Chapitre 1 : portail
Trois sœurs se tenaient devant un grimoire qui renfermait leur bien le plus précieux. C'était un héritage de famille, une longue lignée qui détenait en eux des pouvoirs surnaturels. Les femmes sorcières avaient rempli au fil des ans, un grimoire contenant des formules pour vaincre des démons, des spectres, des sorciers malfaisants. Il se donnait de génération en génération. Maintenant, ces trois sœurs faisaient une recherche parmi ses informations importante.
Cela faisait plusieurs jours que des sorcières se faisaient tuées. Leur ami Darryl, qui était un inspecteur de police et qui était au courant de leur secret, les aidait à résoudre certains détails que seul lui avait. Les indices recueillis sur les lieux du crime avant qu'ils ne puissent permettre aux sœurs d'y entrer, avec un prétexte bidon pour qu'elles puissent les examiner elles-mêmes, il les fournissait lui-même aux sœurs Halliwell lorsqu'il savait que toute l'investigation avait un rapport avec les forces surnaturelles qu'elles combattaient depuis maintenant plus de sept ans. Elles avaient eu tellement de problèmes que voilà quatre mois, elles avaient changé d'apparence et laissé croire à leur mort pour avoir un peu la paix pour vivre.
C'était bien sûr sans compter sur les pouvoirs d'être de lumière de Paige qui avait fait que leur couverture n'avait pas tenu bien longtemps en voulant aider une nouvelle sorcière. Billie était une sorcière compétente, mais très tête en l'air. Elle était la protégée de Paige et elle se perfectionnait dans le contrôle de son pouvoir. Elle avait le pouvoir de télékinésie et le pouvoir de projection. Elles avaient donc dû reprendre leur forme primaire, parce que malgré tout ce qu'elle disait leur vie leur manquait et que tout ce qu'elle créerait ne serait pas pareil pour les autres puisqu'il ne saurait pas qui elles seraient réellement et cela ne leur plaisait aucunement.
Grâce à quelques indices fournis par Darryl, Phoebe cherchait maintenant quelle sorte de démon pouvait tuer ces sorcières. Elles étaient tuées par un être qui leur arrachait le cœur. On ne pouvait pas vraiment en dire davantage, seulement que leur cœur avait l'air d'avoir été arraché à main nue. Ces sœurs étant partie voir les enfants, elle fouinait seule dans le livre des ombres sur des démons qui produisait des portails dimensionnels, mais qui se nourrissait de cœur humain, de préférence de bonne sorcière féminine. Elle étudiait justement ce démon, lorsqu'un portail apparut devant elle. Elle cria pour appeler ces sœurs qui arrivèrent tout juste lorsqu'elle se fit aspiré et le portail se referma avant que ses sœurs ne puissent faire un geste. Piper et Paige s'écroulèrent désespéré d'avoir perdue leur sœur. Elles se tinrent l'une à l'autre tout comme Léo qui était avec les deux sœurs lorsqu'elles avaient rejoint Pheobe qui criait dans le grenier. Tous se demandaient où le démon emmènerait Pheobe. Piper eut soudain une idée. Elle pourrait chercher sa sœur avec l'incantation de sorcières perdues avec une petite modification pour sœur perdue. Elle prit le livre des ombres et demanda à Paige de dire la formule avec elle.
Emmène-moi où ce sang a été versé
Pour que j'aide ma sœur à se dépêtrer
Toi qui partages mon sang
Entends-moi
Toi qui partages mon sang
Reviens-moi
Rien ne se passa et toutes deux désespérèrent. Léo montra alors la carte de San Francisco et le pendule, vous pouvez chercher avec cela, dit-il. Les deux sœurs sautèrent sur leur pied et ouvrirent la carte de San Francisco sur celle du monde.
Le pendule se balança en rythme pendant près de deux minutes avant qu'il se stabilise sur un point précis. Mais alors, qu'elles allaient reposer le pendule sur la carte du monde après avoir enlevé celle de leur ville pour partir voir le quartier près du pont du Golden Gate où le pendule se promenait sans arrêt, ce dernier se remis a pointer un pays sur la carte du monde. L'Angleterre, mais que pouvait y faire un démon. Léo les éclipsèrent vers Londres où il pourrait surement retrouver une trace de la présence de sa belle-sœur. Dès leur réapparition, il se concentra pour localiser la disparue. Il la repéra bien vite et s'éclipsa avec sa femme et sa seconde belle-sœur retrouvée notre sorcière bien-aimée. Arrivés à destination ils virent alors qu'ils se trouvaient dans une rue résidentielle totalement normale, ainsi que Pheobe qui remontait l'allée d'une de ces dites maison qui était miraculeusement illuminée parmi toutes celles éteintes, car on était tout juste à l'aube du jour. Ils décidèrent alors de s'avancer et de rejoindre leur sœur et de cogner à cette porte. Ils entendirent alors quelqu'un grommeler et crier, ou plutôt ordonner à un garçon d'aller ouvrir.
