Rien qu'un bout de peau

Bonjour tout le monde, comment allez-vous ? Tout d'abord je souhaiterais vous dire merci pour vos retours sur Aime-moi le temps d'une nuit. Vous n'imaginez pas à quel point ça m'a fait plaisir. Je vous retrouve aujourd'hui avec une petite histoire. À la base je voulais que ce soit un O.S. mais j'avais tellement de choses à écrire que ça faisait un peu trop long pour un seul chapitre. C'est encore une Dramione, un peu différente de la première, beaucoup plus longue du coup et surtout avec un rating M, donc interdit aux plus jeunes. Ça faisait un petit moment que je l'avais dans la tête mais je n'ai jamais osé la publier. J'espère que tout comme l'autre qu'elle vous plaira même si j'avoue avoir un peu honte qu'une idée pareille me soit passé dans mon cerveau tordu. Veuillez m'excuser une fois de plus s'il y a des fautes. Je vous souhaite une bonne lecture.


Chapitre 1

Avez-vous déjà été obséder par une chose futile ? Tellement ridicule que vous en avez honte ? Un détail qui pourrait sembler insignifiant pour une autre personne mais qui pour vous est devenu important ? Une telle obsession qu'elle vient vous hanter la nuit, qu'elle vous ronge de l'intérieur et vous fait perdre tout sens des réalités ?

Moi, Drago Malefoy, je ne pensais pas cela possible. Et pourtant. Ça met tomber dessus comme un coup de poing en plein milieu du visage : par surprise, par faute d'inattention. Je peux vous assurer que je me suis posé beaucoup de fois les mêmes questions :

Pourquoi moi ?

Pourquoi maintenant ?

Et surtout pourquoi elle ?

Parce que oui, il est bien question d'une fille. Et pas n'importe laquelle. Je suis obsédé par la peau d'Hermione Granger. L'héroïne de guerre, la meilleure amie du survivant, la petite amie de la belette, la sang-de-bourbe, la miss-je-sais-tout... Bref, appelez-la comme bon vous semble. Comme vous l'avez compris, ce n'est pas d'elle à proprement parler que je suis devenu fou, mais bien de sa peau. Vous vous demandez sûrement pourquoi ? Eh bien je dirai à cause de vulgaires vêtements moldus. Granger a toujours été de celle qui ne raccourcit pas ses uniformes. Elle est en général vêtue de la tête aux pieds ne laissant dépasser que son épaisse broussaille qui lui sert de cheveux. Personne, à part ses meilleurs amis, ne s'intéresse à elle.

J'ai d'ailleurs vite changé d'avis sur ce point mais nous en parlerons plus tard.

Elle est beaucoup trop intelligente mais surtout énervante à vouloir à tout prix étalé sa connaissance. Elle ne devrait pas se trouver dans cette école. Elle aurait dû se faire toute petite, ne pas se faire remarquer. Mais non. Elle a décidé de faire tout le contraire. Si bien qu'elle est devenu ma victime favorite, ma sang-de-bourbe. Ma haine a toujours été à son paroxysme. Je la déteste encore plus que Potter et je ne me gênais pas pour lui faire savoir. Cette aversion a augmenté encore plus quand cette garce a osé me frapper, quand elle a osé faire rencontrer nos deux peaux. Le comble quand on connaît ma situation actuelle. Et puis il y a eu ce bal en quatrième année. Elle est descendu dans cette robe qui a fait sensation auprès de tout le monde. Même moi, je l'avoue. Elle a osé dévoiler un peu de chair. Sa poitrine, ses bras. Pour certaines filles ça ne nous fait rien, à nous, les garçons : on est habitué. Mais quand il s'agit de Granger c'est autre chose. Puis la magie s'est envolé dès le lendemain où elle a retrouvé ses vêtements informes.

Je comprends pourquoi elle veut tant défendre les elfes de maison : ils portent les mêmes guenilles.

