NEW-YORK911
"Non..."
Faith se réveilla en sursaut, suffoquant. Elle venait de faire un cauchemar, mais quel était donc ce sentiment étrange qu'elle percevait? Bien sûr elle avait déjà fait des cauchemars, mais jamais un comme celui- là , qui l'avait saisit à la gorge. Pourquoi tremblait-elle comme cela, pourquoi cette sensation étrange que quelque chose de mauvais allait se produire? Elle senti une main se poser doucement sur son épaule, ce qui la fit trésaillir.
"Eh, Faith, c'est moi!", dit doucement Fred.
Faith regarda son mari, puis regarda autour d'elle.
"Chérie, tu vas bien?", lui demanda Fred.
Faith ne savait que répondre, bien sûr qu'elle allait bien; mais ce sentiment étrange qui lui nouait l'estomac était indescriptible, une sensation qu'elle n'avait jamais éprouvée auparavant c'était emparée d'elle.
"Faith?... Chérie?, tout va bien?"
"Oui, oui, c'était seulement un mauvais rêve", répondit-elle.
Mais pourquoi alors avait-elle cette étrange percéption d'un drame à venir; l' horrible pressentiment que quelque chose allait se passer et qu'elle ne pourrait rien y faire; et pourquoi se sentait-elle d'un
coup si vulnérable?
------------------------------------
"Hé merde!", dit Bosco en rentrant à toute allure dans les vestiaires
"Alors c'est quoi cette fois, Bosco, le père Noël qui est rester coincer dans ta cheminée?", demanda Sully sur un ton moqueur. Davis, qui était entrain de se changer, se mit à rire.
"Ah, ah, vraiment très drôle, Sully! t'as rien d'autre à faire pour passer le temps?", rétorqua Bosco, en se changeant rapidement.
"Si tu veux tout savoir, y'a un petit malin qui à trouver amusant de crever un de mes pneus! Je te jure celui-là , si je le retrouve, il va passer un sal quart-d'heure".
"Oui, j'imagine", dit Ty ironiquement
"Ouais, c'est ça, foutez-vous de moi, mais je.... Yokas n'est pas là ?", demanda t-il tout d'un coup, inquiet de ne pas encore avoir vu sa partenaire.
"Si, je l'ai vu sortir des vestiaires en tenue comme je m'apprétais à y rentrer", lui répondit Ty.
"Ben elle a bondit de son lit ou quoi?", se marmona Bosco. Il ferma son placard et sorti des vestiaires, suivit par ses deux autres collègues.
Ils se dirigèrent vers la salle de réunion, comme chaque matin. Bosco vit Yokas et alla s'asseoir près d'elle comme le Chef commença son breifing.
"Alors, comme vous le savez tous, l'affaire des dél....
"Hé ça va?", demanda Bosco à sa partenaire.
"Oui y'a pas de problème", lui répondit Yokas. Bosco remarqua que quelque chose n'allait pas avec sa collègue. Depuis le temps qu'il travaillait avec, il avait appris à la connaître et bien qu'elle le surpernait tout le temps, il connaissait ses habitudes.
"T'es sûr que ça va? T'as l'air fati..."
"....Boscorelli, si je vous dérange, vous pouvez toujours sortir!"
"Euh... non Capitaine..."
"...Bon très bien , puisque tout le monde a ses ordres de missions, vous pouvez y aller. Et ne soyez pas en retard ce soir, 20h tapante, je sais que c'est barbant mais les voeux de nouvelle année pour notre Maire c'est sacré! Je m'adresse en particulier à vous Boscorelli!"
"Mais pourquoi on est à chaque fois obliger d'y aller, je peux pas me faire malade?"
Tout le monde a quitté la pièce.
--------------------------------------------
Bosco examinait sa partenaire depuis un bout de temps. Elle semblait bizzarre. Il savait qu'elle n'était pas malade, car même si elle n'était pas bien, elle avait d'ordinnaire plus de conversation.
"Qu'est-ce qui ne va pas?", demanda Bosco.
"Qu'est-ce qui te fais croire que quelque chose ne va pas?"
"Faith!"
"Tu n'as jamais ressenti un drôle de sentiment après avoir fait un cauchemar? Je veux dire, comme si quelque chose allait se passer, tu le sais, mais tu ne sais ni quoi, ni où, ni quand, et tu sais que tu ne pourra pas l'empecher."
"Tu me racontes quoi, là ?", répondit Bosco sur un air hébêté.
"Laisse tomber Bosco!"
"Je vais faire un effort pour comprendre."
Faith lança un regard médusé à son partenaire. Bosco, Maurice Boscorelli, qui était têtu comme une mule et qui n'écoutait personne allait faire un effort pour comprendre quelque chose qui en soit n'avait aucune importance pour lui.
"Tu te sens bien Bosco?" lui dit-elle sur un air à la fois amusé et inquiet.
"Oui, pourquoi?.... Ah je vois alors ca y'est, dès que j'essaye de prendre soin de ma partenaire, je suis anormal, oh non mais que dis-je! Je suis complètement malade, je ne suis plus moi, Maurice Boscorelli, le flic sans coeur! Qui ne prête jamais attention à personne!"
