En premier je voudrais vous remercier pour les commentaires sur l'OS Stemily et sur la dernière histoire Olicity qui m'ont fait énormément plaisir.
Nous partons maintenant dans un autre genre d'histoire qui est un Univers Alternatif d'Arrow. L'histoire commence avec la dispute qui a lieu entre Oliver et Felicity dans l'épisode 2x10 pendant l'affaire Shrapnel. J'ai pris une partie du dialogue et ai changé la fin pour mon histoire.
J'espère que vous apprécierez tout autant que la dernière, il y aura dix chapitres en tout. Je vais essayer de poster deux fois par semaine mais cela n'est pas une certitude je préfère prévenir à l'avance.
Le dernier mot pour ma bêta Shinobu24 qui fut de très bon conseils de nouveau pour ce nouvel opus. Je t'embrasse fort.
Bonne lecture
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Felicity dirigeait Oliver, qui poursuivait Shrapnel dans les rues de Starling City en moto, elle venait de revenir de Central City où elle était partie visiter son ami Barry Allen qui avait eu un accident dans son laboratoire de la police en étant traversé par la foudre. Il était en train de dormir comme elle aimait le penser, mais se trouvait dans un profond coma depuis plusieurs semaines. Elle savait qu'Oliver n'avait pas apprécié son départ qui n'aurait dû durer que quelques jours au départ mais qui s'était éternisé jusqu'à durer deux semaines.
Elle avait senti son ressentiment à ce voyage si long lorsqu'elle était revenue dans son bureau de Queen Consolidated entendant parler ses partenaires d'une affaire en cours.
- Tiens tu t'es décidé à revenir, avait-il dit
- J'ai reçu une alerte pour la bombe...Je voulais aider j'ai pris le premier train
- Tu as bien fait...On a besoin de toi ici
- Je le sais c'est pour cela que je suis revenue si vite
- Tu ne serais pas partie si longtemps nous aurions pu éviter...
C'était l'arrivée d'Isabel souhaitant parler à Oliver qui avait interrompu la conversation et Felicity était partie s'asseoir à son bureau assez énervé contre le PDG. De quel droit devait-il lui dire ce qu'elle avait le droit de faire ou pas ? Ils n'étaient pas ensemble, il lui avait bien fait comprendre à leur retour de Russie, après avoir passé une nuit avec Isabel. A cause de la vie que je mène, je préfère ne pas m'engager avec une femme pour qui j'éprouverais de vrais sentiments. Elle ne lui avait pas montré mais son cœur avait été blessé, elle savait qu'il ne parlait pas d'elle mais cela faisait tout de même mal qu'il préfère coucher avec des femmes sans scrupules comme Isabel plutôt que d'envisager une histoire avec une femme comme elle.
Ils ne parvinrent pas à s'expliquer sur leur discussion dans le bureau d'Oliver car dès qu'ils arrivèrent à la fonderie l'archer partit pour rejoindre le sergent Lance, puis il y eu une explosion à la mairie, depuis il poursuivait le poseur de la bombe sur sa moto. Elle lui donna toute les directions pour l'aider à attraper Shrapnel, mais l'homme était plus fort cette fois-ci, il réussit à dévier le signal et Oliver faillit rentrer dans un bus. C'est en colère qu'il arriva dans la fonderie.
- Que s'est-il passé ?, demanda-t-il
- Il se sert de la technologie cellulaire pour faire sauter ses bombes, et il la maîtrise suffisamment pour brouiller le signal, répondit-elle
- Et toi tu ne maîtrises pas suffisamment ton domaine, dit-il en colère s'éloignant d'elle
- Je te demande pardon, rétorqua Felicity
Diggle qui réalisa qu'une dispute assez importante allait se dérouler devant lui se leva pour faire l'arbitre, comme à chaque fois entre ces deux-là. Ils ne se rendaient même pas compte de la tension sexuelle qui passait entre eux, ni l'un ni l'autre ne voulait assumer les sentiments naissants qui se propageaient entre eux. Il y a quelques semaines Diggle avait vu une facette qu'il n'avait jamais encore vu sur Oliver, la jalousie lorsque le jeune Barry Allen était venu à Starling City pensant que le vol de la centrifugeuse était peut-être lié à la mort de sa mère. Même si son ami avait tout fait pour ne pas montrer que l'arrivée de ce jeune homme le perturbait, la jalousie conduisant ses émotions, Diggle avait pu tout de même le remarquer. Il resta près du bureau où il s'était assis prêt à intervenir si la discussion s'envenimait.
