Anime : Gundam Seed
Auteur : MaCocci
Titre : Zodiac Alliance of Freedom Treaty
Genre : euh…
Couple : Aucun, peut-être plus tard… ah si ! Les parents de Kira sont en couple.
Disclaimers : L'univers et les personnages de Gundam Seed ne m'appartiennent pas, je possède uniquement le scénario.
Résumé : Un événement qui, pour la très grande majorité des gens était plutôt insignifiant, changea pourtant le destin et l'avenir de Kira. Pre-Gundam Seed, what if, alternate universe.
OST de ce chapitre : La soundtrack de GS et GSD… accro vous me direz ?
Remarque : Bonjour lecteur, lectrice, ami et amie ! Bon, pour commencer cette fan fiction, je voulais faire un prologue, mais il a finalement viré en petit chapitre. Les deux premiers chapitres sont donc essentiellement explicatifs, surtout le deuxième. Il n'est pas tout à fait clair dans ma tête, mais je crois qu'il va prendre la forme d'un chapitre résumé de la vie de Kira sur Héliopolis. Sur ce, bonne lecture !
Chapitre I
Cosmic Era 68 – Cité lunaire de Copernicus
Kira gardait ses yeux fixés sur l'écran de télévision. Il y avait quelques semaines, Athrun avait rejoint ses parents sur PLANT et son ami lui manquait déjà. Le garçon de treize ans savait que la situation entre les Naturals et les Coordinateurs ne s'améliorait pas. Au contraire, elle se détériorait et elle devenait de plus en plus dangereuse pour les Coordinateurs. Il écoutait attentivement le commentateur de nouvelles qui résumait les événements des dernières semaines :
Depuis que le Conseil Suprême de PLANT a voté pour son indépendance, les relations politiques entre les PLANTs et les diverses nations de la Terre deviennent de plus en plus tendues. L'entente commerciale secrète faite par le président Clyne avec les Nations Unis d'Amérique Latine et l'Union Océanique ainsi que l'incident Mandelbrot font monter le ton entre les différents pays qui menacent maintenant de recourir à des forces armées.
L'organisation terroriste de Blue Cosmos prend de l'ampleur, le nombre de ses membres est aujourd'hui estimé à cent milles et une migration importante de Coordinateur vivant sur la Terre pour PLANT a débuté. C'est par milliers qu'ils décident de quitter leurs foyers pour se rendre dans l'espace. Quelques pays seulement – dont L'Union d'Orb et l'Union Océanique – tolèrent encore la présence des Coordinateurs à l'intérieur de leurs frontières.
On nous annonce aussi que la Zodiac Alliance of Freedom Treaty, communément appeler ZAFT, serait tombée sous la direction du président du Comité de la Défense Nationale de PLANT, Patrick Zala, qui projette de transformer l'organisme en organisation militaire. Nous croyons que ZAFT aurait déjà commencé les démarches pour posséder de nouvelles technologies militaires et nous pensons qu'ils sont déjà fortement armés.
La situation est extrêmement tendue et les analystes politiques s'entendent pratiquement pour dire qu'une guerre est inévitable. La plupart des analystes pensent aussi que les PLANTs n'ont aucune chan…
La voix du commentateur se tut lorsque Haruma éteignit le téléviseur. Kira leva les yeux vers son père qui lui sourit.
« Notre vaisseau décolle dans 5 heure, mais il faut déjà partir. Nous devons passés par plusieurs contrôles et vérifications si nous voulons embarqués. Tes bagages sont-ils prêts?
- Oui, tout est déjà dans l'auto, maman me l'a demandé il y a une heure.
- Ah ! Ta mère est une femme organisée. C'est pour ça que je l'ai épousée. Aller, viens ou elle va nous gronder.»
