Titre : On The Road To Mercy

Auteur : Mwyaoi

Disclaimers : Sadly, il n'y a que cette fanfiction dans l'univers de Supernatural qui sort de ma petite tête, personnages et tout le reste viennent des saints créateurs de la série.

Couple : Destiel ( Dean x Castiel )

Rating : Y'a mention de sang et de chairs putréfiées. Le rating M est justifié ici

Résumé : La route, le deuil, et Dean qui continu à vivre sans aucun repère solide. Et toujours la route, mais cette fois la recherche du pardon et d'une place à trouver, pour un ange qui ne l'est plus tout à fait.

IMPORTANT : A LIRE AVANT DE COMMENCER LA LECTURE ( SINON VOUS NE COMPRENDRIEZ RIEN AMIGOS ) : cette fiction ne suit aucune saison en particulier. Je n'ai pas fini la saison 11, bien que je sache ce qui s'y passe, et donc j'ai décidé de la sauter dans l'intrigue, oubliez les Ténèbres, oubliez, juste : oubliez. Revenez à la saison 10 et dîtes vous que le problème a été réglé et qu'on est passé à autre chose. Si je devais donner une époque je dirais qu'elle se déroule dans un avenir nébuleux qui se résume à au moins deux ans. Voilà, vous êtes prévenu.

Donc, voici ma première fiction que je publie. Je n'ai pas encore trouvé de rythme pour la publication des chapitres. Je viens de commencer donc je posterai régulièrement, mais je ne sais pas à quelle vitesse je suis capable de pondre cette histoire donc tout ce que je peux vous dire c'est "veillez mon blog pour être au courant des nouvelles, abonnez-vous ou venez prendre contact", y'a pas de mal, je m'y sens très seule.

En ce qui concerne cette fanfic, j'insiste, une à deux chansons seront présentes ou au début du texte, ou à la fin. Elles sont très importantes. Je peux comprendre que vous ne voulez pas les écouter ou que ça tombe sur des trucs qui ne vous plaisent pas. Mais j'écris avec la musique et des fois ça influence mon écriture selon l'ambiance ou les paroles. Pour cette histoire, j'ai choisi un thème musical relatif à la série, des choses que vous y avez entendu, des choses que je vous ferez découvrir. S'il-vous-plaît, si vous pouvez le faire, écoutez-les pendant ou avant la lecture. Parce que ce n'est pas seulement ce que j'écoute moi, mais des chansons qui iront forcément avec l'intrigue, les sentiments, les évènements. Je pense même faire intervenir des chansons directement dans le texte certaines fois. Elles font partie du texte autant que la bande son fait partie de la série ( et vous savez à quelle point la musique est importante pour Dean ).

Bonne lecture !


Introduction

{ Titre de la video : "Dean's Family Dedication Theme" - Supernatural (Piano) de Piano Horror sur YouTube ( version longue du "Americana" de la bande son de Supernatural qui intervient aux moment très « familiaux ». }


The Road So Far

La route a été longue.

Et si l'histoire s'achevait ici ?

Après tout, il ne reste que quelques pages.

Je suis sûr qu'avant de te condamner à brûler avec elles, tu saisiras ce stylo, et même encore que tu imprimeras tes mots sur le papier.

J'espère vraiment que tu le feras,

Toute la famille attend de savoir ce que tu as à dire.


Dean parut se réveiller d'un mauvais rêve. Le pauvre décor que représentait sa chambre autour de lui - qu'il reconnut brièvement grâce aux armes fixées aux murs - tanguait sans relâche. Son corps lourd ne parvenait pas à trouver la force de se redresser. Sa vision glissait sous ses paupières, ne réussissant pas à les garder ouvertes, lucides. Tout était flou, tout bougeait trop vite. Il ne comprenait pas... Ne comprenait rien... Ne se souvenait pas... Où était-il ?... Non. Comment était-il arrivé là ? Quand...?

Son souffle éreinté se faisait de plus en plus rapide et il sentait l'angoisse montante à travers lui, ses joues se serrèrent pour former des perles aux coins de ses yeux. Mais lorsqu'il voulut les essuyer, il remarqua qu'il était incapable de bouger ses bras. Ses membres lui semblaient endormis et son bras droit le faisait souffrir à chaque petite contraction. Au sommet de l'horreur, il tenta de pousser un cri, mais n'entendit qu'un misérable gargouillis sortir de sa bouche.

Une ombre au-dessus de lui vint brouiller son mince champ de vision. Bleu, noir, beige et rose. Il en vit suffisamment pour savoir qu'il s'agissait d'une paire d'yeux, de cheveux, d'une peau pâle et de lèvres qui s'agitaient pour lui dire quelque chose qu'il ne parvenait à entendre. Une main se posa sur son visage agité et le calma. On lui parlait. Mais il n'entendait que des voyelles : le son de la lettre "i" et "u". Le visage s'éloigna de sa vue et se pencha vers chacun des côtés de sa tête, puis répéta. Dean n'entendit rien la première fois mais comprit la deuxième fois, à droite de son visage, que le "i" était pour "Dean" et le "u" pour "chut". L'individu sembla percevoir la différence entre les deux côtés aussi car il le regarda un instant, les deux tâches bleues centrées sur Dean, et dit tout simplement tout près de son oreille : "Dors". La main caressa quelques secondes son visage et sous la douceur du geste, le chasseur ferma les yeux, épuisé. Confiant son entière existence à l'étranger qui le surplombait alors qu'il n'avait aucune espèce d'énergie pour se battre, et il retomba dans les limbes du sommeil.

