Et oui ! Nouvelle fiction ! Je l'ai commencée il y a très longtemps et puis ma chère Shirubahato à lu le début et ma poussée à continuer.
Donc certaine idées sont d'elle et d'autre sont de moi.
Je tiens à préciser que je n'ai jamais fait d'italien, donc si certaine expressions ne sont pas correct, indiquez le moi, que je puisse corriger.

N'hésitez pas laisser une rewiew, ça fait toujours plaisir ! :)
Disclaimer: Assassin's creed ne m'appartient pas.

Bonne lecture ! :)


Je me levais. Il était 15h03. Mon estomac se manifesta. Je grognai en mettant un gilet noir trop grand, plein de poil blanc. Vive les chiens blancs.

Je venais de dormir dix heures. Ça fatigue de jouer à Assassin's creed jusqu'à 5h00 du mat'. Bon aussi je l'ai cherché. Trois jours que je joue non-stop mangeant qu'une seule fois par jour. Julia, mon chien, se leva de mon lit et me précéda dans les escaliers.
Mais le moment où je me réveillai totalement fut quand Julia se mit à aboyer.

_ « Julia, ta gueule ! Hurlais-je »

Voyant qu'elle ne se taisait toujours pas, je la pris par le collier et la foutu dehors.
Je revins en bas des marches pour voir sur quoi elle aboyait.
Quatre personnes. Quatre hommes. Quatre êtres humains. Quatre mâles. Quatre… Bon ça va on a compris !

Okay, ils sont inconscients mais comment dire… JE SUIS SEULE À LA MAISON NORMALEMENT !
On va suivre le conseil d'Arnaud et arrêter la drogue.
Ca vaudrait mieux.
Et puis leur tenue. Comment dire… Elles me sont étrangement familières mais aussi étrangement bizarre.

Avant de les reconnaitre.

Des Assassins.
WTF ?! C'est un jeu vidéo !

Bon première chose à faire : vérifier s'ils sont réels. Je me pince. Affirmatif ils sont réels. Bien. Deuxième chose à faire : vérifier s'ils sont en vie. Mais… Mais si je les touches, ils vont peut-être se réveiller ! Je tiens à ma vie moi ! Ok ils sont en vie, je les ai vus respirer. Troisième chose à faire : savoir qui ils sont. Je dégagea doucement leur capuche et regarda leur visage. Altaïr Ibn La'ahad, Malik Al-Sayf, Ezio Auditore, et Connor Kenway.

Bon.
Ok.
Super.

Déjà que face à un assassin lambda je n'aurais AUCUNE chance, mais LÀ !
On va attendre qu'ils se réveillent en faisant le moins de bruit possible. Je devrai prendre une arme. Mais si ils reprennent connaissance et me voient avec, ils vont penser que je suis une ennemie ! Si je leur dis que c'était au cas où ils m'attaqueraient car je connaissais leur force, ils sauront que je connais leur nom, donc ils me prendront quand même pour une ennemie !
Ou alors j'improviserais quand ils se réveilleront. Ouais c'est bien ça, l'improvisation ! Allez ça va bien se passer ! Inspire, expire. Zeeeeeen…

Imagine trente seconde que des Templiers soient arrivés en même temps qu'eux… Al Mualim ou les Borgia ou encore Haytham Kenway pourraient débarquer ! Et s'ils étaient dans la maison ? Non, je l'ai fouillée tout à l'heure, y'a personne d'autre à part les quatre assassins. Si ça se trouve, ils sont dehors à gambader dans la nature, dans un monde qu'ils ne connaissent pas ! Si c'est ça alors… Oh le bordeeeel que ça va faire ! Faudrait peut-être que je regarde les infos. Ouais quand ils seront réveillés. Et puis pourquoi chez moi ?! Oh mon dieu, mais qu'est-ce que je t'ai fait ?! Si tu voulais que j'arrête la drogue, t'aurais pu trouver un autre moyen pour me le faire comprendre ! Pourquoi je parle à dieu alors que je suis bouddhiste ?!
Ah oui. On n'a pas le droit à la drogue dans la religion bouddhiste. Bon bah je recommence, Bouddha qu'est-ce que je t'ai fait ?! Si tu voulais que j'arrête la drogue, t'aurais pu trouver un autre moyen pour me le faire comprendre !
Et… WHOOOO ! Y'en a un qui vient de bouger ! Ah non non non hein ! J'suis pas encore préparée à rencontrer la mort moi ! J'suis trop jeune ! Je veux viiiivre !
Oh oh oh oh ! Il se relève ! Altaïr se relève !

