Me demandez pas comment j'en suis arrivé à écrire ça, j'en sais rien moi-même... Mais je suis particulièrement content du résultat
Pouvez-vous me parler un peu de.. ? "Proches"
Ventus (ami d'enfance, ex petit-ami) : « Tout ce que vous avez pu avoir entendu parlé sur lui est vrai. Toutes les rumeurs, aussi putes envers lui soient-elles, sont vraies. Il était ce qu'on appelle communément un connard, un salaud, ou tout autre mot peu avenant qui peut vous passer par la tête. Il était vraiment le type de personne que tout le monde évitait, que personne ne voulait approcher par peur de se faire agresser sans raison ou de se faire insulter parce que nos yeux se seraient croisés. Juste avec sa manière d'être... juste sa manière de s'habiller, sa manière de marcher criait qu'il était là pour nous faire chier dans notre vie. Au moins, il était en accord avec lui-même. J'ai jamais vu quelqu'un qui correspondait autant aux préjugés qu'on pouvait avec sur lui. »
Roxas (ami d'enfance) : « Le simple fait de le connaître, d'avoir une vraie conversation avec lui faisait de moi un dieu aux yeux de tout le monde. Je sais que simplement essayer de lui parler faisait de toi son ennemi, mais c'est parce que personne n'essayait vraiment... personne n'essayait de lui parler. Ils semblaient plutôt s'approcher de lui à petit pas, et accroupis, de la même manière qu'on approche un animal en qui on n'a pas confiance. Tout le monde trouvait ses yeux bizarres et flippants, mais au contraire, les regarder attentivement permettait de lire ses attentions, de justement avoir confiance en lui. Mais après, aussi, il faisait tout pour que personne ne l'approche. »
Lea (père) : « Quand les filles me l'ont montré la première fois, j'étais pas très confiant. J'étais toujours pas près psychologiquement à être père, alors commencer avec lui, je le sentais pas du tout. J'ai jamais été confiant dans aucune de mes responsabilités, mais élever un gamin me faisait vraiment flipper ! En vérité, ce sont les filles qui ont presque tout géré. Moi, j'étais là, à le regarder grandir, mais je sais pas si j'ai fait quoique ce soit qui ait pu aider dans son développement. La dernière chose qu'il m'ait dite avant de partir était quelque chose du genre « heureusement que t'étais là », alors même si je ne sais pas ce que c'est, j'ai la certitude d'avoir accompli quelque chose pour lui. »
Elrena et Xion (mères) : « Quand on est allés voir les enfants et que je l'ai vu la première fois, j'ai dit à Xion qu'il fallait que ce soit lui. À la base, c'était juste pour emmerder Axel, parce que je savais qu'il lui survivrait pas, qu'il allait se faire bouffer par le gosse. Et puis Xion est tombé sous le charme du gosse. Faut dire qu'on aurait dit nous au même âge. Et quand je dis « nous », je parle de nous deux en même temps ! Il avait tellement d'énergie qu'il faisait autant de conneries que deux gamines excitées. Au final, j'avais raison : Axel a prit cher ! »
« Je pense qu'en voyant ses parents, il a comprit qu'il pouvait être ce qu'il voulait. En même temps, on est une famille de dépravés et on le crie sur tous les toits. Juste à nous voir, ça se voit. Ouais, logique, je sais. Les parents des gamins qui passaient à la maison devaient être pareils pour avoir confiance en nous. Ça faisait plaisir de voir qu'on étaient pas seuls. Après, la solitude, je connais pas. Faut dire qu'avec Larx', c'est plutôt difficile de se quitter. Désolée, j'arrête avec les blagues. Mais au moins, notre connerie a bien fait évoluer la sienne, et être un abruti est le symbole de notre famille. »
Demyx (petit ami à vie) : « La première fois que je l'ai rencontré, je jouais du piano dans la salle de musique du collège. Je chantais, aussi. Il a dit qu'il trouvait ça moche. Encore plus moche que le cadavre de son arrière grand-mère et encore plus faux que le sourire de sa petite sœur. Et il en a même pas, de sœur ! Mais après il s'est allongé par terre -y'avait de la moquette- et il m'a dit de continuer, soi-disant pour m'améliorer. Il s'est endormi au bout de cinq minutes, et moi j'ai continuer de jouer, pour m'améliorer, alors que je savais que je jouais déjà très bien. Quand j'en ai eu marre, j'ai arrêté de jouer et je me suis allongé à côté de lui. Et quand je me suis réveillé, il y avait ses bras qui m'enlaçaient. Être allongé là, par terre et avec lui était tellement agréable que je lui ai dit que j'étais là tous les soirs - sauf le jeudi. »