Le deuxième réveille fut le plus rude. Lorsque le rayon des lampes au-dessus de lui lui écrasa la rétine au point de disperser la douleur dans tout son crâne. L'intérieur de ses oreilles lui faisait mal : il semblait à la fois rempli d'air et vide de tout son. C'était l'impression la plus étrange et la plus douloureuse qu'il ait jamais ressentit à cet endroit de sa tête. Une sensation d'acidité le saisit dans la gorge et aussitôt il se sentit nauséeux. Il mourrait de faim, sans doute. Et si Sam l'avait ramené ici avec de la nourriture, il se sentirait évidemment beaucoup mieux.

Son premier réflexe fut de se lever pour la cuisine, mais au souvenir de son précédent réveil, son bras gauche le lança d'une incroyable douleur de tout son long. Il tenta de tourner la tête pour regarder son membre, malgré les risques de vomir la bile au moindre mouvement et ce qu'il découvrit l'effraya au point où il ne ressentit pas son propre cri traverser ses lèvres. Il hurla pendant quelques longues secondes, même s'il ne pouvait l'entendre que très faiblement, avant qu'on ne vienne le plaquer au matelas en forçant sur son épaule valide.

« Calme-toi Dean ! Tu es brûlé au troisième degré sur la moitié du corps ! Il ne faut pas que tu bouges. » hurla presque le brun dans son oreille valide.

Il en avait entendu assez pour comprendre, et tout d'un coup il se souvint de tout. L'usine désaffectée. Les démons. Le souffle puissant qui étouffait l'air. Le bâtiment entier... Sam... Le feu et le bourdonnement dans ses oreilles alors qu'il chutait sur le gravier chaud.

Il ne se souciait guère plus maintenant des larmes qui coulaient en désordre sur son visage et même si cela brûlait davantage les cloques qui s'étaient formé sur tout le côté gauche de son crâne, jusqu'à sa joue. Il ne se souciait pas non plus d'être défiguré par l'explosion qui avait emprisonné Sam au milieu des flammes. Et il ne s'entendait toujours pas gémir le nom de son frère entre les sanglots, l'explosion l'ayant rendu à moitié sourd.

Il détestait ce connard de traître qui se tenait devant lui. Castiel. Qui aurait pu le laisser crever mais qui n'en fit rien parce qu'il préférait le voir à demi-vivant, tant qu'il soit vivant quand même. Récupérons les restes, pensa-t-il ironiquement, prenons tout ce qui reste des Winchester. Un corps à moitié fonctionnel, et foutons-nous de savoir s'il souffre ou pas, foutons nous de savoir s'il va bien. Devant le brouillard que formaient les larmes dans ses yeux il croisa ceux du brun, bleu comme rien d'autre ne pourrait l'être. Et il pensa très fort au mot "salaud", même si sa surdité l'empêchait de savoir s'il venait de le dire ou si sa pensé n'en était resté qu'une. Mais s'il le dit, alors l'autre ne lui répondit rien et se contenta d'essuyer très minutieusement le visage mouillé du chasseur avec un chiffon propre. Dean ne vit même pas venir le coup lorsqu'il lui enfonça un liquide bleuâtre entre les lèvres en les lui forçant. Et dans le silence de la chambre, Castiel s'en alla en laissant Dean le maudire.

Dean ne résista pas longtemps aux antalgiques que Castiel avait sûrement dû trouver dans la pharmacie du bunker et se réveilla une troisième fois dans sa chambre. Il ne se sentait plus dans le même état comateux qu'auparavant et sinon un gargouillis à l'estomac, il ressentit un léger progrès physique rafraîchissant. Il tenta de mouver son bras, se préparant à la douleur cuisante des brûlures qui rongeaient profondément sa chair, et s'étonna de ne rien sentir d'autre qu'un faible picotement. Il était capable de bouger jusqu'au bout des doigts sans aucune difficulté. Il jeta un œil à son corps sous la couverture, il était recouvert de bandages ensanglantés qu'il n'avait jusque-là pas remarqué, il y en avait même un qui entourait son crâne. S'agitant sur le matelas dur pour s'asseoir, il réalisa qu'il était capable d'entendre les légers sons des draps rêches qu'il provoquait à chaque mouvement. Il entendait. Il ne savait pas s'il devait se réjouir de ce progrès, ses oreilles ne le faisaient plus autant souffrir, mais la joie que cela lui apportait n'égalait pas les derniers souvenirs douloureux qui précédaient son arrivée au bunker.

