Sur une musique
Attention : Cette histoire est tout à fait Alternative à la réalité. Elle se passe à notre époque. Il n'y auras pas de Vodemort, ni de Mangemort.
Disclaimer : Les personnages et les textes que j'utilise ici ne sont pas à moi. Je ne fais que les emprunter à leurs auteurs. La rédaction son à moi par contre, ainsi eu les personnages qui n'apparaissent pas dans Harry Potter.
Genre : Totalement Alternatif. Romance et autre.
Résumé : Lily Evans, deuxième fille d'une famille de sept enfants, est une originale. Ayant refusée de suivre le cursus normal d'une sorcière, le ministère l'envoi pour un stage de six mois, dans l'entreprise Potter, en écosse.
Note pas importante qu'il faut quand même lire : Le titre de cette fiction appartient à La Grande Sophie. Il a été choisi pour deux raisons : Le texte de la chanson correspond bien à Lily dans cette histoire et vous vous rendrez vite compte que la musique tient une place importante dans la vie de notre rousse.
Sinon je posterais chaque Lundi ! Si je ne le fais pas vous pouvez me harceler sur mon Live Journal.
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Dédicace : à Sucubei pour son anniversaire.
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Le bureau était froid, austère. À l'image de celui qui le possédait. La dominante de gris en faisait un endroit clos, sombre. Les stores étaient fermés en raison de la chaleur ambiante. Pourtant un simple sort de courant d'air aurait suffis à réguler la température de la pièce.
Le bureau en bois de chêne était imposant. Tout y était bien rangé, les stylos parallèles entre eux, les dossiers en tas ordonné. Rien ne dépassait.
Et dire que l'homme assis avec sévérité dans le fauteuil se situant derrière ce même meuble était un jeune homme de vingt-trois ans, tout juste.
James Potter, fils d'Urtus Potter, vice-président de la Potter-corporation était un jeune adulte à l'attitude froide et cynique.
Élève sur doué il avait tout raflé. Diplômé deux ans avant ses dix-sept ans de l'institut de Poudlard, il avait ensuite brillamment continué ses études. Il avait un doctorat de métamorphose et de psycomagie. Il était un fin duelliste et un legiliment confirmé. Le ministère faisait souvent appelle à ses talents quand ils avaient besoin d'un traducteur. C'était un jeune homme accomplit en tout point.
Enfin c'est ce que l'on aurait pu penser. James Potter avait un gros problème de personnalité. Il savait sa valeur et aimait cela. Il prenait souvent les gens de haut, les traitants comme des ahuris. Cela lui avait valu quelques reproches acérés de la presse. Mais les journalistes aimaient trop parler de lui pour le descendre bien longtemps. Et puis les procès de la famille leur coûtaient généralement assez cher.
Cela ne les empêchaient pourtant pas de mettre à la Une ce matin là encore, le divorce de l'héritier au cœur de glace.
Sacha, son « ex », était une jeune étudiante qu'il avait rencontrée lors de ses propres études. C'était une jeune fille adorable. Petite, gentille et ravissante. Elle était quelqu'un de facile à vivre qui s'habituait à tout et très vite.
Ils s'étaient mariés alors que James avaient 21 ans. Sacha en avait 23.
Leur mariage n'avait pas été un échec, enfin pas vraiment. Il avait même été une réussite, au début. Puis ils s'étaient tous deux rendus compte qu'ils avaient voulu aller trop vite. Leur relation était devenue amicale, uniquement. Et puis James avait pris place au côté de son père, dans l'entreprise familiale et y avait consacré tout son temps.
Sa femme entre temps avait aussi fini ses études et avait décidé d'aller en Suède pour y faire deux ans d'études complémentaires sur le dialecte des sirènes.
Son époux ne l'avait évidemment pas suivie.