Bref, les années sont passées, la guerre a pris le dessus. J'ai continué à la détester. Inutile d'expliquer, vous connaissez l'histoire. En ce qui me concerne, quand Vous-savez-qui a péri des mains de Potter, ma famille et moi avons été juger. Malgré les manigances de mon père et les mensonges qui l'ont fait passer pour un homme enrôlé de force par le « Maître », il a été reconnu coupable de ses actes et enfermer à Azkaban. Et croyez-moi il est très bien où il est. Quant à ma mère et moi, grâce à l'autre broussaille et le balafré, nous avons évité l'enfermement et avons juste écopé d'une mise à l'épreuve. Vous vous dites sûrement que je dois leur être reconnaissant mais il n'en est rien. Enfin si, quand même mais ils n'ont fait que me les faire détester un peu plus. À cause de ces imbéciles de gryffondors, j'ai une dette envers eux. Suite à la fin de la guerre, la nouvelle directrice, la vieille chouette McGonagall a décidé que tous les élèves doivent refaire leurs années.

Redoublement collectif, n'est ce pas merveilleux ?

Entre Azkaban et Poudlard je ne sais vraiment pas où il est préférable de se retrouver. Car il faut bien l'avouer, nous les serpentards, nous n'avons pas été très bien reçus. On doit se faire tout petit alors que ce n'est clairement pas dans notre façon d'être. Par contre les autres élèves ont bien su prendre nos petites habitudes : Airs hautains, insultes et j'en passe. Ça a marché avec quelques camarades qui ont baissé l'échine. Ce n'est pas mon cas. Oui je suis en mise à l'épreuve mais ça ne donne pas le droit aux autres de me traiter de la sorte. Je reste un Malefoy après tout. J'ai arrêté les insultes parce que je n'avais pas le choix mais je reste le prince de Serpentard. Ils continuent à avoir peur de moi et j'aime ça.

Ne vous méprenez pas, je ne compte pas devenir le nouveau mage noir.

Pour en revenir à cette obsession, il se trouve qu'un jour, j'ai voulu trouver la tranquillité au fond de la bibliothèque. Mal m'en a pris. Miss-je-sais-tout est arrivée fidèle à son poste. Elle s'est installée à quelques tables devant moi.

Vous vous dites sûrement que vous ne voyez pas ce qu'il y a d'étrange. J'y viens.

Ça c'est passé un dimanche. C'était la première fois que j'étais au milieu des bouquins un jour de repos. D'habitude je préférais le passer avec Blaise et Pansy mais j'étais en retard sur un devoir que je devais rendre le lendemain. Bref, là n'est pas le problème. Le véritable souci fut la tenue de Granger. Elle portait un t-shirt simple et un jean. Des vêtements moldus donc. Bon d'accord on est loin du mannequin, mais Granger sans son uniforme ça vaut quand même le coup d'œil. Pour la deuxième fois, je pouvais voir ses formes. Elle n'est pas parfaite. Pas comme Pansy. Elle a une poitrine assez correcte, des hanches développées, un petit ventre qu'on pouvait voir à travers son haut. Et des fesses normales, ni trop plate, ni trop bombées. Malheureusement pour moi, je me suis surpris à aimer ce que j'avais devant les yeux.

Mais le plus dur restait à venir.

Après plusieurs minutes où j'avais repris la rédaction de mon devoir de sortilège, je vis un mouvement devant moi. J'ai relevé la tête et c'est là que tout à déraper. Granger s'est levé et a été chercher un livre dans une étagère près de moi. Le bouquin étant trop haut, elle s'est mise sur la point des pieds pour l'atteindre, levant les bras par la même occasion et son haut avec. Voici le sacrilège de cette journée. J'ai aperçu l'épiderme de Granger. Un côté de sa hanche et son bas du dos. Une peau laiteuse et ferme à souhait, une chute de reins à se damner et une taille marquée où je voulais poser mes mains pour la tenir contre moi pendant un plaisir charnel. Car oui, à cet instant j'ai eu envie de Granger. J'ai eu envie de poser mes mains sur chaque parcelle de son derme, de découvrir chaque frisson qui prendrait son corps et entendre ses cris de plaisir. C'est ainsi que la peau de Granger est devenue une obsession. À un tel point que mon bas ventre se contracte dorénavant chaque fois que je la croise dans les couloirs. Surtout les dimanches, où mademoiselle préfère laisser son uniforme au placard. Je dois avouer que je me torture moi même. Je fais en sorte de la voire chaque dimanche à la bibliothèque et essayer de voir encore ce bout de chair qui m'a l'air si appétissant. J'ai beau continuer à la mépriser, rien n'y fait. Et honnêtement j'ai l'impression que le destin veut la mettre à chaque fois sur mon chemin pour me punir de l'avoir fait souffrir toutes ces années en me faisant bander comme un adolescent prépubère.

