Bonjour à tous ! voilà je me lance dans une nouvelle aventure avec cette histoire ! j'espère qu'elle vous plaira. le chapitre deux est dejà ecrit et le chapitre 3 ne vas tarder à l'être aussi. je vous souhaite bonne lecture.
Chapitre 1 : nouvelle année
3….2….1…. BONNE ANNEE !
La foule était en délire. Tout le monde s'embrassait, se faisait une accolade, riait, dansait, buvait, sauf elle. Un coin de sa bouche était relevé pour faire bonne figure. Il fallait faire bonne figure. Au moins pour son amie Alya qui s'était donnée tant de mal à organiser cette soirée. La jeune fille était aujourd'hui vraiment populaire dans le domaine du journalisme et avait développé un cercle d'amis gigantesque. Néanmoins, la seule qui comptait vraiment à ses yeux était cette douce jeune femme aux cheveux d'ébène essayant de cacher sa tristesse en buvant sa coupe de champagne.
- - Bonne année Marinette ! lui cria presque Alya en tombant dans ses bras.
- - Bonne année à toi aussi Alya, mais attention tu m'étouffe la. Ria doucement Marinette.
- - Alors cette fête te plait ?
- - Oui. La salle est vraiment bien décorée. Tu t'es vraiment donné à fond.
- - Je ne parlais pas de ça Mari, je te demandais si tu t'amusais ?
- - Ah ça ! oui oui t'inquiète pas pour moi va !
- - Si justement je m'inquiète, je ne voudrais pas que ma demoiselle d'honneur soit malheureuse !
- - Je ne suis pas malheureuse Alya, répondit doucement Marinette. C'est juste que… tu sais bien qu'à chaque fête je pense à lui. Je l'imagine seul et… enfin voila.
- - Marinette… ça va faire 4 ans que l'on ne l'a pas vu. Il serait peut être tant de passer à autre chose non ?
- - Je sais que tu as raison, mais au fond de moi je ne veux pas abandonner l'idée qu'il rentre un jour.
Après tant d'année il était difficile d'y croire encore. Malgré tout, Marinette ne pouvait pas songer à oublier l'homme de sa vie. En y repensant, le souvenir de son départ était encore très douloureux.
En 2017, l'année où les collégiens allaient passer leur brevet, Ladybug et Chat Noir avait enfin réussi à vaincre le papillon. Après des mois de lutte acharner, les deux héros pensaient enfin à s'octroyer le répit tant espérer. Mais c'était sans compter sur la découverte de l'identité du papillon. Gabriel Agreste, le plus grand créateur de mode du monde mais également le père d'Adrien, le garçon dont Marinette était secrètement amoureuse.
Par égard et par amour, elle avait conclu un pacte avec Chat Noir pour que leur découverte reste secrète. Mais la encore, Marinette ne pouvait savoir que sous le masque du Chat Noir, se cachait le garçon concerné, Adrien. L'identité du papillon lui brisa le cœur. Après la perte de sa mère, le garçon n'avait pas supporté l'idée que son père soit son ennemi juré. Il décida de partir loin afin de prendre du recul et accepter sa nouvelle vie. Apres avoir réglé quelques papiers, il avait fait ses adieux à son collège, ses amis et Marinette. La laissant la, avec comme seules explications qu'il avait besoin de temps et qu'il rentrerait un jour. Mais sans donner une date de retour… il avait parlé un jour de sa famille du coté de sa mère aux états unis, mais il n'avait pas précisé l'endroit. Marinette en avait le cœur brisé. Pendant des semaines, elle passa ses nuits à pleurer le départ de l'homme qu'elle aimait.
Pour Adrien, le plus dur fut de dire au revoir à sa lady, sa tendre et aimé ladybug. Un soir alors que Marinette rangeais ses affaire, sa kwami Tikki l'informa d'un message provenant de Chat Noir.
« Bonsoir ma lady, après tous ces événements on n'a même pas eu le temps de parler. Alors j'aimerais que tu me rejoignes en haut de la tour Eiffel à 20h. Je t'attendrais. »
- - Bah dit donc il n'avait pas l'air bien dans son message, tu ne trouves pas Tikki ?
- - Si on aurait dit qu'il était triste, c'est bizarre provenant de Chat Noir.
Marinette se transforma alors en Ladybug et parti rejoindre son chaton à l'endroit indiqué.
Il était là, seul, assis sur une rambarde. Regardant dans le vide. C'était vraiment étrange se dit Marinette, elle décida de l'appelé doucement en s'approchant de lui :
- - Chaton ?