Au bout de cinq mois sans aucunes nouvelles des deux côtés, elle avait décidé de l'un envoyer une lettre. Dans celle-ci elle lui expliquait qu'elle aimerait retrouver sa liberté, ne voyant aucune raison à rester marié avec lui. James avait accepté. Il ne pouvait pas faire grand chose d'autre étant donné qu'il pensait de la même façon.
Le divorce avait été rapidement prononcé, les deux partis ne voulant pas d'un jugement grandiloquent. Ils étaient amis après tout et bien décidé à le rester.
Après un arrangement à l'amiable d'une demi-heure ils étaient redevenus célibataires.
C'était il y a une semaine à peine. La gazette avait un peu de retard.
James souffla. Le gros titre s'étalant sur le papier recyclé qui confectionnait le torchon était des plus affligeant. Vulgaire même.
« Sacha March anciennement Potter : Intrigante ou jeune sainte ? » En dessous suivait un cliché trouble où l'on pouvait distinguer avec assez de difficulté une petite jeune femme fine et délicate voler dans les bras d'un homme de grande taille, riant comme une môme. L'article qui suivait faisait au moins six pages dans laquelle la journaliste, peu renseignée apparemment, s'insurgeait contre s'elle qu'elle appelait « la fausse sainte nitouche qui avait torturé le cœur de notre Potter nationale ! ».
Si cette charmante reportrice avait fait quelque petite recherche elle aurait pu découvrire que Sacha avait un grand frère et que celui-ci habitait au Canada et revenait une fois tous les ans en Angleterre.
Dommage pour elle.
Un sourire fou s'accrocha aux lèvres rouges de James Potter dit le requin des procès alors qu'il décrochait le combiné de son téléphone sorcier. Il prononça distinctement le nom de « Mélanie » et une sorte d'écran fumeux apparu au-dessus de l'appareil, une dame entre deux âges s'exposant.
« Vous désirez Monsieur James ? Demanda t-elle d'une voix chantante.
- Mélanie, pouvez-vous me mettre en relation avec mon avocat s'il vous plait ? J'ai une importante mission à lui confier.
- De suite Monsieur. Elle-même avait la gazette posé sur son bureau. Elle attendait le coup de fil de son patron depuis environ dix minutes.
- Ô, et Mélanie, appelez-moi par mon prénom s'il vous plait ! »
Et il raccrocha, sachant que sa secrétaire n'en ferait jamais rien.
Son regard chocolaté se posa à nouveau sur l'article torchon. Deux jours plus tard, Virginie Patil était renvoyée de son travail avec une amande de 5000 galion envers Mademoiselle March pour diffamation avec l'assurance de ne jamais retrouver un travail.
La pauvre.
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La porte d'entrée de « The house of happiness » claqua avec force et trois monstres tout vêtu de poils maronnasses se jetèrent sur la jeune fille qui venait de rentrer en criant très fort « Lilyyyy, t'as vu, on est des Choubakass ! »
La Lily en question faillit tomber à la renverse alors que les trois Choubakas lui sautaient dessus. Elle éclata de rire en voyant les triplés ressemblant comme trois gouttes d'eau à des serpillières vielles et très, très sales. On voyait que le spectacle de la fin d'école arrivait à grands pas et que sa mère faisait son possible pour confectionner les costumes de ses trois démons. Pétunia devait l'aider d'ailleurs.
« Il n'y a pas qu'un seul Choubaka dans star wars ? Demanda t-elle en rigolant alors qu'elle essayait encore de se stabiliser.
- Mais nannnn, grommela Gui, la maîtresse a dis que de toute façon mieux vaut trois Choubakas qu'un seul ! Sera pas tout seul comme ça !
- Vi, il devait être triste tout seul Choubaka ! Renchéri Hortensia en secouant violemment la tête et en faisant donc voler les longs poils qui la recouvraient. »
Capusin se contenta d'imiter sa sœur et faillit s'arracher la tête en la hochant.