Yokas écouta son partenaire s'emporter, ce qui la fit rire.
"Quoi, ça y'est en plus tu te marres maintenant?!?"
Yokas était étonnée mais très touchée de l'attention que Bosco lui portait, ce qui n'était pas commun chez lui, quoqu'il avait toujours été là pour elle; c'était sans doute la seule personne que Bosco prenait le temps d'écouter.
"Bosc...."
"....Un 10-13 a été signalé au 403 entre Main Street et la 90eme, un 10-13 au 403.", déclara le central dans la radio de la voiture de patrouille.
"55 David à central, on y est dans 2minutes", dit Bosco qui s'était calmé.
La voiture s'est arrêtée devant l'adresse indiquée. Bosco en est déscendu pércipitemment, suivit par Faith.
"Bosco.... Ne fait pas la tête!"
"Je fais la tête si je veux!", lui a t-il répondu comme un enfant.
Elle savait que son partenaire était vexé, car il lui était difficile de comprendre certaines choses, et elle n'avait pas été très sympathique lorsqu'il avait essayer de l'écouter. Ils ont monté les escaliers et sont arrivés au premier étage. Des cris se sont faits entendre. Le concierge est arrivé vers eux.
"Bonjour Monsieur! C'est vous qui avait appelé la police?", demanda Bosco
"Oui, je...j'ai l'habitude des scènes de ménages, mais là c'est devenu violent, j'ai entendu la dame crié; alors j'ai préféré vous appelez."
"Vous avez bien fait", dit Yokas.
Les deux officiers se sont dirigés vers la porte. Bosco a frappé.
"Police, ouvrez s'il vous plaît!"
une voix rauque c'est faite entendre derrière la porte.
"Foutez l'camps, y'a pas besoin de la police ici. On sait très bien se débrouiller tout seul."
Un bruit de verre brisé se fait entendre. Puis plus aucun bruit.
"Monsieur, monsieur est-ce que tout va bien?" demanda Bosco
"On entre", dit il après un moment de silence. La porte était ouverte. Bosco l'a poussé doucement, et après avoir sortie son arme de son étuit, il est entré prudemment dans l'apartement, suivit de Faith. Il s'est dirigé vers la pièce de droite tandis que Faith a été à gauche. Tout avait l'air calme, mais il y avait une atmosphère pesante qui mit mal à l'aise les deux officiers. Quelque chose se dégageait, une sensation pénétrante, qui faisait presque suffoquer. Soudain, Faith commença à étouffer. Cette sensation qu'elle éprouvait maintenant était la même qu'elle avait ressenti en se reveillant de son cauchemar. Elle inspecta rapidement la pièce où elle se trouvait et s'empressa de se diriger vers la porte. Elle ne pouvait pas expliquer ce qu'elle ressentait, mais cela devenait de plus en plus pesant. Elle ressentait le besoin de sortir de cet apartement, mais ne pouvait pas laisser Bosco tout seul, bien que le connaissant, cela ne l'aurait pas dérangé.
"Bosco, t'as trouvé quelque chose?" demanda t-elle, reprenant son souffle tout en restant dans l'embrasure de la porte donnant sur le couloir. Mais personne ne lui répondit.
"Bosco?", redemanda t-elle.
Le silence de son partenaire commença à l'inquiéter. Elle était redevenue calme, mais commença à s'inquiéter.
"Bosco", appela t-elle sur une voix ennervée. Aucune réponse. "Arrête de faire le gamin!". C'était dans la nature de Bosco de faire des blagues de si mauvais goût qui ne faisait rire que lui. Elle se dirigea vers la pièce où était son partenaire. D'un coup, son coeur se mit à battre avec une violence inouïe dans sa poitrine, tellement fort que cela lui fit mal. Elle commença à haleter. Cette sensation qu'elle avait éprouvée dans la nuit revint, plus présente, plus pénétrante que jamais. A ce moment, Faith senti que quelque chose n'allait pas, que son pressentiment allait se réaliser.
"Bosco?", appela t-elle d'une voix fébrile. Elle entra dans la pièce. Elle regarda autour d'elle, tout avait l'air normal, mais bien que la fenêtre était ouverte, une atmosphère lourde se dégageait toujours. Elle s'approcha doucement de la seule pendrie qui meublait la pièce. La porte en bois craqua légèrement. Toujours l'arme à la main, elle s'avança lentement vers ce vieux meuble. Son coeur battait de plus en plus fort dans sa poitrine, à un tel point qu'elle avait l'impression de l'entendre tambouriner dans sa tête. Elle ouvrit la porte avec prudence.
"Boooo", lui fit Bosco en sautant de la pendrie.; puis il se mit à rire.
Faith sursauta à en perdre l'équilibre. Son sentiment d'angoisse avait soudainement disparu au profit de la colère qu'elle éprouvait maintenant. Bosco riait toujours, ce qui l'exaspéra encore plus.
"Bosco, mais qu'est-ce que t'as à la fin, tu veux me faire mourir d'une crise cardiaque où quoi?", lui dit-elle fâchée.