_ « Malik… ? »

Il semble encore sonné. Mais comme il a vu que son frère d'époque respirait encore, il n'a pas l'air de s'inquiéter.
Ouf ! Pas envie qu'il croit que j'ai tué son ami.

Puis, il m'a vu. Altaïr ma vu. Adieu monde cruel, je m'en vais tout droit retrouver ma réincarnation. Il se relève plus vite que moi dans mes bons jours. Il semble pas très content le petit Altaïr.

_ « Qui es-tu ? Gronde-t-il »

Bon au moins, je le comprends c'est déjà ça.

_ « Je… Heu…

_ Répond ! Tonne l'Assassin, réveillant les trois autres

_ Un problème Altaïr ? Demande l'autre assassin arabe, visiblement encore dans le coaltar »

Ils regardent ce qui les entoure avant de me regarder. J'ai jamais eu autant l'impression d'être aussi petite. Quand vous avez quatre géants, assassins de surcroît, d'au moins un mètre quatre-vingt, alors que vous faîtes à peine un mètre soixante cinq, qui vous scrute, ça fait bizarre.

Ma seule échappatoire est la cuisine à ma gauche.
Je me précipite dans la pièce mais l'un d'eux me rattrapa, me retourna et me plaqua contre le mur. Je gémis douloureusement. Mon dos, mon point sensible puisque j'ai une vertèbre de déplacée. Et pourtant je suis absolument pas sportive.
Altaïr me maintenait, une main sur ma gorge, l'autre tenant un de mes poignets. Il ne serrait que très peu ma gorge mais il broyait littéralement mon poignet.

_ « Qui es-tu ? Gronde Altaïr

_ Mé… Mélanie…

_ Où sommes-nous ?

_ Chez moi… ? »

Mes agresseurs n'eurent pas le loisir de me poser d'autres questions puisque Julia gratta contre la poignée en aboyant.

_ « Il… Il faut que je la fasse rentrer… Si… Sinon tout le quartier va venir et… Et ce serait mieux qu'ils ne viennent pas… Vous… Vous pouvez me relâcher… ?

_ Si je te relâche, tu pourrais t'enfuir ou nous attaquer.

_ Si j'avais voulu vous tuer, je l'aurais fait quand vous étiez inconscient. Je sais que vous êtes fort. »

Mon explication sembla les convaincre. Altaïr me relâcha. Je fis rentrer Julia qui aboya encore plus.

_ « Julia silence. Ordonnais-je froidement »

Et elle se tut. Putain elle m'a écoutée ! D'habitude elle préfère faire comme si de rien n'était et m'humilier devant tous le monde. Elle alla voir chacun des assassins et les renifla. Seul Connor semblait à l'aise. Bon aussi il a grandit avec mère nature.
J'allai dans le salon, sachant pertinemment qu'ils me suivaient.
Machinalement j'enlevai l'élastique de ma tresse et la défit, laissant mes cheveux retombés dans mon dos.
Je savais que les assassins ne me faisait pas confiance mais m'accordait le bénéfice du doute.

_ « Maintenant, dis nous précisément où nous sommes. Demanda Ezio »

Je m'assis à notre grande table se trouvant dans le salon-salle à manger.

_ « Asseyez-vous, ça vaudrait mieux. Fis-je »

Ils m'obéirent. Je me massai le poignet, il m'avait vraiment fait mal. M'enfin bon, j'irais pas me plaindre.

_ « Alors par où commencer ?

_ Par le commencement. Grogna Malik

_ Okay… Bon pour clarifier le sujet, je ne suis pas votre ennemie. Donc tout au long de cette cohabitation forcée, je ne tenterais pas de vous tuer, ou de vous empoisonner. Ou toute autre chose visant la mort.