Un instant Lily compatit réellement pour sa mère. Un instant seulement car elle savait parfaitement que celle-ci adorait la couture, surtout si c'est pour faire des déguisements. Quand elle était petite, sa génitrice adorait la transformer en poupée de porcelaine ou encore en nounours avec rembourrage. Que d'horribles souvenirs !
Des heures de pose sans bouger pour prendre ses mesures, puis les heures d'essayage. Et le must du must : Les séances photos.
Une chance pour elle : quand elle eut huit ans se fut son petit frère Narcisse, alors âgé de six ans qui prit le relais. Elle ne le remercierait jamais assez pour ce si beau cadeau. Elle avait des clichés de lui qu'elle cachait soigneusement dans une poche découpée sous son matelas –quand on a six frères et sœur on prend ses précautions – on ne savait jamais, des fois qu'elle est besoin de lui faire de chantage. Elle était sur que son petit ami serait ravi d'avoir un cliché de son amour portant un costume de petit marin sur le dos, l'air implorant disant : Enlevez-moi ça ! Un sourire sadique étira les lèvres roses de la jeune fille.
Il ne fallait pas croire qu'elle ne s'entendait pas bien avec son frère le plus âgé, c'était le contraire mais que voulez-vous, vigilance constante ! Il lui avait bien fait promettre de ne rien dire au sujet de ce soi-disant exposé qu'il devait faire avec un copain alors qu'en réalité il allait passer une journée en amoureux à la fête foraine. Et avec quoi avait-il fait son chantage honteux hein ! Une cassette vidéo qui datait de leur tendre enfance et ou on la voyait, toute nue, courir comme une folle dans leur ancien jardin en essayant d'échapper à sa mère qui s'était mis dans l'idée de la déguisée en Candy et qui la poursuivait avec la perruque blonde à deux couettes. Okai, elle avait trois ans à l'époque de la vidéo mais il était hors de question que ses amis voient cela !
La rousse se saisit de deux de tripler et les plaça sur ses épaules comme des sacs à patates alors que le troisième s'accrochait à sa jambe et les traîna jusqu'à l'étage alors qu'ils hurlaient à l'assassin. C'était cool quand même d'avoir sept ans et une grande sœur vraiment fun.
Arrivé à « l'atelier », qui était en faite un débarras, elle déposa son fardeau. Celui-ci couru s'admirer dans l'un des miroirs de la maison.
Lily elle resta. Elle aperçu le fameux tabouret de torture. Celui qui existait déjà dans leur ancienne maison. Celui où elle était restée immobile tellement de temps pour que sa mère puisse lui essayer ses confections.
À présent il y avait une silhouette verdâtre qui lui faisait penser, de très loin, à un bosquet de mauvaises herbes avec des oreilles. Derrière se trouvait sa mère, tirant la langue, ses lunettes tombant sur le bout de son nez fin, les cheveux dans le désordre le plus totale.
Fraisia Evans était belle. Space, compétemment folle mais vraiment belle. Elle était petite, un peu enveloppé, tout juste ce qu'il faut, les traits fins, les cheveux couleur paille et de magnifiques iris vert émeraude.
C'était quelqu'un d'expansif, qui ne se laissait pas marché sur les pieds et qui se moquait des rumeurs ou du quand dira t'on. Elle vivait au jour le jour, aimant les surprises que lui réservait la vie à ses heures.
Le destin lui avait fait avoir 7 enfants, elle l'avait béni de tout son cœur. Quand elle avait appris qu'elle était enceinte des tripler elle avait juste déclaré à son mari qu'ils leur faudrait trouver une maison plus grande. Et ce ne fut pas cela qui l'empêcha d'avoir Camélia, la petite dernière.
Quand on avait appris que Lys était une sorcière, ses beaux yeux s'étaient emplis d'eau et elle s'était jetée sur sa deuxième fille en criant « mon bébé est extraordinaire autre par que dans mon cœur ! »
Lily, Lys, tenait plus de son père, physiquement parlant. Elle était grande, fine et bien que féminine elle avait un rien de masculin. Les épaules peut être et surtout sa force de caractère et sa façon de parler, très franche.
