Titre: La chasse à l'écureuil

Disclamer : Le monde de Harry Potter sort tout droit de l'imagination de notre prophétesse J.K. Rowling, Amen.

Rating: M

Pairing : Harry Potter/ ?

Note de l'auteur : Bonjour tout le monde ! Me voici avec ma première fanfic :') Que d'émotion ! J'en suis toute retournée ! Hum bref ma première fanfic donc et surtout le premier écrit que j'ai jamais publié ! (en fait j'ai publié le début de cette fic sur un forum mais personne ne m'a lue alors...) C'est donc le cœur tremblant et pleine d'espoir que je vous présente "La chasse à l'écureuil". L'écriture est en cours et je suis rendue à la partie 5 en ce moment, je pense pouvoir publier régulièrement et ai une bonne idée de la fin donc pas d'inquiétudes à avoir je ne vous laisserais pas en plan.

Je me dois de vous signaler que le tout début de la fic est inspiré d'un manga dont je ne me rappelle plus le nom -" qui ne m'avait pas plu plus que ça mais dont le concept me paraissait exploitable.

Ah et pour le contexte et bien je ne parle pas de Voldemort dans cette fic (enfin je n'en ai pas l'intention pour l'instant), considérons donc qu'ils ne sont pas en temps de guerre (je ne vois pas trop Harry s'amuser à batifoler dans ces moments là ...).

Voilà c'est tout pour ici, je n'ai plus qu'à vous souhaiter une bonne lecture !

Résumé: C'était toujours le même scénario : bougies éteintes, noir complet, mains ligotées, baisers… caresses… Et cette question qui tournait dans la tête d'Harry devenait chaque jour plus obsédante: Qui ?

Partie 1:

C'est toujours à la même heure, au même endroit. Je me souviens même parfaitement comment ça a commencé.

J'étais à la bibliothèque en train de bosser sur ce fichu devoir de potion que nous avais donné Snape. Hermione avait refusé de m'aider pour me punir d'avoir passé mon week end à jouer au quidditch au lieu de travailler. Bizarrement, Ron, qui avait passé au moins autant de temps que moi sur son balai, avait échappé à la punition. Sûrement que ses arguments étaient plus « convaincants » que les miens…

Les 22 coups de l'horloge venaient de sonner et la bibliothèque allait fermer dans 30 minutes. Ça m'était égal vu que j'avais presque fini ce foutu devoir.

Tout à coup, toutes les bougies de la salle s'étaient éteintes, comme soufflées par une brise invisible, et j'ai senti une présence derrière moi. Je n'ai pas eu le temps de me retourner que déjà on m'attachait fermement les poignets, avec une cravate m'a-t-il semblé. J'ai eu un mouvement de panique mais des lèvres se sont rapidement posées sur ma nuque. Et là plus rien, je me suis instantanément détendu. Les baisers ont continué, virevoltants de ma nuque à mon cou, et une odeur m'a envahit. C'était une odeur particulière, comme celle que l'on sent en sortant des biscuits du four, sucrée et appétissante.

Puis des mains se sont mises à caresser mes épaules, elles ont longées mes bras pour finir sur mes cuisses.

Là, j'ai recommencé à avoir peur, les baisers étaient étrangement agréables mais j'appréhendais ce que mon « agresseur » avait l'intention de faire. Ses mains me caressaient lentement, descendant jusqu'à mes genoux pour remonter jusqu'en haut des cuisses. Je commençais sérieusement à avoir chaud et ma tête s'embrumait.

Soudainement, je n'ai plus senti ses mains sur moi. J'ai pensé que leur propriétaire allait partir mais ses lèvres n'ont pas quitté le lobe de mon oreille où elles semblaient avoir élu domicile.

Ses mains se sont reposées sur moi brusquement. Au niveau de mon entrejambe. J'ai eu un mouvement de recul, d'une part parce que ça allait trop loin trop vite, d'autre part parce que ce contact m'avait presque brûlé. Ce touché à peine appuyé sur mon sexe, m'avait totalement enflammé, et ce malgré l'épaisseur de mon pantalon et de mon boxer.

