençais à croire, jusqu'au soir où j'ai entendu des pas se rapprocher de plus en plus du couloir, tandis que Véro dormait comme une morte, je peux jurer que si la maison prenait feu, elle n'en saurait rien. Je ne savais pas de quoi avoir le plus peur : qu'il rentre tard la nuit, ce qui ne présageait rien bon ou qu'il soit sous le même toit que moi.
Tout à coup, ses mains puantes étaient sur ma bouche, elles m'empêchaient de crier. Ce n'était pas dur de deviner que c'était lui, il puait toujours l'alcool et la cigarette à plein nez. Véro ne se réveillait pas et j'avais tellement peur, je ne voulais même pas penser à ce qu'il avait en tête. Sa main se faufilait sous ma robe. Je me débattais de toutes mes forces, mais rien n'y faisait.
-«Salut, ma jolie!»
Je lui mordis les mains le faisant crier, ce qui réveilla ma sœur d'un coup. Je profitais qu'il soit distrait pour sortir de ma chambre. Je longeai le couloir, tout ce que je voulais en ce moment, c'était aller le plus loin possible de lui.
-«Où est ce que tu vas, ma chérie? La soirée ne fait que commencer.»
Je pouvais le sentir derrière moi et le voyais trébucher à cause de son ivresse mais il réussit à me coincer derrière la table et à chaque fois que je reculais, lui avançait. Je criais de toute mes forces, que quelqu'un appel à l'aide mais je ne voulais surtout pas que Véro s'approche de lui parce qu'il était incontrôlable. Il réussit à me plaquer contre le mur et mit encore sa main sur ma bouche, je sentais ses mains partout sur moi, je gigotais de toutes mes forces. Mon Dieu, pourquoi n'arrivais-je pas à me souvenir d'un seul mouvement de mon cours d'autodéfense, mon Dieu! Et où étaient les autres? Pleins de scènes aussi dégueulasses les une que les autres me traversaient l'esprit.
-«Reste tranquille, ne bouge pas, ma jolie! Tu vas aimer, crois-moi! »
Je sentais son souffle sur mon visage. Il me tenait par le cou et commençait à m'embrasser le visage, je me débattais de toutes mes forces. Tout à coup, un bruit retentit et il glissa le long de mon corps. Je pleurais tellement que je mis quelques secondes à réagir. Je levai les yeux pour voir ma sœur jumelle, c'était comme si je me regardais dans le miroir — c'est vrai que l'on se ressemblait comme deux gouttes d'eau, rarement les gens réussissaientà nous différencier, on était ce qu'on appelle de vraies cet instant, son visage reflétait exactement ce que je ressentais : peur et désespoir. Mes yeux se dirigèrent vers ma mère à côté d'elle qui tenait une arme dans sa main tremblante. Elle pleurait tellement que je suis sûre qu'elle ne voyait rien.
-«Je m'excuse … Je m'excuse... ! »
Elle tremblait comme une feuille et n'arrêtait pas de répéter sans cesse que tout ceci était de sa faute, qu'elle s'excusait. Puis comme si tout ça ne suffisait pas, elle pointa l'arme sur sa tempe et appuya sur la gâchette.
...
Cela faisait maintenant dix ans que cette soirée me hantait, mes amis disaient que je devais oublier et laisser le temps faire son travail. Cependant, d'une manière ou d'une autre, je me sentais tellement responsable de toute cette soirée. Quelques semaines après cette tragédie, Véro décida de partir et de réaliser ses ''rêves''. Selon elle, si elle restait coincer dans cette ville avec moi ceux-ci ne réaliseraient jamais, ce que je pouvais comprendre, car nous n'étions pas pauvre mais pas riche non plus. Mais bon… !
Après toutes ces années, je me suis fait à l'idée de ne plus l'avoir près de moi. J'avais fait ma vie sans elle, j'avais étudié dur pour rentrer en médecine et aujourd'hui je me positionnais comme étant l'une des meilleurs pédiatres. C'est sûr on ne me reconnaissait pas dans la rue, ce qui d'ailleurs me convient parfaitement, mais mon nom était cependant très respecté et connu dans le milieu. J'ai par contre été très surprise de voir le visage de Vérona dans les journaux accompagné d'un homme, directeur de je ne sais quoi, apparemment ils étaient de jeunes mariés. Au moins chacune d'entre nous avez réussi à accomplir ce qu'elle voulait.
-«Mesdames et Messieurs, nous allons bientôt atterrir, assurez-vous que votre siège et votre tablette soit dans la bonne position, attachez vos ceintures. Merci de voyager avec American Airlines et profitez de votre séjour.»
Me voila aujourd'hui, 10 ans plus tard, sur le point d'aller la retrouver. J'avais tellement été surprise quand elle m'avait appelé, ça faisait tellement du bien d'entendre sa voix parce que je m'étais faite à l'idée que jamais je ne la reverrais. Alors, me connaissant quand elle me dit qu'elle avait besoin de moi, j'avais pris congé et j'avais sauté dans le premier avion pour la rejoindre à Miami. Qui aurait cru que Vérona vivrait près d'une côte ? Ce que j'avais trouvé étrange vu que plus jeune elle détestait le sable. Après avoir passé la douane, j'avais pris un taxi et donné l'adresse au chauffeur. Le vieux monsieur me demanda si j'étais là en vacance, sincèrement, je ne savais même pas quoi penser de ce voyage. Sa façon de parler ne présageait rien de bon.
Durant tout le trajet, j'avais regardé les alentours par la fenêtre. J'étais tellement nerveuse ! C'était une belle ville, il faisait chaud, c'était pour moi la température parfaite. J'adorais la plage. Après quelques temps, le chauffeur s'est arrêté près d'une maison au bord de la plage, elle était sublime. Je le payais et montais les escaliers menant à l'entrée. Sur une petite table il y avait des lettres formant le mot« Bienvenue », ça me faisait sourire, je me souvenais que lorsqu'on était petite, nous aimions faire des trucs du genre.
Peut-être que cette rencontre irait mieux que ce que j'avais pensé.
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