Hermione n'était pas de bonne humeur en cette matinée de célébration : bien que la tension générale se soit légèrement relâchée pour l'occasion, Ron et Harry n'appliquaient toujours pas le programme qu'elle leur avait fixé-après tout, les examens étaient encore d'actualité malgré l'état fébrile du monde sorcier. Elle pensait les avoir convaincus de se lever de bonne humeur et d'aller faire de l'exercice, mais le silence qui avait suivi les coups frappés à leur porte indiquait clairement l'état de sommeil des deux autres membres du Trio. Elle soupira, agacée. Elle irait faire son jogging seule, et peu importe s'ils se plaignent de leur endurance minable en duel magique, se dit-elle en haussant les épaules. Elle descendit les escaliers, passa rapidement par la cuisine encore silencieuse, sortit quelques toasts d'un vieux sachet et chercha un grille-pain du regard-elle n'arrivait toujours pas à éliminer ses vieux réflexes.
- Je parie que tu cherches un cuit-pain, devina triomphalement Arthur en posant sa tasse.
- Un grille-pain, oui, corrigea-t-elle, amusée.
- J'en avais ramené un, mais Molly l'a enlevé depuis qu'elle y a carbonisé des restes de pain français, je crois qu'elle l'a pris en grippe depuis, expliqua-t-il. Quoi qu'il en soit, j'ai dû le liquider, précisa-t-il avec un air malheureux.
- On peut s'en passer, décida rapidement Hermione.
Elle attira la marmelade à elle, mangea rapidement sa tartine, but son thé trop chaud et décida de sortir. Il faisait beau, et déjà trop chaud malgré l'heure peu avancée. Elle fit le tour des champs qui entouraient le terrier, puis exténuée, s'arrêta pour se reposer, avant de voir une tête rousse dans le lac qui jouxtait la propriété. Curieuse, elle fit des grands signes-ça n'était certainement pas Ron qui devait dormir profondément.
Après la tête émergea un buste, puis un corps entier, et elle reconnut Charlie, et se sentit immédiatement gênée. Elle n'avait pas eu beaucoup l'occasion d'échanger avec lui, il travaillait pendant les vacances scolaires, et sa présence avait tendance à l'intimider. C'était le seul avec qui elle n'était pas forcément à l'aise mais elle décida de surpasser cette sensation idiote et s'avança vers lui.
- Hermione, fit-il avec simplicité, comme s'il trouvait cette situation tout à fait normale.
- Alors il existe des Weasley sportifs en dehors du Quidditch, constata-t-elle.
- Et il existe une Hermione qui pratique le sens de l'humour, répliqua-t-il avec bonne humeur, tandis qu'elle détournait le regard, agacée.
Evidemment que c'était le cas ! Pourquoi étais-ce incompatible avec sa passion des livres ?
- C'est Ron qui a tendance à se plaindre, expliqua-t-il. Mais il le fait si souvent que c'est peut-être un compliment, détailla-t-il avec amusement.
- Fred et Georges sont les boute-en-train, pas lui, contra-t-elle.
- Chacun essaie de se faire une place, répondit Charlie en se mettant à marcher, et elle le suivit naturellement.
- J'ai du mal à imaginer, étant fille unique, répondit Hermione.
- Quelle chance, nota Charlie avec un ton qui la fit sourire.
- En fait, je ne sais pratiquement rien sur toi, avoua-t-elle.
- Il n'y a pas grand-chose à dire, annonça-t-il finalement. Dans une famille pareille, il faut savoir prendre son envol pour se sentir vraiment unique, expliqua-t-il.
Hermione haussa un sourcil, curieuse.
- C'est-à-dire partir en Roumanie et ne revenir qu'une fois par an ? En déduit-t-elle.
- C'est une façon de le faire, oui, répondit-il sobrement, et elle masqua sa frustration.
Peut-être n'avait-il pas envie d'en dire plus mais Hermione aimait apprendre à connaître les motivations de chacun et aurait aimé en savoir davantage.
