Disclaimers : Toujours pas à moi, y'a rien à faire, j'y arrive pas… Mais quand je gagne au loto, je me les achète ! Mais faudrait peut-être commencer par jouer pour gagner, ça aide… Mémo à moi-même : penser à jouer au loto !
Titre : Liens de sang
Auteur : Ephemeris
Résumé : Alors que la fin de la guerre avait séparé Heero et Duo, le conflit avec Mariemeia les fait se retrouver. Evidemment, ils ne peuvent se passer l'un de l'autre, mais plusieurs années après, un incident vient perturber leur bonheur.
Couples : 1x2x1, 2xH
Genre : J'ai bien peur d'avoir déjà exploité ce thème, mais j'espère que ce ne sera pas trop redondant…
Rating : T
Warnings : Yaoi ! Cette histoire commence entre la guerre et l'affaire Mariemeia. J'ai changé la façon dont les pilotes sont entrés dans ce deuxième conflit en occultant le fait qu'ils avaient décidé de détruire les Gundams en les envoyant vers le soleil.
Liens de sang
Chapitre 1
Les combats avaient cessé en cette fin d'année 195 après colonisation. Treize Kushrenada et son organisation étaient tombés et la paix pouvait reprendre place sur terre et dans les colonies. Pour son implication, Relena Darlian fut nommée vice-ministre des affaires étrangères, poste important qui lui permettrait de continuer ce qu'elle avait commencé pendant la guerre.
Une organisation de prévention fut créée pour aider au maintien de la paix et, justement, à la prévention de la guerre : les Preventers. En toute logique, les cinq garçons qui avaient joué le plus grand rôle dans le retour de la paix auraient dû faire partie de cette organisation, mais aucun ne donna de réponse positive à cette proposition, chacun voulant commencer une nouvelle vie.
Selon toute logique, Quatre Winner était reparti sur sa colonie d'origine pour voir s'il pouvait reprendre les affaires de son père. Selon toute logique, Trowa Barton était retourné dans le cirque qui lui avait servi de couverture et où il s'était lié d'amitié avec cette jeune acrobate qu'il aimait comme sa sœur. Selon toute logique, Chang Wufei était parti seul, voulant se retrouver un peu, faire le point sur lui-même et trouver comment orienter sa nouvelle vie.
Selon toute logique, Heero Yuy n'était pas resté avec Relena Darlian, cette jeune fille qui l'avait idéalisé, qui avait fait de lui une personne qui n'existait pas, aveuglée par l'amour qu'elle éprouvait pour lui. Et, selon toute logique, Duo Maxwell était parti avec le sourire, tenant par la main Hilde Shbeicker qu'il avait rencontré par hasard et avec qui il s'était lié d'amitié.
Les cinq garçons s'étaient donc séparés et se préparaient à recommencer tout à zéro, mais un an plus tard, ils allaient se retrouver une nouvelle fois dans un combat similaire à ce qu'ils avaient déjà vécu et où leurs Gundams allaient devoir intervenir une dernière fois, enfin, ils l'espéraient.
Heero entra dans le bureau de Lady Une qui avait réussi à le joindre après maintes difficultés. L'arrivée du jeune homme fit pousser à la femme un soupir de soulagement.
« Vous voilà enfin Yuy ! »
« Que se passe-t-il ? Vous aviez l'air plutôt nerveuse au téléphone et je constate que votre état n'a pas beaucoup changé. »
Lady Une sourit à ces observations dignes du pilote de Gundam qu'il était. Mais l'heure était grave et elle devait en informer le garçon.
« La vice-ministre Darlian a été kidnappée. »
Heero fixa un moment Lady Une à l'entente de cette terrible nouvelle. Elle continua.
« Nous ne savons pas par qui ni les motifs d'un tel acte. Nous n'avons reçu aucune demande de rançon ou quoi que ce soit d'autre pour le moment. Mais je soupçonne que pour s'attaquer à une personnalité comme Mademoiselle Darlian, il s'agit sûrement d'un conflit politique. »
« Qu'attendez-vous de moi ? »
Le sourire de Lady Une se fit plus franc à cette question. Ainsi, il acceptait de les aider dans cette affaire.
« Il serait grandement apprécié que vous et vos anciens compagnons acceptiez de reprendre les armes, les Gundams si cela est nécessaire, pour régler ce problème. Avez-vous un moyen de les contacter et de leur exposer les faits ? »
Heero acquiesça.
