La controverse de l'aimant

Disclaimer : pas gnamoi les persos mais à Mme J K Rowling la bienfaitrice

Rating : M (pour plus tard). Yaoi (relations homosexuelles entre hommes) ceux qui n'aiment pas, bye bye !

Note de l'auteur : Youpiii ! Enfin je m'y remets ! Je vous souhaite une bonne lecture à tous et j'espère vraiment que vous aimerez !

Chapitre 1 : Prologue

Draco Malefoy se promenait tranquillement dans les couloirs de Poudlard cherchant une victime à tyranniser. La journée avait très bien commencé. Il avait eu une excellente note en cours de potion (comme d'habitude), avait reçu de nouveaux vêtements de la part de ses parents, pendant la distribution du courrier du matin, avait réussi à racketter deux Poufsouffles de leur petit-déjeuner, et Potter…

« Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! »

… venait de poser une main sur ses fesses. Le Potter en question semblait avoir fait une chute de l'escalier et s'était rattrapé à la seule chose aggripable : son postérieur. Ce qui n'empêcha pas le Serpentard de lui envoyer un violent coup de pied dans le visage.

« Potter !! On ne t'a jamais appris à regarder où tu mettais les pieds ?! »

Le Gryffondor était rouge. En effet, il portait déjà la marque du coup de Draco.

« Connard ! J'aurais préféré me casser la figure, ça aurait mieux valu pour moi que de devoir me laver les mains au vitriol !

-Avec un peu de chance, tu seras brûlé au troisième degré. » Répliqua Draco en caressant la joue de Harry…

Un moment.

Il venait de caresser la joue du Balafré ?! Les deux parurent horrifiés, et le Gryffondor se vengea du coup de pied par un uppercut bien placé avant de partir en courrant.

Draco regarda sa main. Qu'est-ce que cela pouvait bien signifier ? Il n'avait pas agi de sa volonté propre, il le savait. Après mûre réflexion, il conclut qu'une magie noire ou une grave malédiction devaient être à l'œuvre, haussa les épaules, et partit.

La cloche des cours sonna. Draco savait qu'il devait se rendre à un ennuyeux cours de botanique. Au moins, s'il pouvait brûler les plantes (juste un peu), la journée ne serait pas perdue… Plongé dans ses pensées, il croyait se rendre aux serres, mais quand il entra dans une salle, il se rendit compte que non seulement il était en cours d'histoire de la magie, mais qu'en plus c'était le cours des Gryffondor.

« M. Malefoy. » Dit le professeur Binett.

« Je crains que vous ne vous soyez trompé de salle. » Toute la classe ricana, en particulier un certain élève aux yeux verts qui le fixaient.

Pendant un instant, Draco se demanda s'il avait toute sa tête. Comment avait-il pu se tromper de parcours, alors qu'il le connaissait depuis des années ? Et surtout, pourquoi avait-il envie, non, pourquoi devait-il rester dans cette salle ? Il la haïssait, car avait toujours détesté le professeur, ses cours et la salle ; mais son corps avançait de lui-même et il alla s'asseoir à côté de Harry Potter en écartant Ron.

« Je préfère m'emmerder avec vous que de m'asphyxier dans les effluves de Chourave !

-Oh ! » Le fantôme était si indigné qu'il se teinta d'une couleur argentée.

« Chez le Directeur !! Maintenant !! » Hurla-t-il. « M. Potter ! Accompagnez-le pour être sûr qu'il ne s'égare pas encore une fois !

-Mais… Monsieur !?

-Faites-le ! Ou je vous renvoie du cours ! »

Ce ne serait pas une grosse perte se dit le Golden Boy, qui n'était finalement pas fâché de sortir de sa léthargie. Il en serait presque reconnaissant à son ennemi de toujours… Il allait en plus pouvoir lui poser une ou deux petites questions. Enfin… Essayer.

« Qu'est-ce que tu fous là ?

-J'ai autant le droit de marcher dans ce couloir que toi.

-La ferme ! Tu sais très bien ce que je veux dire !