Mais contrairement à son géniteur elle était très joviale, comme ça mère et riait, criait, chantait comme bon lui semblait.
C'était une originale. Elle aimait la vie, les couleurs, la beauté de la nature et sa pureté, la simplicité et sa famille surtout.
Son mode vestimentaire était parfaitement à cette image : des affaires trop grandes, vives et hétéroclites. Sa coiffure même était un chef d'œuvre à elle toute seule.
Ses mèches rousses bien que toutes coupées court, à l'exception de quatre longues mèches attachées en tresse sur le devant et l'arrière de sa tête, avaient des longueurs différentes, faisant de sa chevelure un joyeux fouillis.
Pour fêter dignement ses dix-sept ans elle s'était offerte un tatouage en forme de petite croix tarabiscotée sur le cou, à la limite de la nuque, juste avant que les cheveux ne prennent le pouvoir de la peau.
Quand elle avait apprit qu'elle était en faite une sorcière elle avait préféré rester chez ses parents, avec sa famille. Parce que de un elle voulait aider à l'éducation des tripler qui avaient alors un peu moins d'un an et de deux, certes ses parents n'étaient pas pauvres mais élevés six enfants en envoyant une dans une célèbre école de sorcellerie, fallait pas pousser grand-mère dans les orties comme dirait l'autre !
Elle avait donc préféré suivre sa formation magique par correspondance ce qui ne leur coûtait presque rien, même si elle devait perdre deux ans sur ses autres camarades sorciers, tout en continuant ses études moldu dans des écoles publiques.
Alors que Lily s'approchait du tabouret, elle découvrit une infime ressemblance entre la masse de mauvaises herbes et Yoda. Mais infime il fallait retenir.
En entendant les pas de sa deuxième fille Fraisia piqua l'aiguille qu'elle avait mise dans sa bouche deux secondes avant et lui demanda, implorante :
« Lys, ma chérie, peux-tu aller me chercher de la mousse dans le jardin, tu serais adorable !
- Momy, je ne sais pas pourquoi tu en veux mais je peux t'assurer que Calia ressemble déjà assez à un rocher pourrit comme cela ! Et puis, je ne suis pas adorable, tu sais bien ! Railla doucement sa fille tout en admirant sa dernière petite sœur.
- Premièrement ce n'est pas un rocher pourrit mais l'unique et majestueux Yoda, deuxièmement ta sœur se prénomme Camélia et non Calia, troisièmement j'ai besoin de cette mousse pour simulé les cheveux de Yoda sur son crâne, quatrièmement il est vrai que tu n'as rien d'adorable, bouda la femme tout en faisant une moue adorable. »
Lily sur laquelle la technique « puppy eyes » ne fonctionnait plus depuis longtemps leva ses propres yeux au ciel, se lamentant mentalement d'avoir une telle mère. Puis elle reporta son attention sur la dernière de la famille. Elle portait un énorme masque de papier mâché peint en un vert vraiment moche. On avait mis une sorte de petite grille de manière à ce qu'elle puisse respirer résultat on entendait de grands soufflements tout à fait anormale pour le maître Yoda.
« Maman, on t'as dit de faire Yoda tu sais, pas Dark Vador, se moqua gentiment la rousse alors que sa momy collait de la ficelle usagée sur le crâne du masque pour remplacer la mousse. »
Celle-ci se retourna aussi vite que Taz dans les Looney toons et la fixa, les yeux grands ouverts, une expression folle sur le visage.
« As-tu seulement la moindre idée du temps que j'ai mis à faire ce masque ? Le nombre de bandelettes de journal j'ai du déchiré ! Le nombre de paquet de colle à papier j'ai du vider ! Mes mains en porte encore la trace ! »
Et elle s'effondra, en faisant bien attention de ne pas abîmer le costume, sur l'épaule de Camélia, toute larmoyante.
