Bonjour à tous ! Voilà, je viens de clôturer « Jardin secret » et j'avais envie de repartir dans tout à fait autre chose !
J'espère que cette histoire va vous plaire autant que les précédentes !
Bonne lecture !
Il est parfois difficile de déterminer le caractère simple de sa vie. Certaines personnes se contentent de peu tandis que d'autres ne s'épanouissent que dans le luxe et l'opulence. Hermione Granger faisait partie de la première catégorie de gens. Charmante, douce, courageuse et intelligente, elle aimait les livres, la musique, ses amis et sa famille. C'était un résumé plutôt complet d'elle-même, elle se satisfaisait de sa petite maison, des couleurs chaudes de sa chambre et du petit jardin fleuri que son père entretenait avec soin. Elle n'avait pas besoin de grand Manoir, de buissons taillés en licornes ou de garde-robe qui valait le salaire d'un an d'un employé.
Drago Malefoy en revanche était l'exact opposé d'Hermione. Il aimait le luxe, il aimait son grand manoir et ses costumes plus chers que le revenu national du Brésil. Distant, méfiant et dur, il aimait les femmes qui ne restent pas, les soirées et le sport. Ses principales occupations étaient la moquerie, les coups fourrés et le rabaissement des autres.
Toutefois, Drago et Hermione se ressemblait plus qu'il n'y paraissait au premier regard. Car s'il se cachait derrière cette image noire de lui, Drago était un jeune homme intelligent qui aimait ses parents plus que n'importe qui, tout comme ses véritables amis. Il pouvait dévorer des centaines de livres et il adorait trainer dans le jardin pour admirer la nature en plein évolution. Hermione quant à elle, derrière son image d'ange, aimait aussi le risque et était pleine de passion quand il s'agissait de s'amuser un peu.
Pourtant, les deux jeunes gens ignoraient ces ressemblances et s'étaient voués une haine sans borne au commencement de leur scolarité.
On pourrait alors se demander comment leurs destins si différents s'étaient rejoints pour s'entremêler. Pour le comprendre, il faut remonter au dernier d'aout, dans la maison des Granger. Assis autour de la table, Jane et Richard Granger déjeunait avec leur fille, profitant de sa présence avant son retour chez les sorciers, le surlendemain.
-Tu as fini tes valises, Mione ?
-Il me reste mes affaires d'école à acheter et à mettre, sinon oui.
-Nous irons demain, proposa son père.
-D'accord, je préviendrais Harry et Ron pour les retrouver là-bas.
-Très bien, tu n'auras qu'à…
Ils furent alors interrompus par la sonnerie de l'entrée. Maugréant contre les gens qui débarquaient un samedi matin, Richard se leva pour aller ouvrir à cet importun. Tendant l'oreille depuis la cuisine, la mère et la fille attendirent quelques secondes sans rien entendre, jusqu'à ce que le père hurle, d'une voix blanche :
-Jane, viens s'il te plait !
-Oh là…J'arrive, dit la concernée à sa fille avant de se lever.
Hermione patienta quelques minutes, finissant son déjeuner seule avant de se lever à son tour pour les rejoindre, intriguée par cette agitation qui durait.
Elle trouva ses parents en pleine discussion avec un homme qui lui était vaguement familier. Habillé tout en noir, il paraissait très sérieux et la conversation semblait animée.
-Tout va bien ? Demanda-t-elle.
Trois paires d'yeux se tournèrent vers elle, l'inconnu la perçant de son regard gris alors que l'inquiétude se peignait sur le visage de ses parents.
-Oui, tout va bien. Monte te préparer, Mione, lui intima son père.
Sentant qu'il n'était pas temps de discuter, elle obtempéra et gravit les marches jusqu'à sa chambre.
Quelques minutes après, elle entendit la porte claquer bruyamment et ses parents discuter à voix basse. Elle finit de s'habiller avant de descendre les rejoindre.
Lorsqu'elle entra dans la cuisine, ils cessèrent de parler et sa mère, les yeux rougit, la dévisagea comme si elle la voyait pour la dernière fois.
-Euh… Qu'est-ce qu'il se passe ici ?