- Si tu as quelque chose à me dire Oliver je t'écoute ?, demanda-t-elle
- Des gens meurent ! Alors rentre une bonne fois pour toute de Central City et remet-toi au travail, dit-il les dents serrés la colère montant de plus en plus
- Arrête deux secondes de te la jouer et on verra, répondit-elle de plus en plus énervée aussi
- Tu veux bien répéter ?, demanda-t-il s'approchant d'elle
- On se détend ! Je propose que l'on fasse une pause là, dit John voulant calmer la tension dans la pièce
- C'est quoi cette référence à Central City ? Que me reproches-tu exactement ? Demanda Felicity
- Lors de la première explosion tu n'étais pas là. Lors de la deuxième explosion tu m'as mis sur la mauvaise voie
- Après que tu l'aies laissé déjà échapper ! Rétorqua-t-elle
- Te venges pas sur moi le maillon faible c'était toi ce soir, répondit Oliver
Il soupira lourdement, regrettant son éclat soudain quand il vit le regard triste sur le visage de la jeune femme. Incapable de la regarder dans les yeux, il s'éloigna d'elle. D'où venait toute cette colère depuis qu'elle était partie à Central City ? Il le savait mais ne souhaitait pas se l'avouer. Il devait arranger les choses entre eux pour le bien de leur équipe, de la mission pour sauver la ville.
- Je suis . . . Je suis vraiment désolé Felicity. Il passa sa main dans ses cheveux alors qu'il marchait vers la vitrine de son costume. J'ai encore perdu mon sang-froid.. . .
- Et cela arrive beaucoup trop souvent en ce moment, dit-elle s'éloignant à son tour vers son bureau
Felicity ne supportait plus cette tension entre eux, tout avait été si difficile depuis quelques mois, depuis leur retour de Russie si elle y pensait réellement. Mais elle ne comprenait pas pourquoi, c'est elle qui devrait être en colère qu'il ne veuille pas être avec elle, mais non, monsieur s'énervait pour n'importe quelle raison depuis des semaines. Peut-être qu'elle devait quitter la team même si elle avait trouvé une famille avec John et Oliver, elle devait surement partir avant que des mots plus méchants ne soient prononcés. Au fond d'elle, Felicity espérait qu'il ferait tout pour la retenir, mais s'il la laissait partir, elle saurait qu'elle n'avait jamais été importante à ses yeux.
- Oliver ! Je pense que nous devrions arrêter.
- Tu as raison se disputer laisse le temps à Shrapnel de faire exploser un autre immeuble, répondit-il posant son arc dans la vitrine.
- Oliver ce n'est pas ce que je voulais dire. Je pense que nous devrions cesser de travailler ensemble, notre partenariat ne fonctionne plus, dit-elle
- Nous n'avons jamais été partenaires Felicity...Tu m'aides dans ma mission uniquement
Felicity sentit comme si son cœur venait d'être transpercé par une des flèches d'Oliver, il ne la considérait même pas comme une partenaire, juste une geek qui l'aidait avec les ordinateurs.
- Je sais que tu penses que j'ai vraiment foiré cette fois ...
- Je t'ai dit que j'étais désolé de t'avoir crié dessus... Felicity, dit-il en se frottant le front sentant les premiers signes d'un mal de tête.
- Et je sais que tu penses que tu peux te passer de moi...Tu l'as fait pendant mes deux semaines d'absence, continua-t-elle sans faire attention à ce qu'il disait
- Pourquoi avons-nous cette discussion Felicity ?
- Tu es celui qui m'a demandé de te rejoindre pour ta mission, je ne souhaitais qu'aider à retrouver Walter, dit-elle
- Et bien si tu ne voulais pas rester tu n'avais qu'à partir...Tu savais où se trouvait la porte. Ce n'est pas moi qui t'ai demandé de rester, dit-il sa colère l'emportant sur sa raison
Diggle ouvrit les yeux en grand, ainsi que Felicity à la réponse d'Oliver, il se demanda si son ami se rendait compte de ce qu'il venait de dire à la femme qui le rendait fou, mais dont il tombait amoureux petit à petit. Il sentit que cette conversation n'allait pas bien se finir, il devait s'en mêler à présent.