"Hé, mais ca va Faith..... c'était pour détendre l'atmosphère...."réussit- il a dire entre deux crises de fou-rire. "T'aurais vu ta tête!"
"J'ai eu peur, Bosco!T'as que ça à faire? Et il est où le type?
"Pa....parti.... par la fenêtre il...me semble.... J'ai...Je l'ai pas vu...." réussit-il à haleter.
"Et la femme?"
"Pas....pas vu non plus...je sais pas où elle...est!", continua Bosco en essayant d'arrêter de rire.
"Tu n'es qu'un gamin!", lui lança Faith. Puis elle sortie en trombe de l'appartement.
"Hé, mais Faith, c'était pour rire."
-----------------------------------------------------
Il la rejoignit dans la rue.
"Faith, mais qu'est-ce qu'il y a voyons, c'était juste pour rire!" Elle ne lui répondit pas et rentra directement dans la voiture. Bosco senti que quelque chose n'allait pas chez sa partenaire, bien sûr qu'elle l'avait déjà traité de gamin, mais jamais elle ne l'avait dit sur un tel ton, à la fois éploré et effrayé. Il monta à son tour dans la voiture, et regarda sa partenaire.
"Yokas, mais qu'est-ce que t'as aujourd'hui?"
"Rien", lui répondit-elle sur un ton calme. Ce changement soudain de tonalité donna un frisson à Bosco. D'habitude, si Faith était énervée, elle l'était pendant un bon petit moment. Et là , en moins de deux minutes son comportement avait changé du tout au tout.
"Bosco, tu compte rester là jusqu'à ce que la voiture gêle?" demanda soudain Yokas.
Bosco la regarda dubitativement puis mis le moteur en route et s'engagea dans la circulation. Après un moment d'hésitation, il se décida à insister, même s'il était sûr que cela n'allait rien changer.
"Yokas, tu comptes faire la tête encore longtemps?". "T'as des problèmes avec Fred en ce moment? Hein, c'est ça?" N'obtenant aucune réponse, il prit un ton doucereux. S'il n'avait toujours pas de réponse au moins obtiendrait-il une réction de la part de sa partenaire....
"Faith, écoutes, je suis désolé d'avoir agit comme un gamin tout à l'heure. Je ne sais pas ce qui ne va pas, mais si je suis sûr d'une chose c'est que je travail avec toi depuis assez longtemps pour savoir que quelque chose te pértube. Alors sache que je suis là si tu as besoin de parler."
Ce discours peu commun dans la bouche de Bosco sorti Faith de sa torpeure. Effectivement, voir Bosco compatir aux soucis de quelqu'un était à inscrire dans le livre des records.
"Excuses-moi", finit-elle par dire à Bosco au bout d'un certain temps. "Seulement je me suis inquiétée là haut, tout à l'heure!"
"Ah, c'est pas vrai, dites-moi que je rêve, elle parle! ELLE PARLE! Mais c'est merveilleux!" Devant le regard noir que lui lança Faith, il se tût.
"Bon ça va, je reconnais, je me suis comporté comme un bébé!"
"Tu veux dire comme un idiot, plus tôt!"
"Oui, d'accord. Hé mais ça va pas? Je t'ai jamais demandé d'en rajouter!"
Sur cette réplique, les deux partenaires se mirent à rire et continuèrent leur patrouille.
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Ils arrivèrent au central et allèrent directement au vestiaire afin de se changer. Sully et Ty étaient entrain de s'habiller.
B:"Oh, qu'est-ce que ça peut être chiant ces récéptions; c'est toujours la même chose! Chaque année, on est remercié pour le travail qu'on a fournit, on a le droit à un joli discours, mais tout le monde s'en fou!"
Y:"Bosco!"
D:"Ca t'arrive des fois de t'arrêter de râler?"
S:"Non laisse-le, ça ne sert à rien de toute façon!"
B:"C'est vrai quoi. Après deux heures d'ennui, on a le droit à une coupe de mauvais champagne, des gâteaux racis, une poignée de main gluante, et tout ce qu'ils nous donnent en remerciements, ce sont juste quelques serviettes joliment décorées qui nous servent à nous torcher le cul! Alors vous allez pas me dire que vous aimez aller là -bas chaque année juste pour serrer la main du maire!"
Y:"C'est un cas déséspéré!"
S:"Alors comme ça y'avait personne lorsque vous êtes rentrés dans l'appartement?", dit Sully en essayant de changer de sujet.
Y:"Non, ni homme ni femme! Juste un crétin!"
Cette réplique causa un froid. Davis et Sully se regardèrent interloqués tandis que Bosco rougit et baissa les yeux. Elle lui en voulait encore de son attitude et il n'en était pas fier.
B:" Bon on y va?" dit-il soudain et se précipita hors des vestiaires.
Les autres le suivirent et tous les quatres allèrent à la salle de récéption qui se trouvait près de la caserne des pompiers. Ils entrèrent dans la salle. Les uniformes étaient de sortie et les femmes des officiers, pompiers ou secouristes du 55eme et du 33eme district étaient en tenue d'apparat.
"Bonsoir chérie!", dit Fred en se glissant derrière Faith.