-Hermione, assieds-toi. Il faut que nous te parlions.
Il lui indiqua le siège en face d'eux et elle prit place, sans cesser de les regarder.
-Je vous écoute ?
Sa mère eu un nouveau sanglot et se moucha fortement.
-Il y a 17 ans, ta mère a découvert qu'elle ne pouvait pas avoir d'enfants.
La jeune fille eut un hoquet de stupeur et plaqua sa main sur sa bouche.
-Nous avons beaucoup souffert durant cette période, nous voulions tellement un enfant. Alors, quand on nous a offert…d'adopter une petite fille, on a saisi l'opportunité.
- Vous…Je…Vous m'avez adoptée ?
-En quelques sortes.
-En quelques sortes ?
-Il faut que tu comprennes, ma chérie, intervint Jane, que nous étions prêt à tout pour avoir un enfant. Nous avions tant d'amour à donner à un bébé.
-Et alors ? Demanda prudemment Hermione, sentant que quelque chose de grave avait été fait à sa naissance.
-Alors quand un homme a débarqué un soir en nous proposant de s'occuper de toi, nous avons tout de suite accepté.
-Un homme ? Quel homme ?
-…
Le silence de ses parents ne lui augurait rien de bon. Elle sentait que la visite du matin n'était pas étrangère à ses soudaines révélations, ignorant juste dans quelle mesure elle allait influencer sa vie.
-Allez, continuez ! Exigea la jeune femme.
-Il s'agissait d'un sorcier.
-Alors…Vous saviez depuis le début ce que j'étais ?
-Oui, nous l'avons su tout de suite. Ça ne changeait rien pour nous, nous t'aimions déjà.
-Qui était ce sorcier ?
-Il s'appelait Sirius Black. Je crois qu'il a été enfermé en prison depuis.
Sous le choc, Hermione sentit ses jambes flageller et elle remercia Merlin d'être assise. Sirius ?! Qu'est-ce qu'il avait à voir avec elle ?! Elle n'avait pas revu le Parrain de son meilleur ami depuis les vacances de noël l'année précédente, il avait passé l'été avec Harry à voyager. Il ne lui avait jamais rien dit.
-Comment est-ce possible… ? Souffla-t-elle, cherchant une logique à tout ça.
-Il nous a dit que tu nous ressemblais assez pour que l'on puisse passer pour tes véritables parents, il s'est assuré de changer ton nom et de trouver tous les papiers officiels. Nous avons déménagé ici, comme jeune couple avec un enfant à peine né et tu es devenue notre fille. Lui nous a assuré qu'il ne réapparaitra pas dans nos vies, sauf urgences et que nous devions veiller sur toi.
-Mais…Pourquoi ?
-Il a juste dit que tu serais plus en sécurité avec nous, que ça lui brisait le cœur de se séparer de toi mais qu'il n'avait pas le choix.
-Quel âge avais-je ?
-Juste deux mois.
Hermione fit un rapide calcul dans sa tête, c'était en pleine période de terreur, où la puissance de Voldemort était à son apogée. Sirius avait été enfermé un an plus tard, après la mort de James et Lily, ce n'était donc pas pour ça qu'il l'avait amenée ici. Pourquoi alors ? N'était-il qu'un messager ou avait-il quoi que ce soit en commun avec elle ? Elle n'imaginait pas qu'il puisse être son père, il lui aurait dit.
-Il…Il vous a dit ce qu'il avait avoir avec moi ?
-Il a dit qu'il était ton oncle.
Une fois encore, Hermione resta coite. Son oncle ? Elle aurait été la fille de son frère ? La fille de Regulus Arcturus Black ?
Et soudain, ça la frappa. L'homme de ce matin. Il lui avait été légèrement familier, sans pouvoir se rappeler où elle l'avait vu. Elle se revit alors dans le grenier de la maison Black, avec Sirius, Ron et Harry. Le Maraudeur leur montrant des photos et leur racontant des histoires sur sa famille et ses amis. Voilà où elle l'avait déjà vu. Sur les photos. Regulus Black s'était présenté ce matin chez elle.
-L'homme de ce matin… ? Murmura-t-elle.
-Oui chérie, pleura sa mère.
