Chapitre 1

Bonjour à tous ... voilà une histoire qui me trotte dans la tête depuis des années. J'avais déjà essayée de la mettre sur papier une première fois mais cela ne m'avait pas plu alors je l'ai supprimée. Mais bon, l'histoire ne veut sortir de ma petite tête alors je me suis décidé à la coucher une fois pour toute sur papier. Bon J'espère que cela n'est pas une vraie catastrophe.

Je tiens à préciser que je modifie certains aspects originaux de l'histoire. Bon c'est vrai j'en modifie énormément. Alors si y a des incohérences, des erreurs ou même des fautes d'orthographe (je suis nulle pour ça) je tiens à m'en excuser d'avance.

Rien ne m'appartient. Tout est une JK Rowling.

Sauf Hélène et Ryne.

Bonne lecture. Et surtout n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. En bien ou en mal. Je prends toutes les critiques.


Le soleil s'était coucher depuis longtemps. On pouvait apercevoir ici et là dans le ciel quelques étoiles.

On était déjà au mois de mai 1988 et malgré des journées ensoleillées, les nuits restaient fraiches. Malgré cela, Ryné restait assise devant la grande porte du Manoir Lestrange.
Elle se sentait fragile et seule tous les jours depuis qu'elle était là.
Mais aujourd'hui c'était pire.
Elle avait eu l'habitude de fêter ses anniversaires en grande pompes. Son grand-père avait toujours tendance a recherché n'importe quelle excuse pour faire la fête et s'amuser aux grands désespoirs de sa mère.
Il décorait tout le château avec des ballons et des banderoles à son nom et pendant toute la journée, elle avait le droit de faire ce qu'elle voulait.
Qu'importe son vœu, il suffisait qu'elle aille se glisser dans le bureau de son grand-père, et d'escalader ses genoux, et de se blottir dans ses bras en murmurant à son oreille ce qu'elle désirait et dans la minutes qui suivait elle l'obtenait.
Sa mère en faisait parfois des syncopes et criait sur son propre père en le traitant de gamin. Mais il faisait à chaque fois comme s'il ne l'avait pas entendu et lancé a Ryné un clin d'œil.

Aujourd'hui elle aurait tout donné pour se cacher derrière son grand-père, d'où émanait l'odeur de citron qui le caractérisait si bien, et de faire le vœu que tout ce qui s'était passé ses derniers mois disparaissent.
Elle voulait tellement retrouver sa mère, qu'elle lui fasse son énorme câlin d'hippogriffe, en lui murmurant que tout cela n'est qu'un cauchemar.
Pourtant cela était impossible. Sa belle vie avait disparu. L'envie de pleurer était tellement présente, mais la petite fille de maintenant huit ans referma les yeux en prenant une grande inspiration.
Elle n'avait pas le droit de pleurer, si elle était là c'était son choix.
Comme disait si bien sa mère, chaque décision qu'on prend et ses conséquences doivent être assumés jusqu'au bout.

Un bruissement se fit entendre derrière elle, pourtant elle ne se retourna pas.
Si Bella était trop occupé le soir à prouver au maitre son dévouement aveugle et ne faisait plus attention à elle, ce n'était pas le cas de Nagini.
Le serpent ne dit rien, elle s'enroula entour de l'enfant et posa sa grosse tête sur ses genoux.
Nagini était un reptile très étrange.
Beaucoup Plus grande qu'un serpent normal, elle possédait aussi une intelligence froide qui se voyait dans ses yeux et qui pouvait vous glacer le sang.
Ryné discutait parfois avec elle en essayant au maximum de ne pas montrer de la peur.
Peur de dire un mot de travers et qui pourrait lui couter la vie.
Mais par un heureux hasard, le serpent qui méprisait les humains et qu'ils les considéraient en générale que comme des repas s'était pris d'une affection étrange pour la petite fille.
Et comme le seigneur n'avait une confiance aveugle qu'en Nagini, cette confiance s'était à moindre échelle déposait sur Ryné.