- Felicity tu devrais sortir un moment...Vous êtes trop énervés tous les deux à cause de ce soir et les mots pourraient dépasser votre pensée, dit-il
- Je pense que c'est déjà fait, répondit-elle tristement
- De quoi parlons-nous ici ? demanda Oliver
- Ma démission de Queen Consolidated et de l'équipe Oliver.
Tout était silencieux dans la pièce après les mots de la jeune informaticienne, Diggle secouant la tête suite à la déclaration de la jeune femme espérant que l'archer réalisait qu'elle lui tendait une perche, qu'il devait l'attraper pour la faire rester, lui dire pourquoi il était si énervé et ils pourraient continuer tous ensemble à sauver Starling City. Felicity attendait impatiemment la réaction qu'elle voulait, que l'homme dont elle était amoureuse la retienne, qu'il lui demande de ne pas le quitter.
Oliver sut qu'il ne voulait pas qu'elle le quitte mais peut-être que c'était mieux ainsi, il pourrait se concentrer sur sa mission et non pas sur les sentiments qui commençaient à naître en lui. Si elle n'était plus dans l'équipe, si elle n'était plus lié à Arrow, ni à Oliver Queen elle ne serait plus en danger permanent. Elle pourrait avoir une vie simple avec Barry Allen lorsqu'il se réveillerait. Il savait que quand il aurait prononcé les mots il ne pourrait jamais revenir en arrière, Felicity quitterait la fonderie sans se retourner et il ne la reverrait plus jamais.
- Fais ce qui est le mieux pour toi...Je pense que j'aurais dû te demander de partir au moment où Walter a été retrouvé, c'est ce que tu voulais alors..., répondit-il nerveusement.
- D'accord ! Ma démission prend effet immédiatement de la team et tu recevras celle pour mon poste d'assistante exécutive sur ton bureau demain matin.
Ses lèvres formaient une fine ligne tendue tandis qu'elle le regardait, le défiant presque d'en dire plus, de la retenir de partir. Mais le justicier ne fit aucun mouvement, Felicity avait sa réponse, Oliver ne voulait plus d'elle dans l'équipe, ni dans sa vie, elle n'avait été qu'une aide passagère. Il n'avait plus besoin de son expertise, Diggle sachant se servir des ordinateurs après qu'elle l'ait formé pendant les cinq mois d'absence d'Oliver lorsqu'il était reparti sur l'île après la mort de Tommy, il pourrait prendre sa place.
- Bien!, fut le seul mot qu'il prononça
Oliver la regarda une dernière fois, attrapa de nouveau son arc puis se tourna pour sortir le plus rapidement possible de la fonderie. Le bruit de la porte arrière qui claqua résonna dans la salle silencieuse. John secoua la tête d'incrédulité, ces deux-là avaient eu leur lot d'arguments au cours des quatorze derniers mois, mais rien n'avait jamais été aussi à l'extrême. Il regarda son amie emballer ses effets personnels dans une boîte, voyant ses épaules tressauter, surement dut aux sanglots qu'il pouvait aussi entendre. Il ne pouvait pas la laisser partir, Oliver ne se pardonnerait jamais de l'avoir laissé quitter l'équipe même si en ce moment il était un idiot absolu à cause de sa jalousie envers un jeune expert en criminologie se trouvant à Central City dans le coma.
- Tu ne devrais pas prendre une décision si importante à cause de votre dispute de ce soir, dit-il s'approchant de la jeune femme
- John tu l'as entendu ! Je ne suis pas sa partenaire...Je ne suis rien...Je suis remplaçable...Je dois partir avant de me faire trop mal, dit-elle les larmes coulant sur ses joues de colère et de son cœur brisé.
- Tu sais qu'il ne pensait pas ce qu'il a dit Felicity. Quand il sera calmé il reviendra et te demandera de rester.
- John !
- Restes jusqu'à ce qu'il revienne Felicity...Je ne veux pas perdre ma petite sœur.
La jeune femme acquiesça et s'assit sur sa chaise, Diggle faisant de même sur le bureau, ils parlèrent de Barry, l'ancien militaire souhaitant connaître l'état de santé du jeune homme qui avait fait ressentir de la jalousie au justicier pour la première fois, il en était persuadé.