« Ce sera fait. Je vous contacterai lorsque nous serons prêts. »
Sur ce, Heero sortit du bureau en réfléchissant aux endroits où il allait devoir chercher ses anciens camarades. Il savait que Trowa était retourné au cirque et que Quatre résidait sur L4, mais pour Wufei et Duo, il allait devoir un peu plus chercher.
Il commença tout d'abord par les deux dont il connaissait la situation et fit ensuite des recherches sur les deux autres. Malgré tous ses efforts, il ne put trouver ce qu'était devenu Wufei, mais il trouva facilement l'adresse de Duo qui s'était installé sur la colonie X-354-821 (1).
Pour prévenir Duo, il fit le voyage jusqu'à cette colonie et arriva un soir, alors que les lumières du satellite donnaient la même impression que l'éclairage des grandes villes terrestres une fois la nuit tombée. En sonnant à la porte, il ne sut pourquoi, mais il se sentit un peu oppressé et avait un poids sur l'estomac.
Ce fut Hilde qui lui ouvrit la porte. Lorsqu'elle le reconnut, elle afficha un air de grande surprise.
« Ca alors ! Si je m'attendais à te voir ! Mais entre, ne reste pas là. »
« Comment vas-tu Hilde ? »
« Je vais bien, merci. J'aime beaucoup ma nouvelle vie, ce monde en paix me plaît énormément. »
Heero eut un sourire triste en entendant ces paroles. Cette paix était peut-être menacée à l'heure qu'il était, mais il allait tout faire pour qu'elle ne s'écroule pas sous le poids d'un autre conflit.
« Duo ne devrait pas tarder à rentrer, » dit alors Hilde après que Heero ait pris place dans un fauteuil. « On travaille tous les deux dans une ferraillerie, mais il avait quelque chose à finir ce soir donc il est resté. Mais il devrait bientôt arriver. Tu veux boire quelque chose ? »
Donc, en attendant Duo, Heero discuta avec Hilde un petit moment sans évoquer les raisons de sa visite si soudaine. Il ne fallut que quelques minutes au jeune homme pour arriver, toujours dans sa combinaison bleue de travail, le visage noir de cambouis.
« Mon amour, je suis rentré ! » lança-t-il en ouvrant la porte.
Hilde poussa un soupir amusé à cette exclamation et l'interpella du salon pour qu'il vienne les rejoindre.
« Arrête de dire de telles bêtises et ramène-toi ! Tu as de la visite. »
Du salon, Hilde et Heero entendirent Duo bougonner alors qu'il se défaisait de ses chaussures qui firent chacune un bruit sourd en s'écrasant sur le sol.
« Des bêtises… Et si ça m'amuse de jouer le rôle du mari qui rentre à la maison après une dure journée de travail, tu pourrais rentrer dans mon jeu de temps en temps, ça serait marrant. »
Ce fut alors qu'il arriva dans le salon où il croisa le regard de Heero. La surprise fut la première impression qu'il ressentit à cette vision, suivie d'une certaine inquiétude qu'il tenta de ne pas laisser paraître.
« Heero, si je m'attendais ! Que fais-tu donc ici ? »
« Relena a été enlevée. »
Duo afficha un sourire un peu triste à cette réponse.
« Alors, j'imagine que nous allons reprendre les commandes de nos Gundams… »
Ce fut ainsi que quatre des pilotes de Gundams se mirent en mouvement avec l'aide des Preventers pour retrouver Relena qui se trouva avoir été enlevée par Mariemeia Kushrenada, la fille de Treize. La pauvre enfant avait été manipulée par Dekim Barton qui cherchait à atteindre le pouvoir, mais l'intervention des pilotes et de Relena avait fait ouvrir les yeux à l'enfant et tout s'était finalement bien terminé.
Pendant le conflit, les quatre pilotes avaient retrouvé Wufei, plus confus que jamais, recherchant toujours la justice, mais qui avait fini par se ranger du côté de ses anciens camarades, leur prêtant main forte pour mettre fin au combat.
Ainsi, à la veille de Noël de l'an 196 d'après la colonisation, tout conflit cessa et les cinq pilotes se retrouvèrent de nouveau réunis avec leurs Gundams. Cette fois-ci, ils devaient les détruire, ce qu'ils firent.
