Auteur: Minakochan

Disclaimer: Rien ne m'appartient... Tous les personnages sont à Rowling... sniff...

Pairing: HPxLM, et un peu ASPxLM (plus tard)

L'idée de cette fic m'est venue alors que je cherchais des photos montages de Lucius et d'Harry sur le net. Je me suis dit "peut être qu'une fan de ce couple pourrait faire une proposition aux deux acteurs [Daniel Radcliffe et Jason Isaacs contre rétribution, bien sûr, pour poser ensemble, enlacés...".

Merci pour vos reviews, ça me fait toujours plaisir de voir que mes fics continuent de plaire! Pour l'instant, je recopie le chapitre 2 sur mon PC et je termine le chapitre 3.

The private paints

(Owners: M. Potter & M. Malfoy)

Chapitre 1: Une vérité dérangeante

Par une nuit sans lune, un élève de la célèbre institution Hogwarts, tardait à trouver le sommeil. Cet élève était un jeune garçon de 15 ans appartenant à Gryffondor. Il se retourna encore dans son lit glacial : ce qu'il avait découvert ce tantôt sur son père n'arrivait pas à être digéré. A bout de nerfs, il s'extirpa de son lit et alla réveiller son ami.

« - Scorpius ! » souffla-t-il.

Pas de réponse. Le blondinet était apparemment décidé à l'ignorer.

Albus Severus tenta alors un réveil plus musclé sur son camarade. Bien que le Scorpius en question fût extrêmement furieux de ce réveil, la deuxième tentative d'Albus prouva son efficacité.

« - !!! » vociféra-t-il.

Albus, pressant son index contre sa bouche, lui intima de se taire. Il lui prit la main et l'entraîna sous sa cape d'invisibilité. Les deux garçons descendirent dans la salle commune de Gryffondor, faiblement éclairée par un feu mourant.

« - Bon ! » fit Scorpius « vas-tu enfin me dire ce qui se passe ??? »

Albus demeura étrangement silencieux. Il regarda son ami d'une étrange façon, si étrange que cela mit Scorpius mal à l'aise.

« - Qu…quoi ? » hésita Scorpius « pourquoi tu me regardes comme ça ?? »

Albus baissa les yeux et relâcha la pression.

« - Pour rien… J'avais envie de tester quelque chose…mais peu importe… » souffla Albus. « Ecoute-moi bien : tu te souviens du devoir pour Flitwick, à rendre dans deux jours ? »

« - Heu…oui, et alors ? » dit Scorpius qui ne voyait pas bien où son ami voulait en venir.

« - En cherchant dans la pensine, à la bibliothèque, je suis tombé sur un article du Chicaneur, assez bizarre… »

Albus tendit la fiole contenant la copie de l'article, ou plutôt, le souvenir de la personne qui avait lu l'article, vingt-deux ans plus tôt…

Scorpius décapsula avec précaution la fiole et laissa le souvenir s'évaporer devant ses yeux. Du brouillard émergea la vision d'un journal fraîchement livré par hibou, dans la grande salle à manger de Hogwarts. Les gros titres clignotaient à en faire mal aux yeux :

THE PRIVATE PAINTS

(Owners: M. Potter & M. Malfoy)

Scorpius leva les yeux vers son camarade, tant la nouvelle d'un scandale concernant son grand-père était douloureux.

« - Des tableaux privés ?? » s'écria Scorpius « c'est quoi cette histoire ?? »

« - Regarde avant que le souvenir finisse ! » lui intima Albus.

