The Rise of the Drackens (L'Ascension des Drackens)

Auteur : StarLight Massacre

Traductrice : yaoipowaa56

Titre : The Rise of the Drackens (L'Ascension des Drackens)

Rating : R

Genres : Avertissement : Slash, violence, sang, Mpreg, créature.

Pairing : À l'origine Draco/Harry/Blaise et maintenant Draco/Harry/Blaise/OMC/OMC

Disclaimers : Je ne possède rien d'Harry Potter ; tous les droits vont à J. K. Rowling.

A l'origine, ce chapitre provenait de la fanfiction Dragon Kind de Beautiful Kaos sur fanfiction . net. Le concept du Dracken est le sien, pas le mien. Ce premier chapitre est composé des éléments du premier chapitre qu'elle a écrit avant d'abandonner son histoire et de la laisser à l'adoption, je l'ai modifié et y ai ajouté beaucoup de choses, mais le fond de l'histoire pour ce chapitre reste le sien.


The Rise of the Drackens (L'Ascension des Drackens)

Chapitre un : Bienvenue dans la vie d'un Dracken

Harry James Potter se réveilla lentement, langoureusement, aux premières heures de son seizième anniversaire, ne sachant pas ce qui l'avait réveillé. Il le découvrit rapidement lorsqu'il réalisa les changements très surprenants, inattendus et, franchement, choquants.

Encore accroché aux derniers restes de sommeil, la première chose que son esprit groggy réalisa, était que sa vue avait changée. Tout était parfaitement clair, même dans l'obscurité du petit matin. Il n'avait jamais vu avec une clarté aussi surprenante, même avec ses lunettes et maintenant, la chambre à coucher du quatre Privet Drive ressemblait à une toute nouvelle expérience pour le jeune sorcier.

Les minuscules particules de poussière qui flottaient dans l'air, les coups de peinture sur les murs de la chambre, les taches de poussière sur le tapis, il pouvait tout voir. Les couleurs, remarqua-t-il, étaient plus vibrantes et il y avait beaucoup plus dans, chaque couleur, chaque forme, chaque motif. Il ne savait pas qu'il y avait autant de nuances de blanc auparavant. Sa vue était meilleure que n'importe quel humain pourrait l'espérer.

Après avoir regardé pendant vingt minutes le motif du grain de bois de sa commode usée, Harry pensa à voir quels autres changements avaient pu se produire pendant son sommeil. Espérons qu'ils étaient aussi merveilleux que sa nouvelle vision.

Après avoir écouté pendant quelques minutes le silence pour s'assurer que les Dursleys dormaient encore, il se dirigea vers la salle de bain. En entrant dans la pièce fraîche et carrelée, il ne put que fixer le reflet qui le regardait dans le miroir. Le garçon dans le miroir avait gagné environ 10 cm, un peu plus grand qu'il ne l'avait été lorsqu'il était allé dormir. Son visage n'était plus aussi rond, mais plus mince. Il avait les pommettes hautes, un nez mince placé soigneusement au-dessus de ses lèvres pleines. Ses yeux étaient d'un profond vert émeraude encadré par de longs cils suintants. Ses cheveux étaient en pure soie, tombant au milieu de son dos comme une cascade d'encre noire, ce qui était également très nouveau.

Les Dursleys ne remarquerait pas que ses cheveux avaient poussé de plusieurs centimètres pendant la nuit.

Son corps était encore svelte, mais il était un peu plus en forme qu'il ne l'avait été. Sa taille était tirée sous sa cage thoracique et ses hanches étaient plus grandes et plus arrondies qu'avant. Il avait de longues jambes fortes et des fesses aguicheuses. Sa peau était parfaitement lisse et sans tache. Pas une tache de rousseur ou une cicatrice n'altérait la chair d'ivoire et c'était tout nouveau aussi. Toutes les cicatrices qu'il avait eues quand il s'était endormi la nuit précédente avaient disparu… Toutes sauf une, l'éclair sur son front, et il y en avait beaucoup d'autres. Mais maintenant que les cicatrices avaient toutes disparus, et avec tous les autres changements, il était magnifique et ce n'était pas un mot qu'il aurait choisi pour se référer à lui-même auparavant.

Après avoir enlevé ses vêtements pour mieux se regarder, Harry regarda une fois de plus dans le miroir. Il peinait à croire que le reflet dans le miroir était réellement lui. Il se retourna avant qu'un éclat n'attire son attention. Il regarda de plus près ; essayant de voir ce qui avait attiré son regard. Il haleta brusquement en partie sous le choc, en partie avec horreur lorsqu'il aperçut ce qui avait attiré son attention. Des écailles ! Il avait des centaines d'écailles minuscules sur sa peau !

C'étaient de petites écailles blanches, si parfaitement intégrées à sa peau pâle qu'il arrivait à peine à les voir. Après avoir regardé de plus près, il vit que les écailles étaient partout sur son corps. Elles commençaient du haut de son cou puis descendaient sur ses épaules et son dos. Elles continuaient sur ses fesses et ses jambes. Les écailles scintillaient également sur sa poitrine et son ventre, reflétant la lumière de la salle de bain.

