Je vous poste ici ma toute première fanfiction portant sur BTS et dont je pense, je dois vous fournir une brève explication.

Cette fanfiction sort tout droit d'une théorie que j'ai établit sur les mini films ainsi que les MV japonais et coréen de Blood Sweat & Tears.

Cette histoire est donc basée entièrement sur cette théorie à laquelle j'ai rajouté une romance entre deux d'entre eux et en imaginant ce que chaque personne pourrait penser.

Je ne dis pas - bien entendu - que cette théorie est la seule de possible, loin de là et je suis donc ouverte à tout commentaire !

J'espère en tout cas que cette histoire vous plaira, sur ce, bonne lecture


Prologue n°1 : BEGIN

Les royaumes du jour et de la nuit, deux mondes différents venants de deux pôles opposé, en conflit depuis tout ce temps

Laisse moi voler, encore et encore. Laisse moi voyager, voir du monde, rencontrer des gens, apprécier cette seconde chance. Laisse moi respirer comme je le souhaite, loin de cet étouffement permanent qui enserre ma gorge chaque jour un peu plus sans que j'en connaisse la raison.

Pourquoi .. Pourquoi cet aigle s'éloigne de moi malgré son immobilité ? Pourquoi cette chaleur bouillonnante ? J'ai chaud, j'ai peur. C'est étrange, trop étrange. Est ce trop demandé que tout ce passe bien ? Est-ce trop demandé que d'avoir le droit à la tranquillité ? J'ai l'impression que mon futur se consume peu à peu, comme une musique qui se termine bien trop vite.

Alors que je tends la main vers eux dans l'espoir de les emmener avec moi dans ce voyage tant rêvé, tout se brise, comme des milieux de morceaux de verres miroitant de ténèbres. Tout m'explose au visage et tout ce que je peux apercevoir est un sourire éclatant et perfide.

Un souffle erratique, un sursaut et la lourdeur d'un lieu sombre. Partout son regard écarquillé fouille à la recherche d'une explication, assis dans son lit en sueur. Il a froid, il tremble alors qu'une goutte de transpiration glisse le long de sa tempe. Il soupire, venant d'une main hésitante ébouriffer ses cheveux humides et collés à son visage livide.

Encore un de ces cauchemars aussi inexplicable qu'invivable. Un rêve qui semblait durer des jours, comme une lente descente aux enfers empêchant son repos. Chaque fois les sensations de pertes étaient plus vraies que les précédentes, chaque fois les images se faisaient de plus en plus nettes, et peut être que le lendemain il verrait enfin le visage de cet homme qui ne cesse de l'effrayer, propriétaire de ce sourire sadique.

Dehors, le soleil se levait à peine, réveillant peu à peu la nature et les êtres vivants, chatouillant ceux qui sont déjà en dehors de leur demeure d'un touché chaud et réconfortant et menaçant la pénombre des lieux mal fermé, aux rideaux et volets entre-ouverts. Dans la pièce à peine éclairée par cette nouvelle journée, des vêtements en boules et des objets divers se faisant voir sur le sol, des murs aux papiers peins abîmés et habillés de maigres cadres protégeaient l'homme qui y vivait, encore perturbé dans son lit aux draps fins et défaits, un des oreillers sur le point de tomber du matelas tant le propriétaire des lieux semblait avoir remué dans son sommeil.

Le tableau retenu en hauteur par un vieux chevalet en bois et disposé dans un des quatre coins attira alors son regard. La surface blanc et tissé à peine recouverte de peinture et de couleurs diverses attirait son envie de le continuer, d'y ajouter une suite, des détails qu'il venait de percevoir. Parce que chaque jour, à chaque réveil, il se ruait dessus après avoir reprit contenance, profitant de ses souvenirs frais, profitant d'avoir encore ses rêves en têtes pour y inscrire les preuves trouvées, le peu de ce visage que son subconscient lui dévoile. Et chaque jour, il en découvre un peu plus, mais trop peu. Trop peu pour en deviner l'identité, de cet inconnu au sourire torve et déplaisant, capable de le faire frisonner rien que d'y repenser.

C'est ce qui le motiva à sortir son corps de sous les draps, ses pieds nu touchant le parquet froid et peu confortable, l'air frais venant s'attaquer à lui, encore humide de sueur froide suffisant à le faire frisonner. C'était désagréable mais il n'avait qu'une chose en tête, peindre, mettre une partie de ses rêves de sa réalité, dans leur réalité, quand bien même la peau rongeait son être.

Et chaque jour, l'histoire se répéta, chaque jour quelques détails lui venaient, chaque jour il se levait enserré entre les griffes d'une peur profonde, chaque jour il faisait attention à ne rien dévoiler à personne, chaque jour il tâchait un peu plus ce tableau d'un visage horrifiant à l'expression belle et bien morte. Et enfin il le vit, après des nuits à rêver sans être fixé, après des nuits à ressentir dégoûts et frayeur, il comprenait enfin. Tous. Ils étaient tous en danger.

Déglutissant d'angoisse, ses mains tremblantes terminent de donner un dernier coup de pinceau sur cette toile blanche à présent recouverte de peinture, dégoulinante de couleur et d'un sentiment horrifiant. Rien ne semblait normal ou même sein sur cette mise en image du coupable. Coupable d'une destruction prochaine et d'une mise à mort certaine. Portrait aux yeux sombres et sans vie, portrait qui semble prendre vie devant lui et qui lui donne l'impression d'abattre ses crocs impitoyable sur son esprit.

De ses mains vacillantes, il lâche le pinceau qui tombe au sol, éclaboussant le vieux bois du parquet de ses couleurs vives, et il termine de fermer une lettre qu'il avait préparer il y a des jours de cela, prêt à l'envoyer. Il était temps. Il prenait des risques, mais s'il ne faisait rien, les autres … Il ne préférait pas y penser.