« Arrête… »

Je n'étais sûrement pas convaincant, mais c'est tout ce qui a pu ressortir du combat que ma raison essayait tant bien que mal de tenir contre mon excitation.

Les mains ne se sont pas arrêtées pour autant, et elles ont commencé à défaire les boutons de mon jean puis à descendre ma braguette. Cela fait, une d'entre elles s'est mise à masser mon sexe durcissant avec sa paume. Mon souffle était déjà irrégulier depuis quelque temps, mais là je du carrément me mordre les lèvres pour ne pas gémir. C'était bon. Le frottement du tissu de mon boxer était désagréable cependant. Comme si mes pensées avaient été entendues, le morceau de tissu fut alors descendu sur mes chevilles en même temps que mon pantalon.

Seule la main s'activait maintenant. Et c'était bon. Ça n'avait rien de comparable avec quand je me le fais moi-même, c'était tellement mieux.

Puis la main a ralenti et j'ai senti une langue passer sur le bout de mon sexe me faisant sursauter. Les mains descendirent doucement caresser mes testicules pendant qu'un bout de langue léchait lentement toute ma longueur. Mon corps se tendait. C'était stupide mais j'en voulais plus, c'était tellement bon, c'était tellement…

Je me mordais de plus en plus fortement les lèvres pour me retenir des laisser échapper trop de sons mais mon corps parlait pour moi, il se tendait vers les délices qui lui étaient procurés, il réclamait plus.

Alors une bouche me pris tout entier. Et cette fois je réussi à percer ma lèvre avec mes dents. Dieu que c'était bon ! La bouche montait et descendait lentement sur mon sexe tandis qu'une main caressait mes bourses, passant de l'une à l'autre et insistant doucement sur la parcelle de peau entre celles ci.

Alors que je subissais l'assaut, ma tête finie par être totalement rejetée en arrière. Je tremblais de plus en plus face au plaisir qui montait lentement mais sûrement. Le stade que j'atteignais habituellement avec mes travaux manuels avait été dépassé depuis un bout de temps déjà, et je me demandais jusqu'où j'allais aller comme ça.

Brusquement, le rythme s'accéléra, la bouche se déplaçait plus rapidement et pompait plus durement mon sexe. J'aurais voulu mettre mes mains devant ma bouche, mais celles-ci étant toujours attachées dans mon dos, je ne pu étouffer le gémissement sonore qui franchit mes lèvres.

Ce son me surprit moi-même mais je n'eus pas le temps de m'y attarder alors que je sentais la jouissance arriver. Elle m'emporta brutalement avec une force qui me dérouta.

La tête perdue dans un épais brouillard, les membres tremblants, je senti confusément qu'on me remettait mon boxer et mon pantalon. Après un dernier baiser sur la nuque, on me libéra mes mains puis la présence disparut.

Quelques instants plus tard, toujours un peu perdu je vis les bougies se rallumer.

oOoOo

Et à ma grande surprise, la même chose s'était passée, une deuxième fois, une troisième fois, puis une quatrième, une cinquième … Et cela faisait maintenant trois mois que ça durait. Si après les premières fois j'avais été choqué et m'étais juré de faire attention à ne plus trainer là bas vers 22 heures, j'avais fini par reconnaitre y avoir pris goût.

Malgré moi, j'étais attiré par le plaisir que je ressentais quand « la personne » me caressait. Je cherchais de plus en plus à travailler seul le soir, dans la bibliothèque. J'attendais ces « agressions » avec une impatience et une excitation presque ridicule. Le plaisir revenait à chaque fois, toujours si fort et dévastateur.

Je commençais à connaitre les habitudes de mon « agresseur ». C'était toujours le même scénario : bougies éteintes, noir complet, mains ligotées, baisers… caresses… Les mains me semblaient de plus en plus aventureuses et avides, de même pour la bouche qui me faisait voir les étoiles.