- C'est bien que tu sois revenu pour le mariage de Bill, en tout cas, fit-elle remarquer.
- Il m'a demandé d'être son témoin, difficile de faire autrement, dit-il, et ils échangèrent un regard complice.
- Est-ce que cette idée t'angoisse ? Demanda-t-elle en contemplant le paysage bucolique trompeur, cette quiétude illusoire.
- Pas vraiment, répondit-il tranquillement, et elle sentit qu'il était plutôt secret de manière générale.
Un silence s'installa, mais ce n'était pas inconfortable Charlie perçut l'hésitation d'Hermione et chercha ses mots.
- Il a toujours été le plus grand, donc le voir se marier fait partie d'une suite d'évènements logiques, j'imagine, développa-t-il.
- Ça ne me renseigne pas sur ce que tu en penses, reprit-elle immédiatement.
Il eut un petit rire, et elle fut heureuse de cette réaction. Sa ténacité ne plaisait pas à tout le monde, malheureusement… Elle le sentit lutter intérieurement, hésitant.
- Je dois bien avouer que ça m'effraie un peu, puisque ça veut dire qu'il partira définitivement de la famille, même si je n'habite plus avec eux depuis longtemps. Et que mes parents attendent certainement que je sois le prochain sur la liste, ajouta-t-il avec une voix désabusée, et elle réprima un sourire.
- Peut-être ont-ils compris que ce n'était pas ta priorité, dit-elle très sérieusement. Après tout, ça n'est pas le rêve de tout le monde de s'engager très tôt et fonder une famille, nota-t-elle.
- Plutôt me faire embrasser par un de mes dragons, acquiesça-t-il et elle haussa un sourcil, trouvant la comparaison bien extrême.
Ils arrivèrent en vue du Terrier, et elle s'étonna de voir à l'œuvre toute la maisonnée, installant les chapiteaux de mariage.
- Molly a plus de succès que moi pour les tirer du lit, constata-t-elle avec dépit.
- Ron n'a jamais aimé le sport, et les jumeaux n'en font que lorsqu'il y a une farce derrière, ou pour le Quidditch, alors ne compte pas sur eux, renchérit Charlie, amusé par son air consterné.
- Tu as l'air de t'être levé tôt, fit-elle remarquer.
- Oui, j'ai la réputation d'être le mec qui passe tout son temps dehors plutôt qu'à lire des vieux bouquins, dit-il en insistant sur la comparaison pour la taquiner.
- Ce n'est pas contradictoire, s'insurgea-t-elle, et elle comprit à la lueur de ses yeux qu'il plaisantait. Très bien, je te mets au défi de m'accompagner courir demain alors, fit-elle d'un ton fier. Euh, non, oublie, rectifia-t-elle.
Son visage s'était assombri alors qu'elle pensait au départ précipité du Trio, qu'elle préparait depuis des mois. Si ce n'était pas demain, ça allait être après-demain bientôt, elle le sentait. Charlie la regarda d'un air interrogateur, puis haussa les épaules.
Elle passa le reste de la journée à aider Molly, véritable harpie en nage qui harcelait chaque prétendu tire-au-flanc qu'elle rencontrait. Alors qu'elle pensait sérieusement à s'échapper quelques minutes, l'heure tant attendue arriva enfin et les invités se mirent à transplaner de partout. Chargée de guider chacun à travers les différentes étapes du buffet, elle fut soulagée de voir venir l'heure de la danse qui la libérait de ses tâches.
- Hermione, tu danses ? Demanda Harry avec la simplicité qui le caractérisait.
- Quelle délicatesse, Harry, moi qui croyait que tu fuyais les bals, dit-elle en l'enlaçant.
- Peut-être que ça incitera quelqu'un d'autre à le faire aussi, dit-il en désignant Ron du menton, complice.
Hermione leva les yeux au ciel, agacée.
- Je t'en prie Harry, ne compte pas là-dessus. Ronald doit se débrouiller seul, fit-elle d'une voix indignée.
- Bien, bien, abandonna très vite le brun en se reposant sur elle, la laissant mener.