Les écailles ne couvraient pas chaque centimètres de sa peau, mais étaient disposé de façon complexe et aléatoire. En regardant son visage, il vit qu'il y avait aussi des écailles, mais elles étaient tellement plus petites que les autres qu'il était facile de les manquer ou alors il fallait examiné la zone pour savoir qu'elles étaient là. Elles étaient sur son front, encerclant la cicatrice éclair mais ne s'en approchant pas réellement, et elles parsemaient ses pommettes, parcourant son nez comme un masque de mascarade. En regardant de plus près, Harry repéra aussi les écailles sur son menton, son cou et elles se trouvaient même sur ses oreilles ! Il avait du mal à y croire ; cela devait être un rêve étrange et réaliste.

«Que suis-je devenu ?» Se demanda-t-il en paniquant légèrement. «Peut-être que je suis un genre de serpent ou de lézard, peut-être un dragon ? Est-ce que j'ai des ailes ?»

Dès qu'il eut fini cette pensée particulière, il sentit une douleur dans son dos. Il tomba à genoux et haleta aussi silencieusement que possible, pour ne pas réveiller ses proches. Il sentit un poids étrange sur ses épaules après une sensation de déchirure et un liquide chaud couler sur son dos nu.

Jetant un coup d'œil effrayé dans le miroir, il vit qu'il y avait effectivement des ailes qui sortaient de son dos, elles étaient attachées à lui par des os minces mais solides qui commençaient à la base de son cou jusqu'à ses omoplates, fusionnant avec sa cage thoracique pour soutenir les énormes ailes dans son dos. Il saignait abondamment et les ailes étaient couvertes de sang et d'une membrane muqueuse.

Les endroits sur les ailes blanches qui étaient propre et sans sang étaient recouvertes des mêmes écailles blanches que le reste de son corps, mais elles étaient plus grandes, plus faciles à voir et avaient des crêtes qui pouvaient être ressenties là où les écailles sur son visage et son corps étaient complètement lisse au toucher. Harry regarda avec admiration les beaux appendices qu'il venait d'acquérir. Elles étaient presque aussi grandes que lui. Il les fléchit soigneusement, expérimentalement, voulant s'habituer à leur sensation. Il les étendit aussi loin que possible, en tenant compte des appareils de salle de bains et du luminaire au-dessus de lui. Il estima que son envergure était probablement de 3 mètres.

«Je me demande si je peux voler avec. Ce serait tellement mieux que de voler sur un balai. Je me demande si je peux les faire partir aussi facilement qu'elles sont arrivés.»

En une pensée, et un léger tressautement des muscles de son dos, les ailes se retirèrent immédiatement dans son dos. Heureusement, sans lui faire aussi mal qu'à leur apparition.

«Je ferais mieux de retourner dans ma chambre avant que les Dursley ne se lèvent. Je ne veux vraiment pas parler avec eux maintenant. Je veux juste préparer mes affaires.» Pensa Harry en se redressant et en se dirigeant vers sa chambre. «Merci Merlin, je n'ai pas besoin de passer une autre nuit dans cette maison. De toute façon, je ne sais pas pourquoi j'ai été renvoyé ici. Voldemort n'existe plus maintenant et les Mangemorts sont tous à Azkaban. Eh bien, la majeure parti d'entre eux et je serais autant en sécurité au Chaudron Baveur.»

De retour dans sa chambre, habillé à nouveau dans ses vêtements trop grands, Harry décida de faire une auto-recherche. Il voulait savoir quelle sorte de créature il était devenu. Donc, en sortant tous ses livres sur les créatures magiques, il les feuilleta jusqu'à ce que finalement dans le dernier et le plus épais des livres, celui qu'Hagrid lui avait donné l'année précédente comme cadeau d'anniversaire, il trouva un petit extrait de son héritage.

Drackens (Ou Genre de Dragon.)

Les Drackens sont une race rare de créature magique. On pense qu'ils sont presque éteints, le nombre de populations de créatures diminue de manière significative car les Drackens choisissent de se reproduire davantage avec des humains pour éviter d'être détectés, entraînant la dilution de leur lignée et son extinction.

L'extinction de la population de Dracken peut également être attribuée aux sorciers, qui chassent les Drackens pour leur sang, leurs organes et leurs écailles, qui est utile pour certaines potions, rituels et sorts.

Les Drackens sont considérés comme des créatures des ténèbres depuis les années 1850 par les ministères de la magie britanniques, américains, asiatiques et européens et ont donc été considérés comme une dangereuse menace pour la société civilisée.

Il y aurait moins de cent Drackens vivants dans le monde, mais il est difficile de savoir si ce nombre est exact, car les Drackens sont devenus habiles pour dissimuler leurs caractéristiques, facilitant ainsi leur intégration avec des êtres humains.

«Intéressant. Je me demande s'il y a des Drackens à Poudlard. Je ne suis sûrement pas le seul. Mais encore une fois il y en a si peu dans le monde entier… » Harry secoua ces pensées morbides et retourna au livre.

Il y a deux sortes de Drackens. Le Dracken dominant et le Dracken soumis. Ou le Dracken Alpha et le Dracken Beta.

Les Drackens Dominant, ou les Drackens Alpha, comme certaines sociétés les appelles, sont à quatre-vingt-dix-huit pour cent des hommes. Il n'y a eu que deux cas signalés et prouvés de Dracken femelle dominant. Les dominants sont toujours beaucoup plus gros et plus vicieux que leurs homologues soumis. C'est pour protéger leur soumis et toute progéniture qu'ils pourraient avoir.