Mais au fur et à mesure de ces « rencontres », la question que je me posais depuis le début était devenue de plus en plus obsédante. Qui était ce ? Cette personne qui prenait tant garde à ne pas me dévoiler son identité. Cette personne qui me touchait avec tant de passion. Je voulais savoir, c'était devenu un besoin. Je n'en pouvais plus de me torturer l'esprit. A chaque question que je parvenais à lui poser je ne recevais en réponse qu'un silence frustrant.

Ce soir, c'était décidé, je m'étais entrainé toute la semaine ça ne pouvait que marcher. Hermione avait été un peu surprise par ma demande mais elle avait été ravie de mon enthousiasme à apprendre quelque chose de nouveau. Il aurait bien sûr été plus simple d'utiliser la carte des maraudeurs mais impossible de mettre la main sur ce fichu bout de parchemin ! J'avais remué ma malle et le dortoir de fond en comble et elle restait introuvable. Ron et Hermione ne l'avait pas vu et j'avais donc du me résigner à trouver une autre méthode. Enfin ce soir, j'étais fin prêt.

Je me trouvais à la table habituelle, celle qui est un peu isolée du reste de la bibliothèque, celle qui est entourée de peu de bougies qui, une fois éteintes, plongent l'endroit dans le noir complet.

Comme prévu, à 22 heures, les bougies s'éteignirent et la présence arriva. Mon cœur battait à tout rompre alors que je la laissais docilement me lier les poignets. Les baisers commencèrent, un peu plus appuyés que la première fois. Au fur et à mesure des ces « rendez vous » j'avais l'impression que mon corps était devenu plus réceptif, plus avide. Je fis donc un effort pour garder la tête froide alors que la bouche se mettait à sucer doucement un morceau de peau à la jonction de mon cou et de mon épaule.

Puis, comme d'habitude, les mains descendirent sur mon bas ventre, s'attardant plus longuement qu'avant sur mon torse et plus particulièrement sur mes tétons qui furent gentiment frottés. Garder mon sang froid devint de plus en plus difficile, je voulais qu'elles aient fini de descendre pour mettre mon plan à exécution sans attirer l'attention de leur propriétaire, mais j'ai peur de ne plus être assez lucide quand ce sera à moi d'agir.

Enfin, ses mains commencent à défaire ma braguette. Je tente alors d'appliquer ce qu'Hermione m'a appris. Finite cordica. Aucun son ne sort de ma bouche, j'ai répété ce sortilège informulé avec assiduité toute la semaine et je le maîtrisai parfaitement ! mais il est vrai que j'avais peut être oublié le facteur « plaisir prodigué par une personne passionnée » dans l'équation. Finite cordica ! Finite cordica ! Je pense désespérément alors qu'en même temps, le plaisir roule dans mes veines.

Alors que j'allais m'abandonner aux sensations trop intenses, je sens finalement mes liens se desserrer, me permettant ainsi de libérer mes mains.

A ce moment là de mon plan tout marchait très bien, la bouche était toujours sur moi et je n'avais plus qu'à lancer un Lumos pour découvrir qui me faisait face. Je tâtonnais discrètement pour trouver ma baguette que j'avais précédemment posée à proximité. Un coup de langue bien placé me fit perdre un instant ma concentration mais je repartais bravement à la recherche du bout de bois. Alors que j'allais m'en saisir tout se passa très vite. La bouche me quitta brusquement alors que l'on m'arrachait ma baguette des mains et qu'on l'a balançai plus loin d'après le bruit qui suivit.

Quelques instants plus tard, les bougies se rallumaient et je me retrouvais seul, comme un idiot, complètement débraillé sur ma chaise. Encore abasourdi, je mis quelques temps avant de me rhabiller et d'aller chercher ma baguette. Je quittais ensuite rapidement la bibliothèque en me dirigeant vers la tour de Gryffondor.

oOoOo

« Harry ? Qu'est ce qui se passe ? Tu as une tête épouvantable ! »

Aah Hermione… toujours là pour vous bassiner avec les cours, mais également présente si elle vous voyait tirer une tête de six pieds de long.