Les jumeaux s'étaient emparés de la musique et faisaient vibrer l'assemblée, évitant les sourcils froncés de leur mère qui avait prévu des chansons plus traditionnelles. Hermione, Harry et Ron finirent par se retrouver seuls, observant les invités.
- Bon sang de Merlin, regardez la tenue du père de Luna, signala Ron.
- C'est toujours plus seyant que tes superbes costumes du XIXème siècle, se moqua Hermione.
- C'est trop facile, protesta le roux.
- Et Shackebolt, fit remarquer Harry. Il faut avoir sacrément confiance en soi pour oser une telle cravate, ajouta-t-il en lorgnant le morceau de tissu jaune aux pois violets.
- Arrêtez de critiquer comme des commères, s'insurgea Ginny en les rejoignant, l'œil taquin malgré elle.
- Tu préfères qu'on s'attarde sur le sujet interdit alias toi et Harry ? S'indigna Ron.
- Ne te mêle pas de ce qui ne te regarde pas, tacla immédiatement sa sœur avec un regard noir.
Hermione sourit et s'éloigna d'eux. C'était peine perdue Ron l'avait accepté, mais il continuait à faire des histoires, eh bien, parce que c'était dans son caractère, songea Hermione avec lassitude. Elle se souvint du regard coupable qu'Harry avait jeté à Ginny et en déduisit qu'il éprouvait une affection profonde pour la jeune Weasley. Ils n'en parlaient presque jamais c'était difficile de savoir qui éprouvait quoi. Rarement le regard d'Harry a été si sombre, pensa-t-elle en s'écartant de la foule, mélancolique. Elle fut interrompue dans sa réflexion par une voix aigüe.
- Si tôt ? S'écria une fille blond vénitien qu'Hermione ne connaissait pas.
- Euh, oui, répondit Charlie qui se tenait là d'une voix gênée en passant un bras dans son cou, d'un geste très masculin.
Hermione haussa un sourcil, fit signe à Fred qui portait les coupes de champagne pour remplacer son verre vide, et se tint là, consciente de son écoute indiscrète mais tiraillée par la curiosité.
- Mais c'est beaucoup trop tôt, répliqua la fille d'une voix qui parut presque plaintive à Hermione.
Celle-ci la détailla. Elle portait une robe bleu clair pastel au décolleté sage ornée d'une bordure de dentelle blanche. Juste ce qu'il faut, songea Hermione avec ironie.
- Mes dragons s'ennuient, sans moi, tenta Charlie avec un sourire charmeur qui fit rire intérieurement la Gryffondor.
- Toi ou un autre soigneur, qu'est-ce que ça change ? Répondit la fille en lissant sa robe.
- Ça n'a rien à voir, contra Charlie avec un pli sérieux entre les yeux, le regard et la voix à présent concentrés. En ce moment, reprit-il, on a deux Pyrénéens, des dragons originaires de France et d'Italie, et ils sont plutôt tendus malgré l'environnement qui devrait leur paraître familier à présent. Ils ont beaucoup d'espace pour voler, mais ne supportent pas de partager leur territoire de chasse avec d'autres espèces, donc ça crée des conflits, expliqua Charlie en regardant la fille droit dans les yeux, la voix traversée de passion.
- Ah, je vois, répondit l'autre dans un murmure, comme si elle redoutait qu'il poursuive ses explications.
- Du coup, ils n'ont pour repère que les soigneurs, et cela nous empêche de prendre plus d'une semaine de vacances, sinon tout le travail d'approche est à recommencer, détailla Charlie.
Hermione sourit devant tant de ferveur, et l'air perdu de la fille ne fit qu'augmenter son hilarité. Elle se souvint d'un livre qu'elle avait lu en début d'année portant sur les dragons et autres prédateurs dangereux, et s'avança de quelques pas, entrant dans la discussion.
- J'imagine que vous devez bien les soigner, étant donné que 80% de leur espèce est déjà portée disparue, dit-elle alors que la fille haussait un sourcil, comme dérangée de son intrusion.