Dean était maintenant assis sur son lit, rejetant les couvertures emmêlées. Ses pieds se posèrent de façon hésitante sur le sol glacé, en béton pur. Il resta là quelques minutes, habituant son corps à se tenir de nouveau verticalement. Sa tête le lançait et il ferma les yeux sous le flot d'images qui lui revenaient. Il ne pouvait pas s'arrêter de les voir défiler devant ses paupières closes et se força à prendre une respiration lente pour se calmer et faire cesser le panorama sanglant de la dernière soirée qu'il avait vécu. Il serra fermement les draps entre ses doigts, se convaincant de ne pas se laisser aller à pleurer avant de connaître toutes les informations en détails. Et se leva.

Ses jambes incertaines lui donnaient l'impression de marcher sur des échasses et c'est prudemment qu'il traversa la chambre dans son caleçon blanc jaunit sur un côté par le feu qui avait pris ses vêtements. Il ouvrit les tiroirs à la recherche de sous-vêtements propres et en tira également un t-shirt blanc qu'il passa avec précaution au-dessus des bandages qui entouraient son torse. Il s'apprêtait à ouvrir la porte mais quelque chose le retient. Il n'était pas sûr de vouloir sortir. Le faire signifiait qu'il était prêt à retrouver le bunker sans la présence de Sam. Dean n'était sûrement pas prêt à ça. Cela signifierait aussi qu'il verrait Castiel et qu'ils devraient se parler. Et que Castiel lui donnerait sans aucun doute une explication que lui-même trouverait valide sur le fait qu'il ne l'est pas laissé mourir dans les flammes. Il n'avait pas la moindre envie d'entendre un type croire qu'il avait raison d'avoir rompu une promesse qu'ils avaient fait Sam et lui. S'ils devaient mourir, ce devait être ensemble, pas comme ça. Pas de cette manière-là. À deux ou rien, c'était écrit. Rester cloîtré dans sa chambre lui donnait l'impression rassurante que tout était normal au dehors. Enfin, normal selon leur propre définition, avec les monstres, et le business familial. Un cocon qui sentait le désinfectant et les chairs putréfiées dans ses bandages, mais un cocon ou Sam pouvait l'attendre quelque part dans le reste du bunker, un livre ancien à la main, les yeux faisant des allers-retours entre l'épais bouquin et son précieux ordinateur devant lequel il était assis. Temps que cette maudite porte restait solidement fermée, alors Dean pouvait se permettre d'avoir cet espoir-là. Peut-être que ce qu'il avait vécu à l'usine était comme ce qu'il avait vu juste avant de quitter le purgatoire, peut-être qu'il avait imaginé la fin et que Sam était encore...

Dean se retrouva sur le cul, littéralement, lorsque la porte bascula vers l'intérieur et qu'il se vit bousculer en arrière par sa force. Il releva la tête pour lever les yeux vers Castiel. Celui-ci le regardait, le surplombant de toute sa hauteur, visiblement mal à l'aise. Et il y eu cette petite chose en Dean qui le submergea entièrement de l'intérieur, comme un étau de métal chauffé à blanc se resserrant autour de son cœur, car avant que l'un d'eux puissent placer le moindre mot, il sentit toute sa rage faire bouillir son crâne et la veine habituellement invisible sur son front se gorger à bloc. Il eut un haut le cœur qui anéanti le dernier mince espoir qu'il avait désespérément gardé quand la porte s'était ouverte sur l'ange déchu. Ce dernier avait la lèvre inférieure qui remuait dans l'espoir de trouver quelque chose à lui dire, et ses yeux tristes et coupables fuyaient inévitablement dans le vide face à lui-même chaque fois qu'il tentait de les redéposer sur le chasseur. Mais sous l'honnêteté du silence Dean ne put s'empêcher de comprendre la cruelle vérité. Fermée ou ouverte cette porte ne le laisserait plus jamais imaginer Sam à bouquiner tranquillement dans la bibliothèque, ses trop longs cheveux châtains ramassés derrière ses oreilles et les sourcils froncés de concentration, attendant que Dean sorte de son sommeil en lui gardant de côté un petit-déjeuner pour lequel il s'était levé tôt.

L'image bien connue fut chassé de son esprit alors qu'il se répétait douloureusement l'annonce muette de sa mort dans la tête. Le temps d'adaptation était toujours difficile au début, on oubliait toujours ce qui se passait. On se demandait encore où était le membre manquant à l'appel juste avant de lever les yeux vers le bûcher en se remémorant le corps brûlant dans les flammes. Il n'y avait même pas de corps, pensait-il avec dégoût.

Ses yeux étaient de plein de larmes qui ne tombaient pas, il se sentait emprisonné entre son déni absurde et la haine qui le prit quand son prénom trembla dans la bouche de Castiel. Il remonta son visage engourdi de la contraction de ses mâchoires vers le brun, alors qu'il se tenait toujours assis sur le sol. Castiel tendait une main sûre mais crispée vers lui pour l'aider à se redresser. Tout ce qu'il obtenu fut le regard dur du chasseur, mêlant défi insolent, reproches et colère sourde.

« - Sors Castiel, grinça-t-il entre ses dents pour tenter de garder son calme.

D'entendre son nom en entier plutôt que le fidèle 'Cas' amical auquel il s'était habitué le fit hésiter, mais celui-ci décida de s'agenouiller lentement en face de son ami.