*Le même instant dans la nuit, mais d'un autre point de vue*
Un jeune homme se tenait devant sa fenêtre depuis quelques heures maintenant à réfléchir sur sa fin d'année qui avait été plutôt forte en émotion et révélation. Comment pourrait-il gérer à la fois la mort de son parrain et la prophétie qui le mettait comme sauveur du monde sorcier et moldu, car le seul à pouvoir vaincre une bonne fois pour tout celui qui s'était autoproclamé Lord Voldemort. Il pleura de rage en pensant à ce que Bellatrix avait fait dans sa vie. Elle avait enlevé les parents à Neville en les torturant jusqu'à la folie au point qu'ils ne reconnaissaient même pas leur fils. Et maintenant, elle lui enlevait Sirius, le seul être adulte, avec Remus, à le considéré comme seulement Harry, et non pas comme le sauveur du monde. L'élu de la prophétie. Harry, car tel était son nom, s'était rendu compte que Dumbledore essayait de le manipuler pour être sur de l'avoir à la main pour vaincre, mais ne l'entrainait pas, car il le trouvait trop puissant pour rester tout le temps dans le camp lumineux. Son propre mentor croyait qu'il allait mal tourner. Il repensa alors à la conversation qu'il avait entendu à la fin de l'année quand il sortait du bureau de Dumbledore, après que celui-ci lui ait finalement dit la prophétie donc ils faisaient l'objet avec voldemort.
*flash back*
Il sortait à peine du bureau qu'il entendit Dumbledore prononcer son nom. Il s'arrêta donc, et colla son oreille à la porte pour essayer d'en entendre le plus possible.
On ne peut pas le laisser devenir plus puissant sans le contrôler, sinon Harry risque de mal tourner.
…
Oui, je sais, il ne faut pas que j'arrête de le surveiller. Plutôt essayer de le briser encore plus pour le manipuler encore plus facilement.
…
Non, pour l'instant, je ne sais pas vraiment quoi faire. Peut-être devrait-on se servir des Dursley. Ils nous l'ont assez malmené avant Poudlard pour qu'il ne voie rien des manipulations qu'il subit. Ils ont détruit sa confiance en lui. Un grand avantage quand on connait leur opinion sur notre monde de pouvoir leur laisser Harry.
…
Il ne va pas falloir l'entraîner à combattre si on veut qu'il n'y survivre pas. Il suffira d'attiser sa rage envers Voldemort pour qu'il l'emporte dans la mort avec lui, mais il ne faut pas qu'il survivre, sinon il va devenir trop puissant et on risque de le perdre dans les forces du mal à la recherche du pouvoir.
…
D'accord, alors je te laisse préparer le plan pour les Dursley cet été. Occupe-t-en. Pour l'instant, je vais aller voir comment se porte notre survivant…
Il en eut assez d'écouter son mentor le rabaisser au rôle de méchant s'il n'était pas manipuler ou contrôler par tous. Il s'en alla se réfugier dans la salle sur demande.
*Fin flash back*
En repensant à cela, il se mit dans une rage folle. Comment Dumbledore pouvait seulement croire qu'il tournerait mal. Il ne se laisserait pas faire à l'avenir. Il fallait trouver un moyen de prendre sa vie en main. Alors qu'il cherchait une solution à sa vie, en regardant par sa fenêtre, dans la chambre donner par sa tante et son oncle à son entrer à l'école, il aperçut un trou noir se former. Une jeune femme en sortit toute ébranlée, elle avait l'expression d'une personne qui cherche où elle se trouve. Elle fini par commencer à avancer vers l'allée qui menait à la porte d'entrée lorsque deux autres femmes et un homme apparut dans un halo de lumière bleutée. Elles aussi regardèrent autour d'elles avant d'avancer et de rejoindre la première femme arrivée. Les trois dames avaient les cheveux bruns. Et l'homme les avait dans les teintes de châtain blond. Ils regardèrent autour d'eux perdus. Ils fixèrent la maison pendant quelques minutes avant de se regarder et de marcher au travers du chemin qui menait à la porte. Son oncle et sa tante étaient déjà pour se préparer. Quand les inconnus qu'Harry avait vu ce dirigé vers leur porte cognèrent sur cette dernière, sa tante grommela avant de lui ordonner d'aller ouvrir. Il descendit donc les escaliers, sa baguette cachée dans sa manche en cas de danger. Il ouvrit alors la porte d'entrer.
POV général.