Naminé (sœur de cœur) : « Ah ? Comment vous m'avez trouvé ? Une adresse qu'il a laissé ? Bon, ok. Pourquoi pas. Vous savez, on s'est jamais rencontré. Jamais vu. Je sais qui il est, je sais tout de lui. Et inversement. Pour les gens extérieur, ça peut paraître étrange, je sais. Comment on peut être frère et sœur de cœur si on ne s'est jamais vu ? On sait même pas où l'autre habite ! Comment il a eu mon adresse, alors ? De moi. On s'est envoyé l'adresse de l'autre par message, si jamais y'a urgence. Mais on ne l'a jamais regardé. J'ai demandé à une amie d'écrire son adresse sur une feuille et d'effacer le message, je l'ai ensuite mise dans une enveloppe que je garde toujours avec moi. Mais je ne l'ai jamais ouverte. Mais maintenant, ça sert un peu à rien, vu qu'il est plus là. Et je doute qu'il y ait une quelconque adresse là où il se trouve. Non, ça ne m'a pas attristée qu'il soit parti. Après tout, on ne s'était déjà jamais vu. Qu'il soit encore plus loin ne change rien pour moi. Mais vous savez, on parle de lui : un grand tricheur. Et je sais que lui l'a ouverte, l'enveloppe où il avait écrit mon adresse. »
Aqua (propriétaire du terrain) : « Quand je l'ai vu arriver, il était trempé. Normal, faut dire. Il est venu à la nage. Je l'ai fait entrer et l'ai assis à table en rajoutant une assiette. Tout s'est fait naturellement dès le début, comme s'il avait toujours été là. On est passé de deux à trois couverts, Xehanort à partagé sa chambre, son lit, comme s'ils le faisaient depuis toujours. Mêmes les disputes de jeunes adultes semblaient avoir toujours été là. Et à les entendre, j'aurais même dit qu'ils couchaient ensemble depuis leur première fois. Mais... à peine terminé et même pas rhabillé, il courrait aux toilettes et vomissait. C'était le seul moment où j'aurais voulu connaître un peu de son passé, pour savoir quoi faire. Mais lui, après presque une heure à vomir et à pleurer, il retrouvait la monotonie de la vie qu'on avait pas passé ensemble. »
Xehanort (fils de la propriétaire) : « J'ai beaucoup eu le temps de l'observer. Surtout qu'on a eu beaucoup de moments intimes. La première fois, quand il est arrivé, le soir... la nuit, plutôt -il était vingt-deux heures passées-, il avait l'air plutôt fragile. En même temps, il devait être crevé ! Il a dû nager pendant des heures avant d'arriver chez nous ! Et il aurait continué encore s'il ne nous avait pas trouvé. Il aurait continué jusqu'au bout du monde pour trouver une terre. Les autres auraient eu pitié, sûrement. Mais on n'est pas comme ça, dans la famille. On sait que les gens ne sont pas ce qu'il ont l'air d'être. Et le lendemain, il ressemblait pas du tout à ce qu'il était, il avait retrouvé toute sa vitalité et toute sa médisance. Il avait retrouvé son aspect de connard. Mais j'ai vu ses yeux, et j'ai vu qu'on avait les mêmes. Je ne connais pas le lui d'avant, mais je sais que sa famille devait être aussi absurde que la mienne. Je l'ai beaucoup observé et je peux le dire : il est énormément de choses, mais pas ce qu'il semble être. »
Vanitas (lui) : « Marrante, cette petite chasse au trésor ? Tu as quand même pris six ans pour me retrouver. On aurait même pu croire que j'étais mort, mais nan ! Je suis toujours là. Ta vie se passe bien, depuis l'temps ? Et les autres ? Finalement, ne dis rien, je leur demanderai moi-même. Il est temps pour moi de rentrer. Tu filmes ? T'as filmé toute ton enquête ? Tu me montreras, hein ? Par contre, venant de toi, je suis sûr que t'as pas arrêté de m'insulté... Tu sais, quand j'ai vu le bateau, j'ai su que c'était toi. Premièrement parce qu'il y a aucun bateau qui vient ici, et deuxièmement parce que ça concordait avec le temps d'arrivée de ma lettre à Naminé. Celle avec ma nouvelle adresse. »
(…)
« Y'a quand même une chose que j'aimerai savoir... comment va Demyx ? »
Il y a certains éléments non dits dont certains qui ne sont même pas sous-entendu. Mais si vous trouvez qu'il y a quelque chose d'étrange, c'est qu'il y a peut-être une théorie à faire...