- Exactement, s'exclama Charlie en se tournant vers elle, un sourire aux lèvres mais le regard préoccupé. Les mâles disparaissant plus vite que les femelles, on a réussi à en faire s'accoupler un avec différentes femelles, mais seul un bébé a éclos, fit-il remarquer.
- Qu'allez-vous faire si vous ne trouvez pas de femelle pour s'accoupler avec ce bébé ? Comment comptez-vous perpétuer la race ? Demanda Hermione en buvant une gorgée de son champagne, passionnée malgré elle.
- A plus, Charlie, fit la blonde d'un ton frustré en foudroyant Hermione du regard, mais celle-ci ne s'en rendit pas compte.
La fille partie, il restait un espace à combler entre elle et Charlie et il le fit inconsciemment afin de reprendre leur conversation.
- On a plusieurs options, répondit Charlie en s'approchant. On peut continuer nos recherches, et trouver d'autres spécimens mais si ça échoue, on pourra essayer d'en faire naître un par clonage, selon des techniques moldues très efficaces, finit-il.
- C'est une merveilleuse idée, s'enthousiasma Hermione. Je crois qu'ils travaillent en ce moment à recréer un mammouth, mis en gestation artificiellement dans le ventre d'une femelle éléphant, argumenta-t-elle, les yeux brillants.
- « Ils » ? Tu ne te considères plus comme moldue ? S'étonna Charlie en marchant à ses côtés.
- Si, bien sûr, c'était un pronom plus général, expliqua rapidement Hermione avec confusion.
- Je ne comprends pas cette obsession anti-moldue, avoua Charlie. Au camp, certains cracmols sont plus doués avec les dragons que des sorciers. Il y a même une moldue qui s'en occupe très bien, ajouta-t-il en la regardant.
- Vous avez mis une moldue au courant de l'existence des dragons ? S'étonna Hermione, un peu choquée.
- Oui, enfin ça s'est fait comme ça, répondit Charlie en regardant les tentes du mariage, le regard perdu. A vrai dire, ce n'était pas prévu, un de nos dragons a réussi à dépasser les barrières magiques et elle randonnait en forêt. Lorsqu'on a réussi à le retrouver, ils s'observaient mutuellement, et elle s'est enfuie lorsque notre chef a voulu lui appliquer un sort d'Oubliette classique. Deux jours plus tard, continua-t-il, on l'a trouvée à la porte du camp, comme si elle sentait la magie, alors on a passé un contrat magique avec elle et elle travaille pour nous, maintenant, termina Charlie.
- Elle a l'air sacrément courageuse, fit remarquer pensivement Hermione.
- Elle l'est, reconnut Charlie en hochant vigoureusement la tête.
Un petit silence se fit, puisqu'il n'avait rien à ajouter. Est-ce qu'elle représente quelque chose pour lui ? Se demanda Hermione avec curiosité, constatant que c'était la première fois qu'elle entendait Charlie complimenter quelqu'un. Le bruit s'était atténué, maintenant qu'ils s'étaient éloignés du mariage. La chaleur de l'après-midi avait laissé place à un début de soirée plutôt froid, et Hermione frissonna.
- Prends ça, fit-il d'un ton négligeant en lui tendant sa veste de costume.
Elle faillit renâcler par pure habitude, puis se souvint qu'elle était peu habituée aux démonstrations de galanterie-Harry et Ron n'étaient pas vraiment des gentlemans.
- Merci, reconnut-elle en la serrant autour d'elle, les bras de la veste flottant autour d'elle.
Elle leva le visage vers lui, puis ses yeux glissèrent sur son cou, et son torse, plutôt bien mis en valeur par la chemise noire qu'il portait. Elle détourna les yeux, agacée de ses pensées futiles.
- Drôle de couleur pour un mariage, fit-elle en désignant du menton sa chemise.
- Tout le monde ne porte pas si heureusement le rouge, fit-il avec un bon sourire en désignant sa robe, et elle haussa les épaules, touchée intérieurement.
