Prologue
Elle courait à présent dans la rue sous la pluie ruisselante. Son visage était maculer de larmes et de son mascara qui commençait a couler . Elle courrait sans arrêt, ne faisant pas attention aux lieux, au temps, à rien. Elle courrait. Vers où? Elle l'ignorait. Elle se sauvait. De quoi? De qui? D'où? De tout, de tous, de partout. Elle voulais être libre. Se libéré de cette vie, oublier tout et recommencer. Elle avait plus rien à perdre, puisque tout était déjà perdu. Sa sœur lorsqu'elle avait quatre ans, sa mère il y a deux ans, ses deux meilleurs amis dernièrement, puis son père…que lui restait-il?! Rien. Ah si! Elle… mais a ses yeux ce n'était pas grand choses.
Elle approchait le parc et la forêt. Elle passerais la nuit là. Elle venait de le décider. De toute façon, personne ne la cherchait, alors elle pouvait aller où elle le voulait. Elle traversa le parc rapidement et s'enfonça dans la forêt.
Elle y passait beaucoup de temps à près l'école, durant le midi, durant tout ses temps libre. Elle grimpait le mont jusqu'au belvédère le plus haut, celui duquel on voyait toute la ville. Elle y était tranquille, vu que c'était interdit d'y aller. Elle aimait la solitude. La tranquillité du lieu lui plaisait aussi.
Elle monta le mont, jusqu'à son belvédère. Elle s'assit enfin. Elle pu reprendre son souffle. Elle respirait si rapidement et son cœur battait si fort qu'elle avait l'impression que sa cage thoracique allait explosée. Ses larmes coulaient à flots. Elle sortit de son sac LUI… elle ne lui avait pas encor trouver d'autre nom. C'était son couteau. Il lui appartenait. C'était sa libération à elle. Elle fit glisser la lame sur son bras, lentement, doucement… puis lourdement, de plus en plus lourdement, jusqu'à ce que la lame transperce sa chair blanche. Son sang rouge coulait, et la douleur que la lame procurait à son corps semblait apaiser la souffrance que son âme ressentait. Elle laissait la lame aller, faire ses trace dans sa peau. Elle se calma, les larme coulait presque plus sur son visage. Elle se sentait partir, doucement, s'engourdir, s'évanouir tranquillement sous la pluie battante.
