c'est la première fic sur HP que j'ai écrite... et j'en suis très fière. On dirait pas, mais c'est dur de se mettre dans la tete de Harry. J'espère que vous l'aimerez.
1-Pensées d'été :
"Je m'appelle Harry Potter".
Voilà. Cette phrase résume toute ma vie. En détail, j'ai 15 ans et je suis le sorcier le plus connu de ce monde. Et croyez-moi, ce n'est pas une vie que je vous souhaite.
Pour être célèbre, réduisez simplement le plus grand mage noir du siècle en poussière et devenez orphelin, élevé dans une famille de Moldus (sans pouvoirs magiques) vraiment horrible. Voilà ma vie jusqu'à mes 11 ans. Après, on m'a dit ce que j'étais et je suis devenu vraiment heureux (avec quelques petites aventures où j'aurais pu mourir mais n'en parlons plus).
Sans Ron et Hermione, sans Dumbledore, Hagrid et Sirius, ma vie serait vraiment un enfer. Pendant les grandes vacances, je suis seul, et les deux mois qui passent le font si lentement que j'ai souvent l'impression que le temps s'est arrêté.
Même Drago Malefoy me manque. Ca m'a souvent surpris de me surprendre à penser à ses insultes, parce qu'elles font simplement partie de mon quotidien.
C'est surtout Poudlard, la Grande Salle, le dortoir, la salle commune de Griffondor, les cours, qui me manquent, la magie, tout simplement... J'ai fabriqué un calendrier où je compte les jours me séparant de la rentrée et chaque matin, je le regarde avec l'envie de constater que le 1er septembre, c'est aujourd'hui. Espoir déçu, comme d'habitude.
Bien sûr, je reçois des lettres, mais que valent des mots écrits par rapport à des paroles prononcées de vive voix ? Ces lettres me rappellent seulement à ma solitude... et à mon travail: les Drusley me font trimer à tondre la pelouse, faire le ménage, la vaisselle... Je les déteste.
Dumbledore ne m'a pas autorisé à aller au Terrier, chez Ron, alors je dois me contenter de bosser et de me languir de la rentrée, sous prétexte que je suis protégé à Privet Drive. Selon moi, je le serais plus au milieu d'une famille de sorciers. Mais puisqu'on ne me demande jamais mon avis, je dois me taire et subir.
J'ai hâte d'être au 1er septembre pour leur dire ma façon de penser. Ce ne sont pas eux qui doivent supporter ma "famille" pendant deux mois.
Oh oui, j'ai vraiment hâte d'être à la rentrée...