-C'était…
-Ton père, finit Richard.
-Oh merlin…
Sirius ne leur avait jamais dit ce qu'il était arrivé à son jeune frère, elle avait naturellement supposé qu'il avait dû périr au milieu de la guerre. La réalité semblait bien plus complexe et différente de ce qu'elle imaginait. Elle tenta de digérer la nouvelle, enregistrant les morceaux un par un.
-Je…Je crois qu'il faut que je parle à Sirius, dit-elle finalement. C'est le parrain d'Harry, ajouta-t-elle face à la surprise de ses parents.
Elle continua à réfléchir, ses rouages tournant à plein régime.
-Je vais aller aujourd'hui à Square Grimaud, retrouvé les garçons et éclaircir cette histoire.
-Oh Hermione… Tu es sûre ?
-Ne nous détestes pas, pleurait toujours sa mère, nous ne pensions qu'à ton bien.
La jeune fille se leva pour se planter devant les deux personnes qui l'avaient élevée et aimée plus que personne.
-Je ne vous déteste pas, ça n'arrivera jamais. Vous êtes mes parents, quoi qu'il arrive, je vous aime tous les deux mais j'ai besoin de comprendre, je veux connaître mon histoire et savoir pourquoi on m'a abandonnée. Je suis désolée de vous infliger ça.
-Non, tu as raison. Je vais aller m'habiller et je vais t'accompagner jusqu'en ville.
-Je préviens Ron tout de suite.
En deux temps trois mouvements, elle boucla sa valise, envoya un courrier à Ron et rejoignit son père en bas. Elle serra sa mère dans ses bras tandis qu'il chargeait la valise dans la voiture et ils partirent vers le centre de Londres.
Lorsqu'il la déposa près du passage vers le chemin de traverse, il avait des larmes dans les yeux.
-Je t'aime, ma fille.
-Moi aussi, papa. Ça ne changera pas, le rassura-t-elle en se blottissant contre son torse.
Elle le quitta avant qu'ils ne fondent tous deux en larmes et traversa le passage au chaudron baveur, direction le chemin de traverse.
Une fois au milieu de cette agitation familière, elle se sentit un peu mieux. Les évènements du matin ne cessaient de tourner en boucle dans sa tête, elle avait besoin de réponses.
-Hermione ! Cria Ronald Weasley en l'apercevant, l'arrachant à ses pensées.
Accompagné d'Harry Potter, ils fonçaient vers elle, sourire aux lèvres. Une fois à leur hauteur, elle se jeta dans leurs bras.
-Je suis contente de te voir, Mione, rit Harry.
-Oui, c'est super que tu viennes plus tôt ! Ajouta Ron.
-Vous m'avez manqué les garçons ! Vous avez déjà fait vos achats pour la rentrée ?
-On y allait justement !
-Super, en route alors !
Elle choisit de ne rien leur dire avant d'avoir parlé à Sirius, jugeant inutile de leur donner des informations pas encore précise.
Ils passèrent une partie de la journée dans les magasins, achetant livres et chaudrons avant de rentrer à Square Grimaud. A 16h, Arthur Weasley les retrouva chez Florian Fortarôme pour les ramener à bon port.
-Ravi de te revoir, Hermione ! S'exclama-t-il en étreignant la jeune fille dans ses bras.
Elle se sentait bien mieux avec eux autour d'elle, entourée de ses amis elle se sentait toujours plus forte.
-C'est nous ! Déclara Ron en passant la porte du Square.
-Ah vous voilà ! Bienvenu les enfants, Hermione ma chérie, que je suis contente de te voir !
Molly Weasley était toujours aussi douce et chaleureuse, ce qui redoubla le sourire de la brune.
-Tu es bien maigre, chérie ! On va te remplumer un peu !
-Merci Madame Weasley.
-Molly, enfin ! Ginny est dans votre chambre, tu peux la rejoindre si tu veux.
-On y va, dit Harry en s'emparant de la lourde valise de sa meilleure amie.
-Ils ne se lâchent plus, grommela Ron à l'intention d'Hermione, bougon, tandis que le jeune homme se précipitait à l'étage pour rejoindre sa petite-amie.