A présent, le souvenir se focalisa sur une photo d'un des fameux tableaux. Les deux garçons en eurent le souffle coupé. Dans un décor luxueux qui rappelait le Manoir des Malfoy, un trône majestueux y prenait place. Avec son air arrogant et glacial, Lucius Malfoy y siégeait avec un naturel déconcertant. A ses pieds, un jeune garçon habillé élégamment, était assis lascivement sur le sol marbré, sa main gauche reposant sur les bottes en cuir de dragon de l'homme blond. Ce garçon, arborant une cicatrice en forme d'éclair, paraissait étrangement absent de la scène. Lucius croisait les jambes et appuyait sa tête à l'aide de son avant-bras gauche, sur le bras gauche du trône. Bien évidemment, la peinture étant d'origine sorcière, la scène était animée : les yeux de Lucius ne cessaient de faire des allers et venues vers Harry. Le jeune garçon, au contraire, fixait inlassablement un point imaginaire devant lui. La scène était troublante : comment, ne serait-ce qu'un instant, imaginer qu'elle soit possible ? Albus, aussi bien que Scorpius, connaissait les hostilités entre les deux familles, amplifié par le statut d'ex-Mangemort de Lucius. La première pensée qu'ils eurent en voyant la photo fut qu'elle soit trafiquée. Hors, l'article qu'ils lurent plus bas leur démontra le contraire :

"Il y a à peine quelques mois, un mystérieux commanditaire faisait une offre à Messieurs Malfoy et Potter pour réaliser une collection de tableaux à usage personnel. Pour l'heure, ceci est la seule information dont nous disposions... Le tableau ci-contre est le premier d'une série dont nous ignorons le nombre. Le généreux donateur de ces informations a souhaité garder l'anonymat aux vues des risques que cela représenterai pour sa survie. En effet, Messieurs Malfoy et Potter auraient signé un contrat stipulant que l'usage des tableaux serait strictement réservé au commanditaire et que nulle diffusion dans les médias ne serait autorisée. L'on peut cependant se poser la question du pourquoi de ces tableaux. Quel intérêt retire le commanditaire à posséder lui seul des tableaux mettant en scène ces deux ennemis?

Messieurs Malfoy et Potter n'ont pas souhaité répondre à nos questions pour le moment. Nous vous tiendrons informés de la suite de ce scandale sans précédant. "

Le souvenir mourut dans l'atmosphère et un silence de plomb s'installa dans la paisible salle commune de Gryffondor.

"- C'est un canular!" s'exclama Scorpius " je n'ai jamais entendu parler de cette histoire!! Et en plus, je vois mal grand-père dans une galère pareille!"

Albus ne répondit pas de suite.

"- Oui. Tu as probablement raison... Mon père n'en a jamais parlé non plus... Mais, à noël, tu pourrais demander à ton grand père si c'est vrai?" proposa Albus.

"-Tu plaisantes j'espère ?!!" s'écria le blond. " Je sais que tu ne l'as jamais rencontré, mais déjà qu'il n'est pas super bavard, je ne pense pas qu'il daignera m'écouter à propos de ces tableaux. Surtout s'il s'agit d'un canular! "

"- Je demanderais à mon père, moi!" répliqua Albus "et tant pis si je me fais punir!"

"- Pff... Typique des Gryffondors: agis avant, réfléchis après..."

"- Tu peux te moquer! Même si tu te crois Serpentard, le Choixpeau t'as placé en Gryffondor." dit Albus.

"-... peut être, mais si tu penses pouvoir parler au terrible Lucius, fais-moi signe!" nargua Scorpius " moi, je ne veux pas y laisser de plumes et surtout, ne pas causer d'ennuis à mon père!"

"- Allons nous coucher, je suis complètement H.S..." proposa Albus.

"- Ouais, d'accord...euh...tu as finis le devoir pour Flitwick, au fait?"

"- Ben... non." dit Albus, honteusement "j'ai arrêté de chercher dès que j'ai vu le souvenir du Chicaneur."

"- Ah..." soupira Scorpius "j'aurais bien recopié tes notes, mais tant pis... Demain, j'irais chercher dans la pensine de la bibliothèque."

"- Ok. Je recopierais tes notes, alors?" demandé Albus.

Sans attendre la réponse, le garçon brun monta se coucher tandis que Scorpius réalisait qu'il venait de se faire avoir par un imbécile de pur Gryffondor...