Les trois sœurs venaient de cogner sur la porte lorsque celle-ci s'ouvrit. Un jeune homme se tenait dans l'encadrement et avait l'air d'être sur ses gardes comme si tout était un danger.
Bonjour, dit une des femmes. Mon nom est Pheobe Halliwell et nous nous sommes perdus avec mes sœurs et mon beau-frère. Pouvez-vous nous dire où nous nous trouvons.
Bien sur, dit le jeune homme. Je m'appelle Harry et vous êtes ici sur Privet Drive à Little Whinning, Surrey près de Londres.
Merci.
Avant qu'elle n'ait pu rajouter quoi que se soit, la tante d'Harry appela celui-ci.
Qui est-ce, garçon?
Des personnes qui se sont perdus.
Sa tante arriva près de lui en le regardant de travers. Cela ne passa pas inaperçue chez les charmed.
Mon nom est Pétunia Dursley et vous êtes ici chez moi. Alors, je vous prierais de bien vouloir…
Elle n'eut guère le temps de terminer sa phrase que plusieurs « Crac » se firent entendre dans la rue. Harry réagit à la vitesse de la lumière. Même s'il y avait des moldus devant lui, il se ficha des lois et dégaina sa baguette magique pour défendre les autres, il ne se laisserait pas marcher sur les pieds par des mangemorts. Car c'était bien d'eux qu'ils s'agissaient. Des personnes vêtues entièrement de cape noire et qui cachaient leur visage avec un masque blanc. Ils les avaient remarqués dès le début. Il s'avança devant tout le monde pour les protégés.
Range ta chose, s'écria la tante Pétunia, plus terrorisé de voir que les voisins voient son neveu faire des choses bizarres, que par le fait qu'elle pourrait mourir dans les minutes qui suivait.
Je ne me laisserai pas tué sans rien faire, restez derrière moi, ajouta-t-il pour les quatre étrangers qui se tenaient là perplexe.
Les Charmed se demandaient quoi faire. Pouvaient-elles montrer leur pouvoir, se jeune homme avait l'air d'être un sorcier, mais d'un autre type qu'eux. Elles se tournèrent vers Léo, interrogatrice, sans pour autant faire de bruit. Celui-ci leur fit signe que oui, elle allait probablement devoir utiliser leur pouvoir. Pendant ce temps, la joute verbale continuait, mais cette fois, contre les gens avec les masques.
Alors bébé Potter, on se fait rabaisser par sa propre famille? Railla une voix très bien connue du survivant.
Bellatrix Lestrange, dit-il avec une voix froide qui effraya sa tante, je vais te faire regretter ce qui sait passer au ministère.
Mon pauvre petit pote Potter, tu n'as même pas été capable de me jeter le Doloris, penses-tu réellement être capable de me battre. Tu vas mourir ce soir. Doloris, ajouta-t-elle avec vitesse.
Elle fut tellement rapide qu'Harry ne put éviter le sort, mais de toute façon il ne voulait pas l'éviter sinon cela aurait été sa tante qui l'aurait reçu. Le sortilège de douleur le frappa en pleine poitrine et il tomba sur le sol, hurlant de douleur. Le sort s'arrêta au bout de quelque seconde. Il se demanda ce qui se passait, connaissant la fautive, ce ne serait pas elle qui aurait eu la gentillesse d'arrêter. Il releva donc la tête pour découvrir le seul homme qui était avec les étrangers devant lui, comme le protégeant, tandis que les trois femmes se tenaient devant l'air de vouloir se battre. Étaient-elles inconscientes? Comment veulent-elles les combattre, elles n'ont aucun pouvoir?
Pheobe ne supportait pas les cris du jeune homme. Elle s'avança donc discrètement vers les agresseurs et donna un coup de pied rapide sur le poignet de celle qui avait lancé le sort pour lui faire perdre sa baguette. Elle recula avec une vitesse inimaginable. Ses sœurs la rejoignirent tandis que Léo se plaçait devant le jeune homme étendu sur le sol.
Harry finit par se relever et aller rejoindre les trois femmes au devant de la scène. Un avada se dirigea vers la jeune femme qui se tenait près de lui, Pheobe, mais ce qui étonna notre jeune sorcier ne fut pas qu'elle évita le sortilège vert d'un bond, mais qu'elle resta dans les airs, redescendant tout doucement. Celle qui semblait la plus vieille bougea les mains et bloqua un jet de lumière rouge qui partait en direction de l'homme châtain. Les mangemorts voyant qu'il n'atteignait pas leur cible et que trois d'entre elles avaient des pouvoirs dont ils ignoraient tout, préférèrent battre en retraite.
Merci, dit Harry, mais j'aurais une question. Qu'êtes-vous exactement?
