Alors, voilà la co-écriture ( qui n'est pas du tout sérieuse ) que j'ai commencée avec Valy-du-34 ( alias miss folle n°2, oui, car je serai toujours la première en tout ! MOUhahaha ! ) Bon maintenant que vous savez à qui vous avez affaire, je vais vous laisser à la lecture de ce chapitre ! Ah non, deux petites secondes, ma conscience plus que chiante voudrait dire quelque chose.
C : J'en ai marre de toi ! Toujours à te présenter comme la folle de service ! Quelle image va-t-on avoir de moi maintenant ? Je veux pas être prise pour une bièce !
Figure-toi que c'est ce que t'es !
C : mais non ! *s'accroche au bras d'Alexia*
Mais lâche-moi ! Qu'est-ce qu'ils vont penser les lecteurs maintenant !
C : De toute façon ça peut pas être pire ! *elle tchoule* ( le bon vieux mot de wallon que voilà ^^ )
Suffit ! Je vais porter plainte mademoiselle, sors de mon cerveau, je peux très bien le faire fonctionner tout seul ! Bon, maintenant qu'elle est plus où moins calmée, ça devrait aller.
Donc, bonne lecture !
Chapitre 1 : L'accouchement
- Edward Elric ! Va donc croupir en enfer pour subir les mille et uns châtiments de Satan en personne ! Va brûler vif dans ses flammes, qu'il ne reste que sombres cendres de ton misérable corps ! Je te hais ! Je te maudis Edward Elric !
Le concerné de cette litanie durant déjà depuis déjà plusieurs heures se recroquevillait de plus en plus sur lui-même à chaque parole prononcée. Bien que la porte le séparant de la furie s'époumonant était assez épaisse, ce n'était pas assez. La preuve, tous ses cris résonnaient dans les murs de l'hôpital avec une grande intensité.
- Il paraît que c'est toujours ainsi lorsque les femmes accouchent, lança Roy à la forme devenue presque gélatineuse de ce que l'on pouvait appeler autrefois le corps du TRES courageux ex-Fullmetal alchemist.
Le noiraud se trouvait également avec lui dans la salle d'attente, patientant pour avoir des nouvelles Winry, maintenant mariée à Ed, et de leur futur enfant.
- Sauf qu'en général, répliqua notre nain national (1) la future mère n'est pas armée d'une immense clé anglaise, servant à éclater le cerveau du mari.
- Tu oublies la joie de voir la petite frimousse qui sera tout simplement adorable de ton enfant, à peine sorti du nid ! Ca me fait penser au mien.
- C'est pour combien de temps ? questionna le blondinet, essayant vainement de calmer ses tremblements.
- Dans un mois, tu veux voir ses écographies ?
Sans laisser le temps à Ed de répondre, le Flame alchemist sortit une petite vingtaine de feuilles noires d'une des poches de son manteau.
- Regarde comme il est mignon, adulait-il, un filet de bave peu ragoutant coulant de sa bouche.
Ed, trouvant que juger si une forme aux contours indistincts était mignonne, semblait difficile, préféra ne rien dire.
- Tu vois, là ce sont ses yeux, et ici, ses petits doigts tout mignons ! continua le futur papa. Sans parler son nez absolument trop chou.
Alors que Roy semblait plus se diriger vers le domaine de l'abstrait, que celui de la réalité. Ed sentit qu'il n'allait plus tenir très longtemps à ce rythme. Entre les malédictions permanentes de sa femme en plein travail, et le futur papa gâgâtisé lui servant occasionnellement de général (2) lui montrant ses écographies, accompagnées de commentaires plus stupides les uns que les autres, c'était trop ! Il se sentait près du pétage de plomb ! …
Ou d'une fuite imminente.
Heureusement, un certain lieutenant blond, fiancée à une certaine personne sombrant dans son délire personnel ici présente, arriva bientôt pour calmer les ardeurs de chacun.
- Mais voyons, chéri, lui murmura-t-elle à l'oreille en prenant le dit chéri dans ses bras, regarde dans quel état il est !
- Mes si magnifiques photos ne vont-elles justement pas lui remonter le moral ? s'exclama Roy, avec une voix empreinte d'un sérieux à faire peur.
- Mais enfin ! rétorqua Riza en se tapant le front à l'aide sa main, mais regarde-le ! Je ne pense pas qu'il soit en état de regarder tes… photos.
En effet, le plus jeune, et indirectement le plus PETIT des ex-alchimistes d'état gisait encore plus pitoyable qu'une flasque flaque (3) en-dessous de sa chaise, la tirade de son amante continuant sans fin.