Oliver se trouvait sur le toit de Queen Consolidated en costume regardant la ville sous ses pieds, il avait un vue parfaite de cet immeuble, il se rappela qu'il aimait venir avec Tommy lorsqu'ils avaient une quinzaine d'années. C'était leur refuge lorsque leurs pères respectifs leur parlaient de l'avenir, de prendre la succession des entreprises familiales alors qu'eux ne pensaient qu'aux filles et à faire la fête à cette époque. Son meilleur ami lui manquait, il se demandait ce qu'il penserait de Felicity.
Serait-il d'accord avec lui de la laisser partir sans lui avouer qu'il était si en colère car il ne comprenait pas ce sentiment de jalousie, de possessivité qu'il ressentait pour elle. A chaque fois qu'il ancrait son regard dans le sien si beau et bleu, qu'elle lui souriait, son cœur s'emballait. Quand elle arrivait avec une nouvelle robe si simple mais sexy comme l'enfer dans les bureaux de Queen Consolidated il avait envie de lui sauter dessus, que sa nouvelle garde-robe lui donnait des rêves qui le réveillaient en sueur, son membre tendu l'obligeant à prendre une douche froide pour se soulager.
Mais d'un autre côté il savait aussi qu'il ne pouvait pas se permettre d'avoir des sentiments à son égard, cela le perturberait surement pendant ses patrouilles dès qu'il penserait à elle. De plus si ses ennemis savaient qu'il entretenait une relation amoureuse avec elle, ils la cibleraient rapidement et risqueraient de lui faire du mal. Il ne pouvait pas être le justicier de Starling City et avoir une vie en tant qu'Oliver Queen avec une femme et des enfants. Ces deux parties de sa vie n'étaient pas compatibles.
Tout en continuant de regarder la ville, il réalisa que dès qu'il reviendrait de la patrouille elle serait partie, pendant quelques secondes son cœur se compressa mais il bloqua vite la douleur, c'était pour le mieux, il le savait. Il voulait qu'elle soit heureuse, et Felicity le serait sans lui, sans Arrow, il devait réussir à s'en convaincre pour accepter son départ tout simplement. Il savait au fond de lui qu'il ne pourrait pas faire son travail efficacement s'il se souciait d'elle à chaque fois qu'ils se retrouveraient sur le terrain ensemble. Son attention serait dirigée sur Felicity, encore plus si ils étaient un couple, et non sur ceux qu'ils voulaient arrêter, il pourrait être blessé, elle pourrait se faire tuer. Il avait son lot de pertes humaines proche de lui depuis les cinq dernières années, son père, Shado, Yao Fe, Tommy, il ne voulait pas en rajouter une de plus sur la liste, surtout celle-ci car il n'était pas sûr de survivre si elle était tuée à cause de sa mission.
Pendant ces cinq années en enfer il avait appris à placer des murs autour de son cœur, pierre après pierre, de plus en plus haut et à son retour il était persuadé que personne ne pourrait le détruire avec ces fondations si fortes. Et elle était arrivée sans crier gare, elle l'avait défié comme aucune autre personne, l'avait aidé à devenir qui il était aujourd'hui et sans le vouloir les murs s'effritaient petit à petit jusqu'à laisser une lumière le traverser lui donnant l'espoir que l'amour n'était peut-être pas perdu pour lui. Mais c'était trop dangereux alors il avait résisté à se laisser aller, à se laisser l'aimer. Maintenant qu'elle était partie il devrait reconstruire ce mur pour que plus personne ne puisse le détruire, son cœur devait devenir dur comme la pierre pour être le justicier de Starling City, pour ne laisser aucune émotion diriger sa vie. Il était Arrow, le héros de la ville c'était tout ce à quoi il devait penser, il devait oublier une certaine jeune femme blonde avec les yeux bleus les plus magnétiques qu'il n'avait jamais vus et un sourire qui en plaçait un systématiquement sur ses lèvres.