Les Drackens dominants sont très possessifs de ce qu'ils estiment être les leurs et sont très territoriaux, probablement en raison du sang de dragon dans leurs veines. Un Dracken dominant sera encore plus vicieux et plus dangereux quand son soumis sera en chaleur, enceinte ou en train de nidifier. Toute menace sur son soumis ou sa progéniture sera éliminé aussi rapidement que possible.

Les Drackens dominants semblent être froids et cruels. Ce n'est qu'avec leur soumis et leur petit qu'ils feront preuve de tendresse. Mais même dans ce cas, le côté sombre des Dracken se manifestera par un Dracken dominant un peu rude, ignorant sa propre force.

Un Dracken dominant punira son soumis s'il sent que le soumis a mal agi, bien qu'il ne causera jamais de tort permanent à son soumis car un Dracken, comme ses homologues dragon, est une créature très vaine et orgueilleuse et une belle volonté de soumission est une source de grande fierté pour un dominant.

L'homologue du dominant est le Dracken Soumis, ou le Dracken Beta, qui sont typiquement des femmes, bien qu'il y ait eu plusieurs Drackens mâles soumis ; aucun n'a été vérifiée car leurs partenaires dominants les ont toujours cachés avant que la vérification ne puisse avoir lieu.

Les drackens mâles soumis, comme les femelles dominantes, sont exceptionnellement rares. La rumeur veut que les mâles soumis soient parfaitement capables de porter et de donner naissance, mais on suppose que cela n'est possible que si le Dracken soumis se reproduit avec un Dracken dominant car il a été testé et vérifié que la copulation avec un humain mâle bloque le cycle de reproduction naturel du Drackens soumis, ce qui fait que les Dracken deviennent stériles et incapables de concevoir un enfant. Ce n'est cependant pas le cas des Dracken dominants, qui sont tout à fait capables de se reproduire avec une femme humaine ou un homme humain, s'il le souhaite. Le mâle soumis et la femme dominante sont des anomalies et, sans preuve supplémentaire, nous ne pouvons pas séparer les faits de la fiction pour savoir si les mâles soumis peuvent se reproduire avec les humains comme leurs homologues masculins dominants ou si les femelles dominantes deviennent stériles quand elles se reproduisent avec un humain comme leurs homologues féminines soumises.

Bien que les Dracken soumis soient plus petits que leurs homologues dominants, ils peuvent être tout aussi dangereux s'ils sont provoqués, près de quatre-vingt-dix pour cent des décès documentés causés par un Dracken soumis était que leur progéniture était menacé. Un soumis va rarement tuer pour son dominant car, exactement comme ses ancêtres dragon, le mâle dominant est censé prendre soin de lui et de sa famille, c'est au soumis de protéger sa progéniture et non pas son dominant.

Un soumis peut, dans certains cas, avoir plus d'un partenaire dominant. Un Dracken soumis et très puissant, a besoin de plus d'un dominant pour qu'il puisse se reproduire ; On ne sait pas trop pourquoi, les Dracken étant si peu nombreux que presque tous se cachent pour des raisons de sécurité.

Les Drackens dominants et soumis sont robustes, polyvalent et difficiles à tuer. En raison de leur peau dure, la plupart des sorts n'affectent pas les Dracken et leurs écailles sont très réfléchissantes, ce qui permet aux sorts de rebondir. La seule exception est le sort, Avada Kedavra.

Les Drackens seraient également allergiques à l'eau salée, ce qui, avec une exposition prolongée, peut irriter et enflammer la peau d'un Dracken. Bien que l'allergie ne soit pas mortelle, elle peut causer de sérieux dommages, y compris : Les démangeaisons, les brûlures, les furoncles et le contact avec les yeux d'un Dracken pendant une période prolongée peut causer la cécité.

Les caractéristiques et l'aspect d'un Dracken incluent :

Les Écailles :

Les Drackens dominants ont des écailles couvrant environ cinquante à soixante pour cent de leur corps, à l'exception de leurs ailes qui sont entièrement recouvertes d'écailles à distantes de deux centimètres des unes des autres. Un dominant aura des écailles colorées plus foncées allant du noir au rouge foncé, du bleu, du vert et du violet etc.

Les Drackens soumis ont des écailles couvrant environ soixante quinze à quatre-vingts pour cent de leur corps. Les ailes d'un Dracken soumis sont également entièrement recouvertes d'écailles à distances égales des unes des autres, mais le Dracken soumis diffère du dominant parce que les écailles d'un Dracken soumis commenceront par être blanches et changeront avec le temps pour ressembler à la couleur de leur dominant.

Les Ailes :

Les ailes d'un Dracken dominant sont grandes et puissantes, un peu comme le Dracken dominant lui-même. Les ailes peuvent atteindre 7 mètres de longueur, selon son âge, sa taille, son poids (et / ou sa puissance). Les dominants afficheront leurs ailes pour un partenaire potentiel. Plus les ailes sont grandes, plus elles seront impressionnantes pour un soumis.

Les ailes d'un Dracken soumis ne sont pas aussi grandes que leur homologue dominant, s'étendant à environ 4 mètres tout au plus. Cela est probablement dû au fait que le Dracken soumis est plus petit et plus léger qu'un dominant et que le soumis n'a pas besoin de ses ailes pour attirer un partenaire dominant.

Les Drackens, qu'ils soient dominants ou soumis, peuvent utiliser leurs ailes pour voler et peuvent parcourir de longues distances et de grandes hauteurs sans avoir besoin de s'arrêter pour se reposer ou à s'inquiéter du mal d'altitude.