- Dean, commença-t-il, incertain.

Dean, qui sur lequel coulaient déjà des gouttes de transpiration froide sur le visage et qui fixait le sol se força à garder ses poings crispés sur son caleçon blanc. Il aurait voulu pouvoir chasser ce visage qui le scrutait de culpabilité et de pitié hypocrite d'un honnête coup de poing, mais c'était Cas...

- S'il te plaît, prévient-il alors que ses doigts serraient fermement le sous-vêtement pour s'éviter d'infliger les coups à l'ange déchu. Il ne voulait pas le frapper, Cas n'avait plus sa force d'antan et ne comprendrait sûrement pas.

Dean avait le regard embué, la voix faible mais grondante, les mâchoires crispées et le regard furieux et dur, fixé sur le sol pour ne pas excuser celui trop bleu et coupable de son interlocuteur. Il ferma les yeux, mais une larme s'échappa malgré tout quand une image de Sam s'accrocha à ses paupières closes. Garder les yeux ouverts, il le fallait pour empêcher le flux de sourires d'enfants qui lui venait des trente dernières années. Il ouvrit les paupières et vit du coin de l'œil le dos de Castiel, qui se remettait à peine debout. Il avait dû voir la larme, ou sinon l'envie violente de Dean de le frapper, car il se recula et se retourna juste devant la porte en murmurant tout bas.

- Je suis désolé, Dean. »

Il ressortit de la chambre d'un pas lent sans un coup d'œil en arrière.


Dean renonça à chasser l'odeur de pourriture dans ses bandages. Il renonça d'ailleurs également au repas que Castiel glissa sous sa porte lorsqu'il s'endormit de fatigue après avoir pleuré et passé en revue toutes les photos d'enfance qu'il avait pu réunir. Il s'était couché en travers du lit, écrasant les photos au passage, whisky s'évadant d'entre ses doigts. Plus vite il s'adapterait, moins il aurait l'impression d'avoir juste rêvé.

Ses cauchemars furent atroces. Comme la plupart des nuits, il se retrouva enchaîné, de longs hameçons traversant tous les membres de son corps, puis montant et démontant un vieillard membre par membre, avec dans les mains une simple cuillère ensanglantée en métal, objet de torture incroyable si on savait y allait fortement et lentement. Il y avait ces flammes en Enfer, et il y avait le corps de son frère, monté et démonté par un autre. Avec le tronc solidement attaché aux chaînes, et les bras et les jambes se déchirant jusqu'à être totalement séparés du reste de son corps. Ils s'amusaient à les lui recoudre au mauvais endroit, pour l'effrayer. Puis à les ré-arracher. Et Sam criait, criait tellement..., il suppliait dans le vide.

L'image fut si forte qu'elle le réveilla. Dean se trouvait dans son lit, pantelant. Il suait et les gouttes salées sur son front glissaient sur ses paupières pour venir piquer ses yeux. Prit d'une chaleur étouffante, de faim et de panique toute à la fois, il chercha à tâtons la lampe de chevet et manqua de tomber sur le côté. Quand il mit la main dessus, il ne pût se retenir de se jeter sur ses bandages aux bras, qu'il arracha en vitesse. Le lit se retrouvait, de minutes en minutes tant il lui fallut du temps pour décoller le tissu de sa peau, recouvert de chairs mortes en sang et en pues. Horrifié devant le spectacle que donnaient les restes de son propres corps, Dean fut pris d'un élan de nausée, en grande partie aussi à cause de l'odeur infecte qui envahissait la pièce.

Ne se retenant plus face à l'horreur de la situation, il courut au dehors de la chambre sans se soucier des règles qu'il s'était fait promettre de respecter, et s'enferma dans la salle des douches, au bout du couloir. Le silence environnant l'angoissait alors il ouvrit l'eau de plusieurs robinets en même temps. Il croisa son reflet dans le miroir et se reconnu brièvement. Son visage... C'était la seule partie qui n'avait pas été trop abimé, à part sur un côté du front et de la joue gauche où des croûtes apparaissaient. Il avait dû être sur le ventre quand les flammes l'avaient léché. Il mourait d'envie de se doucher, de se débarrasser de tout ce sang et ce pue mêlés, d'enlever les bandages qui lui collaient à la peau, et mettre de côté toute sensation de cette nuit-là. Un autre regard vers le miroir l'encouragea à passer à l'action : il ressemblait à une momie sanglante dans un mauvais film d'horreur, ça aurait même pu être drôle, dans d'autres circonstances. Mais malgré son empressement à se glisser sous l'eau, enlever les tissus sur son corps ne s'annonça pas un moment agréable. À chaque millimètre de pansement retiré, ce qui semblait des restants de cloques se déchiraient. Ses bras, qu'il avait commencé à découvrir dans sa chambre, ressemblaient à la croute d'une pizza moisissant, dont la couche supérieure des ampoules restait scotchée aux bandelettes. On ne percevait même plus la différence entre la brûlure divine en forme de main sur son épaule et le reste des chairs meurtries par le feu. Dean, passé les élans nauséeux, découvrit peu à peu ses bras, puis ses mains, son torse ( la brûlure était essentiellement sur le dos ), et ses jambes, qu'il prit du temps à atteindre jusqu'aux pieds tant son corps lui faisait mal. Il prit soin de laisser son crâne couvert en dernier ; il n'était pas dupe, si sa peau était dans cette état après l'incendie, alors ses cheveux...