La nuit, bien trop courte, laissa de profondes cernes à Albus le lendemain matin. Le brun remarqua que son camarade pro-Serpentard mais néanmoins Gryffondor arborait une mine fraîche et reposée... Scorpius répliqua que c'était la nature de la peau des Malfoy de se régénérer rapidement. Mais Albus était sûr qu'une crème de licorne – illégal, sauf pour les grosses bourses – était à l'origine de ce miracle. Et ce type se disait fier de son nom... Le choixpeau aurait vraiment dû l'envoyer en Serpentard. Ou en Pouffsouffle, c'était à voir... Albus aurait beaucoup donné pour voir la tête du père de Scorpius quand il aurait apprit que son fils unique adoré rejoignait la maison des minables... cela le fit glousser en plein cours et lui valut une retenue. Trier les objets trouvés dans le bureau de Rusard. Génial. Vraiment, les Malfoy avaient le don d'attirer les ennuis, même quand on ne faisait que penser à eux!

La fin des cours arriva enfin et, tandis que Scorpius prenait la direction de la bibliothèque, Albus traînait les pieds pour se rendre chez Rusard. Dire que ce Cracmol avait fait souffrir plusieurs générations de sa famille... Il était plus que temps qu'il prenne sa retraite.

Pendant deux heures, Albus dû répertorier les objets trouvés – ou plutôt confisqués – , les étiqueter avec le nom de l'élève, la date où l'objet s'était retrouvé dans le bureau et s'il devait, ou pas, à son propriétaire. Alors qu'il s'apprêtait à brûler une pile de journaux, son œil fut attiré par les mêmes gros titres que dans le souvenir de la pensine. La photo était encore plus belle... Il allait de travers ou quoi?! Son père posant auprès d'un Mangemort était terriblement offensant pour son amour propre et aussi pour tout les gens morts au court de la guerre! Et pourtant... cette photo dégageait un certain magnétisme... une beauté mystérieuse... et même, une attirance entre les deux acteurs de la photo. Albus n'arrivait pas à l'expliquer mais l'attirance entre eux ne faisait presque aucun doute... L'adolescent se dit alors que ses parents ne lui avaient jamais raconté dans quelles circonstances ils s'étaient mariés... Encore un point à éclaircir...

Albus feuilleta les autres journaux: seul un concernait les tableaux privés. "Le Chicaneur". Evidemment... Albus voyait mal la "Gazette du sorcier" publier ce genre d'article sulfureux... Cette fois-ci, la photo était carrément plus osée! Sa théorie basée sur l'attirance entre son père et le vieux Lucius n'était peut être pas si utopique...

Le jeune garçon embarqua les journaux et termina son rangement. Quelques minutes plus tard, il sortit en hâte du bureau de Rusard et accéléra le pas vers la bibliothèque.

Au moment où il voulut y pénétrer, quelqu'un en sortit et ils se cognèrent la tête.

"- Scorpius ??" s'écria Albus " Tu peux pas regarder où tu vas?"

"- Désolé! Moi aussi j'ai mal, j'te signale! Mais je voulais que tu voies ce souvenir! C'est au autre tableau privé!"

"- Plus tard! Regarde!" lui dit Albus en tendant les journaux froissés. " J'ai retrouvé le Chicaneur du souvenir et aussi...un autre..." acheva-t-il en tremblant légèrement.

Quand Scorpius posa les yeux sur la photo, son visage s'empourpra.

"- ... Par la barbe de Merlin...là, c'est pas... c'est pas un canular..." lâcha-t-il.

"- Pourquoi?" demanda innocemment Albus.

Scorpius resta un instant silencieux. Et, rougissant encore, il dit:

"-...p...parce que... seuls moi, mon père et ma grand-mère sommes au courant de ça."

Le blond désigna alors la cicatrice barrant la poitrine dénudée de Lucius. [nda: en référence à 'Vert étoile' d'Aiguma

Albus resta sans voix devant l'inéluctable et terrible vérité: ces tableaux étaient authentiques...