"Hé!" lui répondit-elle en l'embrassant, tout comme Sully avec Tatiana qui était venue. Davis parti rejoindre Alex.
"Bon ca suffit, c'est dégoutant!", dit Bosco en tourant le dos.
"Hé Bosco" lui lança Kim.
B:"Hé, ça va?"
K:"Pas trop mal"
Carlos, Doc, Jimmy, Joe et les autres étaient présents. Tout le commissarait était là aussi, et cette récéption comptait une centaine de personne. Le maire s'avança sur l'estrade.
"Bonsoir à toutes et à tous. Vous tous qui êtes ici, Officiers de Police, Pompiers, Secouristes, vous tous qui mettez votre vie en jeu chaque jour afin d'aider les citoyens de cette ville; et à vous aussi, femmes et maris de ces héros qui sont ici, vous qui les soutenez dans leur métier qui n'est pas toujours évident, en cette fin d'année, je tenais....."
B:" Ah, ce que je déteste ce genre de discours", balança t-il à Kim et Carlos.
Après un triomphe d'applaudissement à la fin du discours, toutes les personnes présentes se sont dirigées vers le buffet.
"Alors, Bosco, toujours entrain de râler?", demanda Jimmy d'un air narquois
"Et tu pourras remarqué que pour une fois il n'est pas accompagné!" renchérit Joe
"Oh, ça va! Vous n'avez rien de mieux à faire vous deux?"
"Ah, je reconnais la pâlme du râleur professionnel", dit une voix. Bosco se retourna.
B:" Non c'est pas vrai, Morisson? Karl Morisson?"
M:"Salut vieille branche!"
B:"Ah, qu'est-ce que tu deviens!" lui demanda t-il dans une étreinte virile!!!
M:" Bien comme tu vois, je vais très bien! Et toi, ils t'ont toujours pas viré à coup de pied dans le derrière?"
B:" Bien faut croire que non...."
Y:" Oh les grandes retrouvailles à ce que je vois", dis Faith en s'avançant avec Fred"
M:"Salut Yokas! Fred!"
Y:"Salut Karl, ça faisait un bout de temps..."
Après maintes discussions, il était près d'une heure du matin lorsque les personnes présentes commencèrent à partir. Finalement, il ne resta plus que le 55ème ainsi que Morisson.
M:"Bon c'était une belle soirée!"
"Comme chaque année", répondit Carlos
B:"vous plaisantez là j'espère!"
"Mmmm, c'est pour qui les belles serviettes", taquina Davis.
"C'est pas vrai! Oh, j'm'arrache!" Bosco parti. Les autres rigolaient. Faith revint des toilettes. Elle ressentait un mal être depuis plusieurs minutes maintenant, et lorsqu'elle revint dans la pièce, son souffle se fit plus rare. Elle ressentait cette fois un sentiment exacérbé; intenssement fort; le même que la nuit passée. Elle avait une boule à l'estomac. Le monde autour d'elle commença à se ressérer.
Y:"Où est Bos?"
Joe:"Parti!"
Jim:"Je crois qu'on l'a vexé!"
Y:"Comment ça parti?", commença t-elle à paniquer. En prononçant ces mots, elle se dirigea vers l'escalier, et vit Bosco prêt à ouvrir la porte. Sa boule au ventre s'intensifia; elle commença à ressentir des frissons, parcouru d'une sensation de chaud en même temps. Elle cru que sa tête allait exploser. Les autres la rejoignirent en haut de l'escalier. Elle avait l'impression que ses tympants allaient éclater; son martellement ne cessaie pas; et son coeur battait tellement fort qu'elle avait l'impression qu'il allait lui dechirer la poitrine.
Y:" Bosco!" s'écria Faith! Elle ne put contrôler sa voix. Il se retourna et aperçu Faith. Il s'arrêta sur le trottoir mais une voiture sorti de l'angle de la rue, et ouvrit le feu. Le résonnement du fusil mitrailleur retentit, tout le monde se coucha. Les vitres se brisaient au fur et à mesure. La voiture continua son trajet à toute vitesse, sans s'arrêter. Faith bondit des bras de Fred qui s'était jeté sur elle, descendit l'escalier en trombe et arriva près de Bosco .
"Bosco? Bosco tu vas bien?" lui demanda t-elle. Bosco ne réagit pas, mais il était toujours debout et Faith se senti rassurée. Pourtant son mal de ventre n'avait pas disparu.
"Je crois..." répondit Bosco sur un ton étonné.
"Oh, mon Dieu! Si tu savais comme j'ai eu peur", dit-elle en étraignant son partenaire.
Mais elle senti le poids de Bosco s'effondrer sous ses bras.
"Faith!" gémit-il
"Oh mon Dieu, Bosco! Bosco!" cria t-elle en le retenant et le posant délicatement sur le sol.
"Non, Doc, Kim!" hurla t-elle comme elle les vit descendre l'escalier doucement. Ils pressèrent le pas quand ils virent Bosco s'effondrer.
"Non, non, non! Bosco, mon Dieu, mais qu'est-ce qui...."commença Faith avant de s'arrêter brusquement. Elle réalisa tout à coup que ses mains étaient pleines du sang de son ami.