- - Oh ! ma lady ! Chat Noir sursauta et sauta devant Ladybug en arborant son plus beau sourire. Tu m'as manqué ! j'ai presque failli attendre…
- - Et que me vaut cet appel alors ? et pourquoi au sommet de la tour Eiffel ?
- - Je voulais une dernière fois voir Paris.
- - Quoi ? répondit stupéfaite Ladybug
- - Maintenant que nous avons vaincu le papillon, j'ai décidé de rendre mon miraculus à maitre Fu.
- - Hein ? mais pourquoi ? ca ne va pas chaton ? qu'est ce qu'il t'arrive ? pourquoi tu as ce genre de pensé voyons... Chat Noir et Ladybug c'est pour la vie. En plus, seule la mort peut te séparer de ton kwami.
- - Je pensais bien que tu réagirais comme ça ma buguinette. Mais j'ai pris ma décision… je suis désolé. Si un jour Paris aura à nouveau besoin de Chat Noir qui sait, je reviendrais peut être. En attendant, tu peux parfaitement t'en sortir s'en moi.
- - Mais…
- - Je sais que ça va être dur à accepter pour toi, le coupa-t-il, mais je ne m'attends pas à ce que tu comprennes, c'est trop dur à expliquer, je veux juste que tu acceptes.
- - Te laisser partir, et me laisser tout gérer seule ? mais tu ne comprends pas, tu es plus qu'un partenaire pour moi aujourd'hui, tu es devenu mon meilleur ami, je… je ne veux pas te perdre toi non plus…
Ladybug versa une larme. Adrien et maintenant Chat Noir allaient disparaitre de sa vie. C'était trop. Chat Noir voyant la détresse de sa lady décida de la prendre dans ses bras et de la serrer fort. Tellement fort que Ladybug se sentie compressée mais elle ne dit rien. Elle enveloppa à son tour son ami et pleura à chaud de larmes. A la vue de cette tristesse, Chat Noir mordit ses lèvres et retint lui aussi de pleurer. Son cœur était en milles morceaux. Mais il le savait, il n'avait pas le choix.
Tout en gardant ses mains sur les épaules de Ladybug, Chat Noir s'écarta. Et regarda Ladybug dans les yeux. Il tenta une dernière fois de l'embrasser en sachant qu'elle le repousserait, mais contre toute attente, il toucha ses lèvres sans aucune opposition. Cette sensation était divine. Depuis combien de temps rêvait-il de faire ça. Mais non ! S'il continuait il ne partirait jamais. Il s'écarta donc avec grande difficulté et sans ouvrir les yeux, il se tourna et commença à partir.
- - Chat Noir ! attend tu ne peux pas me laisser comme ça ! cria presque Ladybug.
- - Désolé ma lady mais… je dois partir. Adieu.
- - Attend ! et notre promesse tu l'oublies ? on s'était promis de révéler nos identités une fois que le mal serait vaincu !
- - Le mal existera encore longtemps ma lady, et tu seras la pour protéger Paris.
- - Non je refuse ! Ladybug était en pleur. Je refuse…
- - Désolé, mais si je vois ton visage, je ne pourrais jamais partir. Et aujourd'hui je ne peux plus rester ici.
Chat Noir avait dit ces derniers mots tellement bas, que Ladybug ne les entendit jamais. Sur le toit de Paris, Ladybug pleura des heures durant le désespoir d'avoir perdu le même mois son meilleur ami et l'amour de sa vie.
Depuis ce jour, Ladybug combattait le mal occasionnellement. Les medias s'étaient affolés lorsqu'ils comprirent que Chat Noir avait rendu les armes. Entre les posters d'Adrien placardés partout dans la ville et les images de Chat Noir à la télé, Marinette avait eu bien du mal à faire son deuil. Encore aujourd'hui, on pouvait difficilement dire qu'elle l'avait fait. Quatre années avaient passées et pas une seule nouvelles de l'un comme de l'autre. Et bizarrement, les deux lui manquaient atrocement. Dans l'appartement qu'elle louait près de son école de stylisme, des photos d'elle avec Chat Noir et d'autre avec Adrien se trouvaient de part et d'autre des pièces. Alya lui avait souvent dit de les enlever mais rien n'y faisait, c'était encore trop dur.
Son amie était aujourd'hui la seule qui connaissait son secret. Depuis le départ de Chat Noir, Ladybug avait souvent fait appelle à Volpina pour certaines interventions et avec le temps, la super détective avait réussi à la démasquer. Depuis ce jour, leur amitié déjà grande devint indéfectible et Alya se montra très présente pour aider Marinette à remonter la pente.