- Peut-être pas rouge, mais au moins blanc ? Ou bleu ? Dit-elle en le consultant du regard.
- C'est la seule que j'ai, avoua-t-il piteusement et elle eut un sourire amusé.
Elle saisit sa baguette, formula un sort silencieusement et la chemise noire se transforma en une chemise d'un bleu roi plutôt élégant, mais une expression de surprise leur échappa tous les deux lorsqu'ils constatèrent que le vêtement avait légèrement rétréci-elle couvrait à peine le ventre de Charlie.
- Ce n'était pas prévu, désolée, je vais tenter de réparer ça, dit Hermione à toute vitesse, mortifiée.
- Ne le prends pas si sérieusement, répondit Charlie en éclatant de rire. Elle est customisée, comme ça, et puis Molly ne pourra plus m'obliger à la porter, ajouta-t-il.
- Tu appelles ta mère par son prénom ? Remarqua Hermione soudainement.
- Oui, reconnut-il. C'est comme ça, fit-il en haussant les épaules.
Hermione sourit. Ce n'est pas le genre de réponse qui me contenterait sur des sujets sérieux, se dit-elle tout-à-coup. Charlie s'arrêta, et ils constatèrent qu'ils avaient largement dépassé le champ du mariage. Le soleil couchant nimbait le blé d'une couche orange et les nuances de bleu qui assombrissaient le ciel formait une aquarelle plutôt réussie.
- Là-bas, les couchers de soleil sont grandioses, fit remarquer Charlie, le regard perdu dans les champs. Les montagnes nous entourent, et il y a de la neige sur les sommets toute l'année. Les paysages accidentés sont les plus stupéfiants, fit-il remarquer.
Elle comprit que là-bas faisait référence à son camp d'entraînement de dragons, et se contenta de sourire. C'était rare qu'un garçon se montre sensible aux paysages, et encore moins qu'il le dise à voix haute, mais Charlie ne semblait pas être gêné, et elle apprécia cela. Elle ferma les yeux un instant, se sentant étrangement en paix, également convaincue que ça n'allait pas durer. À tout moment, elle imaginait les mangemorts débarquer c'était impossible qu'ils ne soient pas au courant de leur rassemblement. Mais là, maintenant, ça semblait un scénario impossible l'air paisible de Charlie ne faisait que le confirmer. Elle détailla son visage, que l'on ne pouvait qualifier de beau au premier abord, mais dont la mâchoire carrée et le regard franc attiraient immédiatement l'attention. Ses traits n'étaient pas exactement symétriques, mais il émanait une force tranquille de lui, une assurance étrange malgré son comportement majoritairement réservé. Sans qu'elle sache bien pourquoi, Hermione se sentait toujours un peu impressionnée, bien qu'il se montrât gentil et accessible. Peut-être l'éclat lointain de ses yeux ou bien sa nonchalance, songea-t-elle.
Soudain, des cris se firent entendre, et Hermione sut que quelque chose d'imminent allait se produire. Sans se concerter, ils coururent presque jusqu'aux tentes blanches, où ils eurent juste le temps de voir disparaître le patronus leur annonçant que les mangemorts s'étaient emparés du Ministère. Chacun se bousculait, indécis quant aux actions à entreprendre. Hermione réagit presque mécaniquement : elle saisit son sac, chercha Harry et Ron du regard, vit Harry qui luttait à se séparer de Ginny et Ron qui courut vers elle, affolé.
- Dépêche-toi, Harry, s'écria-t-elle en lui tendant la main pour transplaner tandis que Ron avait déjà agrippé son épaule.
- Son regard inquiet croisa soudain celui de Charlie, qui comprit immédiatement.
- Revenez en vie, murmura-t-il à l'intention d'Harry et Ron, et Hermione se sentit déçue de n'être pas incluse, mais il leva les yeux vers elle au dernier moment.
Lorsqu'ils atterrirent à Londres, elle se sentait encore confuse, mais ce n'était pas dû qu'au transplanage.
