Disclaimer : L'univers Harry Potter ne m'appartient pas, il appartient à JK Rowling, comme vous le savez bien. Je ne tire aucun profit avec l'écriture de cette histoire.

Comme vous le savez peut-être, cette histoire est une réécriture de ma propre fiction "Harry Potter, sa 5eme année". Si j'ai choisi de réécrire mon histoire c'est parce que quand je l'ai commencé, j'avais 13 ans (aujourd'hui j'en ai 17 et des poussières) et je n'ai plus la même vision des choses. Je me suis améliorée dans la compréhension des personnages, dans mon vocabulaire... et je pense qu'une nouvelle version me redonnerait l'inspiration pour terminer cette fiction une fois pour toute. Parce que je l'aime vraiment, cette histoire ! et que je ne veux pas non plus décevoir ceux qui attendent la suite depuis longtemps.

En plus, j'essaye aussi de faire le moins de fautes d'orthographe, de conjugaison possible car je sais que c'est très gênant. Quand je lis une de mes fics quelques mois après l'avoir écrit, je me dis "Bon sang, j'étais pompette quand j'ai écris, ou quoi ? C'est quoi toutes ces fautes d'orthographe ?" Mais ça ne veux pas dire qu'il n'y en a plus, désolée. Un jour peut-être, je saurai comment trouver une bêta-reader.


Chapitre 1 : Abandon et création.

Un jeune garçon maigre et triste s'était une nouvelle fois réfugié dans la Tour d'Astronomie de l'école de sorcellerie Poudlard. Ce jeune garçon n'était pas un garçon ordinaire, c'était un sorcier. Et être un sorcier n'était pas la seule chose qui faisait de cet adolescent quelqu'un de peu ordinaire. En effet, c'était le Survivant, Harry Potter. Le petit garçon qui, il y a quatorze ans, avait défait le mage noir le plus craint du monde sorcier, Lord Voldemort.

Hélas, Voldemort était revenu quelques mois auparavant lors de la dernière tâche du Tournoi des Trois Sorciers. Sa première victime avait été un ami d'Harry, Cédric Diggory. Ce que les cauchemars d'Harry ne manquaient pas de lui rappelait, malheureusement.

Ron et Hermione, ses deux meilleurs amis, ne s'apercevaient même pas de la détresse et de la culpabilité qui l'habitait. Ronald Weasley, surnommé Ron, était le sixième enfant d'une famille de sorciers au sang pur de sept enfants et Hermione Granger était une fille de moldus - personnes dépourvus de pouvoirs magiques- et également la petite amie de Ron.

Harry s'approcha mécaniquement du bord de la tour et sortit son chevalet rétrécit de sa poche. Il empoigna alors son pinceau d'une main, sa palette de couleur de l'autre et dessina le magnifique coucher du soleil qui se reflétait sur le lac. Depuis tout petit, il adorait le dessin et la peinture, c'était son échappatoire quand la solitude de son enfance se faisait trop lourde. A la fin de la journée , il se faufilait dans la salle d'arts plastique de l'école et il peignait. Mais un jour, son professeur de l'époque l'y avait surpris. Au lieu d'écoper d'une sanction, Harry avait eu la surprise d'être invité à se servir de la salle sans se cacher. Naturellement, il en avait été très heureux et s'était empressé d'accepter.

Aujourd'hui la peinture était la dernière chose de stable dans sa vie qui allait de mal en pis ; Voldemort était revenu et le monde sorcier ne voulait pas croire cette terrible vérité car elle menaçait de les plonger à nouveau dans une guerre longue et douloureuse que personne n'avait envie de revivre. La Gazette du sorcier, contrôlée et censurée par le ministre Cornélius Fudge, s'était mise à le dénigrer, ainsi que Dumbledore qui affirmait lui aussi que Lord Voldemort était bien vivant.

Dumbledore.

Dumbledore, qui l'avait toujours soutenu par le passé, s'était mis à l'ignorer superbement. En effet, le vieux et vénérable directeur ne lui avait pas adressé la parole depuis l'année dernière, ce qui attristait beaucoup le jeune sorcier qui avait besoin plus que jamais du soutien d'un adulte. Même Sirius Black, son parrain, ne lui avait envoyé aucune lettre. Harry savait que Sirius était quelque part en mission pour Dumbledore mais il ne parvenait pas à s'empêcher d'être profondément blessé du silence de son parrain. Sirius aurait compris sa peine et l'aurait soutenu.

Maussade, Harry termina sa peinture, rangea son matériel et s'en alla pour une sempiternelle nuit de cauchemars, de visions et de tortures qui ne manquait jamais de le réveiller, haletant et tremblant.

Une fois dans son lit, il poussa un soupir résigné. Fermant les yeux, il attendit que le sommeil l'emporte.