"Non..."
Faith se réveilla en sursaut, suffoquant. Elle venait de faire un cauchemar, mais quel était donc ce sentiment étrange qu'elle percevait? Bien sûr elle avait déjà fait des cauchemars, mais jamais un comme celui- là , qui l'avait saisit à la gorge. Pourquoi tremblait-elle comme cela, pourquoi cette sensation étrange que quelque chose de mauvais allait se produire? Elle senti une main se poser doucement sur son épaule, ce qui la fit trésaillir.
"Eh, Faith, c'est moi!", dit doucement Fred.
Faith regarda son mari, puis regarda autour d'elle.
"Chérie, tu vas bien?", lui demanda Fred.
Faith ne savait que répondre, bien sûr qu'elle allait bien; mais ce sentiment étrange qui lui nouait l'estomac était indescriptible, une sensation qu'elle n'avait jamais éprouvée auparavant c'était emparée d'elle.
"Faith?... Chérie?, tout va bien?"
"Oui, oui, c'était seulement un mauvais rêve", répondit-elle.
Mais pourquoi alors avait-elle cette étrange percéption d'un drame à venir; l' horrible pressentiment que quelque chose allait se passer et qu'elle ne pourrait rien y faire; et pourquoi se sentait-elle d'un
coup si vulnérable?
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"Hé merde!", dit Bosco en rentrant à toute allure dans les vestiaires
"Alors c'est quoi cette fois, Bosco, le père Noël qui est rester coincer dans ta cheminée?", demanda Sully sur un ton moqueur. Davis, qui était entrain de se changer, se mit à rire.
"Ah, ah, vraiment très drôle, Sully! t'as rien d'autre à faire pour passer le temps?", rétorqua Bosco, en se changeant rapidement.
"Si tu veux tout savoir, y'a un petit malin qui à trouver amusant de crever un de mes pneus! Je te jure celui-là , si je le retrouve, il va passer un sal quart-d'heure".
"Oui, j'imagine", dit Ty ironiquement
"Ouais, c'est ça, foutez-vous de moi, mais je.... Yokas n'est pas là ?", demanda t-il tout d'un coup, inquiet de ne pas encore avoir vu sa partenaire.
"Si, je l'ai vu sortir des vestiaires en tenue comme je m'apprétais à y rentrer", lui répondit Ty.
"Ben elle a bondit de son lit ou quoi?", se marmona Bosco. Il ferma son placard et sorti des vestiaires, suivit par ses deux autres collègues.
Ils se dirigèrent vers la salle de réunion, comme chaque matin. Bosco vit Yokas et alla s'asseoir près d'elle comme le Chef commença son breifing.
"Alors, comme vous le savez tous, l'affaire des dél....
"Hé ça va?", demanda Bosco à sa partenaire.
"Oui y'a pas de problème", lui répondit Yokas. Bosco remarqua que quelque chose n'allait pas avec sa collègue. Depuis le temps qu'il travaillait avec, il avait appris à la connaître et bien qu'elle le surpernait tout le temps, il connaissait ses habitudes.
"T'es sûr que ça va? T'as l'air fati..."
"....Boscorelli, si je vous dérange, vous pouvez toujours sortir!"
"Euh... non Capitaine..."
"...Bon très bien , puisque tout le monde a ses ordres de missions, vous pouvez y aller. Et ne soyez pas en retard ce soir, 20h tapante, je sais que c'est barbant mais les voeux de nouvelle année pour notre Maire c'est sacré! Je m'adresse en particulier à vous Boscorelli!"
"Mais pourquoi on est à chaque fois obliger d'y aller, je peux pas me faire malade?"
Tout le monde a quitté la pièce.
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Bosco examinait sa partenaire depuis un bout de temps. Elle semblait bizzarre. Il savait qu'elle n'était pas malade, car même si elle n'était pas bien, elle avait d'ordinnaire plus de conversation.
"Qu'est-ce qui ne va pas?", demanda Bosco.
"Qu'est-ce qui te fais croire que quelque chose ne va pas?"
"Faith!"
"Tu n'as jamais ressenti un drôle de sentiment après avoir fait un cauchemar? Je veux dire, comme si quelque chose allait se passer, tu le sais, mais tu ne sais ni quoi, ni où, ni quand, et tu sais que tu ne pourra pas l'empecher."
"Tu me racontes quoi, là ?", répondit Bosco sur un air hébêté.
"Laisse tomber Bosco!"
"Je vais faire un effort pour comprendre."
Faith lança un regard médusé à son partenaire. Bosco, Maurice Boscorelli, qui était têtu comme une mule et qui n'écoutait personne allait faire un effort pour comprendre quelque chose qui en soit n'avait aucune importance pour lui.
"Tu te sens bien Bosco?" lui dit-elle sur un air à la fois amusé et inquiet.
"Oui, pourquoi?.... Ah je vois alors ca y'est, dès que j'essaye de prendre soin de ma partenaire, je suis anormal, oh non mais que dis-je! Je suis complètement malade, je ne suis plus moi, Maurice Boscorelli, le flic sans coeur! Qui ne prête jamais attention à personne!"