« Chauve » dit-il en fixant son crâne dans la glace. Plus un cheveu ne se trouvait sur le côté brûlé de son visage. Quant au côté droit... Le reste de ses cheveux blond foncés dont il avait toujours pris soin se détacha avec une douceur horrifiante de sa tête, comme s'ils s'étaient tout simplement décollé pendant son sommeil. La manière dont son front n'avait plus aucune limite pour atteindre son crâne était effrayante, et Dean se surprit à angoisser de voir dans les mois prochains ses cheveux pousser aux mauvais endroits, ou alors complètement frisés ou roux.

Il y a bien plus grave que ça, se rappela-il durement en repensant aux événements qui l'avaient laissé dans cet état.

Il abandonna son caleçon dans le tas d'ordures puantes qu'il jeta à la poubelle et se glissa sous l'eau chaude. Par peur de se toucher il laissa l'eau couler sur lui. Il ne devrait même pas se mouiller, avec ses blessures, mais il n'avait jamais vraiment su comment réagir face à des brûlures. En général, ils revenaient de leur boulot avec des plaies faites par des armes bien tranchantes, zappant l'hôpital si ça pouvait se réparer avec un traitement fait-maison. De l'alcool pur, des compresses, du fils dentaire... Mais jamais juste des choses comme ça... Il savait que prendre une douche aurait des conséquences, mais il n'était pas dans un état mental assez stable pour que ça le touche, il pouvait très bien se passer des conseils de santé. Malgré tout, un regard au sol lui permit de voir que des morceaux de peaux mortes semblaient s'enfuir vers les égouts. Un second lui fit constater la peau rose comme celle d'un nourrisson remplacer le pue et les cloques explosées qui recouvraient son corps. Largement dégouté mais agréablement étonné, il se mît à frotter les zones coupables pour faire tomber tout ce qui le pouvait. Et même si cela lui fit drôlement étrange de se passer les mains sur son crâne lisse, il ne pût s'empêcher d'être rassuré. Il n'y avait aucune raison plausible à un tel changement dans sa guérison, ce qui laissait entendre que l'autre avait trafiqué quelque chose de pas normal. Mais après tout, si ça pouvait empêcher Dean de ressembler au Harvey Dent des Batman qu'il lisait petit et d'avoir une conversation avec lui, cela lui convenait de simplement accepter la situation - pour le moment.

Une serviette propre au symbole des Hommes de Lettres autour de ses hanches roses puis un semblant de pyjama enfilé, il ouvrit le dernier tiroir de sa commode et en tira le sac qui contenait quelques rares affaires de Kevin, qu'il n'avait pas donné à sa mère par culpabilité ou parce que Kevin n'y tenait pas beaucoup. Il sortit avec un peu de nostalgie un bonnet noir simple et chaud. Kevin avait dû vivre des jours froids et solitaires lorsque Garth avait quitté son poste, et Dean n'était pas habitué à ne plus avoir la couverture naturelle recouvrant le sommet de sa tête. Il l'enfila et s'engouffra dans ses draps propres, préparé aux épreuves que son subconscient aurait à affronter dans la nuit. Il amorça un mouvement vers la lampe de chevet pour l'éteindre mais sursauta lorsque la porte s'ouvrit brusquement. Il devait être 3h00 du matin, bordel, et il n'avait même pas préparé une arme de secours à portée de main.

Castiel, qui se trouvait au pas de la porte, ne paraissait pas moins surpris que lui. Il le scruta et passa son regard sur son corps découvert de pansements.

« - Oh, dit-il l'air déçu en baissant les yeux.

- J'ai pas la moindre envie de te parler, annonça durement Dean sans le regarder.

Castiel acquiesça silencieusement, sûrement parce qu'il ne savait pas quoi faire d'autre.

- En faite, commença-t-il en butant sur les mots qu'il murmurait presque dans le silence du bunker, je suis juste venu t'administrer la potion.

Dean leva les yeux vers lui à la mention d'une potion. C'était donc ça, une potion guérissante. Oui, l'ange déchu était censé y avoir travaillé après avoir trouvé des rapports dans les dossiers des Hommes de Lettres. Mais Dean ne savait pas qu'il avait finalement trouvé la bonne recette. Un silence de tension s'installa dans la chambre avant que le brun ne s'approche d'un pas hésitant qui fit machinalement reculer Dean contre le sommier du lit.

- Mais tu peux la prendre seul maintenant, hésita-t-il alors que Dean le toisait d'un regard sévère et froid.

On pouvait clairement entendre qu'il éprouvait un brin de déception dans sa voix.

- Dean...