Les crocs / Les griffes :

Les Drackens, qu'ils soient dominants ou soumis, ont des crocs et des griffes, bien qu'ils soient beaucoup plus gros sur les Dracken dominants. Les crocs et les griffes sont généralement gardés sous enveloppe jusqu'au moment où ils sont nécessaires pour tuer, chasser ou protéger. Les deux sont grands et mortels, mais les griffes d'un Dracken soumis sont très acides. Cet acide est sécrété dans les ongles et peut recouvrir les griffes en quelques secondes; L'acide est si corrosif qu'il suffit de quelques coups pour créer un trou de taille moyenne dans un corps humain.

Le cycle de reproduction :

Les Drackens soumis sont en chaleurs plusieurs fois par an, mais malgré cela, on pense qu'il n'y a que deux périodes au cours d'une même année où un Dracken peut se reproduire.

Les cycles de reproduction varient selon chaque soumis, mais le moment le plus commun pour qu'un Dracken tombe enceinte est l'hiver. La durée moyenne des chaleurs d'un Dracken soumis est de dix jours au cours desquels un Dracken dominant s'accouplera avec son soumis presque continuellement pour assurer le plus grand nombre possible de descendants. Ni le dominant ni le soumis ne se nourriront pendant cette période d'accouplement continu.

La grossesse :

La période de gestation d'un Dracken soumis est d'environ sept mois. Pendant ce temps, le Dracken dominant protégera tellement son soumis qu'il ne le quitteras très rarement hors de sa vue et qu'il ne laissera personne s'en approcher, pas même les membres de sa famille. La seule exception à cette règle est que le Dracken soumis ait plus d'un partenaire dominant, auquel cas seul l'autre Dracken sera autorisé à s'en approcher.

On estime que pour garder la progéniture en bonne santé et en pleine croissance, les Drackens dominants devront partager leurs fluides avec leur soumis. Il fera cela en embrassant son compagnon pour partager sa salive, en le touchant pour partager sa sueur, en éjaculant dans son compagnon pour donner son sperme et en donnant son sang à son compagnon et à son enfant.

Les symptômes de la grossesse d'un Dracken incluent ; Nausées, irritabilité, vertiges, sensibilité au froid, envie de viande crue et explosions magiques accidentelles. À l'approche de la naissance, le Dracken soumis ressentira le besoin d'aller dans des lieux hauts et sombres. Une fois que le soumis trouve / fait un «nid» approprié, il restera là jusqu'à la naissance.

La naissance :

Un Dracken soumis accouchera seul. Les dominants ne seront autorisés à entrer dans le nid qu'une fois la naissance terminée. Un soumis donnera naissance entre un et huit progénitures ou «poussins» comme ils ont été étiquetés par le ministère. Une fois la naissance terminée et la nouvelle mère ayant nourri les poussins, le père sera autorisé à entrer dans le nid. Les poussins vont se nourrir pendant douze semaines avant de devenir suffisamment matures pour être sevrés si la Mère le souhaite.

Harry ferma le livre après avoir lu la petite section à plusieurs reprises. Il déglutit lourdement et posa le livre de ses mains tremblantes. Il avait maintenant tellement de questions et absolument aucun moyen de trouver les réponses et personne avec qui il pouvait en parler.

«Je suis un Dracken soumis.» Pensa-t-il de façon détaché, voulant que ses mains restent immobiles alors qu'elles tremblaient continuellement. «Je vais avoir un Dracken dominant en tant que compagnon ; On s'attend à ce que je donne naissance à un jeune Dracken.»

Harry respira uniformément et profondément pour dissiper la vague de panique qui le faisait hyperventiler. Il s'était endormi en tant qu'humain ; il s'était réveillé en tant que Dracken soumis. Un mâle Dracken, soumis, qui était considéré comme une simple légende et pas vraiment réel.

«Ça va. Je peux gérer ça. Ce n'est pas si horrible que ça.» Il se coachait, essayant de ne pas faire de bruit alors qu'il se dirigeait vers sa fenêtre pour regarder le monde dans la lumière du petit matin.

«Je pense que je pourrais aimer être un Dracken. Bien sûr, je ne pourrai jamais dire à personne ce que je suis. Il n'y a personne en qui j'ai suffisamment confiance pour annoncer quelque chose d'aussi changeant. Sauf peut-être Remus. Les Drackens et les loups-garous s'entendent-ils ou sont-ils comme les loups-garous et les vampires ? Ils doivent s'entendre, après tout, Remus était ami avec maman et papa et ils devaient être des Drackens pour m'avoir conçu. Je me demande si quelqu'un savait qu'ils étaient des Drackens. Probablement pas. Eh bien, si mes parents ne l'ont pas dit à Remus, alors peut-être que je ne devrais rien dire.»

Harry soupira à l'idée de rien dire à Remus, l'homme qui avait été son rocher ces derniers mois après la mort de Sirius. Pensant à Sirius, Harry se demanda si son parrain savait que sa maman et son papa étaient des Drackens. Sirius était son parrain pour l'amour de merde ! Il avait été le meilleur ami de son père et la transformation en Dracken devait avoir eu lieu quand ses parents avaient seize ans, sûrement quelqu'un aussi proche de son père aurait remarqué les changements ? Cela lui fit penser à ses parents qui sortaient ensemble ; ils n'avaient pas commencé avant l'âge de dix-sept ans, mais si les gènes de Dracken étaient sortis à seize ans, que s'était-il passé pendant cette année sabbatique ? Ils avaient été à l'école ensemble ; Sirius avait dit que son père était tombé amoureux de sa maman dès qu'il l'avait vue, alors pourquoi leur avait-il fallu un an après leur héritage. Cela serait étonnant qu'il le sache maintenant.