Il ne savait toujours pas comment elle avait réussi à lui faire ressentir des émotions qu'il n'avait jamais ressenties, surtout la jalousie. Le sentiment qui s'était emparé de lui quand il avait compris que Barry Allen était attiré par elle l'avait surpris, il n'était pas un homme jaloux de nature. Mais de le voir flirter avec cette magnifique femme, si intelligente, si parfaite l'avait énervé. Cela n'avait plus d'importance maintenant s'il s'était montré jaloux à cette époque, Felicity ne faisait plus partie de sa vie, c'était mieux pour lui et pour elle il en était persuadé. Quand il était sorti de la fonderie sans un regard à son égard pour lui faire comprendre que tout était terminé il s'était demandé pendant une seconde ce qu'elle aurait fait s'il lui avait demandé de rester. La question revint le hanter pendant qu'il était sur ce toit mais il écarta vite cette pensée. Il n'avait rien à lui offrir à part la souffrance et le risque de se faire tuer, il savait qu'il avait pris la bonne décision en la laissant le quitter. Il n'aurait jamais pu lui donner une vie sans danger, Felicity Smoak serait mieux sans lui.
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Oliver se trouvait dans la fonderie se faisant soigner par Diggle, il avait été blessé sur le côté en essayant d'arrêter un gang qui avait décidé de prendre le contrôle des Glades. Qu'est-ce qui l'avait possédé pour aller dans cet entrepôt, sans attendre que John vienne l'aider lui avait crié son ami lorsqu'il était revenu. Avait-il une envie de mourir depuis quelques semaines en prenant des risques insensés ? Peut-être, pensait-il lorsqu'il entendait John lui faire des remontrances. Depuis un mois il pensait à la décision qu'il avait prise, plutôt de ce qu'il n'avait pas fait pour la retenir. Il s'en voulait de ne pas être revenu plus vite, surtout quand John lui avait dit qu'elle était restée deux heures à l'attendre espérant qu'il viendrait s'excuser et lui demander de reprendre son poste.
Après un mois sans elle, il réalisa qu'il aurait pu avoir un autre avenir que de vivre que pour sa mission, seul toutes les nuits dans la fonderie après le départ de Diggle et Sara qui était revenue. Sachant qu'elle ne serait pas contente, il avait tout de même suivi son téléphone, c'est de cette façon que deux jours après sa démission il l'avait vu monter dans un avion quand il était posté sur le toit de l'aéroport. Il avait regardé son futur potentiel quitter la ville, le quitter comme il lui avait demandé, son cœur s'était complètement fermé pendant que l'avion quittait le sol s'envolant dans les airs avec la vie qu'il aurait pu avoir si il ne l'avait pas poussé à partir.
John était resté avec lui pour sauver la ville mais le départ de sa petite sœur à cause du justicier avait causé une cassure dans leur partenariat, dans leur amitié, l'ancien militaire lui en voulant de ne pas l'avoir retenue. Felicity était restée pendant deux heures avec lui dans la fonderie attendant le retour du justicier mais au bout d'un moment elle avait compris qu'il ne reviendrait pas, du moins pas tant qu'elle était présente dans leur repaire. Oliver connaissait assez John, pour savoir que leur ami ferait tout pour l'empêcher de partir. C'était avec le cœur lourd qu'elle avait quitté les lieux promettant à John de lui donner des nouvelles assez souvent de Central City où elle partait pour une nouvelle vie.
Pendant que son ami le soignait, Oliver ferma les yeux, il souhaitait avoir une bonne nuit de sommeil, il était si fatigué mais à qui la faute, il sourit ironiquement intérieurement car il avait presque oublié ce que signifiait dormir. Il ne pouvait pas se rappeler la dernière fois où il avait passé une nuit paisible depuis son départ. Au fil des semaines, les rêves, où il la voyait être restée plus que deux heures, l'attendant, le défiant, l'obligeant à lui demander de rester, le hantait. Chaque matin il se levait essayant de se convaincre que c'était la meilleure décision pour sa sécurité, il pensait qu'elle était mieux sans lui. Il voulait se convaincre que si elle était restée il n'aurait pas arrêté de mettre sa vie en danger à cause de leur travail de nuit, il ne voulait pas avoir sa mort sur la conscience, il avait l'impression que celle-ci serait plus difficile à supporter que les autres. Oliver se rappela de la discussion qu'il avait eue avec Diggle le lendemain du départ de la jeune femme. Il était arrivé dans la fonderie, prêt à en découdre avec Shrapnel lorsqu'il aperçut John les bras croisés, le regard dur.