Celui-ci détourna les yeux. Il ne souhaitait plus voir dans ceux de Castiel l'évidence même. Il savait que Castiel n'y était pour rien à la mort de Sam, mais il ne cesserait jamais de lui en vouloir pour sa propre vie à lui. Sans son petit frère à qui il avait tout donné pour que la sienne soit moins dégueulasse avec lui, comme il ne cessait de lui répéter.

- Pas la peine de gaspiller ta salive, Castiel, dit-il lentement en accentuant sur son prénom pour lui retirer l'envie de rajouter quoique ce soit. J'ai pas besoin d'entendre tes jolis discours et encore moins tes condoléances. Alors laisse-moi tranquille et tire-toi de ma chambre. »

Il leva ses yeux d'un vert acide vers le brun pour le convaincre de partir. Quelque chose en lui se brisa lorsque le visage de son ami devint livide et que les mots semblèrent se bousculer sur ses lèvres sans jamais en sortir. Il avait l'air d'un enfant qui venait d'être sévèrement remis à sa plage. C'était la première fois depuis qu'il était parfaitement réveillé et lucide qu'il remarqua l'air de fatigue extrême sur le visage de l'ange déchu. Dean avait peut-être abusé de la rancœur en paraissant si froid avec lui, se dit-il. Mais il était clair que si Castiel était si épuisé et qu'il atteignait son summum de tolérance émotionnel c'était parce qu'il avait dû s'occuper de lui depuis tout le temps qu'il l'avait récupéré dans les flammes. Et c'était justement de ça qu'il l'accusait.

Castiel s'avança vers la table de chevet avec le verre d'eau et le minuscule flacon qu'il tenait en passant volontairement loin de Dean, comme pour ne pas risquer de se faire agresser ou insulter. Dean suivit chacun de ses mouvements du coin de l'œil avec minutie ; Castiel semblait persister à rester solide malgré son visible épuisement.

Pas un seul regard ne se posa plus sur le chasseur jusqu'à que la porte de la chambre se referme. Dean se força à éviter de penser à la violence avec laquelle il avait traité son ami. Il but la dose de potion avant l'eau fraîche qui patientait sur la table de chevet. Il ne pût jamais savoir si la douleur amère qui serra son cœur et contracta ses mâchoires fut pour son frère ou sa propre culpabilité. Et engloutit par un mal de crâne et une nausée insistante, il tomba dans un sommeil où les cauchemars qui l'attendaient lui étaient familiers.


Les jours passaient. Deux semaines le séparaient de son réveil. Dean ne sortait pas de sa chambre si ce n'était pour se laver et manger un minimum, ou deux fois également dans la semaine où il pointa le nez au dehors du bunker après avoir entendu la lourde porte en métal se fermer, juste pour ne pas devenir fou à ne plus voir la lumière du jour. Il ne restait jamais longtemps dans les pièces communes au risque de faire une rencontre tendue. Castiel lui apportait un plat emporté à tous les repas, en le glissant dans sa chambre quand il se douchait ou qu'il dormait, mais il n'y touchait pas, préférant racler le fond des boîtes de conserve qu'ils avaient entassé dans la réserve avec Sam. Castiel avait dû apprendre à ne plus acheter qu'un repas pour eux deux, sachant que celui de Dean lui reviendrait forcément.

La dose de potion que Castiel lui avait laissée avait été la dernière. Sa peau ne laissait voir aucune cicatrice et elle était désormais aussi ferme et résistante qu'avant l'explosion, autant que lui permettait son âge, néanmoins. La moitié de son tatouage anti-possession avait disparu et ses cheveux avaient la taille d'une barbe de dix jours, mais il lui était bon à savoir qu'il ne serait pas défiguré pour le restant de ses jours. Il avait appris grâce à la radio qu'il avait passé presque dix jours dans un état de larve carbonisée avant d'ouvrir enfin les yeux. Ça lui semblait pourtant encore si proche... Presque un mois. Ce n'était pas la première fois que Dean devait faire le deuil de son petit frère, mais en celle-là pourtant, il n'y avait plus aucun espoir à apporter.

Il n'avait pas pris le corps sans vie de son frère dans ses bras. Il n'avait pas conclu de pacte avec qui que ce soit. Il n'avait pas eu à défendre corps et âme son cadavre. Il ne l'avait pas juste vu s'engloutir dans un trou béant dans le sol. Voir son frère, lui dire au revoir, ça aussi lui avait été enlevé. Il n'y avait pas eu d'enterrement de chasseur. Il n'y avait pas eu de mots d'adieu. Ça lui rappelait Jo et Ellen, mortes dans les mêmes conditions. Ensemble, comme Sam et lui n'avaient pas pu l'être. À la différence qu'elles étaient préparées, ainsi que leurs amis.

Ça l'embêtait parfois, de manière parfaitement enfantine. La solitude qui s'installait chez lui avait quelque chose de familier. Ne pas être près de Sam, pour lui, n'était pas une première fois. Savoir qu'il ne reviendrait pas, par contre, le détruisait. Ne pas pouvoir parler à Castiel était plus gênant que malheureux pour lui, car malgré tout, devoir réduire tout contact humain, avec un ami qui plus est, était angoissant. Dean n'avait pas envie de lui adresser la parole, mais il souhaitait pouvoir le faire de nouveau un jour. Il ne pouvait passer sa vie à le détester alors qu'ils étaient trop proches pour cela, et il savait qu'il allait devenir fou s'il ne parlait pas à quelqu'un très rapidement. Mais pas pour l'instant, cela semblait trop proche pour qu'il soit prêt à pardonner.

