Bon allez, je me lance dans une énième fanfiction à chapitre à terminer ! Oyez, applaudissez !
Mais bon c'est pas totalement de ma faute… J'avais demandé à mes lecteurs de ''La Perle des Sept Familles'' de me challenger, Welva m'a demandé d'écrire soit sur Emilie Seeley, soit sur Audrey et Percy. J'ai choisi Percy et Audrey mais ça du coup, vous le savez déjà. Sauf que leur histoire ne tenait vraiment pas en un chapitre, alors j'ai décidé d'en écrire sept. BIM !
J'espère que cette petite fanfiction sans prétention vous plaira, mais j'espère qu'elle te plaira surtout à toi Welva ! ) Merci pour le super challenge !
Bonne lecture !
One.
La première fois que je t'ai vu, Percy, je t'ai surtout aperçu.
Gabrielle m'avait trainé à cette soirée complètement stupide dans un bar un peu miteux… L'idée de découvrir le Royaume Uni avec elle avec la facilité que lui permettait sa magie, bien sûr que j'ai sauté sur l'occasion ! A l'époque, je débutais ma vie d'étudiante parisienne, je l'avais rencontré lors d'un shooting photo pour une marque de soutien-gorge… Je n'avais pas un rond, et elle m'avait proposé de devenir sa colocataire dans ce grand appartement parisien qui appartenait à ses parents. Ce voyage, c'était quelques jours loin des métros bondés, des gros lourds dans les rues et des refus de contrats qui me minaient le moral.
Alors oui, j'ai littéralement sauté de joie à lorsqu'elle m'a invité mais je ne m'attendais pas, mais alors pas du tout à devoir me taper une soirée avec sa sœur beaucoup trop cool mais surtout beaucoup trop mère, son mari et ses deux frères. Je n'avais rien contre vous, vraiment, mais vous aviez tous environ trente ans !
On s'était rejoint dans ce bar un peu miteux où vous aviez l'habitude d'aller. Celui perdu au fin fond du Yorkshire qui organisait des soirées costumées à thème. Ce soir-là, c'était les années 90. Le rêve. Les cheveux gaufrés jusqu'à la racine et du rouge à lèvres marron-rouge dégueu, je n'en menais pas large mais j'avais décidé de m'amuser un peu. Avec Gabrielle, tout devenait toujours grandiose et mémorable.
Sauf que rien ne s'était passé comme prévu.
Vous étiez arrivés un peu après nous, Fleur pendue au bras de son mari, le frère de Bill le plus canon qui louchait sur le décolleté de Gabrielle – il faut dire qu'il était tellement plongeant que même moi je ne réussissais pas à la regarder dans les yeux – et puis je t'ai aperçu derrière eux. Tu avais l'air aussi heureux que moi d'être là, j'ai trouvé ça assez drôle. Tu m'as vu rire et ton visage est devenu aussi rouge que tes cheveux étaient orange.
Au début, j'ai vraiment trouvé ça mignon, Percy. Tu avais trente ans mais devant moi, tu étais aussi réservé et gêné qu'un garçon de douze. Ça m'amusait tellement que tu es devenu l'attraction de ma soirée. Un stupide jeu de gamine de dix-huit ans.
Un stupide jeu qui a refermé ses griffes sur la stupide gamine que j'étais à dix-huit ans.
Ses griffes oui. Parce qu'un jeu n'est pas fait pour durer et qu'une gamine n'en reste jamais une.
Mais au début Percy, au début toi et moi, on était bien, non ?
Et puis il y a quelques jours, j'ai vu cette fille pleurer toutes les larmes de son corps. Elle aussi, c'était une gamine. Une gamine de seize ans qui s'était stupidement laissée tomber amoureuse de son professeur. Elle devait le quitter, son secret était découvert. C'était une histoire d'amour qui finirait mal à tous les coups et elle, elle pleurait, elle se battait pour maintenir leur secret, et moi j'essayais de la consoler et… et tu sais ce que je lui ai demandé, Percy ?
« Mais… tu l'aimes tant que ça ? »
Et là, à ce moment précis, lorsque ces mots ont été prononcés, j'ai compris que je ne savais plus ce que c'était l'amour. J'ai compris que je ne savais plus ce que c'était qu'aimer et être aimée.
Ce que j'ai surtout compris, c'est que si je ne savais plus ce qu'était l'amour, c'est que je ne t'aimais plus, Percy.
Comme vous pouvez le voir, mes personnages connaissent rarement le bonheur conjugal :3 Désoooo…
Merci d'avoir pris le temps de passer faire un tour et n'hésitez pas à me laisser vos impressions !
Et à bientôt !