Yokas écouta son partenaire s'emporter, ce qui la fit rire.
"Quoi, ça y'est en plus tu te marres maintenant?!?"
Yokas était étonnée mais très touchée de l'attention que Bosco lui portait, ce qui n'était pas commun chez lui, quoqu'il avait toujours été là pour elle; c'était sans doute la seule personne que Bosco prenait le temps d'écouter.
"Bosc...."
"....Un 10-13 a été signalé au 403 entre Main Street et la 90eme, un 10-13 au 403.", déclara le central dans la radio de la voiture de patrouille.
"55 David à central, on y est dans 2minutes", dit Bosco qui s'était calmé.
La voiture s'est arrêtée devant l'adresse indiquée. Bosco en est déscendu pércipitemment, suivit par Faith.
"Bosco.... Ne fait pas la tête!"
"Je fais la tête si je veux!", lui a t-il répondu comme un enfant.
Elle savait que son partenaire était vexé, car il lui était difficile de comprendre certaines choses, et elle n'avait pas été très sympathique lorsqu'il avait essayer de l'écouter. Ils ont monté les escaliers et sont arrivés au premier étage. Des cris se sont faits entendre. Le concierge est arrivé vers eux.
"Bonjour Monsieur! C'est vous qui avait appelé la police?", demanda Bosco
"Oui, je...j'ai l'habitude des scènes de ménages, mais là c'est devenu violent, j'ai entendu la dame crié; alors j'ai préféré vous appelez."
"Vous avez bien fait", dit Yokas.
Les deux officiers se sont dirigés vers la porte. Bosco a frappé.
"Police, ouvrez s'il vous plaît!"
une voix rauque c'est faite entendre derrière la porte.
"Foutez l'camps, y'a pas besoin de la police ici. On sait très bien se débrouiller tout seul."
Un bruit de verre brisé se fait entendre. Puis plus aucun bruit.
"Monsieur, monsieur est-ce que tout va bien?" demanda Bosco
"On entre", dit il après un moment de silence. La porte était ouverte. Bosco l'a poussé doucement, et après avoir sortie son arme de son étuit, il est entré prudemment dans l'apartement, suivit de Faith. Il s'est dirigé vers la pièce de droite tandis que Faith a été à gauche. Tout avait l'air calme, mais il y avait une atmosphère pesante qui mit mal à l'aise les deux officiers. Quelque chose se dégageait, une sensation pénétrante, qui faisait presque suffoquer. Soudain, Faith commença à étouffer. Cette sensation qu'elle éprouvait maintenant était la même qu'elle avait ressenti en se reveillant de son cauchemar. Elle inspecta rapidement la pièce où elle se trouvait et s'empressa de se diriger vers la porte. Elle ne pouvait pas expliquer ce qu'elle ressentait, mais cela devenait de plus en plus pesant. Elle ressentait le besoin de sortir de cet apartement, mais ne pouvait pas laisser Bosco tout seul, bien que le connaissant, cela ne l'aurait pas dérangé.
"Bosco, t'as trouvé quelque chose?" demanda t-elle, reprenant son souffle tout en restant dans l'embrasure de la porte donnant sur le couloir. Mais personne ne lui répondit.
"Bosco?", redemanda t-elle.
Le silence de son partenaire commença à l'inquiéter. Elle était redevenue calme, mais commença à s'inquiéter.
"Bosco", appela t-elle sur une voix ennervée. Aucune réponse. "Arrête de faire le gamin!". C'était dans la nature de Bosco de faire des blagues de si mauvais goût qui ne faisait rire que lui. Elle se dirigea vers la pièce où était son partenaire. D'un coup, son coeur se mit à battre avec une violence inouïe dans sa poitrine, tellement fort que cela lui fit mal. Elle commença à haleter. Cette sensation qu'elle avait éprouvée dans la nuit revint, plus présente, plus pénétrante que jamais. A ce moment, Faith senti que quelque chose n'allait pas, que son pressentiment allait se réaliser.
"Bosco?", appela t-elle d'une voix fébrile. Elle entra dans la pièce. Elle regarda autour d'elle, tout avait l'air normal, mais bien que la fenêtre était ouverte, une atmosphère lourde se dégageait toujours. Elle s'approcha doucement de la seule pendrie qui meublait la pièce. La porte en bois craqua légèrement. Toujours l'arme à la main, elle s'avança lentement vers ce vieux meuble. Son coeur battait de plus en plus fort dans sa poitrine, à un tel point qu'elle avait l'impression de l'entendre tambouriner dans sa tête. Elle ouvrit la porte avec prudence.
"Boooo", lui fit Bosco en sautant de la pendrie.; puis il se mit à rire.
Faith sursauta à en perdre l'équilibre. Son sentiment d'angoisse avait soudainement disparu au profit de la colère qu'elle éprouvait maintenant. Bosco riait toujours, ce qui l'exaspéra encore plus.
"Bosco, mais qu'est-ce que t'as à la fin, tu veux me faire mourir d'une crise cardiaque où quoi?", lui dit-elle fâchée.