Sa solitude croissante le mît sur le chemin de la recherche d'enquête. Il avait envie de quitter ces lieux, pour quelques heures, quelques jours, quelques instants où sa vie pourrait ressembler un minimum à ce qu'elle avait toujours été. Et se défouler sur quelques monstres plutôt que Castiel, qui n'avait plus aucun pouvoir pour se guérir et encaisser les coups. Il se concentra sur de nouveaux articles de presses étranges, mais ceux-ci étaient inhabituellement absents des sites d'informations. Il n'avait reçu ni mail, ni appel ou texto de chasseurs depuis des semaines. Pas d'événement étrange qui s'était manifesté dans les régions alentours. N'y croyant pas, Dean s'activa à chercher dans ses contacts un potentiel chasseur actif. Mais réalisa bientôt que les noms qui défilaient sous ses doigts n'étaient que ceux de personnes mortes depuis longtemps.

Le constat lui fit un choc et ses muscles se tendirent jusqu'à qu'il laisse son dos retomber contre le dossier de la chaise. Comment se faisait-il qu'il n'ait jamais fait le compte de toutes ces personnes disparues ? Cela lui donna une impression étrange d'ère nouvelle, car oui, pour lui absolument tout ce qu'il connaissait avait changé de la manière la plus brusque depuis ce dernier mois. Et ne se permettant plus de s'attarder sur son deuil implacable et de lâcher la chasse, il se sentait malgré tout complètement perdu dans ce nouveau monde.

Un monde sans chasseurs et sans affaires ? Si cela existait c'est que quelque chose d'assez grand pour réunir toute espèce nuisible se préparait.

Mais comme pour le rassurer, deux jours plus tard, son portable le fit se réveiller en sursaut, comme le bruit de la sonnerie qu'il n'avait plus entendu depuis des siècles pouvait le faire. Étourdi par ses songes sordides, il s'activa à trouver l'appareil pour le faire taire. Qui pouvait bien appeler si tôt ?!

C'était Garth. Il avait d'abord plaisanté un peu, à sa manière. Et alors Dean n'avait pas osé lui annoncer. Il remit à plus tard le moment d'avouer la mort de Sam, quand Garth et lui se verraient, sûrement. Celui-ci avait gardé sa verve, et Dean était reconnaissant d'avoir encore quelqu'un de bien dans ce monde, même si Garth se montrait parfois très agaçant. Mais loin d'un appel de courtoisie, après un moment où le jeune loup-garou lui parla de sa petite famille qui évoluait paisiblement, il lui signala une affaire. Bien que sa meute fût en sécurité, ils avaient entendu parler d'un nid de vampires qui perturbaient la vie de loups voisins totalement passifs. Les vampires et les loups garous ne s'entendant pas, il ne voulait pas impliquer de près sa meute dans le conflit en intervenant lui-même et risquer de les conduire à de plus grands risques. Il avait alors évoqué de la famille humaine : des chasseurs. Un chasseur, pour être exacte. Ce dernier, non avertit par l'état de son cousin éloigné devenu ce qu'ils chassaient, étaient apparemment lié à cette affaire de vampires. Dean n'y comprit pas grand-chose à toute cette affaire de lien du sang mais il interpréta que Garth lui demandait - leur demandait, aux frères Winchester - d'aider le bougre dans sa chasse. Ce que Dean promit d'essayer de faire, temps qu'il avait l'excuse d'une sortie et du sang au couteau.

En raccrochant, un vide avait pris place en lui. Le fait que Garth était heureux, quel que soit son état, que ce soit son seul ami vivant - en dehors de celui avec qui il cohabitait et qu'il ignorait délibérément - mais aussi le fait que ce serait sa première chasse depuis Sam. Entendre Garth lui parler comme si Sam était à côté l'avait profondément troublé.

Il savait que les fois où Sam l'avait vu disparaître avait été dures pour son petit frère, hors celle où il l'avait remplacé par un stupide chien puant. Mais Sam s'était souvent montré beaucoup plus dur après les fois où il était censé être mort, cela lui avait visiblement pris du temps pour se reconstruire et se réhabituer à la présence de son frère. Mais Dean lui, il ne pensait qu'à passer à autre chose, car sinon la situation s'envenimait d'elle-même et trop d'images lui revenaient. Il fallait qu'il s'occupe. Il était complètement paumé. Il devait sortir d'ici. Ne plus se laisser faire la grasse matinée, arrêter de se cacher dans sa chambre. Il voulait se remettre tout de suite à l'attaque, s'embaumer l'esprit d'un petit peu d'autre chose qui n'impliquait pas le visage de Sam.