_ Cohabitation forcée… ? Répéta Connor

_ J'y viens. Mais avant, est-ce que vous vous connaissez tous ? »

Ils se regardèrent et secouèrent négativement la tête

_ « Parce que moi, je vous connais, tous. »

Malik du retenir Altaïr de me sauter dessus. Ça va être dur les explications.

_ « Laisse la finir. Ordonna-t-il à son ami

_ Donc je vous connais tous. Simplement c'est normal que vous ne vous connaissiez pas. Parce que vous ne venez pas tous du même siècle.

_ Comment ça… ? »

Je pris une grande inspiration, vaine tentative pour trouver un quelconque courage, ce qui n'échappa à aucun des Assassins, qui se tendirent instinctivement.
Cela me fit sourire, intérieurement hein, je ne suis pas folle.
Puis je pointai le plus vieux du doigt, au diable la politesse.

_ « Altaïr Ibn-La'Ahad, 1162-1257. Assassin agissant au moyen-âge pendant la troisième croisade, en Syrie. Une épouse, Maria Thorpe et deux fils, Darim et Sef. »

Je n'osais absolument pas le regarder, tout comme je n'aborda pas le fait que Maria avait fait partie des Templiers.

_ « Malik Al-Sayf, 1165-1228. Agissant pendant la même période qu'Altaïr. Mes condoléances pour Kadar. Un seul fils, Tazim. Mort de la main d'Abbas Sofian. »

A l'évocation de son frère, ses traits se raidirent tandis qu'Altaïr baissait la tête. Corde sensible.

_ « Ezio Auditore da Firenze, 1459-1524. Assassin italien pendant la Renaissance suite aux exécutions de son père, Giovanni Auditore, de son frère aîné, Federico, et son frère cadet, Petruccio. Une épouse, Sofia Sartor, une fille et un fils, Flavia et Marcello.

_ Tu connais beaucoup de chose sur moi bellissima bambina. Nota l'italien avec un sourire

_ Si vous saviez, caro mio. »

Je lui fis une moue complice et charmeuse, ce qu'il me rendit avec un sourire.
On aurait pu continuer longtemps mais un raclement de gorge nous rappela à l'ordre.

_ « Et Connor Kenway ou Ratonknhaké:ton. 1756. Assassin dans les colonies pendant la révolution Américaine. Fils d'un Templier, Haytham Kenway, et d'une guerrière Kanien'kehá:ka, Keniehtí:io, aussi appelée Ziio. Elevé par Achille Davenport. »

Il baissa la tête. Une pointe de remord me submergea. Ce ne devait pas être très plaisant de se remémorer tout ses souvenirs douloureux.

_ « Désolé de remuer le couteau dans la plaie. Murmurais-je

_ Fils d'un Templier alors ? Railla Altaïr, Qu'est-ce qui prouve que tu es digne de confiance ? »

Connor s'apprêtait à répliquer mais je m'interposais, malgré moi.

_ « Il n'est pas le seul à posséder un point noir dans sa vie, si je puis dire. Même si Maria s'est ralliée à l'ordre des Assassins, elle à tout de même fait partie des Templiers. »

Ça le calma immédiatement.

J'aurais du fermer ma gueule ! Le regard qu'il vient de me lancer me fait peur ! Je veux ma maman !
Si j'avais pas eu une once de fierté, je serais allé me planquer derrière Ezio.

Je les regardai attentivement. Une tonne de question semblait les traverser.

_ « Présente toi. Ordonna posément Malik »

Sa voix me fit sursauter tant je ne m'y attendais pas.
L'adrénaline revint, courant dans mes veines, me donnant légèrement le tournis.
Je remontai mes manches, dévoilant de longs traits striant mon poignet gauche.

_ « Mélanie, 15 ans. Appartenant au vingt et unième siècle. Suicidaire récidiviste. Ma vie ne vaut pas vraiment le coup de s'y intéresser. »

Parce que ma vie est chiaaaaante à mourir !