Ce fut alors qu'ils se dirent au revoir dans l'idée qu'ils ne se reverraient plus jamais. Bien sûr, ils auraient pu décider de rester en contact, se donner rendez-vous tous les ans au même endroit et à la même date, mais ils ne s'étaient connus que par la guerre, ils n'avaient rien à faire ensemble en temps de paix.
Quatre fut le premier à partir. Emotif, il n'osa pas rester plus longtemps de peur que ses émotions ne prennent le dessus sur lui et lui fassent montrer ses faiblesse. Le second fut Wufei, plus que mal à l'aise dans cette situation. Il était déchiré entre l'envie de remercier ceux qui étaient devenus ses amis pour ce qu'ils lui avaient apporté et sa fierté qui lui disait de s'en aller au plus vite.
Finalement, il afficha un petit sourire en regardant les trois autres pilotes dans les yeux puis tourna les talons, les mains dans les poches. Trowa partit ensuite, le visage neutre, mais les yeux pétillants. Les deux autres, en le regardant, pouvaient dire qu'il avait été heureux de les revoir et qu'il partait le cœur léger.
Il ne restait plus que Heero et Duo qui, au lieu de se dire au revoir, se regardaient intensément dans les yeux. Le fait de s'être revus, d'avoir de nouveau partagé le frisson de la mort à bord de leurs Gundams les avaient bouleversés à un point qu'ils n'auraient pas cru possible. Heero voulut dire quelque chose, mais, en regardant derrière Duo, il aperçut Hilde, venue à la rencontre du garçon.
« On t'attend je crois, » dit-il doucement, montrant à Duo ce qu'il y avait derrière lui du menton.
Le garçon se retourna et vit Hilde qui lui fit un petit signe de main. Il la regarda pendant quelques secondes avant de se retourner vers Heero. D'un geste un peu hésitant, il lui tendit une main que Heero saisit doucement.
« Eh bien, je crois que nos chemins se séparent ici et maintenant Heero. J'ai été ravi de te revoir. »
Le jeune homme n'eut pas le temps de répondre que Duo avait déjà lâché sa main et s'était mis en marche vers Hilde. Il ne put bouger. Alors qu'il aurait voulu lui courir après, lui demander de ne pas partir, de rester avec lui, la vue de la jeune fille, là, attendant Duo avec ce sourire si attendrissant, lui bloquait tout mouvement. Il ne put s'empêcher de les observer, attendant qu'ils partent.
Lorsque Duo arriva au niveau de Hilde, son premier réflexe fut de la prendre dans ses bras, mais elle l'en empêcha d'un signe de la main.
« Qu'est-ce que tu fais Duo ? »
Ce dernier sembla surpris, mais ne réussit pas à répondre avant que Hilde ne continue, le regard bien ancré dans les yeux de son vis à vis.
« Pourquoi tu t'obstines à vouloir rester avec moi ? Tu ne m'aimes pas comme tu sembles le croire Duo et je refuse que tu passes à côté de ce que tu veux vraiment à cause de moi. »
« Ce que je veux vraiment ? » interrogea le garçon, confus par les paroles de la jeune fille.
« Ce que tu veux est derrière toi et moi, je ne peux pas le remplacer. J'ai bien vu comment tu le regardes et je n'en suis pas fâchée. Je comprends, alors retourne-toi et pars avec lui. »
« Mais Hilde, je ne veux pas te laisser toute seule. »
Cette dernière afficha un doux sourire et posa une main sur la joue du jeune homme.
« Je serais heureuse si je te sais heureux. Alors sois heureux, tu le mérites. »
Duo acquiesça en souriant. Puis, il se détourna de la jeune fille en la remerciant et courut vers Heero qui, ne les ayant pas lâché des yeux, fut très surpris de voir le garçon revenir vers lui à cet instant. Sans qu'il n'ait pu vraiment s'en rendre compte, Duo se retrouva tout proche de lui et passa ses bras autour de son cou, le serrant contre lui.
« Je t'aime Heero. »
Ces quelques mots semblèrent ôter un poids énorme à Heero qui rendit son étreinte à Duo en enfouissant son visage dans le cou de ce dernier. Au loin, Hilde recula de quelques pas avant de se retourner, murmurant pour elle-même, les larmes aux yeux :
« Heero Yuy, je te le confie. Rends-le heureux, moi je n'en suis pas capable. »
Ce fut ainsi que Hilde Schbeicker disparut de la vie de Heero Yuy et Duo Maxwell. Ces derniers, s'étant rendus compte qu'ils ne pouvaient vivre l'un sans l'autre, avaient décidé de s'installer sur la colonie L2, lieu de naissance supposé de Duo où le garçon avait toujours voulu retourner.