La grosse tête sur ses genoux, lui rappelait douloureusement qu'elle n'avait pas complétement guérit de sa séance de « cour » avec Bellatrixe.
Voldemort avait été très clair, elle devait avoir le meilleur entrainement possible. Et les Lestrange par peur de représailles ou par simple sadisme s'y mettaient de bon cœur, peut-être même trop.
Les jours passaient doucement et les entrainements se succédaient.
Les blessures, la peur et le manque de sommeil du a ce dernier point la mettait dans un état pitoyable.
Il fallait qu'elle parte d'ici.
Elle le savait mais aucune idée ne lui vient pour réussir à s'échapper.
Enfin s'échapper était un grand mot.
Elle n'était pas vraiment prisonnière. Elle avait le droit de se déplacer comme elle le désirait dans l'enceinte du manoir.
Et si elle le demandait quelqu'un l'accompagnerait surement dehors, pas avec plaisir mais il le ferait.
Le seigneur, les Lestrange et les quelques mangemorts qui vivaient là pensaient qu'elle était là de plein grés.
Et d'une certaine manière, c'était le cas. Toutes ses pensées la firent dévié vers les derniers instants de bonheur qu'elle avait vécu.

Il y avait huit mois, sa mère, botaniste passionné, avait voulu aller observer une fleur qui ne s'ouvrait qu'une fois en pleine maturité et que la nuit.
Ryné avait supplié pour y être emmené. Elle adorait voir la forêt interdite la nuit. Se promener dans cet endroit qui était peuplé par des milliers d'espèces différentes.
Sa mère avait fini par accepter après tout elle ne devait pas vraiment s'enfoncer sous les bois. La fleur poussait à quelques centaines de mètres seulement de la lisière de la forêt.

Après un diner dans la grande salle, son grand-père la mit au lit.
Mais elle ne ferma pas l'œil une seule seconde de peur que sa mère change d'avis et décide de ne plus l'emmené avec elle.

Quand les 4 heures sonnèrent, elle entendit sa porte s'ouvrir.
-Tu es déjà debout ma chérie ?
Elle sauta du lit complétement habillé. Sa mère ne sembla pas surprise, elle la regarda avec ses yeux désapprobateurs mais un petit sourire empêchait Ryné d'avoir peur de se faire enguirlandais.
-J'avais peur que tu changes d'avis. Elle utilisait ses grands yeux dorés pour l'amadouer.
Hélène finit par en rire avant de la prendre dans ses bras.
-Une promesse est une promesse. Aller vient petite pétale le soleil va bientôt se lever.

Arrivé à la forêt interdite, elle s'assit sous un arbre et laissa sa mère se concentré sur la fleur.
Elle n'avait jamais été aussi fasciné par les plantes que sa mère mais elle adorait quand elle reconnaissait une plante et ses propriétés. Sa mère la regardait alors avec fierté.

Le soleil venait de commencer sa montée. La fleur se referma tout doucement.
Il était temps de partir pour elles.
Mère et fille avancèrent main dans la main vers le château quand un bruit les fit se retourner.
Sa mère baguette en main lançaient des coups d'œil de tout coté.
Certains animaux s'avançaient des fois jusque ce côté-ci de la forêt, il valait alors mieux partir immédiatement.
Hélène prit sa fille dans ses bras et commença à courir.
Mais elle ne fit malheureusement pas plus d'une dizaine de pas.
Entre elles et la chaleur rassurante de Poudlard se trouvait un homme d'une allure presque fragile. Elle l'aurait croisé n'importe où ailleurs qu'elle ne se serait même pas arrêter. Il semblait incapable de faire du mal à une mouche même s'il le voulait tellement il était frêle.

Mais il la regardait avec une lueur malsaine dans les yeux. La jeune femme mit son enfant derrière elle. Et pointa sa baguette vers l'homme. Mais il ne bougea pas. Aucun son ne venait perturber ce moment même les petits animaux s'étaient tu.

Il fit un pas puis un autre en ne la quittant pas des yeux.
-Tu n'as pas changer… Cette voix susurrait plus qu'elle ne parlait. Mais pourtant l'homme en face d'elle n'avait pas ouvert la bouche. Il la regardait toujours avec son petit sourire.
Hélène qui pensait encore un instant s'en sortir vit la vérité avec effroi. La seule chose qu'elle craignait venait d'arriver.
Elle pensait pourtant qu'elles étaient en sécurité ici. Elle avait eu tort.
- Tu m'avais caché que tu avais une charmante petite fille. La voix continuait de parvenir de l'homme sans que ce dernier n'est ouvert la bouche.

-Laissez la tranquille. Je vous interdis de vous approcher d'elle.
Hélène aurait voulu crier pourtant ce ne fut qu'un son étrangler qui sortit.
Elle sentait les petites mains de sa fille qui serrait sa robe par derrière. Pourtant Ryné ne disait rien. Hélène lui prit une de ses petites mains et la serra contre elle. Se serait surement le dernier geste qu'elle aurait envers sa fille. Cette enfant était venue au monde sans qu'elle le demande pourtant elle l'avait aimée plus qu'elle n'aurait pu aimer qui que ce soit.