En pensant à ses parents, il pensa à lui-même. Il n'aimait personne, il n'était tombé amoureux de personne à première vue, il n'avait même pas eu le temps d'explorer sexuellement quoi que ce soit, et encore moins de pratiquer quoi que ce soit. Et si son dominant ne l'aimait pas ? La section qu'il avait lue n'avait rien dit à ce sujet, mais cela expliquait pourquoi il ne lorgnait pas sur des filles comme Ron et cela expliquait probablement pourquoi il n'avait pas bavé sur Fleur en quatrième année comme tous les autres garçons.

«Je suppose que cela explique pourquoi je ne m'intéresse pas du tout aux femmes, je ne suis pas censée en avoir une. Un homme serait capable de mieux me protéger quand même. Et s'il est fort et puissant, il peut m'aider à protéger nos enfants. Mon compagnon devra être puissant et beau. Un compagnon fort me donnera des enfants plus forts.»

La pensée le fit ronronner profondément de joie avant qu'Harry ne revienne à ses sens et s'éloigne de la fenêtre. D'où venait ce train de pensées ? Des bébés à seize ans ?! Son esprit devait lui jouer des tours.

«Détends-toi. Détends-toi et calme-toi.» Harry se calma, enroulant ses bras autour de lui pour se réconforter. «C'est ton instinct naturel. La population de Dracken diminue ; tes instincts vont te crier d'avoir des enfants pour augmenter le nombre de la population. Tu ferais mieux de t'y habituer. S'y opposer n'apportera que plus de douleur et j'ai eu assez souffert pour toute une vie. Abandonne-toi et sois heureux. Cela pourrait bien se terminer, attends et regarde.»

Harry soupira encore. Il était fatigué de se battre, il en avait marre de souffrir. Il voulait être heureux. Il voulait qu'un homme fort et puissant l'aime et il voulait absolument des enfants à aimer, à protéger et prendre soin d'eux. Il aurait une famille, une vraie famille à part entière. Les enfants devraient compter sur lui, dépendrait de lui et l'aimerait et il aurait aussi un compagnon pour le protéger, l'aimer et le soigner. Il en avait besoin et il remercia ses parents d'être des Drackens afin qu'il puisse avoir cette chance de bonheur.

Harry se détourna de la fenêtre et remit le livre dans sa malle avant de s'asseoir sur son lit. Il ne pouvait laisser personne d'autre que son compagnon le voir sous sa vraie forme ; il devrait s'exercer à contrôler son apparence.

Il enleva d'abord sa chemise et voulu que ses ailes apparaissent. Le processus était moins douloureux cette fois-ci, mais les ailes étaient toujours accompagnées de sang et Harry prit le temps de nettoyer ses ailes et de caresser ses écailles. Il trembla et se laissa aller, toucher ses ailes était mille fois plus agréable que ses caresses en solitaire.

Se calmant et décidant de ne plus toucher à ses ailes de cette façon, Harry se concentra pour faire apparaître ses griffes et ses crocs. Il lui fallu un peu plus de concentration et de volonté pour les faire apparaître tous les deux en même temps, mais il réussit. Ses griffes étaient longues de deux centimètres et étaient tranchantes. Il se demanda combien d'acide il pouvait produire, mais même avec la meilleur volonté du monde il n'arriva pas à faire venir l'acide, Harry comprit qu'il devait être en danger pour que l'acide soit sécrété. En passant légèrement ses griffes sur son couvre-lit, il le détruisit en morceau, ses griffes pourraient déchirer la chair comme un couteau chaud dans du beurre.

Ses crocs étaient aussi pointus, mais pas aussi longs que ses griffes, ils étaient quatre, deux en haut et deux en bas. Les crocs supérieurs reposaient confortablement sur sa lèvre inférieure sans la percer lorsque sa bouche était fermée.

Ensuite, Harry se concentra pour les faire disparaître. D'abord ses crocs et ses griffes, puis les belles ailes blanches, puis finalement il utilisa toute sa concentration pour cacher ses écailles ; Cela provoqua une réaction imprévue sur ses cheveux qui redevint désordonnée comme à l'habitude. Une fois qu'il eut fini, Harry se regarda dans le reflet de la fenêtre, il était redevenu le même que lorsqu'il était allé dormir la veille.

La seule chose qu'Harry n'enleva pas était sa nouvelle vue, il était bigleux depuis tant d'années et maintenant qu'il avait la liberté de ne plus utiliser de lunettes, il n'allait pas enlever ce changement. Si quelqu'un le lui demandait, il leur dirait simplement qu'il avait subi une chirurgie des yeux au laser pendant l'été, mais il doutait que quiconque le remarque, personne n'avait jamais vu la cicatrice. Pas même Ron ou Hermione apparemment.

De tout l'été, personne ne lui avait écrit pendant qu'il se trouvait ici au numéro quatre. Non pas qu'il s'y attendait, pas après sa dispute avec Ron lors de la dernière période scolaire. Hermione, ne voulant pas compromettre sa nouvelle relation avec le rouquin, n'avait pas non plus pris contact avec Harry. Il était certain qu'il finirait par surmonter leurs idioties, mais il n'était pas sûr de leur pardonner cette fois. Hermione peut-être, parce que c'était la première fois qu'elle lui tournait le dos, mais Ron ? Comment pouvait-il rester ami avec quelqu'un qui lui tournait le dos encore et encore ?