Là, Heero s'était fait engager comme réparateur de matériel informatique, ce qui lui permettait de travailler chez lui, idéal pour le garçon asocial qu'il était. Duo, lui, avait trouvé une place dans une ferraillerie non loin de leur appartement. Ce métier lui plaisait, il lui rappelait les moments qu'il avait passé à réparer ou améliorer les fonctions du Deathscythe.
Les deux jeunes hommes écoulaient des jours heureux sur cette colonie qui reprenait vie petit à petit. Des associations humanitaires avaient pris en charge un grand nombre d'enfants que la guerre avait laissés orphelins et tous les travailleurs s'appliquaient à faire renaître la ville artificielle et ses environs.
Duo était heureux de ce qui l'entourait. Cette colonie, malgré tous les mauvais souvenirs qui y étaient attachés, avait été tout de même la grande scène de son enfance qu'il avait passée avec des gens formidables et qu'il ne pourrait jamais oublier. Bien qu'il n'en ait que vaguement parlé à Heero, ce dernier avait compris l'importance de ce lieu pour Duo et avait accepté sans problème de s'y installer.
De toute façon, il ne restait à Heero de son enfance que le souvenir d'un homme qui l'avait fait voyager un peu partout et qui lui avait enseigné la majeure partie de son savoir actuel. Cet homme n'étant plus de ce monde, il importait peu au garçon l'endroit où il allait vivre, tant qu'il était avec Duo, cela lui convenait.
Oubliés de tous, Heero et Duo virent passer les années tranquillement, l'un partant travailler le matin alors que l'autre restait travailler à la maison, attendant le retour du premier le soir. Une sorte de routine s'était installée entre eux, routine qui les apaisait après ces temps de guerre où ils avaient eu à changer de cachette sans arrêt. Ils avaient enfin trouvé une stabilité et cela les rendait très heureux.
Mais cette stabilité fut perturbée un soir de pluie, alors que Heero attendait le retour de son amant, inquiet de ne pas le voir arriver. La pluie tombait à grosses gouttes, créant d'énormes flaques d'eau sur les trottoirs. Heero guettait par la fenêtre l'arrivée de Duo en regardant le ciel.
« Ils exagèrent tout de même. Je comprends bien qu'ils aient besoin de faire tomber un peu de pluie à cause des terrains qui ont été séchés par les projecteurs qui nous servent de soleil, mais ils n'ont pas besoin d'y aller si fort. » (2)
De plus, il était tard, les lampes solaires étaient éteintes depuis quelques minutes déjà et les nuages artificiels empêchaient la lumière des étoiles d'arriver jusqu'aux habitants. Heero attendait, inquiet de ne pas voir revenir Duo. Mais, en regardant par la fenêtre, il vit soudainement une ombre passer rapidement, tenant un journal sur sa tête.
« Duo… » murmura Heero en secouant la tête de droite à gauche.
Le jeune homme se dirigea vers la porte de leur appartement pour ouvrir à son amant qui, bien entendu, n'avait pas de parapluie et qui devait être trempé jusqu'aux os. Ce dernier, ayant vu la porte s'ouvrir avant qu'il ne l'atteigne, s'engouffra dans l'appartement, heureux d'échapper enfin à la pluie. Mais une fois la porte refermée et le journal tombé par terre, le sourire de Duo fut accueilli par un visage sévère.
« Ne fais pas cette tête Heero, je savais pas qu'il allait pleuvoir aujourd'hui, c'est pour ça que j'avais pas de parapluie. »
« Ca fait au moins deux heures qu'on dirait que des seaux d'eau tombent sur la colonie, ne me dis pas qu'il n'y avait pas de parapluie ou de manteau adapté à la ferraillerie, je te crois pas. »
Duo s'approcha un peu de Heero, un air taquin sur le visage.
« Tu t'inquiètes pour moi ? Tu veux pas que je tombe malade, c'est ça ? »
« J'ai pas trop envie, effectivement. Tu râles trop quand tu es malade, c'est pas drôle. Allez, va te sécher qu'on se mette à table. »
Duo sourit encore plus franchement et s'approcha un peu plus de Heero pour l'embrasser tendrement, du bout de ses lèvres refroidies par la pluie et, après avoir enlevé ses chaussures, il se dirigea vers la salle de bain. Heero le suivit du regard et partit vers la cuisine pour mettre le four en marche.