_ « Est-ce que l'on peut te faire confiance ? »

J'haussai les épaules.

_ « Bah… A part leur nom qui est plutôt classe, les Templiers sont pas super impressionnants. Et puis… les Assassins sont vachement plus canon. »

Je glissa un discret regard vers Ezio et Connor qui étaient à ma gauche.
L'Amérindien ne sembla pas vraiment comprendre pourquoi je le regardais mais Ezio fut ravi de mon coup d'œil.
Aaah Coco… T'es beaucoup trop coincé… Quel dommage !
Mais il y a mon bel italien pour relever le niveau.

_ « La logique est… déroutante. Commenta Altaïr

_ Ma logique n'est pas la même pour tout le monde, heureusement sinon le monde courrait à sa perte. »

Après tout, j'ai la logique d'une gamine de quinze ans qui à grandit avec les mangas.

Mais tant qu'ils se posent se genre de chose, ça m'arrange, faut juste qu'ils ne demandent pas…

_ « Comment connais-tu tout cela sur nous ? »

Voilà ! C'est la seule chose que je ne voulais pas qu'ils demandent !
Je ne sais pas qui a posé la question, et je n'ai pas envie de le savoir tout autant que je n'ai pas envie de leur répondre.

Je pourrais très bien leur mentir mais avec ma chance habituelle, ils vont me griller à tous les coups.
Et comme Altaïr semble avoir prit tacitement la place du grand chef, et comme lui et moi, on est pas partit du bon pied, c'est pas la grosse entente, alors si je mens, je veux pas savoir ce qu'il va me faire. Rien qu'a voir l'état de mon poignet droit.

_ « Hum… Et bien… »

Je me grattai la joue. J'avais chaud aux joues, et subitement je trouvais la table trèèèès intéressante. C'est fou, j'avais jamais remarqué qu'il y avait des petites fleurs entre chaque rosace sur la nappe.

_ « Alors ? »

Oh s'il te plait Ezio, ne t'impatiente pas ! T'es mon seul allié ! J'ai besoin de toi, moi ! Même si on se connait que depuis une heure ! Il est passé où ton ''bellissima bambina'', hein ? Moi je l'aimais bien ton ''bellissima bambina'' ! Je veux ton ''bellissima bambina'' ! Rien que pour me donner du courage !

C'est dingue comme mon courage se fait la malle ses temps ci… Surement un complot du chat du voisin et de la boulangère…

_ « On ne s'énerve pas… D'accord ? Suppliai-je en regardant surtout Altaïr »

Les trois m'ont regardé comme s'il y avait aucune raison de s'énerver tandis que l'arabe précédemment nommé semblait sentir la merde arriver.
Oh ouais mon gars, prépare toi.

Je me levais, à la recherche de LA preuve, c'est-à-dire le bouquin ''Assassin's creed brotherhood et révelation'' d'Olivier Bowden, qui s'inspire du jeu vidéo.
Je le trouva sur l'une des étagères de la bibliothèque à côté du canapé. Je le récupéra et le posa sur la table, puis je m'accroupie pour prendre les deux jeux que j'ai. Le deuxième et le troisième. Puis je me ré-assit.

_ « Bien bien bien… par où commencer ? »

C'est fou, ça me rappelle des choses.

_ « Quelqu'un à écrit un livre sur nous ?

_ Oui… Entre autre… En fait ce livre est tiré du jeu vidéo…

_ Un quoi ?

_ Un jeu vidéo est une activité de loisir permettant d'interagir dans un environnement virtuel conformément à un ensemble de règles prédéfinies. Donc je disais, le livre est basé sur le jeu vidéo ''Assassin's creed'', autrement dit, le ''Crédo de l'Assassin'' si je me trompe pas. Donc l'histoire principale parle de vous. En gros, vous êtes les héros du jeu.

_ Nous, des héros ?

