Bien le bonjour/bonsoir. Je commence une toute nouvelle fiction sur le monde d'Hunger Games. Après " des vacances inoubliables", qui est sorti du contexte, je continue avec cette fiction qui elle aussi sortira du contexte des jeux et de tout le blabla. Je m'appelle Marine Felton et cela faisait bien longtemps que je n'avais pas posté, mais je continue à me manifester en lisant plusieurs de vos fanfics. J'ai aussi été profondément vexée quant les administrateurs de ff ont supprimé " Tes mains sont froides." alors que la fic parlait de Josh et Jen. Elle était basée sur leurs relations et puis je ne vois pas pourquoi elle n'aurait pas eu lieu d'être alors que chez les Twilighteuses il y a beaucoup de Kristen et Robert. Enfin bref, je reviens ici un peu plus calme. De nouvelles idées et beaucoup de volonté. Bien sûr je déteste quand les auteurs ne finissent pas ce qu'elles ou ils commencent, je vous garantis que je n'abandonne jamais mes ff. Sur ce, je vous laisse découvrir mon nouveau petit bébé, fait à partir de l'univers de Suzanne C. Laissez vos reviews, et dites moi ce que vous pensez, bien, mal, ce que vous voulez mais restez constructifs.

PS: C'est un OCC, et ce n'est pas du tout le même gouvernement que dans le roman. Il n'y a pas de Panem ni de Capitole.

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Je me nomme Katniss Everdeen, du haut de mes seize ans je vis - pas si paisiblement que ça - avec ma mère. A l'époque, j'avais un père, une sœur et une vie. Cela fait maintenant cinq ans que je les ai perdus, et depuis on s'en sort comme on peut avec ma mère. Elle reste dans son état stoïque ce qui à le don de m'énerver au plus haut point. En plus de ça, je n'ai pas vraiment d'amis. Un seul pour tout vous dire.. Gale Hawtrone. Il est mon meilleur ami, il me connaît dans les moindres détails et nous avons plusieurs points en communs, le plus évident étant notre amour de la nature et des bois. Je me sens entière dans les bois. Après la mort de mon père et de ma sœur, j'avais du apprendre à vivre à mes dépends, ma mère étant tombée dans une dépression assez profonde. Je lui en veux encore aujourd'hui même si elle essaye de se racheter. Trop tard.

Avant l'évènement tragique, jamais quelqu'un ne se serait douté qu'Elizabeth Everdeen puisse négliger et abandonner son enfant, le laissant sans protection et à porté de tout danger. Où je veux en venir? Au fait que je n'aurai jamais d'enfant, je me crois forte pour le moment mais qui sait quel avenir nous est réservé. Je ne veux pas finir comme ma mère. Et puis je suis très bien, seule, vaquant à mes occupations de lycéenne. D'ailleurs le lycée c'est dans vingt minutes.. Mais comment dire, l'école et moi on n'est pas amis. Je trouve ça vraiment ennuyant.. En plus Gale a beaucoup d'examens étant donné que c'est sa dernière année. Je ne le croise que rarement, ce qui me rend plus seule que jamais. Surtout face aux moqueries de la petite élite. Je les ai toujours ignorés certes mais il y a des jours où je donnerais n'importe quoi pour voir un de ces petits prétentieux à terre une flèche entre les deux yeux.

Je soupire à mes dernières pensées assez honteuses. Mon père m'avait appris la tolérance, le respect et la paix avec les autres, il ne doit pas être très fier de moi en entendant mes pensées. Je me redresse et décide de me lever sans trop me presser. Il fait déjà doux à l'extérieur, ce qui me donne plus envie d'aller faire un tour dans les bois que de rester assise toute la journée cloîtrée dans une salle avec un " adulte" essayant de nous inculquer des notions inutiles. Pour moi en tout cas.

Une fois rentrée, j'entends la voix fatiguée de ma mère à l'étage:

-Katniss je suis rentrée de ma ronde de nuit, je sais que tu n'es pas en cours alors descend.