"Hé, mais ca va Faith..... c'était pour détendre l'atmosphère...."réussit- il a dire entre deux crises de fou-rire. "T'aurais vu ta tête!"
"J'ai eu peur, Bosco!T'as que ça à faire? Et il est où le type?
"Pa....parti.... par la fenêtre il...me semble.... J'ai...Je l'ai pas vu...." réussit-il à haleter.
"Et la femme?"
"Pas....pas vu non plus...je sais pas où elle...est!", continua Bosco en essayant d'arrêter de rire.
"Tu n'es qu'un gamin!", lui lança Faith. Puis elle sortie en trombe de l'appartement.
"Hé, mais Faith, c'était pour rire."
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Il la rejoignit dans la rue.
"Faith, mais qu'est-ce qu'il y a voyons, c'était juste pour rire!" Elle ne lui répondit pas et rentra directement dans la voiture. Bosco senti que quelque chose n'allait pas chez sa partenaire, bien sûr qu'elle l'avait déjà traité de gamin, mais jamais elle ne l'avait dit sur un tel ton, à la fois éploré et effrayé. Il monta à son tour dans la voiture, et regarda sa partenaire.
"Yokas, mais qu'est-ce que t'as aujourd'hui?"
"Rien", lui répondit-elle sur un ton calme. Ce changement soudain de tonalité donna un frisson à Bosco. D'habitude, si Faith était énervée, elle l'était pendant un bon petit moment. Et là , en moins de deux minutes son comportement avait changé du tout au tout.
"Bosco, tu compte rester là jusqu'à ce que la voiture gêle?" demanda soudain Yokas.
Bosco la regarda dubitativement puis mis le moteur en route et s'engagea dans la circulation. Après un moment d'hésitation, il se décida à insister, même s'il était sûr que cela n'allait rien changer.
"Yokas, tu comptes faire la tête encore longtemps?". "T'as des problèmes avec Fred en ce moment? Hein, c'est ça?" N'obtenant aucune réponse, il prit un ton doucereux. S'il n'avait toujours pas de réponse au moins obtiendrait-il une réction de la part de sa partenaire....
"Faith, écoutes, je suis désolé d'avoir agit comme un gamin tout à l'heure. Je ne sais pas ce qui ne va pas, mais si je suis sûr d'une chose c'est que je travail avec toi depuis assez longtemps pour savoir que quelque chose te pértube. Alors sache que je suis là si tu as besoin de parler."
Ce discours peu commun dans la bouche de Bosco sorti Faith de sa torpeure. Effectivement, voir Bosco compatir aux soucis de quelqu'un était à inscrire dans le livre des records.
"Excuses-moi", finit-elle par dire à Bosco au bout d'un certain temps. "Seulement je me suis inquiétée là haut, tout à l'heure!"
"Ah, c'est pas vrai, dites-moi que je rêve, elle parle! ELLE PARLE! Mais c'est merveilleux!" Devant le regard noir que lui lança Faith, il se tût.
"Bon ça va, je reconnais, je me suis comporté comme un bébé!"
"Tu veux dire comme un idiot, plus tôt!"
"Oui, d'accord. Hé mais ça va pas? Je t'ai jamais demandé d'en rajouter!"
Sur cette réplique, les deux partenaires se mirent à rire et continuèrent leur patrouille.
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Ils arrivèrent au central et allèrent directement au vestiaire afin de se changer. Sully et Ty étaient entrain de s'habiller.
B:"Oh, qu'est-ce que ça peut être chiant ces récéptions; c'est toujours la même chose! Chaque année, on est remercié pour le travail qu'on a fournit, on a le droit à un joli discours, mais tout le monde s'en fou!"
Y:"Bosco!"
D:"Ca t'arrive des fois de t'arrêter de râler?"
S:"Non laisse-le, ça ne sert à rien de toute façon!"
B:"C'est vrai quoi. Après deux heures d'ennui, on a le droit à une coupe de mauvais champagne, des gâteaux racis, une poignée de main gluante, et tout ce qu'ils nous donnent en remerciements, ce sont juste quelques serviettes joliment décorées qui nous servent à nous torcher le cul! Alors vous allez pas me dire que vous aimez aller là -bas chaque année juste pour serrer la main du maire!"
Y:"C'est un cas déséspéré!"
S:"Alors comme ça y'avait personne lorsque vous êtes rentrés dans l'appartement?", dit Sully en essayant de changer de sujet.
Y:"Non, ni homme ni femme! Juste un crétin!"
Cette réplique causa un froid. Davis et Sully se regardèrent interloqués tandis que Bosco rougit et baissa les yeux. Elle lui en voulait encore de son attitude et il n'en était pas fier.
B:" Bon on y va?" dit-il soudain et se précipita hors des vestiaires.
Les autres le suivirent et tous les quatres allèrent à la salle de récéption qui se trouvait près de la caserne des pompiers. Ils entrèrent dans la salle. Les uniformes étaient de sortie et les femmes des officiers, pompiers ou secouristes du 55eme et du 33eme district étaient en tenue d'apparat.
"Bonsoir chérie!", dit Fred en se glissant derrière Faith.