Aujourd'hui est officiellement le premier jour des vacances de Noël. Tout le monde est parti retrouver sa famille. Seuls quelques élèves ont décidé de rester. Pourquoi ? J'en sais rien et je m'en fous complètement. Moi aussi je reste. Mon père étant en prison, ma mère a décidé de partir en France retrouver une cousine éloignée ou je ne sais quoi. Elle m'a bien proposé de venir mais j'ai refusé son offre. Bon j'avoue que ma décision à tout avoir aussi avec une certaine gryffondor. Granger. Elle aussi reste ici. Elle n'a pas voulu rejoindre Saint-Potter et son toutou prétextant que c'est à Poudlard qu'elle pourrait trouver les ouvrages qui l'intéressent afin de réussir au mieux ses Aspics.

Miss-je-sais-tout jusqu'au bout des ongles, moi je vous le dis.

Comment je sais tout ça ? Eh bien disons que depuis un mois je suis devenu un excellent maître de l'espionnage. Voilà un peu plus de deux mois que mes yeux se sont posés sur elle. Le premier mois je vous assure que j'ai essayé de nier cette obsession mais hélas c'était perdu d'avance. Chaque fois que cette maudite sorcière passait à côté de moi, j'avais envie de l'emmerder, de la mettre en colère. Une fois de plus mal m'en a pris, puisque la voir me rembarrer ne faisait qu'augmenter mon envie de la coller contre un mur et de faire courir mes doigts contre sa peau en l'embrassant sauvagement. Me rendant compte de la tension qu'exercer mon érection contre le tissu de mon sous-vêtement, j'ai décidé d'arrêter de la provoquer. Je la fuyais comme la peste.

J'ai tenu une semaine. Minable n'est ce pas ?

Le mois d'après j'ai arrêté de me voiler la face. Granger... Hum... Pardon ! La peau de Granger est devenue une addiction. Mes érections mon quotidien. Alors je me suis mis au défi d'avoir cette Miss-je-sais-tout dans mon lit. J'ai donc commencé à l'espionner pour en apprendre le plus possible sur elle. J'ai appris ses habitudes, ses préférences, ses phobies et j'en passe. Plus j'en sais sur elle, plus vite je l'aurais et plus vite j'en serai débarrassé. Bref, voilà pourquoi je sais que Granger reste et que j'ai donc pris la décision de passer Noël à Poudlard.

Croyez-moi, la fin de l'année sera merveilleusement bonne pour moi !

Je ne suis pas amoureux de Granger. Il en est absolument hors de question. Je l'exècre toujours autant mais je ne vais pas avoir le choix que de céder à la tentation avant la fin des vacances car je me vois mal être au garde-à-vous devant les élèves parce que Granger m'est passé à côté.

Je suis dans la Grande Salle pour le petit déjeuner. Il est un peu plus de huit heures. N'ayant pas cours, la plupart des élèves traînent au lit. Ce que j'aurais aimé faire aussi. Mais je suis en mission. Je sais que Granger se lève tôt. Ça me laissera le temps de l'observer sans discrétion. Nous ne sommes que trois. Deux poufsouffles et moi. J'observe mon assiette. Elle est vide. Je n'ai pas d'appétit ces derniers temps et j'avoue que j'ai encore maigri. Je n'ai plus la silhouette d'athlète dont je pouvais me vanter auparavant. J'entends la porte qui s'ouvre et relève la tête. Aussitôt un sourire typiquement Malefoyen étire mes lèvres. La voilà, ma cible, mon obsession. Elle a signé mon arrêt de mort. Visiblement elle veut profiter des vacances pour être plus à l'aise. Et voici donc le retour des vêtements moldus. Rien d'exceptionnel encore une fois. Un simple jean noir et un pull quoi qu'un peu plus court que d'habitude. Serait-ce ma chance d'encore une fois apercevoir cette peau qui hante toutes mes pensées ? Elle observe autour d'elle.