Kira se leva et suivit son père jusqu'à la voiture où Caridad les attendait déjà. Ils embarquèrent tous les trois et ils filèrent en direction du spacio-port où un cargo voyageur les attendait pour décoller en direction d'Héliopolis où la famille Yamato émigrait. Le garçon était nostalgique de quitter Copernicus, il avait toujours vécu dans cette ville, mais il comprenait pourquoi il était nécessaire pour eux – surtout pour lui – de quitté la cité lunaire. Durant les deux dernières semaines seulement, Blue Cosmos avait assassiné trois Coordinateurs qui résidaient sur la Lune. Les Yamato ne pouvaient donc plus se permettre d'attendre. Grâce à un contact d'Haruma au ministère de l'émigration de l'Union d'Orb, ils avaient rapidement pu obtenir un certificat d'émigration pour Héliopolis et ils pouvaient maintenant partir pour un lieu plus paisible et plus tolérant. Kira avait un pincement au cœur en pensant qu'il abandonnait tous ses camarades de l'école préparatoire, qui étaient pour la grande majorité des Coordinateurs, mais il savait que ceux qui restaient partiraient bientôt pour PLANT ou pour Orb. Déjà beaucoup de ses camarades, dont Athrun, avaient quitté la Lune pour l'une ou l'autre de ces destinations.
Depuis quelques semaines, avec les nouvelles tensions entre les PLANTs et la Terre, Kira sentait que la situation devenait dangereuse. Il vivait cette angoisse en silence, ne voulant pas ajouter sa propre inquiétude à celle que ses parents vivaient. Bien qu'ils ne lui disaient rien, il savait que ses parents pensaient que Blue Cosmos pouvait attaquer à tout moment l'école où il étudiait avec plusieurs autres jeunes Coordinateurs, malgré la sécurité de l'établissement. Il était le temps pour eux de partir et le plus tôt serait le mieux.
La route entre la maison où les Yamato avaient habitée et le spacio-port fût longue en raison des nombreux embouteillages qui paralysaient la cité. Kira sentait que ses parents étaient nerveux et ils le seraient probablement jusqu'à ce qu'ils soient embarqués à bord du cargo voyageur. Les chances qu'ils n'y arrivent pas étaient minces, mais ils pouvaient toujours compter sur la malchance pour leur fournir un contrôleur malhonnête. De plus, ils n'avaient pas leur certificat d'émigration avec eux, ils devaient le chercher une fois sur Héliopolis, cela était supposé les retarder un peu – le temps que le spacio-port de Copernicus communique avec les services d'émigration d'Héliopolis – mais cela n'était pas supposé les empêcher de monter à bord.
Quatre heures avant le départ du cargo, les Yamato arrivèrent au spacio-port. Tandis que Haruma se dirigeait vers un comptoir de service pour réglé les papiers, Kira et sa mère s'occupèrent des nombreux bagages. Ils transportèrent leurs effets sur de grands chariots jusqu'au contrôle des bagages où un gros bonhomme jovial en uniforme du spacio-port les attendait.
«Bonjour ! dit-il dans un excès de bon humeur. C'est pour quel vol ?
- C'est le BX-453, fit Caridad en jetant un coup d'œil sur les billets.
- Avez-vous vos autorisations d'embarcation ?
- Pas encore, mon mari s'en charge présentement.
- Vous savez que si j'enregistre vos bagages pour le vol, mais que vous ne réussissez pas à avoir vos autorisations, ils partiront sans vous, n'est-ce pas ? demanda soucieusement le gros contrôleur.
- Oui, mais ne vous en faites pas. Si ce n'est pas sur ce vol, ce sera sur un autre, nous partons, répliqua Caridad d'un voix déterminée.
- Ho ho ho ! La p'tite dame sait où elle va ! C'est bon, j'enregistre le tout. C'est à quel nom ?
- Merci, souffla Caridad avec un sourire, ça sera au nom de Caridad et Haruma Yamato.»