« Qu'est ce qui se passe 'mione ? Ouh là Harry ! Qu'est ce qui t'es arrivé ? On dirait qu't'as croisé un inferi mon vieux ! »

Aah Ron… toujours là pour vous accompagner dans vos délires, mais également curieux si vous aviez l'air d'avoir taillé une bavette avec un cadavre ensorcelé.

Mais ils doivent exagérer un peu non ? D'accord, je suis pas mal secoué par ce qui vient de se passer mais pas au point de leur faire peur rien qu'avec mon visage si ?

Je leur souri et bizarrement ça a l'air d'affoler encore plus Hermione qui me recommande de m'assoir.

« Merlin Harry, on avait remarqué que tu tardais à rentrer dernièrement, mais Ron m'a persuadée qu'il y avait pas de raison de s'inquiéter. Et voilà comment on te retrouve ! »

« Laisse-le un peu respirer 'mione ! Tu veux du chocolat Harry ? Ça te réchaufferait. »

Je hoche la tête en signe d'assentiment. Effectivement, maintenant qu'il le fait remarquer je réalise que je tremble de froid. Mon ami monte dans le dortoir chercher la précieuse denrée pendant qu'Hermione me regarde toujours d'un air soucieux.

Alors que Ron redescend, je me demande si je ne devrais mieux pas tout leur dire. Après tout, ils pourraient peut être me conseiller voire même m'aider à retrouver mon « agresseur ».

Mais j'ai honte, et à juste titre d'ailleurs. Comment leur avouer que ça fait plusieurs mois que je retourne à la bibliothèque dans l'espoir de me faire caresser et sucer par une personne inconnue ?

Hermione me regardera sûrement de travers, pendant que Ron cachera son incompréhension derrière des blagues vaseuses…

« Tiens Harry » dit mon meilleur ami en me tendant un gros morceau de chocolat.

Je mords dedans et l'habituelle petite chaleur se répand doucement dans mon corps.

Les deux m'observent en silence, puis Hermione, n'en pouvant apparemment plus, se met à parler.

« Harry… tu veux bien nous parler de… ce qui t'es arrivé ? »

Son ton concerné me fait prendre ma décision. Après tout, ce sont mes amis, je dois leur faire confiance, ils ne vont pas me juger … enfin pas trop … enfin j'espère …

Après les avoir examiné tous les deux, je prends une grande inspiration et commence mon récit.

« Voilà, il y a … un peu plus de 3 mois, j'étais à la bibliothèque en train de travailler. Tu avais refusé de … m'aider Hermione, du coup je me suis retrouvé à être toujours à rédiger mon devoir alors qu'il était 22 heures. Quand l'horloge a sonnée, les bougies se sont éteintes et j'ai senti une … présence derrière moi, quelqu'un m'a attaché solidement les poignets. »

Je m'arrête, le moment crucial arrive. L'histoire des poignets liés leur fait déjà froncer les sourcils.

« Cette personne n'a pas prononcé un mot et elle s'est mise à … m'embrasser. »

Regard à peine surpris de mes amis.

« Elle t'a embrassé … où ça ? » demande Hermione sérieusement.

Je déglutis.

« Et bien d'abord dans le cou et ensuite… plus bas… »

Regard amusé de mon meilleur ami.

« Plus bas ? Ton torse ? »

« Non… plus bas… »

« Tes pieds ? »

« Non… »

« Bah alors où ça ? »

« Ron ça suffit ! Laisse un peu Harry tranquille ! Donc cette personne t'a euh hum bref, on a compris l'idée. Et qu'est ce que ça t'a fait ? Enfin je veux dire tu n'as pas l'air très dégouté, c'était … agréable ? »

Hermione se rassoit rougissante. Ca ne m'étonne pas qu'elle n'ai pas prononcé le mot « fellation » mais en revanche je suis assez surpris qu'elle n'ai pas l'air si outrée que ça. Elle me demande même mon ressenti.