Lily se retient de peu de rouler des yeux.
« Momy c'est MOI qui t'ai aidé à faire ce truc le week end dernier ! Je sais parfaitement de quoi tu parles. Mais la grille là, c'est toi qui l'y as mis ! »
Fraisia se redressa d'un coup, un sourire étincelant sur le visage. Elle s'épousseta d'un vague geste de la main et réorganisa sa coiffure d'un coup de doigt. Lily trouvait extraordinaire le faite que, quoi qu'il se passe, sa mère avait toujours de la classe.
« Bon, Camélia, on va t'enlever cette merveille avant qu'elle ne s'abîme et on va aller fabriquer ton sabre laser inter galactique. »
La petite fille frappa dans ses mains alors que sa mère lui retirait sa prison de papier mâché.
« Comment ça « fabriquer ton sabre laser inter galactique » ? Vous n'en acheté pas un dans un magasin de jouet ? Demanda Lys, étonné.
-évidemment que non ! C'est tellement mieux de tout faire soit même ! Il suffit de prendre un rouleau de papier toilette, y coller un bout de polystyrène pour en faire un bouton et peindre le tout en noir. Après tu prends une feuille de canson rouge, vert ou bleu, tu la roule et tu l'attache au manche en rouleau pq. Et voilà tu as un superbe sabre laser bionique ! »
… Madame Evans faisait vraiment peur quand elle s'emportait dans son délire costume. Son mari disait que c'était génétique et qu'il priait sérieusement pour que ses enfants ne révèlent pas les même gènes.
« Oh ! Chérie, il y a un hibou qui a déposé une lettre pour toi, je l'ai mis sur ton lit. »
Et Momy disparu avec Calia, babillant toutes deux comme des oiseaux à peine sortis de leurs œufs.
La jeune rousse tourna alors les talons, traversa la mezzanine de l'étage et rejoignit sa chambre. Elle était emplie de photos et de poster. Des plaids de couleurs vives posés un peu partout, un chat gris à la fourrure épaisse était avachit avec grâce sur le lit, la tête sur le parchemin de sa maîtresse, comme pour le protégé. Sur le bureau trônait un ordinateur un peu vieux que la jeune fille avait réussit à s'acheter d'occasion avec l'argent qu'elle avait gagné en faisant du baby sitting, un peu aidé par ses parents pour Noël et son anniversaire.
De suite elle alla vers lui et l'alluma. L'écran noir tilta et un doux ronflement s'éleva avec le ventilateur de la tour central.
En deux clique elle ouvrit son logiciel de téléchargement. Un sourire moqueur s'afficha sur ses lèvres. Elle avait vu dans la rue une affiche qui disait : « Télécharger, c'est voler ! ». Cela la faisait rire. De toute manière, tous les CDs qu'elle prenait sur le net, soit, elle se les achetait quand ses finances étaient acceptables, soit, elle les demandait pour Noël ou autre.
La barre d'avancement de la vidéo qu'elle était entrain de transféré devient bleu foncé signe qu'elle avait des sources.
Son regard se posa sur le pourcentage inscrit sur cette même barre et son petit nez se fronça. Ce n'était pas encore ce soir qu'elle allait pourvoir se regarder le concert des Têtes Raides.
Elle secoua la tête, un peu déçu, ouvrit le dossier dans lequel se logeait les fichiers quand ils avaient fini de chargé et cliqua sur le fichier « Les Wriggles à La Cigale ». Presque instantanément une fenêtre s'ouvrit.
Le son suivi peu de temps après. Se fut donc avec un soupire de satisfaction totale qu'elle s'étala sur son lit, faisant attention à ne pas écraser Boule de poil, son chat, ainsi que la lettre du ministère de la magie. Enfin, elle pensait que le parchemin venait d'eux.