- Pourtant, rumina le général, qui ressemblait plus à un gamin sur le moment.
Il semblait totalement indifférent aux '' Comment peux-tu me faire souffrir à un tel point ? '' provenant de la pièce adjacente.
- Ce n'est pas le bon moment mon amour, souffla Riza tout en embrassant lentement la joue de Roy, puis ses fossettes, et enfin ses lèvres, envoyant le destinataire de ces baisers au paradis.
Alors que notre couple montrait ostensiblement tout leur amour DEBORDANT l'un pour l'autre à toute personne susceptible de passer devant eux, notre blondinet manifestait de manière assez voyante, son intense souhait de se fondre dans un mur. D'énormes gouttes de sueur dégoulinaient de son visage pour atterrir dans une flaque, formant quelques ondes sur celle-ci, déjà de belle taille. Il revint un instant à son état normal d'impulsif, virant quelquefois à excité, pour hurler à nos deux militaires littéralement couchés l'un sur l'autre avec pour soutien une simple banquette, qu'ils se trouvaient dans un hôpital et non dans un lieu où l'on pouvait faire ce genre de chose dégradante.
- Pourtant, tu as bien dû t'y adonner pour que Winry soit dans cette salle d'accouchement ! contrattaqua le Flame alchemist.
Bien qu'Ed ne trouva rien à redire sur cette information, bien sûr exacte, Roy sentit le corps de sa femme se soulever du sien, pour que cette dernière s'assoie sur ses genoux. Un silence de plomb s'installa, quelques fois brisé par les hurlements de rage d'une mécanicienne en plein accouchement, maintenant devenus monotones, excepté pour Ed bien sur.
Une caresse du ventre bien rond de Riza, un peu trop vénéreuse et adulatoire du point de vue de certains, s'effectuait régulièrement.
Après quelques demi-heures supplémentaires, qui parurent une éternité au plus petit des frères Elric ce dernier fut appelé par une infirmière. Il entra dans la pièce, tremblant de toutes parts (4) pour voir une Winry essoufflée, mais semblant beaucoup plus calme que tout à l'heure, tenant non pas un, mais deux bébés joufflus, arborant chacun une petite touffe blonde.
A cette vue, le cœur d'Ed fit un bond dans sa poitrine. Il n'avait jamais spécialement souhaité avoir des enfants et avait même peur des responsabilités que cela pouvait engendrer. Mais, devant ces petites frimousses, tous ses doutes s'envolèrent. Oui, car à la minute même où il les avait aperçus, il les avait aimés et se sentait lié à eux d'une manière indestructible. Jamais, dans toute sa vie, il n'avait jamais ressenti un pareil attachement, une pareille envie de protéger une personne.
Il s'avança. Néanmoins, les apparences étant souvent trompeuses. Ed reçut en plein dans son visage, de la part de sa '' charmante femme '' une clé à molette, sortie d'on ne sait où. Une masse ensanglantée toucha alors le sol. Une fois de plus, notre ex-alchimiste était KO !
- Ca, c'est pour m'avoir fait endurer cet accouchement ! hurla Winry. Et ça, continua-t-elle en jetant son arme, meurtrière, il faut l'avouer, son mari s'étant relevé entretemps, c'est pour m'avoir fait de si superbes jumeaux.
Elle s'empara du col d'Ed pour l'embrasser langoureusement. Quand leurs visages se séparèrent, la mécanicienne murmura :
- Tu veux les prendre dans tes bras ?
- O… oui, bégaya le destinataire de la question.
Il tendit ses deux bras tremblants pour porter ses deux bambins. Ils lui sourirent de leur bouche, n'ayant encore aucune dent. Quand Ed fixa leurs yeux, cela lui fit un choc. Cette couleur, ce bleu-vert si particulier, pouvant être confondu avec le turquoise, si unique. Jamais dans sa vie, il n'aurait cru les revoir. Les yeux de ses enfants étaient en tout point identiques à ceux de Madame Elric.
- Depuis cette transmutation, j'avais abandonné l'idée de revoir ces yeux, murmura-t-il. Maman, une part de toi également présente en moi, est à présent en eux.
Il sentit quelques perles de bonheur venir à ses yeux, qu'il essuya bien vite. Il se sentait si ému face à ce spectacle.
- Qu'as-tu dit ? demanda Winry.
- Rien, je suis juste heureux. Au fait comment allons-nous les appeler ?
- Et bien, vu qu'il y a un garçon et une fille, je propose Loanne pour cette dernière.
