Je t'en conjure
A toi que j'aime,
Ô, cher professeur,
Ressens toute ma peine
Par le parfum de ces fleurs.
Leur couleur n'est pas saine
Car elle déteint sur mon cœur.
Mon corps saigne.
Entends mes pleurs.
Par l'amour qui coule dans mes veines
Je pris pour que mes cris meurent.
Trahison
Je n'ai plus que toi dans ma tête.
Mes sens s'emmêlent.
Sans rien pouvoir y faire
Tu as pris tes affaires.
Tu es parti si rapidement
En hurlant que je mens.
Je n'ai pas compris tes mots.
Maintenant seul, de nouveau.
Tu as tout pris avec toi.
Mon cœur, mon sourire, ma voix.
Je ne suis plus rien.
N'as-tu jamais été mien ?
Abandon
J'entends ton cœur sursauter.
Je sens ton souffle sur ma joue.
J'ai le sentiment de flotter
Par ton baisé dans mon cou.
Perdu au milieu des draps,
Mon corps se perd,
Plongeant vers le bas
Droit sur l'Enfer.
Sans plus de réflexions
J'offre mon âme
Faisant abstraction
De ce que je condamne.
Par la douleur que je ressens
Et le bonheur que je désir,
Je m'offre corps et sang
Pour tes plus sombres plaisirs.
Némésis Adorée
À L'orée du bois
J'entends ta voix.
Ton chant m'hypnotise
Et ma chair s'épuise
À lutter contre la délivrance
Que m'apporte ta présence.
Mon esprit s'évade
Et la vie m'est fade.
Aussi merveilleuse qu'elle soi,
Ta voix est un poids.
Tes bras m'appellent,
Promettent amour éternel.
Mais à deux pas de toi
Tu me pousse au choix :
Avec toi ou avec eux ?
Ô, je pris les cieux.
Qu'ils me libèrent de ta malédiction.
Tu es ma perdition.