Mais à peine avait-il atteint l'appareil que la sonnette de la porte d'entrée retentit. Tout d'abord surpris, il revint sur ses pas et posa la main sur la poignée. A cet instant, il eut un mauvais pressentiment, mais il ouvrit tout de même.
Ce qu'il trouva de l'autre côté de la porte le surprit grandement. Il avait devant lui une jeune fille à qui il ne donnait pas plus de quinze ans, trempée jusqu'aux os, avec de longs cheveux noirs qui lui encadraient le visage et des yeux qui reflétaient une certaine colère.
Mais lorsqu'elle vit Heero, l'expression de cette jeune fille changea un peu, semblant plus perplexe qu'en colère. Heero aussi était perplexe, il n'osait rien dire et ressentait quelque chose qu'il ne connaissait pas. Des bruits de pas se firent alors entendre derrière lui et Duo arriva près de lui.
« Qui est-ce, mon amour ? »
Heere tourna légèrement la tête pour le voir et remarqua qu'il était toujours en tenue de travail, une serviette sur la tête, en train de se sécher les cheveux. Il reporta son attention sur la jeune fille qui sembla revenir à la réalité et, les regardant tous deux, elle demanda, sur un ton agressif :
« Lequel d'entre vous s'appelle Duo ? »
Les deux hommes la fixèrent avec des yeux ronds, surpris d'une telle question alors qu'elle-même ne s'était pas présentée, mais elle n'avait pas la patience d'attendre qu'ils répondent. En les observant, elle remarqua sur l'homme qui était arrivé en second un nom brodé sur sa combinaison de travail, le nom qu'elle cherchait : Duo.
Brusquement, elle s'avança vers ce dernier et, arrivée à son niveau, elle se mit à le frapper de ses poings avec rage. Elle frappait de toutes ses forces et Duo, stupéfait qu'il était, n'arrivait pas à bouger pour l'arrêter, pour l'empêcher de le frapper. Mais elle se mit à crier et cela permit au garçon de se sortir de sa léthargie. Elle disait :
« Salaud ! Pourquoi tu es parti ? Pourquoi tu l'as abandonnée ? »
Ne comprenant rien de ce qu'il se passait, Heero n'arrivait pas à bouger et ne pouvait que regarder, ahuri et paralysé. Duo, en entendant les paroles de la jeune fille, reprit son sérieux et arriva à l'immobiliser en lui saisissant les poignets.
« Mais de qui tu parles enfin ? Qui es-tu ? »
Sur le coup, la jeune fille s'arrêta de bouger et fixa Duo qui, visiblement, ne comprenait rien. Une lueur de rage passa alors dans ses yeux et elle se défit de la poigne du garçon d'un mouvement sec, reculant d'un pas.
« Je parle de la femme que tu as lâchement abandonnée avec un enfant à élever seule, je te parle de ma mère qui n'a jamais cessé de penser à toi, ma mère qui est morte en prononçant ton nom ! »
Elle ne put en dire plus, elle tomba à genoux et éclata en sanglots.
A suivre…
(1) Comme Heero, cette colonie ne me dit rien du tout. Je ne sais pas si elle existe, j'avais juste besoin d'un nom alors j'ai mis un peu n'importe quoi comme chiffres…
(2) Selon ma logique, vous me direz si elle est erronée, sur les colonies, il n'y a pas de raison de pleuvoir puisque c'est comme un vaisseau aménagé avec de la lumière qui fait penser au soleil. Je ne me rappelle pas avoir déjà vu pleuvoir sur une colonie dans l'anime, mais je prends pour acquis que c'est possible et que justement, ceux qui gèrent le climat de la colonie font pleuvoir de temps en temps pour éviter la sécheresse…
Note de l'auteur : Me revoilà partie avec une autre histoire mettant en scène un enfant qui a grandi. Je ne cherche pas à être redondante, je sais que j'ai déjà exploité ce thème et pas qu'une fois, mais cette histoire met en scène une autre situation et vous pourriez être surpris. J'espère que ce premier chapitre vous aura mis en appétit et que la suite vous plaira.
-Ephemeris-