_ Et vos ennemis sont les Templiers. C'est pour ça qu'on ne les aime pas vraiment. Enfin, dans les grandes lignes, c'est ça… »

Bien, les prochaines minutes vont être cruciales. Le temps que ça monte au cerveau…

_ « Et bien, ce n'est pas si grave que ça. Nous n'avons qu'à nous faire discret le temps de retrouver ce qui nous à amenés ici. »

Malik, la voix de la sagesse ! Je vais faire un autel à ta gloire dans ma chambre, aux côtés d'Eichiro Oda, des studios Marvel, et du Nutella.

_ « Mais tu vas devoir nous aider.

_ Bien sûr ! Quoi ?! Heu non ! Je peux pas !

_ Tu es la seule personne qui puisse nous venir en aide. Tu es la mieux placée pour ce qui est du monde moderne.

_ Mais… Rougis-je »

C'est terriblement gênant que de si illustre personne me demande de l'aide.

_ « S'il te plait bambina… »

Traitre.

_ « Bon, d'accord. Seulement parce que mes parents ne seront pas indéfiniment absent, et parce que je vous aime bien…

_ Tu vis encore dans la demeure familiale ? Tu n'es pas mariée à ton âge ?

_ Disons qu'à présent, le mariage est après 18 ans, sinon c'est interdit, puni par la loi.

_ Le monde à bien changé. Fit pensivement Altaïr »

Il y eu un silence, mais se n'était pas dérangeant. Les tensions retombaient doucement. Ça m'arrangeait.

_ « Tu aurais une idée de ce qui nous aurait amené ? Demanda Connor

_ Je pensais à la Pomme d'Eden. Répondis-je en me tournant vers l'amérindien, Mais toi tu avais le pendentif. Et puis c'était même pas la même déesse, du coup, je vois pas vraiment… Vous avez des idées ? »


Le soleil déclinait à l'horizon. L'air devenait frais, c'était agréable. On s'était retourné les méninges pendant trois bonnes heures et à présent, j'étais confortablement assise dans le canapé, surveillant distraitement les quatre Assassins.

Chacun s'habituait à son nouvel environnement.
J'aurais surement besoin d'aide parce que moi et la sociabilité, on fait trente-six mille.

J'attrapai mon portable qui trainait entre les coussins et composa le premier numéro qui pourrait m'être utile.
Il y eu deux tonalité puis une voix répondit.
On dialogua quelques minutes.

_ « Donc à demain. Ouais c'est ça… Vient pas trop tôt hein. Bisou. »

Je raccrochais et re-balança mon téléphone dans les coussins.
Je rejeta ma tête en soupirant.

_ « Bambina ?

_ Hum ? »

J'ouvris les yeux et tombais sur Ezio.

_ « J'ai faim.

_ Ha. »

Connor passa derrière et acquiesça à ma demande silencieuse. Lui aussi avait faim.
Oh génial ! Je vais devoir cuisiner ! Bon pas de panique ! T'as cas faire le saumon et du riz, sa suffira amplement ! T'en es capable ! Ouais j'en suis capable !

Péniblement, je me relevai. Abandonnant à contre cœur le moelleux du canapé.

Je pris le saumon dans le frigo, puis le papier alu pour le faire en papillote. La seule recette que je sais faire sans tuer quelqu'un.

Je dispose des herbes dessus, Malik toujours sur le dos, sait-on jamais, puis l'enfourne et met le minuteur.
Lorsqu'il ne reste que dix minutes, je me lance dans la cuisson du riz. Chose que je réussi JAMAIS !
C'est assez con parce que la seule chose que je sais pas faire, c'est chauffer l'eau. Ça fini toujours en tsunami avec moi.

Donc c'est avec une certaine anxiété que je remplis la casserole, Malik toujours sur les talons. C'est encore plus stressant !

Arrête de me suivre ! Arrête de me suivre ! Arrête de me suivre ! Aaarrêêêêêteeuh de me suiiiivreeeuh !

Lorsque l'eau arrive, miraculeusement, à ébullition, je verse le riz, évitant, à la Matrix, les gouttes bouillantes.

Je pris une chaise et m'assit dessus, le dossier devant moi, un peu comme Connor d'ailleurs, un couvercle à la main, pour anticiper un quelconque débordement.