- Ronan, pour le garçon, qu'en penses-tu ?
- C'est parfait.
- Je t'aime Winry Rockbell.
- Moi aussi, idiot.
Leur tête posée l'une contre l'autre, leurs bébés dans leurs bras, ils formaient enfin une vraie famille, après toutes les épreuves qu'ils avaient dû subir.
Pendant ce temps, Roy et Riza, toujours serrés l'un contre l'autre, attendant qu'on les invite dans la pièce, se demandaient si tout allait bien se passer pour leur enfant. Ils ne se rappelaient que trop bien de tous les déboires, visant à supprimer la loi interdisant la fraternisation dans l'armée. Le Flame Alchemist avait dû user de toute son influence, aidé du généralissime Grumman, pour persuader le parlement d'abolir cette stupide règle. Ils avaient mis en œuvre une véritable campagne ! Riza se rappelait parfaitement l'état dans lequel son supérieur s'était mis durant cette période. Il travaillait sans arrêt, ne dormant presque plus, et arborant de ce fait, d'immenses cernes mauvâtres. Il avait été acharné à en devenir malade ! Heureusement, tous leurs efforts avaient payés, ils étaient à présent fiancés et allaient fonder une famille. Chose qui leur avait cruellement manquée depuis leur adolescence.
Le lieutenant avait arrêté de travailler, étant dans son huitième mois de grossesse, mais se rendait toujours de temps en temps au QG, dans le but de motiver tout en douceur ces fainéants d'hommes à travailler, je cite. Elle envisageait néanmoins de démissionner, ce travail étant dangereux. Roy le savait aussi bien qu'elle. Cet enfant ne méritait pas de se retrouver orphelin si tôt.
- Mon amour, souffla le général, je crois que ton congé devrait devenir permanent. Tu sais, les conflits se règlent pacifiquement aux frontières, ce serait étonnant qu'une guerre survienne, et puis, tu sais, je peux me débrouiller sur le terrain sans toi. J'ai surtout besoin de ta présence dans ma vie sentimentale, c'est la meilleure aide que tu pourrais me donner, crois-moi ! Lui aussi, continua-t-il en caressant le ventre de son épouse, c'est ce qu'il souhaite.
- Je verrai bien, laissons les choses se faire.
- Tu as raison, si tu savais à quel point je t'aime. Je refuse de te perdre, surtout maintenant que nous avons enfin la possibilité d'être ensemble ! dit-il en enfouissant son visage dans les cheveux blonds de sa compagne.
- Moi aussi, c'est pareil, crois-moi. Tout va bien se passer. Tant que notre amour subsistera, rien ne pourra nous arrêter.
Roy déposa alors un chaste baiser sur les lèvres de Riza, pour lui faire comprendre qu'il était d'accord.
A présent remis en confiance, ils attendirent tranquillement que Winry et Ed les appellent, pour leur permettre de voir leurs deux petites merveilles.
(1) Ed : QUOI ? Moi : Chut, t'es pas sensé avoir autant de punch là !
(2) Et oui, il a obtenu une promotion ! Comme quoi, il ne faut jamais juger les gens sur leur travail administratif.
(3) Ed : très compréhensible. Moi : Et surtout très valorisant ! Ed : Hein ? Moi : Suffit ! Laisse-moi écrire mon chapitre !
(4) Son corps n'est pas sensé s'être disloqué après tout ça ?
Roy : Mais qu'est-ce que c'est que ce machin ?
Be, c'est le premier chapitre de ma fic.
Roy : Je suis pas aveugle ( ndla : ca devrait pas plutôt être je suis plus aveugle ? XD )
Avoue que t'es quand même content d'être avec Riza !
Roy : C'est pas ça ! T'aurais plutôt dû faire une fic rating M avec ''ce que tu sais'' dedans !
*en reste bouche bée*
Si Riza t'entendait parler. Franchement. Oh tiens, la voilà qui arrive. ( comme par hasard XD ) Bonjour lieutenant ! Vous saviez de quelle chose votre charmant mari me parlait ?
Et merde il a décampé. PETARD MOUILLE ! Reviens ici tout de suite c'est un ordre ! Je sais, je suis trop bien placée pour lui dire ça, n'empêche, un coup de crayon, et il pourrait sortir avec Gluttony ! Je suis vraiment diabolique. MOUHAHAHA ! *se perd dans son rire diabolique*
Sinon, à la prochaine !
Riza : Mais qu'est-ce qui se passe ici ?
Bienvenue parmi les fous chère collègue ! Ah oui, n'oubliez pas de reviewer !