« Et bien je, j'ai paniqué au début bien sûr, mais en fait finalement oui, c'était …très agréable. »

Ron retient un petit rire, sûrement de peur que sa petite amie ne le frappe à nouveau. Contrairement à ce à quoi je m'attendais, il n'a pas l'air choqué ou dégouté que je me sois laissé toucher par quelqu'un d'inconnu. Pour tout dire j'ai même l'impression que mon histoire commence à l'amuser.

« Je ne pensais pas que la personne recommencerais mais elle l'a fait… plusieurs fois. Et… et j'aimais de plus en plus ce qu'il se passait là bas, j'attendais ces moments avec impatience. »

Toujours ce petit sourire de Ron, et Hermione me fixe sérieusement. Je suis vraiment mal à l'aise, mais j'essaie de ne rien laisser paraitre.

« Mais tu ne savais toujours pas qui c'était. »

« Non, j'étais incapable de voir ou de deviner qui me touchait. Mais l'envie de savoir était de plus en plus forte. »

Oui, je voulais savoir qui me caressait avec tant de passion, et avec parfois des pointes de tendresse. C'était ce qui m'avait poussé à faire cette tentative ratée. C'était complètement ridicule mais j'avais comme l'impression… d'être aimé pendant ces moments d'intimité.

Le visage d'Hermione s'éclaira soudain.

« Alors c'est pour ça que tu voulais que je t'apprenne ce sortilège informulé ? »

« Oui, puisque la personne ne voulait pas se dévoiler je m'étais décidé à la forcer. »

Je baisse la tête. J'avais peut être eu tort de vouloir bousculer les choses. La personne était partie maintenant, je l'avais trahi, j'avais brisé ses règles.

Mes amis ne prirent même pas la peine de me demander comment cela avait marché. La tête que j'affichais en rentrant était sûrement une réponse assez limpide.

« Pourquoi tu nous as pas demandé de voir qui te rejoignait grâce à la carte des maraudeurs. »

« Je l'ai cherchée mais elle est introuvable. »

Froncement de sourcils d'Hermione.

« Harry, tu crois pas qu'on pourrait… essayer de découvrir son identité par nous même ? »

Hermione avait les yeux brillant d'une excitation contenue face à l'énigme que je venais de lui apporter sur un plateau. Tout à coup, je me demandais si c'était vraiment sérieux de la laisser mener son enquête. C'est qu'elle pouvait se montrer très entreprenante quand elle s'emballait pour quelque chose.

« Euh … et bien, c'est en partie pour ça que je vous ai tout dit en fait. Mais … Hermione … tu ne vas pas en faire … trop, n'est ce pas ? »

Grand sourire de mon amie.

« Mais bien sûr que non Harry, j'y mettrais juste ce qu'il faut. »

« Excusez-moi ! Ça vous intéresse de savoir que je suis ok pour faire partie l'histoire ou bien ? »

« Oui, oui Ronald, t'inquiète pas tu es inclus, pas dans la liste des suspects mais des détectives, ça te va ? »

« Super… merci 'mione… »

A mon tour de jeter un coup d'œil amusé vers mon ami qui se fait largement dépasser par l'enthousiasme de sa copine.

« Bon, pour commencer Harry, je vais devoir te poser quelques questions. »

Hermione s'assoit dans le fauteuil face à moi et sort une plume et un parchemin de nulle part.

« Premièrement, garçon ou fille ? »

« Hein ? »

« Cette personne, c'est un garçon ou une fille ? »

« Ah euh… et bien, je sais pas trop en fait … »

Ron me regarde d'un air atterré.

« C'est pas dur comme question vieux. Voix grave ou aigüe ? Poitrine ou non ? Cheveux longs ou courts ? Mains larges ou fines ? »

« Merci Ronald. Alors, Harry ? »

« Je sais pas je vous dis. Je l'ai jamais entendu parler donc la voix c'est niet. Poitrine, j'en sais rien, il ou elle s'est pas frotté(e) contre moi. Les cheveux idem. Y avait quoi comme question après ? »

« Les mains. »

« Ah oui. Mains plutôt fines. »

Oh oui fines, délicates, et douées surtout. Oh Merlin oui, sacrément douées.