C'est ça ma belle, regarde-moi.

Ses yeux croisent les miens et je soutiens son regard. Il me tarde de voir du désir dans ses prunelles noisette. Ça n'en sera que plus jouissif. Elle fronce les sourcils signe d'incompréhension chez elle.

Oh crois-moi chérie, tu vas très vite comprendre.

Un des poufsouffles, Ernie Macmillan me semble-t-il, l'appelle l'obligeant à détourner la tête. J'ai gagné la première partie. Elle rejoint le blaireau et le salue d'un signe de tête avant de s'installer avec lui et l'autre sang-de... Hum... Pardon, né-moldu Justin Finch-Fletchley. Elle est juste en face de moi et je la vois commencer à se tartiner un toast. Elle parle avec les deux idiots. Pourquoi faut-il toujours qu'elle s'entoure de mecs ? Potter et Weasley et maintenant ces deux-là. Si je ne la connaissais pas si timide et prude, je pourrais croire que Granger aime jouer à des jeux dangereux où de vilains garçons la font crier de plaisir. Instinctivement mes poings se serrent. Non, je ne suis pas jaloux mais c'est vrai que savoir que d'autres crétins sont peut-être passés avant moi, ont profité de sa peau avant moi me met en rage. Malgré ce mois d'espionnage, je n'ai jamais su si elle était encore vierge. Si Weasley lui était passé dessus. Je l'entends rire et moi grogner. Elle a sûrement dû l'entendre aussi car elle a levé ses yeux vers moi. Encore une fois ses sourcils se froncent.

Attention à tes rides chérie ! Tu vas finir vieille plus tôt que prévu.

Je lui fais un clin d'œil histoire de la mettre mal à l'aise. Gagné ! La petite gryffondore se met à rougir. Je jubile intérieurement. La grande porte s'ouvre à nouveau pour faire apparaître Blaise. Bon visiblement ma mission est en pause pour le moment. Mon ami s'approche de notre table. Il paraît fatigué. Malgré sa peau noire, je peux voir des poches sous ses yeux et son dos voûté ne fait que renforcer mes doutes. La dispute d'hier avec Pansy a dû l'empêcher de fermer l'œil toute la nuit. Mon ex-amante et meilleure amie m'a avouée être tombé amoureuse de Blaise l'année dernière. Quelle chose inutile l'amour. Le problème c'est qu'elle l'a retrouvé en train de peloter une serpentarde dans la salle commune. Clairement une fille jalouse ce n'est pas très beau à voir. S'en est suivi un règlement de comptes entre Blaise et elle qui a fini en un claquement de porte. Qu'est-ce que j'ai fais moi ? Rien. J'ai juste regardé le spectacle tout en pensant à un moyen d'approcher ma maudite sorcière. J'ai assez de soucis sous le pantalon comme ça pour m'occuper des problèmes de cœur et de cul des personnes qui me servent d'amis. L'italien s'installe finalement à mes côtés. Sans un bonjour ni une poignée de main je le vois croiser les bras sur la table et poser sa tête dessus avec un immense soupir.

« - Alors Zabini, il faut dormir la nuit tu sais !

- Ferme là ! Me répond cet idiot.

- Bien je vois que monsieur est de mauvaise humeur.

- Ce n'est rien de le dire.

- Si tu pouvais aller cracher ton venin ailleurs ça ne serait pas de refus.

- Tu sais que tu n'es qu'un con Malefoy ?

- Eh bien, merci du compliment, ça me va droit au cœur. »

Le noir à mes côtés relève la tête et essaye de me sonder. J'essaye de ne rien faire voir mais c'est peine perdu. Malheureusement pour moi, Blaise me connaît bien, trop bien même. Il sait deviner rapidement ce qui se passe dans ma jolie tête blonde et la plupart du temps ça m'énerve fortement.

« - C'est Granger qui te met de si bonne humeur ? »

Qu'est-ce que je disais. Il arrive à lire en moi comme dans un livre ouvert. En parlant de livre, je vois du coin de l'oeil, ladite Granger se lever, dire au revoir aux blaireaux et partir de la Grande Salle en me jetant un dernier regard avant de disparaître.