- Elle est restée à t'attendre deux heures Oliver...Tu n'as pas daigné revenir pour t'excuser
- Tu m'avais prévenu le premier jour où je lui ai dit mon secret que je la faisais entrer dans une affaire dangereuse...j'aurais dû t'écouter
- Mais grâce à elle nous avons mieux réussi nos missions tu ne peux pas le nier
- Tu as raison mais...
- Tu ne l'as pas poussé à nous quitter à cause de notre mission Oliver...Assume ta décision
- Elle n'avait pas la tête dans la mission ce soir, ni avant son départ pour Central City il y a deux semaines, dit-il en colère
- Ce n'est pas vrai et tu le sais...Sa concentration n'était pas le problème, tu lui en veux pour autre chose, répondit Diggle voulant faire parler Oliver.
- Elle a failli me faire rentrer dans un bus John...Tu en penses quoi ?
- J'en dis que ces performances te suffisaient bien avant qu'elle rencontre Barry Allen
- Ça n'a rien à voir John et tu le sais...
- Donc tu me dis que tu n'as pas été jaloux de l'arrivée de ce garçon, de te rendre compte que d'autres hommes pouvaient s'intéresser à Felicity ?, répondit Diggle ne le laissant pas finir
- Tu penses que j'aurais dû lui demander de rester hier n'est-ce-pas ? Mais c'était sa décision John, elle est partie d'elle-même...Je n'avais rien à voir avec cela, c'est une adulte.
- Essayes-tu de me convaincre que tu ne viens pas de faire la plus belle erreur de ta vie... ? Que tu n'as pas besoin d'elle et que c'est mieux pour toi en tant que justicier ?, demanda Diggle
- Oui ! Elle ne sera plus en danger, c'est mieux pour ma mission, c'est mieux pour sa vie, répondit Oliver
- Et est-ce que c'est mieux pour toi en tant qu'homme Oliver ? Penses-tu que tu seras plus heureux sans elle dans ta vie... ? Moi non car elle était devenue ma petite sœur et je l'ai perdue à cause de ton incapacité à la laisser t'aimer, finit-il amèrement
Son ami quitta la fonderie ne lui laissant pas le temps de répondre mais le laissant avec ses réflexions.
Sortant de son souvenir, Oliver se laissa soigner par Diggle espérant que Felicity avait la vie qu'elle souhaitait, qu'il avait réellement fait le bon choix en la laissant partir. Après le départ de son ami Oliver sortit de la fonderie, s'être souvenu de Felicity l'empêcherait de dormir convenablement, comme il en avait désespérément besoin, il avait besoin d'aide pour s'endormir. Il décida de s'arrêter chez l'épicier à deux rues du Verdant pour acheter du scotch. Il venait de rentrer dans l'épicerie quand un jeune homme entra dans le magasin, il sentit tout de suite que ce jeune n'était pas net, qu'il n'était pas là pour acheter quelque chose.
Il se dirigea un peu plus loin dans les allées gardant un œil sur un miroir dans un des coins du magasin suivant la conversation entre le commerçant et le supposé voleur. Lorsque le jeune homme sortit un pistolet et le dirigea vers le propriétaire, les clients présents dans le magasin eurent peur et s'accroupirent. Il se dirigea vers l'avant du magasin avec l'intention d'arrêter le vol avant qu'il n'y ait des blessés malheureusement le voleur dut le voir du coin de l'œil et braqua l'arme dans sa direction.
- As-tu une envie de mourir ce soir mon pote pour t'interposer sans arme ?, demanda le jeune homme
- On doit tous mourir un jour, on fait ce que l'on peut pour retarder l'échéance mais quand je vois un jeune idiot s'attaquer à un pauvre commerçant sans défense avec des innocents dans ce magasin je ne peux qu'intervenir, répondit Oliver s'avançant doucement
- Ce n'est pas moi l'idiot, c'est toi à vouloir jouer au héros ce soir, répondit le voleur prêt à tirer sur le justicier.