À 21h00, soit exactement l'heure à laquelle Castiel se permettait d'aller se coucher, il se faufila à travers le bunker, ramassa ses affaires pour les fourrer de manière désordonnée dans son sac de voyage. Il rejoignit sa chambre, enfourna tout son matériel de chasse : plusieurs armes et balles, au sel ou simplement en métal. Une lourde hache l'attendait dans le coffre de la voiture, comme toute une ribambelle d'autres armes, mais celles-ci étaient pour la réserve - il ne reviendrait pas avant longtemps.

Résolu, fort, ou du moins il essayait de l'être, il se glissa au dehors sur la pointe des pieds, surveillant bien les dortoirs avec la volonté d'un enfant de ne pas se faire prendre en plein délit. Une bouffée d'air frais, puis deux, il se sentait libre à nouveaux. Il saisit les clés de l'Impala qu'il avait trouvé dans la mauvaise cachette de Castiel : un placard remplie de nourriture dans la cuisine, et fit chauffer le moteur. Il avait désormais peu de temps avant que l'ange déchu ne s'aperçoive de sa fuite. Il jeta son sac sur la banquette arrière, son visage dur marqué par sa volonté de fer. Il en avait marre de rester cloîtré dans ce bunker, marre de fuir la présence de Castiel, marre de ne rien trouver à faire, marre de ne pas pouvoir se reprendre en main ! Et dès que le moteur ronronna, dès que le levier de vitesse vibra dans son poing, au moment où AC/DC se déclencha dans le lecteur cassette et que son pied appuyait sur l'accélérateur, il était parti.

Sur les longues routes jusqu'au bout du Kansas. Où l'air était sec pendant l'été. Et où chaque chanson le ramenait un peu plus à la maison, que chaque note ne pouvait pas plus sonner comme quelque chose qu'il n'avait pas déjà encore vécu.


Fin de chapitre.

Note :

Que ce fut laborieux... Je n'aime pas vraiment ce chapitre. Je n'apprécie pas de trouver mon écriture si froide, et pourtant c'est le cas. Je me permets pourtant de me pardonner à moi-même. Ce n'est que l'introduction de la fiction. J'ai déjà choisi comment j'écrirai les autres. Mais je n'avais pas l'envie d'impliquer trop les personnages. Je voulais vous résumer les événements tout en passant sur des détails tels que les dialogues entre les persos. Pour l'instant le chapitre n'a été formé que de pâtés de paragraphes mais j'espère que vous n'êtes pas déçu d'avoir lu ça. Sachez que j'ai prévu de faire différent pour les chapitres à venir, tel qu'espacer un peu les paragraphes avec de longues discussions, et aussi d'avancer plus lentement dans l'histoire. Parce que le premier chapitre n'aura rien à voir avec la trame qui viendra après. Je voulais juste éviter de passer dix ans sur le début de l'histoire.

Je sais aussi que certains fans se plaignent des auteurs qui éloignent Sam dans les Destiel. J'adore Sam, surtout depuis qu'il a moins de problèmes que Dean et qu'il se montre plus calme. Cependant je trouve Dean plus intéressant ces derniers temps et Castiel complètement délaissé. Et si vous vous inquiétez d'une fic sans Sam, détrompez-vous. Je veux sentir sa présence du début à la fin. Il sera là, sous une forme ou une autre. Comme un fantôme ou comme la conscience de Dean. J'ai déjà commencé à prévoir tout ça. Le truc c'est que Dean doit apprendre à vivre sans Sam dans cette histoire, à accepter la mort comme ce qu'elle est vraiment. Et vous comprenez bien que c'est impossible à faire si Sammy est là physiquement. Il sera présent oui, mais comment, ce sera à vous de le comprendre.

Une dernière chose, j'ai prévu une histoire assez longue, loin de moi l'envie de mettre de la romance dès le bédut. Si vous avez eu l'impression de voir de la sensibilité niaise ici, dites-vous juste que ce n'est pas les sentiments que vous croyez. Secundo, il est possible que vous soyez un peu perdu quant à ce qui s'est passé précédemment à l'ouverture de cette scène, c'est une trame que je préfère développer dans les chapitres qui suivront.

PS : N'ayant pas de bêta ( et j'ai essayé croyez-moi d'en contacter ), j'ai dû corriger le maximum de mes fautes toute seule comme une grande. Mais je DÉTESTE les fautes, alors que j'en fais, comme tout le monde, et je suis sûre que vous en avez déjà trouvé. Alors je vous invite à prendre contacte avec moi en review si certaines fautes vous démangent les prunelles et à me les signaler en précisant bien les premiers mots du paragraphe pour que je m'y retrouve. Ainsi, je vous aide à contribuer à ma fiction et à l'aider à toucher la perfection orthographique. Me montrer mes fautes m'aidera à apprendre à en faire moins. Soyez mes profs le temps d'une review et faites-moi avancer dans l'écriture afin que le lecture vous soit des plus agréable. Cependant, ce n'est pas une raison pour me déclarer au milieu d'un paquet d'insultes. Beaucoup d'auteurs refusent qu'on leur fasse la remarque et moi je vous le permets, alors faites-le avec respect même si vous n'aimez pas la fic ou la faute, merci.

A plus, laissez une petite trace en review sinon... j'abandonne la fic ? Haha !