On l'emmena à Grimmauld Place, le seul endroit qu'Harry ne voulait pas revoir. Les souvenirs et la douleur étaient si forte qu'il découvrit qu'il n'avait pas d'appétit pour la cuisine de Mrs Weasley, ce qui la rendait encore plus inquiète et plus agitée, et il découvrit qu'il n'arrivait pas à dormir la nuit. Bien que cela était peut-être dû au fait qu'il partageait encore une chambre avec Ron, qui ne lui avait pas dit un mot de tout l'été et lui avait adressé à peine quelques regards sombres et moqueurs.

Harry s'éloignait de lui-même quand que Ron et Hermione murmuraient ensemble et s'embrassaient dans les coins sombres de Grimmauld Place.

Il entendit les adultes s'inquiéter pour lui, des commentaires moins polis disant qu'il était dérangé après la mort de Sirius, certains disant qu'il n'avait jamais été sain d'esprit, qu'il était antisocial, de mauvaise humeur et maussade. Il souriait toujours quand Remus et l'aîné Weasley le défendaient violemment et un membre de l'Ordre avait même fui la maison avec une casserole sur la tête après avoir poussé Mme Weasley dans ses retranchements.

Il assura à tous ceux qui lui demandaient comment il allait qu'il allait bien, et vraiment il allait bien. Il n'aimait pas trop être de nouveau à Grimmauld Place, mais il se battait surtout avec ses propres pensées de Dracken. Il s'inquiétait énormément pour les Drackens dominants, il faisait des cauchemars à propos de sa grossesse en tant qu'homme et il paniquait parfois à l'idée d'être une créature, mais il allait vraiment bien, il se sentait libéré, libre. Harry supposait que cela avait quelque chose à voir avec les ailes attachées dans son dos, il aimait voler, la sensation merveilleuse et libératrice du vent dans ses cheveux, savoir qu'il pouvait monter et s'envoler quand il le voulait, ça le détendait, soulageait la tension dans ses épaules, le calmait, mais personne ne le croyait.

Ginny resta près de lui, tout comme Fred et George, le faisant rire, sourire et sortir de sa coquille, ce qui soulagea quelques peu les adultes alors qu'ils le regardaient jouer dans la cuisine avec Ginny, se baissant sous la table, se faufilant autour des chaises et renversant les gens. Fred et George se joignirent à eux et même Charlie oublia qu'il était un adulte car il poursuivait Fred. Bien que Charlie n'y soit allé que pour Fred, Harry pensa que peut-être il ne jouait pas avec eux mais essayait plutôt d'assassiner son frère. La partie s'arrêta seulement lorsque le dîner fut prêt et qu'Harry mangea un minimum, mais néanmoins plus que ce qu'il avait manger jusqu'à présent à Grimmauld Place, ce qui rendit Mme Weasley bien plus heureuse.

Il ne se passa pas grand chose en Août, Harry rattrapa les devoirs qu'il n'avait pas pu faire chez les Dursley avec l'aide de Remus et Bill. Il s'essoufflait un peu, jouait à des jeux idiots avec Ginny et aidait Fred et George avec leurs blagues créatives tout en évitant Ron et Hermione comme la peste, plusieurs fois, Hermione avait voulu lui parler, mais Ron captait son intérêt aussitôt ou Harry s'éloignait avant qu'elle ne puisse ouvrir la bouche. Il ne voulait pas leur parler.

Quand le matin du mois de septembre arriva, Harry était assis dans la cuisine à attendre que tout le monde soit prêt pour partir à la gare de Kings Cross, puis à Poudlard. Il avait tout emballé et était prêt depuis des jours car il n'avait pas vu l'intérêt de vider sa malle juste pour la refaire quelques semaines plus tard.

«Comment te sens-tu, Harry ?» Lui demanda doucement Remus en s'asseyant avec lui dans la cuisine et en écoutant le troupeau d'éléphants qui montaient et descendaient les escaliers, Walburga Black criant de toutes ses forces au sujet des Sang-de-Bourbe et des traîtres.

«Je me sens bien. Un peu excité, mais ça ne ressemble pas à ce que j'ai pu ressentir quand j'étais plus jeune.» répondit Harry calmement.

Remus le regarda étrangement. «Tu sembles être à la fois devenu plus enfantin et plus mature cet été. Tu as joué à ces jeux puérils avec Ginny pour l'empêcher de t'embêter, mais tu sembles être devenu un adulte avant l'heure.»

Harry sourit en regardant Remus, son seul père en vie. Plusieurs fois au cours du mois, il avait voulu parler de son héritage de Dracken à Remus, mais à chaque fois, il s'était mis en sourdine. Qu'est-ce qu'il était censé dire ? Que faire si Remus réagissait mal et le disait à tout le monde et qu'il devenait un hors-la-loi ? Où irait-il ? Que ferait-il ? Il ne pouvait pas prendre le risque.

«HARRY ! REMUS ! NOUS DEVONS Y ALLER !» Cria Mme Weasley du couloir, sa voix était encore plus forte que Walburga Black.

Harry se leva brusquement et serra fortement Remus dans ses bras, le loup-garou, le retenait aussi fermement que lui.

«Allez, mon petit. Tu es sûr que tu es prêt à partir ?»