Une vague de flemme la prit et elle n'eut pas le courage de tendre la main vers la dites missive. À la place elle se mit à fredonner la chanson que chantait le groupe français au même moment sur son ordinateur.
« Mais au bout de deux heures de discussions confuses
Le Bouddha s'écria : "Eh oh les gars je m'excuse. Mais moi moi j'ai déjà envoyé quelqu'un sur Terre
Il est génial, il est carton, il est d'enfer. » (1)
Elle continua son chat tout en caressant le pelage doux de son chat qui ronronnait sagement blotti contre son flanc.
Sa grand-mère paternelle était française et quand elle était petite et qu'elle se rendait souvent là-bas avec ses parents elle lui apprenait sa langue.
Elle avait passé de longs mois avec elle, quand ses parents n'arrivaient pas à ce libérer lors de ses vacances scolaires.
Généralement sa sœur choisissait de rester chez une amie. Pétunia n'aimait guère leur grand-mère, la jugeant trop frivole. Et puis elle n'arrivait à rien avec cette « langue de plouc qu'était le français.»
À présent Lily n'allait que rarement la voir. Les voyages coûtaient généralement assez chers et puis il aurait fallu qu'elle amène avec elle au moins les triplés.
Heureusement Grany c'était mis à Internet et elles discutaient de plus en plus par mail.
Et puis il restait le téléphone, en cas de force majeur évidemment.
Alors que la cinquième chanson débutait, elle décida de se remuer un peu. Sa main atterri sur le grain un peu gros du parchemin. Elle s'en saisit.
Le cachet de cire était bien celui du ministère : Une baguette se reposant sur un chapeau pointu, une chouette planant au-dessus, l'air protectrice. Une image très enfantine de la sorcellerie selon la jeune fille.
La lettre était lourde dans sa main. La cire céda au premier coup d'ongle.
Des documents administratifs, beaucoup. De la publicité aussi. Ridicule. Ah, ses résultats aux buses qu'elle avait passé en même temps que son BAC.
Elle en avait dix sur douze. Elle avait raté la botanique et astrologie. Elle avait sept A, un A-, un B et un C.
Ce n'était pas trop mal. Elle était plutôt fière d'elle.
Elle avait réussi en potion, en sortilège et en métamorphose. Mais elle c'était rétamée en défense contre les forces du mal.
Rien de très surprenant en faite. Comment voulez vous croire à des monstres tel que les vampires ou loups garous alors que vos petits frères et sœurs s'abrutissaient le soir de dessins animés de mauvaise facture qui contaient les aventure des courageux héros qui se battaient contre ces horribles créatures.
Le relevé était accompagné d'un mot du vice-ministre qui lui disait qu'elle avait été accepte au second cycle de sorcellerie et qu'elle pouvait à présent utilisé la magie chez elle en toute sécurité a condition de faire attention.
Mouais… ce n'était pas comme si elle ne pouvait pas le faire depuis le début. Ça n'aurait pas été du plus pratique si cela n'avait pas été le cas.
Alors qu'elle mettait le tas de parchemin de côté, un dernier papier tomba sur elle.
C'était un stage.
Comme Lys avait refusée d'entrer à Poudlard elle était obligée de se confrontée au monde sorcier en faisant des stages en entreprise.
Elle en faisait un par an environ. Mis à part l'année dernière ou elle en avait fait trois.
Ils duraient généralement un mois ou deux. C'est pour cela que ces yeux s'agrandire quand elle lut : Stage de six mois dans l'entreprise de Monsieur Potter, 5 avenues de la Sorcière Cabosse, écosse.
Ils devaient avoir fumé le jour où ils avaient rédigé cette lettre.
Ce n'était pas possible autrement.
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(1) Les Wriggles ©
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Premier chapitre fini. Si vous voulez des fiches personnages, demandez le moi, je les posterais sur mon LJ.
Merci d'avoir lu !
Pour me dire si cela vous a plus ou non, vous avez le petit bouton juste en dessous.
Bisous doux
Zoo†
