Encore un mort. Encore un décès à annoncer à la famille, qui nous dévisagera, le regard haineux. Qui nous haïra de ne pas avoir pu sauver le désormais décédé.
Étant infirmière depuis quelques temps, la seule chose que je vois dans cet hôpital est la mort. Ce champs lexical est omniprésent..A force, on finit par croire que la vie n'est que mascarade, trop invivable, trop de souffrance incontrôlable et qu'il valait mieux en finir rapidement, par ses propres moyens.
Ces nombreux médecins et infirmiers qui ne bossent que pour le fric, se foutant du reste ayant pour seul but de rentrer leur chèque de fin de mois dans leur compte en banque, oublient le bien fou, le bonheur de sauver des vies.
Ils ont eux aussi, sombré dans la noirceur de la mort. Elle les a engloutie et les a rendu avares.
Ma mère, Yukino Haruno, nous quitta, mon père et moi dans cet hôpital que je qualifierais volontairement de merdique. Ils étaient sensés la guérir de sa tumeur au cerveau. Négligée, elle mourut à petits feux.
Je n'étais, à ce temps là, je débutais à peine mes études en médecine. Encore maintenant, je m'en veux de ne pas avoir été là pour l'aider, la sauver.
La haine.
C'est le seul sentiment qui a enveloppé mon cœur, mon âme, le jour où je suis devenue une femme.
Je ne cherche pas à me venger de cet hôpital, même si cela a été la première vocation que mon cœur m'ait ordonné de faire. Je ne veux que le changer. Oui.
Changer la putain de mentalité de cet établissement aux employés sans cœur, ni pitié. Permettre un meilleur environnement et des chances de survies aux futurs et actuels patients. Leur ouvrir les portes d'une nouvelle vie.
J'en ai honte, rien qu'en y pensant la gérante de l'hôpital de Konoha est ma tante maternelle, Tsunade. Celle-ci, lors de l'enterrement de ma défunte mère, n'a versé aucune larmes. Quoi de plus beau que la fraternité ?
Certains proches de ma mère, ainsi que mon père -qui ne porte pas Tsunade dans son cœur- pensent qu'elle aurait volontairement laissé ma mère sans soins.
Au début, je ne croyais aucun mot de cette supposition.
Jusqu'à ce que j'entende le mobile de ce meurtre la jalousie entre les deux sœurs, ou plutôt celle de Tsunade envers Yukino avait été fatale.
Yukino était belle, gentille, adorable ayant un physique assez honorable -que j'envie d'ailleurs-qui attirait les hommes aussi beaux les uns que les autres. Mais ce n'est pas parce qu'elle avait tous cela. Ma tante avait elle aussi tout ce que ma mère avait.
Ce n'était donc pas le fait qu'elle faisait tomber tout les hommes à ses pieds, la source de cette jalousie.
Ma tante, tomba éperdument amoureuse de Suzuki Haruno qui n'est autre que mon père. Sachant que celui-ci aimait ma mère et non elle, la belle blonde se débrouilla pour leur pourrir la vie et je pense, qu'en laissant maman crever, qu'elle a réussi son coup. Même aujourd'hui, je me demande, si elle est aussi gentille avec moi que pour mieux me détruire. Je reste tout de même prudente.
C'est assise au rebord de ma fenêtre, après un réveil non-mouvementé que la triste réalité me rattrape.
Il était vingt-trois heures et quarante-cinq minutes, le ciel d'un bleu nuit sombrant dans un noir comparable aux ténèbres laissait entrevoir des étoiles aussi brillantes que le soleil au midi. Le spectacle semblait magnifique.
Moi, Haruno Sakura vingt-deux ans, je vais me retrouver quelques jours plus tard dans un environnement différent du mien et qui m'est totalement inconnu..
Un autre monde..?
J'ai décidé de réécrire cette fanfiction.
Pourquoi ?
Pour une lecture agréable et corriger toute les faute que j'arriverais a corriger. De plus, la manière dont est écrit cette fiction est un peu gamin. J'espère qu'au fil de la correction que l'histoire vous paraîtra plus interssante et que vous adorerez ce couple que je tente de comprendre, même s'il est impensable !
Je pense que c'est tout ce que j'ai a dire..
Sur ce, Jaa ne !