-J'ai pas de comptes à te rendre, Potter. »

Sur ce, il ne put plus tirer une seule parole, ni même un soupçon d'intérêt de la part du Serpentard. Il m'énerve il m'énerve il m'énerrrrve ! pensait stoïquement le Brun, sans savoir que son ennemi se plongeait dans le même genre de réflexions. Au fur et à mesure qu'ils marchaient, ils se rapprochèrent dangereusement du mur, car Harry s'approchait de plus en plus de l'autre garçon. Ce dernier, l'ayant aperçu, accéléra pour empêcher l'autre de le toucher, mais Harry accéléra à son tour et ainsi de suite.

Ils arrivèrent donc très rapidement au bureau du Directeur, où ils restèrent en plan une bonne demi-heure (le temps que cours se passe), puisqu ce dernier n'était pas là.

Bien entendu, au lieu de parler et d'échanger leurs avis sur le comportement étrange qu'ils avaient depuis le matin, ce qu'ils mourraient d'envie de faire, ils s'ignorèrent avec superbe sans s'adresser ne serait-ce qu'un regard.

Harry, qui songeait à son devoir de potion, sentit soudain comme un picotement au bout des doigts. Son bras se tendit, ses jambes s'approchèrent de la seule personne présente dans son entourage. Toutes seules. Il avait l'impression de ne pas se contrôler, et ; apparemment, Draco devait ressentir la même chose puisqu'il avait pâli encore plus que d'habitude. Il s'approchait aussi, d'une démarche saccadée.

« P P P P P Potter ! Qu'est-ce que tu m'as fait !?

-Tu crois que je m'amuse à me jeter des sorts ?!

-C'est pas moi qui bouge !

-JE SAIS ! »

Harry venait de s'accrocher à un pilier, dans l'espoir de ne plus être attiré. Enfin, tel Tom Cruise dans Mission Impossible, tel Zorro contre Montero, tel Bruce Willis dans Armageddon, par un immense effort de sa pensé, il réussit à affirmer sa volonté sur son corps et fit deux pas en arrière. Le Serpentard n'avait apparemment pas la volonté de Schwarzenegger car, si Harry n'avait pas fait ce bond en arrière, il l'aurait plaqué contre le pilier en question.

Les deux se rendirent compte de ce qui avait failli se produire car le brun, d'un air désespéré, tambourina sur la porte du directeur.

« Ouvreeeeez ! Par pitié ! Malefoy est devenu fou !

-Tu vaux pas mieux, je te signale…

-Peut-être, mais MOI j'ai reculé !

-Pff ! Te vantes pas d'être lâche ! »

Harry allait répliquer vertement quand le professeur McGonagall les interrompit.

« Messieurs ! Puis-je savoir ce que vous faîtes, à vociférer au milieu du couloir ?

-Nous voulons voir le professeur Dumbledore » répondit Harry qui s'incluait maintenant dans le compte.

« Et bien je crois que vous devrez revenir, il n'est pas là.

-Savez-vous quand il le sera ?

-J'ai bien peur que non… En ce moment, c'est moi qui m'occupe des affaires de l'école. Quel est votre problème ? »

Au regard qu'elle avait, il était clair qu'elle les soupçonnait de s'être battus, pour la énième fois, et qu'un professeur inconscient les avait laissés seuls aller chez le Directeur. Mais à cet instant, ses soupçons furent balayés, car Draco passa son bras autour des épaules de Harry, qui ne se défendit pas.

En effet, le professeur de métamorphoses avait détruit sa concentration et son presque-self-control en faisant irruption.Et évidemment, bien qu'il fût bouillonnant de rage, son pied se refusait à écraser celui du Serpentard. La seule chose qui le consolait était de voir que le Blond semblait dans le même état de perplexité, d'énervement et d'impuissance (Draco : « Nooooon ! Pas d'impuissance !) totale.

McGonagall, hébétée, sourit en coin et se retint de pleurer de joie.

Enfin, M. le Directeur, vos efforts ont abouti ! Vous aviez un rêve : vous rêviez qu'un jour, sur les montagnes ébènes de Poudlard, les fils des Gryffondor et les fils des Serpentard seraient tous assis à la table de la fraternité ! Un rêve de liberté… pour les professeurs ! Et ce jour est enfin arrivé ! pensait-elle avec une admiration sans borne pour le Grand Homme qui avait accompli ce miracle.