L'homme gribouilla quelque chose sur ses papiers et commença l'inventaire des bagages. Il posait à l'occasion quelques questions de routine, mais il parlait surtout pour dire des choses complètement inutiles, selon Kira, comme la monter du prix du lait de soya. Au bout de vingt minutes, les bagages étaient tous partis en direction du cargo BX-453.
Kira et sa mère se dirigèrent alors vers la salle d'attente où ils devaient retrouver Haruma.
« Papa n'est toujours pas là, remarqua Kira
- C'est normal, nous lui avons laissé le travail le moins plaisant et le plus long, sourit Caridad. Viens chéri, allons nous asseoir. »
Pratiquement deux heures passèrent et Haruma ne s'était toujours pas présenté à la salle d'attente. La mère et le fils commencèrent à s'inquiétés sérieusement. Caridad mordillait nerveusement sa lèvre inférieure en gardant ses yeux rivés sur les portes de la salle. Kira, quant à lui, s'était levé et avait commencer à faire les cent pas, comportement qui stressa d'avantage sa mère qui lui ordonna de s'asseoir. Alors qu'il allait argumenter, les portes s'ouvrir laissant ainsi entrer Haruma qui vit sa femme et son fils s'élancer vers lui.
« Papa !
- Chéri ! Est-ce que tu les as ? demanda Caridad, inquiète, la voix légèrement aiguë.
- Oui, » répondit l'homme avec un sourire las et fatigué.
Il sortit les autorisations de sa poche et il en tendit une à Kira puis l'autre à sa femme. Il leur expliqua alors qu'il avait eu des problèmes avec les contrôleurs qui n'arrivaient pas à communiquer avec Héliopolis. Il s'était époumoné avec les employés du spacio-port durant plus de deux heures avant qu'un superviseur général décide de prendre les choses en mains. L'homme, compréhensif et patient, avait écouté jusqu'au bout l'histoire d'Haruma. Il lui avait finalement donné les autorisations en lui disant qu'il était plus sage de ne pas s'attarder sur Copernicus avec un enfant Coordinateur. Haruma lui avait exprimé toute sa gratitude avant de courir pour rejoindre sa femme et son fils.
« Nous sommes en retard, dit soudainement Haruma. Dépêchons-nous. Kira, tu as ton billet ?
- Ouais et l'autorisation aussi.
- Chéri… nous devons nous rendre de l'autre côté du spacio-port.
- C'est pour cela que je dis que nous sommes en retard, nous devons nous présenter une heure avant l'embarquement. Aller. »
Tous les trois prirent leurs bagages à mains et ils se dirigèrent vers la station d'embarcation. Ils arrivèrent à destination exactement une heure avant l'embarquement et ils étaient les derniers à se présenter.
« Ouf, souffla Caridad, un sourire soulagé à ses lèvres, nous sommes là. »
Ils montrèrent tour à tour leur passeport, leur autorisation et leur billet. Lorsque le tout fût approuvé par le contrôleur, ils purent enfin se diriger vers le cargo voyageur. Haruma et Caridad échangèrent un sourire fatigué, mais heureux. Ils étaient soulagés à la pensée qu'ils allaient mettre leur enfant en sécurité. Ils se mirent à la fin de la file des passagers qui montaient peu à peu à bord du cargo.
Kira trouva la navette plutôt petit. Elle pouvait à peine transporter plus de 150 personnes. Mais par contre, elle avait belle allure et elle était peinte aux couleurs emblématiques d'Orb. Ils s'approchaient de la navette, il ne restait qu'une quinzaine de personnes à embarquer.
Une explosion se fit entendre. Des coups de feu furent tirés et les gens hurlaient en se bousculant pour monter à bord du cargo.
« Maman ! cria Kira. Maman ! Papa ! »
Il se fit bousculer et il tomba à la renverse. Il n'eut à peine le temps de se demander ce qu'il arrivait lorsqu'il entendit un homme crier.
« Pour un monde pur et bleu ! »