J'ignore ce qu'elle me dit quelques minutes, fixant mon armoire mal en point. Nous ne roulons pas sur l'or avec la petite paye d'infirmière de ma mère. Je saute de mon lit et enfile une tenue plus pratique qu'élégante. Je me coiffe de mon éternel natte sur le côté et me passe un peu d'eau sur le visage puis je descends, prenant avec moi ma besace en vieux cuir. Je n'étais pas des plus soigneuse et le sac commençant à se faire vieux et usé, j'avais pensé en racheter un autre en ville tout à l'heure. J'accélère le pas jusqu'à la porte espérant éviter ma mère mais elle m'interpelle. Je me retourne, la fixant :

-Tu voudrais aller faire des courses et prendre de quoi faire un bon repas ce soir ? Nous avons de la visite.

Je m'avance vers elle et prend l'argent qu'elle me confie, silencieuse. Puis je repars. Je me demandais bien qui venait ce soir. Et cela devais être important pour qu'elle fasse " un bon repas " . D'habitude, nos seuls invités étant la famille de Gale, un ragoût ou des sandwiches faisaient l'affaire pour une assemblée conviviale.

J'en conclu qu'elle m'a donné son accord pour sécher aujourd'hui encore. Elle savait très bien que dès que le soleil pointait le bout de son nez, les cours n'étaient qu'une option chez moi. Elle avait fini par s'y faire. Par contre, il y avait bien un sujet sur lequel elle ne fermerait jamais les yeux. C'était ma petite activité illicite. Enfant, mon père m'avait appris les joies du tir à l'arc, à ce jour j'étais la meilleure. Seulement, il y avait des moments où je fuguais de chez moi pendant des jours. Je n'ai pas toujours été facile avec ma mère, non. Et il fallait bien que je me nourrisse, alors j'ai pris l'habitude de tuer des animaux de la forêt. Maintenant on peut dire que je suis une braconnière. Si ma mère était au courant, je pense que je resterai enfermée chez moi tous les jours.

Je me faufile au pas de course vers la forêt, un petit sourire se dessinant déjà sur mes lèvres rien qu'à l'idée de me perdre dans ce paysage qui me met si à l'aise. Je rejoins ma petite cabane, celle de mon enfance et m'y installe confortablement. Je fixe le plancher poussiéreux, me remémorant mon cauchemar de cette nuit. Toutes les nuits je fais des cauchemars. Je ne vais jamais bien. Si jamais j'allais bien, je trouvais ça étrange, aux point de piquer des crises d'angoisses. Même dans la forêt, la réalité me rattrape et me rappelle que je n'ai pas le droit de me sentir sereine ne serais-ce qu'une fois dans ma vie.

Ma matinée s'écoule de façon plutôt rapide, je passe mon temps de midi à cueillir quelques fruits voir quelques plantes et entreprends de me faire un petit en-cas tout en gardant des plantes pour leurs vertues médicinales.

Vers quatorze heures, je rejoins à contre cœur la ville et achète viandes, légumes et épices. Quand je retourne chez moi déposer les achats, ma mère dort sur le canapé. Au moins, je n'aurai pas à entamer de discussion avec elle. Je repars de sitôt, direction le lycée. Gale allait bientôt sortir et je l'attendrais devant. Vers 15H10, la sonnerie se fait entendre et je me fais discrète devant le portail de l'établissement, je risquais d'avoir de gros ennuis si un de mes professeurs me voyait alors que je n'avais pas assisté à son cours les heures précédentes.

Gale sort dans les premiers, seul et dans ses pensées. Un énorme sourire fend son visage quand il m'aperçoit:

-Catnip !

Il me prend dans ses bras et je lui rends son étreinte maladroitement. Même si c'était avec lui, je n'étais pas pour les démonstrations d'affection en public... Enfin les démonstrations d'affection tout court.

Delly, Glimmer, Cato et leur bande passent devant moi d'un air hautain:

-Je ne comprends toujours pas comment un mec aussi sexy peut traîner avec ce chiffon. fait remarquer Glimmer, d'un ton haut et fort.