« Eh bien… » Dit-elle, sûre et fière. « Je ne peux que vous féliciter…

-Oui oui, il n'y a aucun problème entre moi et mon ami Potter ! … Aïe ! » Grogna-t-il pour finir : Harry venait enfin de réussir à lui pincer la main.

Draco avait compris ce qui se passait dans la tête du professeur, et en avait joué pour s'en débarrasser. Il ne tenait pas à étaler ses… problèmes… devant une prof de Gryffondor. Il irait plutôt demander son avis au Professeur Rogue dans la soirée. Et lorsqu'il serait débarrassé du mauvais sort, ou quoi que ce fût, il se vengerait... dans la douleur et dans le sang !

Pendant ce temps, sa main caressait l'épaule de son « nouvel ami », mais il venait de décider qu'il n'y accorderait AUCUNE attention. Il ignorerait ses membres rebelles. Voilà ! (Tous ? )

Le professeur partit, et Harry regarda le Blond avec un regard qui disait '' Tu vas me tenir comme ça encore combien de temps connard lâche-moi même si mon corps ne veut pas''. Et Draco de répondre par le même langage : ''je vais devoir me laver les mains à l'acide sulfurique après ce qu'elles viennent de faire alors casse-toi'' ''Je voudrais bien mais je ne peux pas''. Leurs pieds étaient cimentés au dallage. Nouveau regard. ''Bon alors à trois on utilise toute notre volonté et notre magie tu pars à droite je vais à gauche '' ''Roger''.

Et au prix d'un effort presque surhumain, que Draco eut plus de mal à fournir que Harry, ils se détachèrent et partirent en courrant dans des directions opposées. Si quelqu'un était arrivé à cet instant, il se serait cru dans un film au ralenti (et ça l'aurait fait rigoler).

En effet, attiré vers l'arrière, Harry et Draco avaient de plus en plus de mal à courir. Ils se mirent à marcher, comme dans de l'eau. Puis du sable (mouvant). Puis ils rampèrent (Non, je plaisante ).

Enfin ce fut très difficile pour eux de s'éloigner l'un de l'autre.

De peur de se croiser à nouveau, Harry n'alla pas manger ce midi (ce qui ne servit à rien vu que Draco n'alla pas manger non plus), et le Blond ne se rendit pas au cours de potion, ce qui mit le professeur Rogue de mauvaise humeur. Enfin… comme d'habitude, quoi, pensa la classe.

Heureusement (car je suis un auteur clément), ils ne se virent plus de la journée. Mais ils le savaient, ils ne pourraient pas continuer à s'éviter longtemps, et cette pensée les rendait inquiet, puisque tous deux sentaient un fil invisible qui les tirait l'un vers l'autre, contre leur gré.

D'ailleurs, ayant senti ce fil, Harry s'agita dans tous les sens avec une paire de ciseaux (dans le vide) pour essayer de le couper. On ne sait jamais… (Et c'est ainsi que naquit une des premières danses folkloriques de Poudlard o)

Pendant ce temps, plusieurs rires, ou un rire à plusieurs tons, fusèrent de l'ombre.

A suivre…

Note de l'auteur : Ouééééééé ! Enfin fini le premier chapitre !! Ca fait tellement longtemps que je n'ai pas écrit ! Bon, le chapitre 1 est celui que j'aime le moins (en fait, j'auto-aime ce que j'ai écrit à partir du chapitre trois… Mais il me faut bien un chapitre explicatif !!

Anne, petite sœur de son état : Ouais, et précise aussi que c'est ta sœur qui te dicte pour que tu tapes plus vite !!

Suzak : Ben voyons, comme si j'avais que ça à faire ! Aïe !

Anne : Je ne t'aiderai plus jamais !!

Suzak : se masse la tête Maieuuuuuuuh !

Bon bref, laissez moi des reviews, si vous avez aimé (même un tout petit peu !) sioupléééééééééé !!