-Dis-toi que ton meilleur ami sera ton beau-frère, c'est déjà ça, rit-elle.
-Mouais…
Ils gagnèrent la chambre de la cadette, celle-ci déjà dans les bras d'Harry.
-Hermione !
-Gin !
Elles se sautèrent dans les bras l'une de l'autre, les mois passés l'une sans l'autre s'envolant instantanément.
-Tu m'as manqué, Gin !
-Oh toi aussi ! C'est génial que tu sois là plus tôt ! Comment ça se fait ?
-Mes parents ont pensé que ça me ferait plaisir.
Une fois de plus, elle tut ses découvertes et se contenta de sourire.
Ils passèrent les deux heures suivantes dans la chambre des filles, se racontant leurs vacances respectives. Harry avait encore subit la sympathie naturelle des Dursley avant de s'enfuir en vacances avec Sirius. Ron, Ginny et leur famille étaient resté au Square à nettoyer et remettre à neuf la maison qui tombait en décrépitude. Lorsque Molly les appela pour le souper, ils n'avaient pas vu les heures filés et ils descendirent l'aider à mettre la table.
Alors qu'elle mettait les couverts à table, Hermione sentit son cœur louper un battement en entendant une voix familière claironner :
-Ca sent délicieusement bon, Molly !
Sirius Black.
La jeune femme releva difficilement les yeux vers lui. Il la regardait en souriant, bien que surprit.
-Hermione, quelle bonne surprise ! Qu'est-ce que tu fais là ?
Il s'avança jusqu'à elle pour lui faire la bise.
-Mes parents ont pensés que ça me ferait du bien de venir plus tôt. J'espère que ça ne te dérange pas.
Malgré elle, son ton s'était fait plus cassant sur la fin de sa phrase, ce que ne manqua pas de noter le Maraudeur qui resta interdit une seconde avant de se reprendre, souriant de plus belle.
-Pas du tout enfin ! Tu es ici chez toi, comme les autres. Content de te voir.
Son attitude innocente fit monter la colère dans les veines de la jeune fille. Allait-il donc faire semblant de rien jusqu'au bout ? Il avait beau ignorer qu'elle savait, il jouait bien son rôle.
Toutefois, elle tut sa fureur naissante le temps du repas, savourant les talents culinaires de Molly et la compagnie de ses amis. Elle ne pouvait pourtant pas s'empêcher d'être perturbé par le regard de Sirius qui restait sur elle. Avait-il toujours fait ça sans qu'elle ne s'en rende compte ? Ce n'était pas impossible. Lorsqu'ils eurent tous finis, ils rangèrent la cuisine et Harry proposa un petit match de Quidditch avant que la nuit ne tombe. Profitant que ses trois amis filaient sur leurs balais et que Molly s'allongeait un peu dans le salon, Hermione gravit les marches jusqu'à la bibliothèque où Sirius avait dit se réfugier. Il était temps qu'elle sache. Néanmoins, elle ne pouvait s'empêcher d'être nerveuse. Qu'allait-il donc lui révéler ? Et s'il faisait semblant de rien ? De ne pas comprendre ?
-Sirius ? L'appela-t-elle en entrant dans la pièce.
-Hermione ? Tu cèdes déjà à l'appel des bouquins ? Plaisanta le Maraudeur.
-Pas exactement. J'ai besoin de te parler.
Surprit, l'homme l'invita à s'asseoir, bien loin d'imaginer ce qu'elle lui voulait.
-Je sais tout, lâcha-t-elle sans préambule.
-Tout quoi ?
-Tout, Sirius. Mes parents ont parlé ce matin après la visite de…Mon père, j'imagine. Ton frère.
Le teint de l'ainé vira au blanc fantôme.
-Oh Merlin…
-Je veux savoir, Sirius. Je peux savoir. Pourquoi me l'avoir caché ? On se connait maintenant, pourquoi tu ne m'as rien dit ? Je nous pensais amis…
-Oh Hermione, bien sûr que nous le sommes ! S'écria-t-il.
Il souffla un coup, tendu par les révélations qu'il avait à faire.
-Je ne t'ai rien dit, continua-t-il, parce que ce n'était pas à moi de le faire.