-Je veux voir l'enfant. La voix était plus rude d'un coup.
L'homme en face leva ses mains et commença à dérouler tout doucement le turban qu'il avait sur la tête. Quand il eut fini, il tourna le dos à la jeune femme.
Et à l'arriéré de son crane se trouvait un autre visage.
Elle eut un haut le cœur. Ce visage elle ne l'oublierait jamais.
Après sa sortie de Poudlard il y' a des années elle avait voulu s'amuser et avait rencontrer un charmant jeune. Quelques jours après, au réveil de sa première nuit avec lui, Il n'était plus là et un cadavre d'une femme se trouvait devant le lit de la chambre d'hôtel.
Elle avait été se réfugier chez son père. Avec une honte ultime elle lui avait dû lui montrer ses souvenirs.
Ce charmant jeune homme n'était autre que Tom Jedusor.
Il l'avait charmé et détruite. Et la raison, elle ne l'avait jamais su. Il aurait pu simplement la tuée s'il avait voulu toucher son père.
Mais non il l'avait laissé la avec un cadavre d'une inconnue.
Et enceinte. Mais ce dernier détail, il en était pas au courant. En tout cas pas jusqu'à maintenant.

- Quand j'ai entendu qu'un petit enfant me ressemblant étrangement se promener avec la jeune fille de Dumbledor, je n'y ai pas cru.
Mais voilà donc que cela est vrai. J'ai bien fait de venir vérifier…
Sa voix était écœurante. Elle était mielleuse et donnait la chair de poule.
Hélène avait envie de pleurer.
Sa fille grandissait et ne supportait plus de rester enfermer à Poudlard. Alors pour son anniversaire, elle avait cédé en se disant que ce n'était pas très dangereux de passer une journée en dehors.
Elle l'avait emmenée au Chemin de traverse. Personne ne savait qui elle était.
Grosse erreur. Les sbires de Voldemort se trouvait partout malgré que la population le crût mort. Il ne l'était pas encore.

-Laisse-moi la voir… Laisse-moi voir ma fille.

A cette phrase elle sentit le petit corps derrière elle se tendre. Elle ne voulait pas qu'il la voie, qu'il la touche ou ne serait-ce qu'il lui parle. C'était sa fille pas la sienne. Elle n'avait rien de lui. Elle l'avait élevé du mieux qu'elle avait pu. Et sa fille était un petit être géniale. Elle était brillante, intelligente et d'une réelle douceur. Et elle adorait rire.
Elle ne possédait rien de ce monstre.
Sauf malheureusement son physique. Elle ressemblait trait pour trait à Tom Jedusor jeune. Quiconque l'aurait vu avant sa transformation en monstre ne pourrait douter du lien de sang qui les liait.
Tout sauf ces yeux. Elle avait des yeux doré sortie de nulle part. Mais cela ne suffisait pas amoindrir la ressemblance avec son géniteur.
Ryné finit par se décaler de derrière sa mère. Elle semblait terroriser mais en même temps curieuse. Qui était cet homme a double face qui prétendait être son père. Elle avait toujours voulu le connaitre. Mais la seule fois où elle avait posé la question sa mère s'était tellement tendu qu'elle avait cru qu'elle allait pleurer. Alors elle n'avait plus aborder le sujet. Après tout si sa mère se mettait dans cet état cela voulait dire que ce n'était pas une bonne personne. Mais elle n'aurait jamais cru qu'il ressemblerait à ça.
L'homme qu'elle avait rencontré quelque mois plutôt a seule sortie au chemin de traverse, lui avait dit qu'elle ressemblait à son père. Elle n'avait pas raconté à sa mère cette rencontre.
L'homme était parti aussi vite qu'il était apparu. Et sa mère l'avait trouvé encore sous le choc au fond de la librairie ou elles étaient entrées.
Mais la chose qui se trouvait devant elle était un monstre. De quel manière pouvait-elle lui ressembler ?