« - C'est bon pas la peine d'user ta salive. C'est bien elle qui te met dans cet état. »

Je ne prends pas la peine de répondre à mon meilleur ami. Je me lève, lui donne une tape dans le dos et part moi aussi rejoindre la lionne qui hante mes rêves les plus chauds. Je la vois se diriger vers la bibliothèque. Granger restera toujours Granger. Je la suis jusque dans les allées mais je la perds de vue. Je continue à la chercher à travers les étagères. J'arrive vers le fond de la bibliothèque mais je ne l'ai pas trouvé. Merde ! Elle n'a pas pu disparaître. Je sens tout à coup une pointe dans mon dos et une voix me dire à l'oreille :

« - Avance Malefoy. »

Hum... Je sens mon mini moi qui commence à se manifester. Elle n'a fait que prononcer mon nom mais mon esprit pervers la imaginer le dire dans d'autres circonstances, ce qui a eu le don de me donner un début d'érection. Après quelques secondes de silence, j'accepte d'obéir à la petite sorcière. Dès qu'on est hors de tout regard, je fais confiance à mes réflexes d'attrapeur et me retourne rapidement attrapant d'une main la baguette de la gryffondor que je lance au loin et de l'autre sa taille que je maintiens entre moi et une étagère remplie de livre. La souris c'est faite piégé par le serpent. La pauvre a un hoquet de surprise ne s'attendant sûrement pas à ce revirement de situation.

Et tu risques d'être encore plus surprise ma petite lionne.

« - On peut savoir à quoi tu joues ces derniers temps Malefoy ?

- Je ne vois pas de quoi tu parles.

- Oh vraiment ? Alors explique-moi pourquoi tu me touches alors qu'il y a encore quelques mois ne serai-ce que me voir te répugner ?

- C'est quoi déjà votre proverbe moldu là ? Ah oui ! Il n'y a que les cons qui ne change pas d'avis.

- Ça pour être un con, tu en es bien un Malefoy ! Dit-elle en pointant son doigt contre mon torse. »

C'est la deuxième fois qu'on me traite de con aujourd'hui. Pris d'un élan soudain, je renforce ma prise sur sa taille en la glissant sous son t-shirt, pour qu'elle ne m'échappe pas et prend son doigt de l'autre en le portant à ma bouche. Je commence à le suçoter sensuellement sans la lâcher des yeux. Je la vois hypnotiser par mes lèvres qui enferment son doigt. Sans en prendre conscience, elle se mort la lèvre. Sentir sa peau sous la pulpe de mes doigts me fait déjà un effet monstre. Elle est comme je l'imaginais, sa peau est incroyablement douce et ferme. La sentir sous ma langue aussi me rend fou. Mais c'est la voir torturer cette maudite lèvre qui m'achève. Mon érection redouble d'intensité et je dois faire un effort surhumain pour ne pas éjaculer comme un vulgaire précoce. Je ne rêve que d'une chose : que ce soit moi qui réduise à sang cette maudite bouche. La voyant toujours dans ses pensées. Je retire son doigt et m'approche au plus près d'elle jusqu'à sentir son souffle erratique dans mon cou. Je me glisse jusqu'à son oreille :

« - Tu vois Granger, depuis quelques semaines, je n'ai qu'une obsession : Celle d'avoir la Miss-je-sais-tout dans mon lit et la faire hurler de plaisir. Et aux vues de ta réaction, je n'aurai pas de mal à ce que ça se réalise. »

Liant douleur et plaisir, je renforce la pression de mes doigts sur sa peau quitte à laisser une trace, tout en déposant un baiser dans son cou. Par Salazar ! Toucher sa peau de mes lèvres et un véritable paradis et les imaginer plus bas sur le corps de Granger ne fait que renforcer la pression qu'exerce ma verge sur mon boxer. Il est temps pour moi de tirer ma révérence pour aujourd'hui. Je me détache d'une gryffondore aux joues rouges et au souffle rapide, lui fait un dernier clin d'œil et sort de ce petit endroit secret où je viens de créer de merveilleux souvenir à ma petite lionne. Mon érection est toujours aussi puissante et encore une fois ma main va devoir la soulager. Une bonne douche froide me fera le plus grand bien.

Vivement que Granger prenne le relais !