Je fulmine et la regarde se dandiner devant ce cher Cato, gloussant comme un phoque. Ce que je voulais, c'était l'attraper par ses cheveux blonds et la battre, rien que pour éviter d'entendre ses remarques inutiles. Gale me pousse légèrement, attirant mon attention:

-Fais pas gaffe à elle.

-Je m'en fous totalement d'elle, d'eux.

Il me regarde d'un air faussement blasé, l'air de dire que je ne pouvais pas le tromper à ce sujet. Un petit sourire s'échappe de mes lèvres et je reste alors deux heures à ses côtés, lui demandant comment s'est passée sa journée, et puis lui racontant ma vie.

Vers 18 heures, je m'inquiète un peu puis lui dis que je dois rentrer. Il ne comprend pas vraiment mais me laisse partir. Je rentre chez moi sous le regard réprobateur de ma mère.

-Je t'avais demandé d'être présente à la maison de bonne heure Katniss.

Elle essaye de dire ça sur un ton de sermon, mais je n'y fais pas attention, courant sous la douche, pour paraître au moins correcte devant les invités. Je m'habille d'un legging noir, avec un sweat marron, puis refait ma natte. A peine je sors de ma chambre que ma mère m'ordonne d'un ton plus sévère, de mettre une robe plus adéquate. Je me rends alors compte de deux choses:

a) Ma mère avait haussé le ton, chose tellement rare que l'évènement devait être VRAIMENT important.

b) Si je dois être autant présentable, ce qui va se jouer ce soir, sera pour mon avenir.

Ce qui me fout la chair de poule. Je déteste prévoir, et je vais me poser des questions toute la soirée. Merci Maman. Je redescends habillée d'une robe cintrée que ma mère m'avait achetée l'an dernier, pour le mariage de son cousin. Il y a dix minutes, je priais tout les dieux pour que cette robe m'aille encore.

Ma mère me sourit. Je la regarde durement:

-Qui as-tu invité pour que je m'habille comme ça? Et puis tu as fais du gigot d'agneau. Quand c'est Gale ou sa mère, du pain et du fromage suffisent.

Elle tape du poing sur la table.

- Ca suffit. Katniss ça suffit. Je ne te permets pas de me parler comme tu le fais, ou de m'ignorer constamment. Je me suis relâchée, je l'avoue, mais à partir de ce soir, tout va changer.

Je la regarde dire, et au plus profond de moi, j'avais envie d'y croire. Si elle faisait cet effort, je crois que je serais prête moi aussi à faire un effort. Je baisse mon regard sur ma robe et la sonnerie se fait entendre au même moment.

-Tu es sublime. Me dit ma mère avant d'aller accueillir nos invités. Je remarque qu'il y a sept plats d'installés sur la table. Nous serions nombreux! Mais pourquoi ? Ma curiosité n'en peut plus et j'avance d'un pas décidé pour aller à la rencontre de nos convives. Je manque de rentrer dans un jeune homme blond, s'étant jeté dans la cuisine, voulant soulager ses bras du poids de petit pains qu'il portait.

-Excuse moi. Je me plie en mille excuse devant le jeune homme qui pose les petits pains dans des corbeilles et il me regarde amusé

- C'est à moi de m'excuser, j'aurais du avertir de ma présence. Il me regarde, tout en souriant. J'acquiesce et rebrousse le chemin quand je vois le reste des gens entrer et s'installer dans la salle à manger. A ma plus grande surprise, je reconnais Mr et Mme Mellark, la famille boulangère. Par contre, je n'avais plus le souvenir que les trois gaillards étaient leur progéniture. Ma mère me lance alors:

- Katniss, voici Peter, Jane et leur enfants Peeta, Brad et Daven.

-Echantée, même si je ne fais toujours pas le rapprochement avec le dîné de ce soir.

Je m'installe, en face de ce qui me semble être Peeta, le garçon des pains que j'ai failli renverser tout à l'heure. Et je vois alors un haussement de sourcils de la part de la mère, Jane.

- Ce sera Madame et Monsieur Mellark jeune fille. Je vois aussi que ta mère ne t'a pas expliqué ses projets.