Elle fit un pas en avant pour voir de plus près ce visage accroché au dos de l'autre homme. Mais sa mère la repoussa en arrière en jetant un sort.
-Expelliarmuuuuuus . Cour chérie. Vas tant. Cour
L'homme ne sembla pas surprit par le sort, il l'arrêta comme s'il chassait un petit insecte.
Ryné se mit à courir mais au moment de passer devant l'homme, il lui tint le bras et leva sa baguette.
-Il murmura des paroles qu'elle ne comprit pas avant de lancer un Avada Kedavra…
Sa mère tenta de se protéger mais cela fut impossible.
Elle tomba sur ces genoux avant de s'effondrer au sol les yeux vitreux.
-Mamaaaaaaaaaan. Non. Je vous en prie… ne lui faîte pas de mal. Je vous en prie. Non. Lâchez-moi.
Ryné sentit quelques choses quittait le corps de sa mère et rentrait en elle.
Le monstre la regarda un instant et lâcha son bras.
Elle se mit à courir mais les larmes l'empêchaient de bien voir.
Sa mère était morte par sa faute.
IL l'avait tué.
Ne voyant pas une branche elle tomba de tout son long sur le sol.
L'adrénaline la quitta.
Elle semblait d'un coup tellement lourd. Elle n'avait plus la force de se lever.
Quand elle se retourna il n'y avait personne. Le monstre l'avait laisser partir.
Il avait tué sa mère.
Elle était morte.
Son cerveau ne réussissait qu'à émettre ses pensées en boucle comme une litanie sans fins.
Il l'avait tué.
Il devait payer.
Et quelqu'un devrait lui faire payer.
Elle resta un instant assise par terre se balançant d'avant en arrière.

D'ici elle pouvait voir Poudlard. Le soleil s'était lever.
Il ne lui restait plus grand-chose à parcourir pour y arriver.
Mais la haine commença à l'aveugler. Sa mère était son monde. Et il l'avait tué. Sans aucun scrupule. Il allait payer.
Cette pensée réussit à la faire se relever. Elle regarda encore une fois Poudlard.
Voulant s'imprégner une dernière fois de cette aura de sécurité qui s'en dégageait.
Elle finit par tourner le dos à sa maison et commença à avancer.
Elle ne s'était pas rendu compte qu'elle avait autant couru.

Une dizaine de minutes plus tard, Elle retrouva sa mère là où elle l'avait laissé.
Elle la dépassa et continua sa route. Elle ne devait pas la regarder sinon elle allait craquer.
Son esprit criait vengeance.
Si quelqu'un la voyait à cet instant, il aurait trouvé la ressemblance encore plus frappante avec Tom Jedusor à cause de la haine qu'on y lisait dans ses yeux.
Elle marcha encore pendant des heures s'enfonçant de plus en plus dans la forêt interdite.
Il la trouverait. Elle le savait au plus profond d'elle.
Après encore une dizaine de minutes. Elle sentit une présence.
-Je ne veux pas retourner là-bas…. Tu as tué ma mère. C'est désormais à toi de t'occuper de moi. Après tout tu es mon père.
Elle avait dit ça sans une once d'émotion.
Comme si tout son corps s'était mis en pause. Elle ne savait pas s'il accepterait de l'emmener avec lui ou s'il allait la tuée. Et même s'il l'emmenait avec lui, elle n'avait aucune idée de ce qu'il lui réservait. Elle n'y avait même pas pensé. Elle n'avait réfléchi à rien.

Elle entendit un rire et finit par le voir accouder à un arbre. Il avança doucement.
L'homme baissait les yeux. Mais elle en avait que faire de lui. Ce n'était surement qu'un pion.
C'était la personne qui se trouvait à l'arrière qui l'intéressait.
Elle eut ce qu'elle voulait, l'homme se tourna et le visage de son père la regarda.
On aurait dit qu'il l'a sondé. Après des minutes, il sourit comme si ce qu'il avait trouvé lui plaisait.
Il s'approcha, elle faisait tout pour ne pas reculer devant son geste. Quand il fut tout près, il lui prit le bras et transplana.

Nagini bougea et la sortie de ces pensées.
-Je vais aller chassssser. A tout à l'heure petite humaine.
Ryné hocha la tête et le serpent s'en alla.

Elle retourna à l'intérieur. Des bruits provenaient du salon.
Elle n'avait pas envie de savoir ce qui s'y passait. Elle rejoigna sa chambre en laissant la porte ouverte.
Nagini viendrait dormir avec elle après sa chasse. Cela était étrange mais sa présence la rassurait d'une certaine manière.
Elle savait que s'Il lui ordonnait de la tuer, elle le ferait sans hésiter.
Mais en attendant, c'était quelqu'un à qui parler et qui avec sa présence la rassurer et l'empêcher de tomber complétement dans la solitude.