"Hé!" lui répondit-elle en l'embrassant, tout comme Sully avec Tatiana qui était venue. Davis parti rejoindre Alex.
"Bon ca suffit, c'est dégoutant!", dit Bosco en tourant le dos.
"Hé Bosco" lui lança Kim.
B:"Hé, ça va?"
K:"Pas trop mal"
Carlos, Doc, Jimmy, Joe et les autres étaient présents. Tout le commissarait était là aussi, et cette récéption comptait une centaine de personne. Le maire s'avança sur l'estrade.
"Bonsoir à toutes et à tous. Vous tous qui êtes ici, Officiers de Police, Pompiers, Secouristes, vous tous qui mettez votre vie en jeu chaque jour afin d'aider les citoyens de cette ville; et à vous aussi, femmes et maris de ces héros qui sont ici, vous qui les soutenez dans leur métier qui n'est pas toujours évident, en cette fin d'année, je tenais....."
B:" Ah, ce que je déteste ce genre de discours", balança t-il à Kim et Carlos.
Après un triomphe d'applaudissement à la fin du discours, toutes les personnes présentes se sont dirigées vers le buffet.
"Alors, Bosco, toujours entrain de râler?", demanda Jimmy d'un air narquois
"Et tu pourras remarqué que pour une fois il n'est pas accompagné!" renchérit Joe
"Oh, ça va! Vous n'avez rien de mieux à faire vous deux?"
"Ah, je reconnais la pâlme du râleur professionnel", dit une voix. Bosco se retourna.
B:" Non c'est pas vrai, Morisson? Karl Morisson?"
M:"Salut vieille branche!"
B:"Ah, qu'est-ce que tu deviens!" lui demanda t-il dans une étreinte virile!!!
M:" Bien comme tu vois, je vais très bien! Et toi, ils t'ont toujours pas viré à coup de pied dans le derrière?"
B:" Bien faut croire que non...."
Y:" Oh les grandes retrouvailles à ce que je vois", dis Faith en s'avançant avec Fred"
M:"Salut Yokas! Fred!"
Y:"Salut Karl, ça faisait un bout de temps..."
Après maintes discussions, il était près d'une heure du matin lorsque les personnes présentes commencèrent à partir. Finalement, il ne resta plus que le 55ème ainsi que Morisson.
M:"Bon c'était une belle soirée!"
"Comme chaque année", répondit Carlos
B:"vous plaisantez là j'espère!"
"Mmmm, c'est pour qui les belles serviettes", taquina Davis.
"C'est pas vrai! Oh, j'm'arrache!" Bosco parti. Les autres rigolaient. Faith revint des toilettes. Elle ressentait un mal être depuis plusieurs minutes maintenant, et lorsqu'elle revint dans la pièce, son souffle se fit plus rare. Elle ressentait cette fois un sentiment exacérbé; intenssement fort; le même que la nuit passée. Elle avait une boule à l'estomac. Le monde autour d'elle commença à se ressérer.
Y:"Où est Bos?"
Joe:"Parti!"
Jim:"Je crois qu'on l'a vexé!"
Y:"Comment ça parti?", commença t-elle à paniquer. En prononçant ces mots, elle se dirigea vers l'escalier, et vit Bosco prêt à ouvrir la porte. Sa boule au ventre s'intensifia; elle commença à ressentir des frissons, parcouru d'une sensation de chaud en même temps. Elle cru que sa tête allait exploser. Les autres la rejoignirent en haut de l'escalier. Elle avait l'impression que ses tympants allaient éclater; son martellement ne cessaie pas; et son coeur battait tellement fort qu'elle avait l'impression qu'il allait lui dechirer la poitrine.
Y:" Bosco!" s'écria Faith! Elle ne put contrôler sa voix. Il se retourna et aperçu Faith. Il s'arrêta sur le trottoir mais une voiture sorti de l'angle de la rue, et ouvrit le feu. Le résonnement du fusil mitrailleur retentit, tout le monde se coucha. Les vitres se brisaient au fur et à mesure. La voiture continua son trajet à toute vitesse, sans s'arrêter. Faith bondit des bras de Fred qui s'était jeté sur elle, descendit l'escalier en trombe et arriva près de Bosco .
"Bosco? Bosco tu vas bien?" lui demanda t-elle. Bosco ne réagit pas, mais il était toujours debout et Faith se senti rassurée. Pourtant son mal de ventre n'avait pas disparu.
"Je crois..." répondit Bosco sur un ton étonné.
"Oh, mon Dieu! Si tu savais comme j'ai eu peur", dit-elle en étraignant son partenaire.
Mais elle senti le poids de Bosco s'effondrer sous ses bras.
"Faith!" gémit-il
"Oh mon Dieu, Bosco! Bosco!" cria t-elle en le retenant et le posant délicatement sur le sol.
"Non, Doc, Kim!" hurla t-elle comme elle les vit descendre l'escalier doucement. Ils pressèrent le pas quand ils virent Bosco s'effondrer.
"Non, non, non! Bosco, mon Dieu, mais qu'est-ce qui...."commença Faith avant de s'arrêter brusquement. Elle réalisa tout à coup que ses mains étaient pleines du sang de son ami.