Harry hocha la tête. «Tout est prêt, j'ai mes nouveaux livres et mes fournitures scolaires et je suis sûr d'avoir emballé mes chaussettes et mes boxer, allons-y. J'ai hâte de sortir d'ici.»

Remus le regarda tristement, comprenant de quoi il parlait. C'était difficile pour lui aussi d'être là, où il avait de bons souvenirs d'un Sirius adulte avant qu'il ne soit de nouveau tué. Il était resté principalement pour Harry, pour au moins dire au revoir à son vieil ami, car il n'avait pas eu la chance de le faire avant sa mort.

«Hedwige est-elle en route pour Poudlard ?» Demanda-t-il en voyant Harry se balader avec une cage à hibou vide.

«Oui, je l'ai laissée partir hier pour qu'elle m'attende.»

«Très bien alors, allons-y avant que Molly ne crie de nouveau.»

Harry sourit en réclamant un nouveau câlin avant de se diriger vers le couloir où Mme Weasley se trouvait avec une troupe de gens et de malles.

"Comment allons-nous nous rendre sur le quai ?" Demanda-t-il avec curiosité.

"Les voitures du ministère." Lui répondit M. Weasley à travers le vacarme.

Alors qu'il atteignit le trottoir et les voitures vert foncé sur la route, Harry soupira mais monta dans la voiture qui ne contenait pas Ron et Hermione, même s'il se retrouvait dans la voiture «adulte», cela signifiait au moins qu'il avait un peu plus de temps avec Remus.


Onze heures plus tard, un Harry fatigué et très affamé s'assit à la table des Griffondors dans la Grande Salle. Il s'assit en fin de table, ne souhaitant pas s'asseoir près de ses amis. Ex-amis, se rappela-t-il amèrement. Il y eut quelques regards curieux de ses camarades de classe mais les ignora. Ce n'était pas leur affaire de toute façon.

Le hall se tut quand le professeur McGonagall sortit le choixpeau magique. Le vieux choixpeau chantait son chant habituel, mais donnait aussi un message crypté sur les maisons rivales bientôt unies. Les nouveaux premiers années étaient envoyés dans leurs maisons, le dernier élève, un petit garçon blond, pris place à la table de Serdaigle et finalement, après que le directeur ait fait ses annonces habituelles, ils étaient libres de manger.

Harry devait faire très attention à ne pas empiler dans son assiette uniquement de la viande car dans le passé, il mangeait principalement des fruits et des légumes en raison de son régime presque inexistant chez les Dursley, il avait constaté que les fruits et légumes soulageait mieux son estomac que la viande, mais dernièrement il avait envie de plus en plus de viande, depuis son anniversaire et son héritage en réalité, cela devait faire partie du Dracken.

Plus sa viande était sanglante, mieux c'était, alors il plaça un grand morceau de steak bleu dans son assiette avec des légumes et des frites. Une fois ou deux, Harry se prit à penser à quel point ce serait délicieux de mordre dans quelque chose de frais et coulant. La pensée le fit frémir et ce n'était pas de dégoût.

Alors qu'il était sur le point de prendre une bouchée de son steak, il eut soudain conscience d'une paire d'yeux qui le fixait dans son dos. Regardant discrètement autour de lui, il ne trouva personne jusqu'à ce qu'il lève les yeux vers la table d'honneur. C'était Snape. Bien sûr que c'était Snape. Les yeux noirs du professeur de potions le pénétraient. Harry n'arrivait pas à discerner ce que ce regard voulait dire ni ce qu'il avait fait pour avoir un tel regard. Il était ici depuis seulement une heure.

Harry croisa les yeux de l'homme avant de les abaisser rapidement, son nouvel instinct lui disant que sans un compagnon dominant pour le protéger, il était imprudent de se battre avec quelqu'un qui pourrait lui nuire. Jetant un regard prudent à l'homme qui se trouvait sous ses cils, il vit les yeux suspicieux de Snape sur lui.

Harry détourna les yeux et garda la tête baissée pendant le reste du dîner. Il ne pouvait permettre à personne, surtout pas à Snape, de découvrir son secret.

Un parfum délicat atteignit son nez et tout à coup son corps se mit à trembler et il frissona, ses écailles essayaient d'apparaître. Il repoussa impitoyablement ce sentiment. Il ne pouvait se permettre de les laisser apparaître, pas maintenant, pas devant tout le corps étudiant. Cela ne ferait que provoquer un véritable désastre… et s'il avait bien lu cet extrait, cela pourrait même causer sa mort.

Le dessert était passé et le directeur avait finalement envoyé les enfants au lit. Harry attendit que la salle se vide un peu avant de monter à la tour de Gryffondor. Une fois entré dans son dortoir, il ignora Ron, dit bonsoir à Seamus, Dean et Neville, avant de tirer sur ses tentures de se déshabiller et de grimper dans son lit. Bien qu'il craignait que Snape découvre son secret, il s'endormit presque instantanément.


Ça faisait à peine deux semaines et ce léger parfum le rendait fou ! C'était constamment autour de lui, comme si cela émanait du château. Cela le conduisait au bord de la destruction et il se battait toutes les heures contre lui-même pour forcer son côté Dracken à rester sous clef. Bien sûr, personne d'autre ne l'avait remarqué, mais Harry considérait cela comme une bénédiction, la dernière chose dont il avait besoin maintenant était une autre série d'articles dans les journaux sur son état de folie et d'instabilité après avoir vaincu Voldemort il y a plusieurs mois.