Mon cœur rate un bond. Je n'avais pas un caractère facile, et je sentais qu'elle ne m'aimait pas. Sentir que la soirée à venir allait devoir nous obliger à converser elle et moi n'était pas un bon présage. Je lance un regard à ma mère, rempli de questions:

-Que dois-tu me dire ? Elle rit nerveusement, puis s'essuie les mains sur son tablier, se lève et sert des boissons à tout le monde, me répondant en même temps:

-J'ai pensé qu'un peu d'investissement de ta part dans le déroulement de la vie de famille aurait du bon. Cela fait longtemps que je te cherche un petit travail en plus de l'école. Et Mr et Mme Mellark m'ont gentiment accordé l'offre. Ce ne sera pas très dur, tu verras, et puis nous pourrons ainsi nous permettre plus de choses, tu le sais mieux que moi.

Ma gorge se serre. Je prends ça comme une nouvelle trahison de sa part. Mais je ne dois rien faire paraître. Supposant que les papiers étaient déjà signés, je n'avais donc plus le choix. Je baisse les yeux sur mon assiette et prend une grande respiration. Mon regard se pose sur Peeta, qui lui aussi me regardait, attendant une réaction de ma part sûrement.

-Bien. Tu as raison, cette option est évidente si l'on veut encore manger à notre faim..

Peter sourit, n'ayant pas perçu mon désaccord avec tout ça. Chose que sa femme ne manque pas de remarquer. Tout au long de la soirée, chacun leur tour, ils m'expliquent leurs rôles dans la boulangerie. Jane me fusillait du regard, comme si j'étais ignoble et écœurante à voir. Vers 23 heures, ils décident de rentrer chez eux et ma mère monte se coucher à son tour. Je reste appuyée contre le plan de travail, regardant par la fenêtre. Avec ce petit boulot je n'aurai plus le temps pour Gale, plus le temps pour moi. J'aller devoir reporter mon achat de nouvelle besace une fois encore. Mon regard s'abaisse et je me rends compte qu'une veste n'étant pas à nous était restée sur la chaise. Comme par hasard cette veste appartenait à Jane. Je soupire. Je lui rendrai un autre jour, de toute façon c'est prévu que l'on se croise souvent à priori.

On toque légèrement à la porte, et je m'avance à petit pas, un couteau à la main. On ne sait jamais, peut-être était-ce juste un cambrioleur vérifiant que l'on dorme. J'ouvre doucement la porte et tombe sur Peeta:

-Salut. Je fais, ironique.

Il se retient de respirer un court instant, en me regardant, pour reprendre ses esprits.

-Désolé de te déranger, ma mère m'as obligé à rebrousser chemin pour venir chercher...

- Sa veste ? Je le coupe. Il fronce les sourcils et acquiesce. Je vais la chercher rapidement et lui donne. Il me remercie et m'offre un dernier sourire avant de dire:

- A demain alors.. A la boulangerie.

Je l'arrête dans son élan :

- Peeta.. Demain tu seras là de quelle heure à quelle heure? .. Histoire que tu me guides sur quelques trucs. Je me rattrape vite. La vrai raison était surtout parce que Peeta était le seul qui me mettait en confiance. Les autres ne m'enchantaient pas vraiment.

Son sourire s'agrandit:

-De 14heure à commences une heure avant et finis donc une heure avant, mais on se croisera. Il me répond ça d'un air niais. Je lui rends un petit, très petit, sourire et lui donne donc rendez vous le lendemain. Je monte dans ma chambre, fatiguée de toutes ces émotions, et m'affale sur mon lit, gesticulant en même temps pour enlever ma robe. Je me faufile sous les couettes en sous vêtement et fini par m'endormir, des appréhensions plein la tête.

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Voilà voilà, Ce n'est qu'un premier chapitre, pas très long, mais je ferai mieux la prochaine fois c'est promis. Dites moi ce que vous en pensez, je suis désolée pour mes fautes je dois reprendre contact -que je n'ai pas vraiment perdu- avec ma BETA qui se chargera de faire un excellent boulot, comme d'habitude. Bisous. Et on se donne rdv au prochain chapitre. :)