Oliver s'était retourné lorsqu'il avait vu du coin de l'œil un enfant sortir d'une allée, il s'était placé devant lui pour le protéger, il s'attendait à sentir la balle traverser de part en part son corps, déchirant par la même occasion son poumon, mais rien n'arriva, tout ce qu'il put percevoir c'est le bruit du jeune homme qui tombait à terre derrière lui. Quand il leva les yeux après s'être retourné il put voir Roy devant lui, le petit ami de sa sœur, qui avait désarmé le voleur à une vitesse incroyable à priori vu que l'homme n'avait pas eu le temps de tirer et blesser une personne, ainsi que lui.
Il ne l'avait même pas vu dans le magasin, il lui était reconnaissant de l'avoir sauvé ce soir, il pensa à sa mère et Thea qui auraient pleuré sa mort, il devait faire plus attention à lui, elles l'avaient perdu pendant cinq ans, il devait arrêter d'être égoïste. Il quitta les lieux avec la bouteille de whisky qu'il acheta remerciant le jeune homme en capuche rouge d'être intervenu à temps. Tout en marchant de nouveau vers Verdant il pensa à Felicity, sa Felicity, la seule femme qu'il avait laissé entrer dans son cœur, en pensant à ce qu'il n'aurait jamais le droit de vivre avec cette merveilleuse femme, à l'erreur qu'il avait fait en la laissant partir.
Son cœur voulait la faire revenir mais sa raison l'en empêchait, il devait la laisser vivre une vie avec un autre homme, qu'elle se marie, qu'elle fonde une famille avec un homme meilleur que lui. Quand il arriva dans son repaire, il déboucha la bouteille et pris une gorgée de scotch directement au goulot. Il pensa à ce qu'il ferait s'il se retrouvait devant elle après un mois loin d'elle, si elle venait visiter John. La laisserait-il rentrer dans sa tête, son cœur de nouveau ?
Il avait tout fait pour cacher ses sentiments, il s'était battu entre la raison et l'envie, il avait construit de nouveau son mur. Il savait une chose il serait l'homme le plus heureux. Mais cette envie ne comptait pas car il n'avait pas une chance de la voir, de lui parler car elle était partie sans donner de nouvelles. Il avait mis trop de temps à comprendre, il était trop tard à présent. Il descendit la moitié de la bouteille avant de se diriger vers les tapis d'entraînement pour dormir espérant que cette nuit il pourrait enfin s'enfoncer dans l'inconscience et ne plus rêver d'une autre vie avec sa Felicity.
Lorsque le silence fut tout ce qui restait dans la pièce, une ombre sortit du coin de la fonderie, pendant un moment elle regarda l'homme à terre dormir se demandant comment il avait pu en arriver au point où il préférait vivre sans amour que de vivre la plus belle vie qu'il avait le droit d'avoir. Après sa mort il se rendit compte qu'il pouvait encore veiller sur les personnes qu'il aimait, il avait vu la descente aux enfers avec l'alcool et les médicaments de Laurel, c'est pour cela qu'il avait initié cette arrestation pour que son père sache qu'elle se détruisait.
Il avait gardé un œil sur son meilleur ami voyant sa façon d'agir, de changer pour sauver la ville, il s'en était voulu de l'avoir traité de meurtrier pendant son vivant, il était un héros. Il s'était aussi rendu compte de l'impact qu'avait cette jeune femme blonde qui travaillait avec lui, Felicity Smoak, Tommy n'avait jamais vu Oliver regarder une femme de la façon dont il la regardait. Il avait vu sa jalousie transparaître lorsque Barry Allen était arrivé, mais aussi le départ de la jeune femme il y a un mois. Il était resté en retrait pensant qu'elle reviendrait mais ce n'était pas le cas, et son ami allait se détruire si il n'avait pas un aperçu de la vie qu'il pourrait avoir avec Felicity, lui montrer qu'il n'était pas un monstre et qu'il avait le droit à l'amour aussi.
- Tu as besoin d'ouvrir les yeux mon ami, murmura-t-il
Il passa sa main au-dessus de la tête d'Oliver, ferma les yeux et pensa très fort à ce qu'il souhaitait pour le justicier puis disparut des lieux aussi vite qu'il était arrivé laissant la magie de dieu agir.
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Voici pour le premier chapitre. Pensez-vous qu'Oliver a bien fait de laisser partir Felicity ? Qui est l'ombre qui sort du coin de la fonderie ? Avez-vous une idée de ce qui va arriver ? A vos claviers pour vos avis. A bientôt pour la suite.