Altaïr nous trouva, Malik et moi, les sourcils froncés, penchés au dessus de la casserole, parés à toutes éventualités, surveillants attentivement les cinq dernières minutes de cuisson du riz.

Surement un spectacle comique puisqu'un sourire étira ses lèvres et qu'Ezio ainsi que Connor se ramenèrent pour graver cet étrange tableau dans leur mémoires.

Et lorsqu'enfin, je pus prendre la casserole pour égoutter le riz, je me retins d'essayer de faire un check avec Malik. Premièrement parce que comme une conne, j'aurais levée le mauvais bras, deuxièmement parce que je suis pas sûre qu'il sache ce qu'est un check, et troisièmement, quand bien même il saurait ce que c'est, Malik Al-Sayf NE FAIT PAS de check ! JAMAIS ! Surtout pas à une gamine qui lui aurait dis « Tape-là mon pote ! »
Et je pense que dans ce cas là, je me serais prit un petit coup de lame secrète.
Je tiens à ma vie moi !

Je sors le saumon, l'enlève du papier aluminium, et le met dans un plat.
Je fais de même avec le riz que je mets dans un saladier.
Bon, repas terminé, plus qu'à mettre la table. On va essayer de faire ça bien.

La nappe en tissue n'était pas sale, juste quelques miettes de pain. Je la pris, prenant bien soin de garder toutes les saletés en son centre, puis je repassa dans la cuisine et ouvris la porte-fenêtre. Je secouais la nappe et la remis à sa place. Je sortis ensuite les assiettes et les couverts. Je pris même des verres à pieds. En sachant que je n'ai que de l'eau. J'vais avoir l'air maligne…

La table est dressée proprement, pas un pli de travers, les couverts sont soigneusement alignés les uns par rapport aux autres.

Oui j'ai des tocs.

Ensuite j'amène les plats et les poses au centre. Je me recule pour observer la table.
Mon dieu, je suis fière de moi ! J'ai envie de chialer ! Je me tape –violement– les joues pour me reprendre.

_ « A table ! »

Pendant qu'ils arrivaient, je me rends compte que j'ai oubliée la carafe d'eau.
Pour ne pas changer, je cherche du regard la carafe en verre qui traine quelque part dans la cuisine.
Alors que j'allais me rabattre sur celle en plastique rose fendue, je m'aperçois que celle que je cherchais était juste devant mes yeux.

Vous moquez pas, on a tous vécu cette situation.

Bref, lorsque je revins, je les trouvais autour de la table.

_ « Asseyez-vous, je vous en pris ! »

Ça me gênais de les voir scruter la table.
Altaïr, comme à son habitude, inspectait chaque plat, mettant tous ses sens en éveil. Mais il me faisait un peu plus confiance puisqu'il avait retiré son armure. Comme tous les autres. Bon, ils avaient quand même gardés leurs brassards. Soit.

Le repas s'est déroulé dans le calme, voir même dans le silence.
Mais bon, c'est le début on va dire.

A la fin, Connor m'aida galamment à rapatrier les assiettes et couverts jusqu'au lave-vaisselle.
Pour le remercier, je lui offris un sourire. J'étais exténuée et parler me semblais impossible.
Et visiblement j'étais pas la seule puisque l'amérindien s'appuya contre la table de la cuisine pour cacher sa fatigue.

Je rejoignis les Assassins sur le canapé. Apparemment c'était pose pour tout le monde.
Je m'écroula aux côtés d'Ezio, faisant grogner Malik qui somnolait sur l'épaule d'Altaïr, les jambes étendues sur la méridienne.
D'ailleurs, le maître assassin syrien avait les yeux clos, la tête légèrement en arrière, les bras croisés.
Caro mio semblait lui aussi sur le point de s'endormir.
Connor s'assit entre l'accoudoir de coussins et moi, avec la ferme intention de faire comme les trois autres.
Bon bah si tout le monde se copie, j'vais plagier à mon tour alors.
J'ai remonté mes jambes sous moi, puis je posa ma tête contre le bras de l'italien et ferma les yeux.

Il ne me fallu pas plus de quelque minutes avant de me faire happer par Morphée.