« Harry. Harry ! Reviens un peu là ! Donc mains fines, je prends note. »

« Comment est ce qu'il ou elle te touchait ? »

« Hein ? »

« Enfin je veux dire… c'était plutôt doux ? Agressif ? Possessif ? Tendre ? Amoureux ? Passionné ? »

« Euh je, un peu de tout ça je dirais. Parfois passionné et parfois étonnement doux. »

Hermione note religieusement ma réponse.

« Ok, jamais de baiser sur la bouche ? »

« Jamais. »

« Les bougies, elles s'éteignaient toutes en même temps ? »

« Oui pourquoi ? »

« Rien, rien. Et tu as remarqué autre chose en particulier ? Son parfum peut être. »

L'odeur sucrée de biscuits me revient en mémoire.

« Son odeur. On dirait celle des biscuits qui sortent du four. »

Hermione me regarde un peu surprise.

« Moui, ce n'est peut être pas sa véritable odeur corporelle. Ca me semble bizarre. »

Elle rajoute quelques mots sur son parchemin.

« Et pour finir Harry, pourquoi veux tu retrouver ton agresseur ? »

Hein ? Ca me semble logique d'être curieux à ce sujet quand même ! C'est pas dans mes habitudes de me faire sucer par quelqu'un que je ne vois même pas non plus ! … Mmh supprimez la dernière remarque, c'est effectivement devenu une habitude ces trois derniers mois … bouse… je suis un mec tordu de m'être habitué à ça !

« Je veux dire Harry, qu'est ce que tu espère trouver ? »

« … pas grand-chose, je veux juste savoir. »

Mon amie me sonde un instant du regard.

« Bien, je prend l'affaire en main. Harry, je te charge de retourner chaque soir aux alentours de 22 heures à la bibli, voir si la personne vient encore et si tu peux collecter d'autres données. Ron, je veux savoir quelle est cette odeur de biscuit qu'Harry a senti. Tu nous en ramèneras tous les soirs qu'il essaye de reconnaitre la bonne sorte. Moi, je me posterais près de l'entrée de la bibliothèque voir qui entre et sort pendant qu'Harry attend son « rendez vous ». Des questions ? »

Ron et moi restons cois, rien à rajouter je crois.

« Bon, alors action les gars ! Ah au fait, le nom de code de notre proie sera Squirrel ! »

Regards interdits vers Hermione.

« Squirrel ? Hum pourquoi Squirrel ? »

« Ça veut dire écureuil en anglais, bande d'ignares ! »

Et Ron de répliquer.

« Écureuil ? Et pourquoi on devrait appeler notre… proie « écureuil » ? Quel est le rapport ? »

« Aucun, et c'est justement pour ça que c'est un nom de code mes amis ! Très fort en plus car même si quelqu'un venait à l'entendre et à le traduire, il ne pourrait toujours pas savoir de quoi nous parlons ! »

« … »

« En plus, j'adore ce mot, ça sonne bien. Donc, adopté ! Sans objections. »

Et c'est ainsi que commença la chasse à l'écureuil.

To be continued...

Voilà, félicitations vous avez réussit à lire cette première partie jusqu'à la fin ! Vous avez gagné le droit de la relire, de la reviewer pour faire part à l'auteur de votre plaisir ou pas à lire cette fic, de reviewer l'auteur parce qu'elle a fait des fautes honteuses, de reviewer l'auteur parce que son texte est pourri bidon et qu'elle devrait avoir honte de publier ça, de reviewer l'auteur parce que le récit est trop rapide/lent/ordinaire, ou bien de ne pas reviewer l'auteur parce que vous n'aimez pas qu'on vous demande de reviewer, parce que vous n'avez pas le temps, qu'il y a d'autres fics toutes plus appétissantes les unes que les autres qui vous attendent, que "Y a mon poulet sur le feu qui sonne à la porte...", bref vous avez gagné de faire ce que bon vous semble ! Alors heureux ?