Bonjour à tous ! Heureuse de vous rencontrer ! Bienvenue !

Alors voilà une petite introduction, je vais faire vite, hein, pas la peine de paniquer ! Moi, c'est Prapika, je lis, je lis beaucoup, j'adore ça. Et comme mon imagination s'emballe toujours un peu trop, j'ai tout le temps des histoires dans la tête, que j'aime broder autour de mes romans et fictions préférés. Et puis j'ai découvert les fan-fictions, je suis tombée dedans et j'ai commencé à coucher sur le papier (ou sur l'ordi plutôt) mes bribes d'histoires, des morceaux de mon imagination. Et puis un jour j'ai décidé de prendre mon courage à deux mains et de m'atteler à l'écriture complète, de A à Z, du début à la fin, d'une de ces histoires, et dans un élan de courage, de la publier. Alors me voilà avec ma fan-fiction, la première que je commence à écrire avec l'intention de la terminer. J'espère que mon histoire va vous plaire, qu'elle va vous intéresser et pas vous ennuyer (comme cette introduction qui est beaucoup trop longue). Bon, bah je vous laisse alors, bonne lecture ! La bise !

Diclaimer : Bon, comme vous vous en doutez peut-être, cette fan-fiction prend place dans le génial univers de Tolkien (j't'aime fort fort Tolkien, gros bisous sur les deux joues), et plus particulièrement dans celui du Hobbit. Donc, vous vous en doutez (encore ! vous vous doutez de beaucoup de choses décidemment !), l'univers, les personnages, l'histoire de base, rien de tout ça ne m'appartient. Je ne fais que les emprunter, les utiliser pour mon plaisir personnel (et le vôtre j'espère), pour satisfaire mon imagination et mon esprit un peu dérangés. Ce qui m'appartient en revanche, c'est mon OC et la manière dont je vais l'intégrer dans l'histoire originale (vous ais-je déjà mentionné qu'elle appartenait à Tolkien ?), et les changements qu'elle va apporter.

Le déroulement des événements de cette fic suivront principalement ceux des films. Mais comme j'adore le livre (genre, vraiment beaucoup), vous aurez le droit à un savant (ou pas) mélange des deux.


C'était une histoire du fond des âges, un racontar qui ne pouvait prétendre au statut de légende. C'était, au fil du temps, devenu un lambeau de souvenir, une ombre qui flottait dans la conscience collective des Hommes. C'était un conte sans mémoire, personne n'en parlait car personne ne pouvait en parler, il était comme effacé. C'était une histoire si secrète et si oubliée que même les Elfes n'en avaient pas conscience.

Mais l'histoire survivait, elle était toujours là, quelque part. Elle refaisait surface de temps à autres, sous formes de bribes, déformée par les interprétations, diluée dans l'immensité de l'Histoire de la Terre du Milieu.

C'était aux premières heures des Hommes. Les cadets d'Iluvatar foulaient depuis peu Arda. Le monde était neuf. Mais dans le cœur d'un homme germa une graine douloureuse, la jalousie. Il jalousait les Elfes, les premiers nés dotés d'une vie immortelle. Il enviait ce cadeau, s'estimait lésé dans sa mortalité. Alors il décida qu'il n'allait pas mourir. Personne ne sait et personne ne saura jamais comment il parvint à esquiver la Mort. Il devint immortel et échappa à son destin.

Mais la Mort ne pouvait tolérer cela. Les Hommes étaient promis à cette fin par Iluvatar, on ne pouvait se soustraire à ce destin. Alors elle le chercha, elle le traqua à travers tout Arda. Mais à chaque fois qu'elle le retrouvait, il réussissait à la tromper. Cette chasse dura longtemps, très longtemps. La Mort perdit patience. Elle alla trouver son maître et lui demanda de l'aide.

Alors Mandos se leva et porta son regard sur Arda. Il ne pu voir l'humain qui le défiait. Mais son regard se posa sur un autre mortel. Un homme fort, fort de corps et d'esprit. Le Valar venait de trouver la solution, c'était cet humain qui allait chasser pour lui. Mais les humains étaient des créatures étranges. Il ne suffisait pas de leur demander d'accomplir une tâche, il fallait leur donner quelque chose en échange. Il fallait un contrat.

Mandos se pencha sur le mortel et lui fit sa proposition. Il trouvait l'homme qui avait pêché en esquivant la mort, et en échange, lui, le Valar, lui offrait ce qu'il voulait. L'humain accepta et signa avec son sang. Il se lança dans sa chasse. Encore une fois, personne ne sait et personne ne saura jamais comment il réussit à trouver le mortel qui se prenait pour un immortel et comment il parvint à l'envoyer enfin à la Mort. Mandos était satisfait. Tout rentrait enfin dans l'ordre. Il se pencha de nouveau sur l'homme et lui demanda ce qu'il souhaitait.

Une dernière fois, personne ne sait et personne ne saura jamais ce que demanda l'homme. Mais sa requête enragea Mandos, le mis dans une colère noire, terrible. Mais tout Valar qu'il était il ne pouvait pas trahir le contrat. Alors il accéda à sa demande, il combla son souhait.

Mais Mandos était rancunier, il voulait laver cet affront en punissant le mortel de la pire des manières. Alors il le maudit, lui et toute sa descendance à porter sur leurs épaules le pire des tourments aux yeux des Hommes. Un fardeau terrible qui allait faire d'eux des pestiférés, faire de leur vie un enfer : la honte.