-Racontes-moi maintenant, s'il te plait. Je veux savoir.
-Très bien…Tu l'as compris, Regulus est ton père. Il y a 17 ans, quand tu es né, il était entre deux camps, sa vie était un bordel sans nom mais il t'aimait tellement, toi et ta mère. J'étais avec lui quand tu es née, il sautait de joie, il n'a pas pu te lâcher des yeux pendant deux jours. Moi non plus d'ailleurs, tu étais la plus jolie nièce dont peut rêver un homme.
Il sourit en regardant la jeune femme, le regard plein de tendresse.
-Seulement ça n'a pas duré, il ne voulait pas participer à la guerre, il avait commis des erreurs de jeunesse mais il n'était pas un Mangemort, il voulait vivre en paix avec vous. Nous savions que Voldemort ne le laisserait pas faire alors nous avions préparé votre fuite, à tous les trois. Nous ne voulions pas qu'il puisse vous retrouver.
-Mais… ?
L'air de Sirius se fit triste.
-Mais ça ne s'est pas passé comme ça…Nous avions décidé que je m'occuperais de toi pendant que tes parents fileraient, on devait se retrouver après. Ils ne sont jamais arrivés. Les Mangemorts leur sont tombés dessus…
-Ils…Ma mère…
-Oui…Ils l'ont tuée et ils ont laissé Reg pour mort aussi… Mais il ne l'était pas, je les ai rejoints à temps pour le sauver. Il était dans une rage sans nom, prêt à tout détruire. Il a rallié l'ordre en temps qu'espion trois jours plus tard. Nous sommes tombés d'accord pour dire que tu étais en danger en restant avec nous et nous avons fait le choix de t'éloigner de nous. Ton père t'a confiée à moi et je me suis chargé de te trouver une famille qui t'élèverait et t'aimerais comme leur fille. Après ça, Reg s'est lancé dans une croisade, il voulait venger ta mère et revenir pour te récupérer. La suite de l'histoire, elle comporte un trou de douze ans. Tu le sais, j'ai été enfermé à Azkaban et quand j'en suis sorti, grâce à Harry et toi, j'ai cherché après Reg mais ses missions étaient dangereuses et tenues secrètes, le seul au courant est Dumbledore et il a gardé tout ça pour lui. Et voilà que tu me dis que tu l'as vu, ce matin, chez toi et je ne sais pas à quoi m'attendre maintenant
Soufflée par toutes ces révélations, Hermione ne dit rien pendant un moment, emmagasinant un maximum d'informations. Son père ne l'avait pas vraiment abandonnée, pas plus que Sirius, ils avaient juste voulu la protégée et, à voir l'air malheureux de l'homme en face d'elle, ça n'avait pas été facile pour eux. Elle avait envie d'en savoir plus, sur ses parents. Elle voulait découvrir d'où elle venait et qui ils étaient tous.
-Est-ce que…Tu pourrais me parler d'eux ? De ma mère, mon père…Et même de toi. J'aimerais connaître ma famille.
A cette mention, il sourit doucement. Il s'avança vers elle et la prit dans ses bras, les larmes perlant dans ses yeux.
-Je suis tellement heureux que tu saches enfin tout, Mya. J'ai si souvent eu envie de tout te raconter tout en devant me taire.
-Mya ? L'interrogea la jeune fille.
-C'était le surnom que te donnais ta mère.
-Je suis heureuse de savoir tout ça.
-Tu as encore beaucoup à apprendre. Viens avec moi, je vais te raconter.
Ils quittèrent la bibliothèque et montèrent au grenier pour déterrer d'autres souvenirs de famille. Ils y passèrent la nuit entière, Hermione souhaitant tout savoir des siens et Sirius savourant la joie de retrouver sa nièce telle qu'elle était.
Il l'a connaissait bien sûr, il l'avait vue grandir avec son filleul mais aujourd'hui, c'était différent. Il pouvait retrouver son rôle d'oncle avec elle, la protéger correctement.
Et voilà ! C'est tout pour ce début, dites-moi si ça vous plait et si ça vaut la peine que je continue :p Bisous xxx