Snape l'observait aussi sans relâche. L'homme était absolument inébranlable. Peu importe combien Harry essayait d'agir de manière invisible ou de détourner son attention sur quelque chose d'autre, ces yeux étaient toujours là, le regardant de près. Snape pensait certainement qu'il était prêt à faire quelque chose de douteux et comme Harry était sans cesse nerveux, il était peu probable qu'il s'arrête, mais Harry était tellement inquiet que Snape découvre qu'il était un Dracken qu'il n'arrivait pas à se contrôler, il avait besoin d'un dominant, il ne pouvait pas affronter Snape à lui seul, pas maintenant qu'il avait un héritage de soumis, pas quand il se concentrait autant pour s'assurer que ses écailles et ses ailes n'apparaissaient pas en plein jour de classe.


C'était la nuit d'Halloween et Harry n'avait aucun intérêt à assister à la fête. Au lieu de cela, il profitait pleinement du fait que tout le monde était présent à la fête pour laisser son Dracken sortir pour la première fois en deux mois.

Il était au fond de la forêt interdite, la lune, même si elle n'était pas complètement pleine, était très brillante ce soir et éclairait le jeune Dracken qui se frayait un chemin à travers les broussailles. Non pas qu'il ait eu besoin de la lumière, en tant que Dracken, il avait une excellente vision nocturne, mais la lune était si grande et si belle ce soir, qu'Harry était heureux d'être là pour voir le ciel éclairer.

Après avoir marché régulièrement pendant plus de trente minutes, Harry en déduisit qu'il était suffisamment éloigné de l'école et appela son aspect de Dracken. Cela faisait tellement longtemps qu'il en était capable et maintenant qu'il pouvait enfin le faire, il sentait le bonheur instantané de se laisser aller. Ses cheveux, ses écailles, ses ailes, ses griffes et ses crocs firent leur apparition. Les écailles blanches qui couvraient ses ailes et se développaient en plaques sur son visage, son cou et ses mains brillaient faiblement au clair de lune. C'était un beau spectacle à voir, bien que personne n'était là pour le voir.

Maintenant qu'il était soulagé de laisser apparaître son apparence de Dracken, il y avait autre chose qu'il voulait faire depuis trois mois, goûter de la viande crue.

En ouvrant ses nouveaux sens, il écouta un mouvement spécifique. Il pouvait entendre des écureuils dans leurs nids, des chouettes chassant leurs petits déjeuners, des lapins grignotant des trèfles, des souris se précipitant dans les sous-bois, puis il entendit ce qu'il cherchait, un sabot marchant sur le sol feuillu.

À environ trente mètres devant lui, il y avait quatre cerfs. En un instant, Harry partit, courant à la vitesse de l'éclair et avant que quelque qu'on ne l'aperçoive, il avait enfoncé ses crocs dans la veine jugulaire d'une petite biche. Il n'était pas fort ou assez expérimenté pour attraper un cerf ; il laisserait ça à son compagnon dominant.

Les trois cerfs restants avaient disparus, s'enfouissant dans la forêt. La biche sur laquel Harry s'était jeté donna un coup de pied pour essayer de se libérer et il lui coupa rapidement le cou avec ses griffes, la faisant taire pour de bon.

Le goût du sang était enivrant et Harry pouvait difficilement se retenir de gémir à haute voix. En utilisant ses griffes et ses crocs, il arracha des morceaux de chairs encore chaude et les dévora. C'était la chose la plus délicieuse qu'il ait jamais mangée et il n'en avait pas assez. Il s'accroupit et plongea dans la peau avec ses crocs et ses griffes pour atteindre la tendre viande.

Au milieu de son repas, Harry se calma. Il pencha la tête, écoutant, ignorant les gouttes de sang coulant de son menton à son cou alors qu'il essayait de découvrir ce qui l'avait dérangé. Il y avait quelque chose là-bas. Sa tête se leva brusquement à gauche et il grogna de manière menaçante.

Le grognement qui lui répondit était un grondement profond qui le secoua. Harry recula. La silhouette qui sortait du tas d'arbres au bord de la clairière dans laquelle il avait choisi de manger était grande et mince, mais ce n'était pas ce qui troublait Harry. Non, c'était un Dracken dominant. La première chose qu'Harry remarqua à propos du Dominant était ses ailes. Elles faisaient au moins 6 mètres et cachait facilement les siennes, qu'il resserra autour de lui, pour se protéger.

La seconde chose qu'Harry remarqua était l'homme lui-même. Il était grand d'environ 1 mètre 90 et était très musclé pour un corps aussi mince ; il ne portait pas de chemise. Des écailles faites dans une obsidienne sans fond et une profonde améthyste étaient éparpillées sur les ailes de l'homme, des écailles couleur olive se trouvait sur sa peau nue et bronzée qu'Harry pouvait à peine distinguer. Ses cheveux étaient noirs comme ses écailles coupés en morceaux qui ne faisait que couvrir ses oreilles. Son visage était lisse et fort, anguleux et exotique. Ses yeux indigo bridés étaient froids et durs, mais remplis de luxure alors qu'ils dévoraient la peau d'Harry autant que possible, s'attardant sur son visage et surtout sur son cou.

Cet homme essouffla les poumons d'Harry, prit l'oxygène de l'air tout autour de lui et alors qu'Harry prenait une inspiration profonde et tremblante, le Dracken en face de lui fit un geste.


A SUIVRE...