L'entreprise Sharingan

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Paring : NaruSasu

Résumé : Que se passe t-il lorsque le CV d'un certain blond qui aurait dû être dans la pile des "Au revoir. On ne vous appellera pas.", se retrouve dans la pile de ceux que l'on garde et convoque à un petit rendez-vous?

Prologue :

L'entreprise Sharingan.
Une entreprise appartenant à la très importante famille Uchiwa. Elle a pour but de racheter les grands hôpitaux, instituts médicaux et centre de recherche dans lesquels se font les expériences ou autres recherches sur le cancer. Ainsi, l'entreprise Sharingan a pu s'implanter dans de nombreux pays et devenir presque mondialement connu.

Dans ce qui semblait être un très grand et luxueux bureau aux couleurs froides, se trouvait un homme de la quarantaine en tenu sobre mais très classe, assit sur l'un des divans en cuir noir de la pièce. Une main sur l'un de ses genoux et l'autre à caresser le cuir du divan, il méditait sur les prochaines heures où il devrait convaincre un très grand PDG de s'associer avec lui. Rien de très difficile pour cet homme, en somme. C'est ce qu'il faisait depuis le début de son affaire. Convaincre, persuader, négocier et gagner. Soudain, alors que l'homme était encore plonger dans ses pensées, quelqu'un vint frapper de trois coups secs à la porte.

« Entrer.

- Monsieur Uchiwa, la voiture est arrivée.

- Très bien. Faite prévenir nos partenaires, nous arriverons avec dix minutes d'avance.

- Tout de suite, monsieur. »

Fugaku Uchiwa, le président de l'entreprise Sharigan, est l'investigateur de toute action pour le cancer. Après la mort de sa femme qui était, elle-même, atteinte du cancer, il ne s'en était jamais remit. A sa tête, vient son premier fils, Itachi, qui lui succèdera très prochainement, puis vient Sasuke, le cadet de dix-neuf ans qui s'occupe de certaines de leurs affaires au Japon.

Alors que Fugaku, accompagné de son garde du corps et de sa secrétaire, se rendait à l'ascenseur qui se trouvait à quelques mètres de son bureau, un jeune homme à la peau très pale, aux traits fins, les cheveux et les yeux noirs, sortit d'une pièce qui semblait être les archives. Il salua rapidement la secrétaire d'un hochement de tête avant de s'incliner plus respectueusement devant son ainé. Celui-ci resta droit mais, néanmoins, il hocha la tête en signe de salutation. Le plus jeune se remit droit.

« Fugaku-san, vous partez déjà ?

- En effet. Nous aurons l'occasion de faire le point sur la Chine à mon retour.

- Bien. Bon voyage.

- Merci, Sai. » Etant le plus âgé, il rompit tout contact avec son neveu le premier et se dirigea de nouveau vers l'ascenseur. Une fois qu'il put entrer à l'intérieur de celui-ci, sa secrétaire demanda le rez-de-chaussée. Sans attendre, une voix mécanisée répondit par la positive et l'ascenseur descendit un à un les nombreux étages de cet immeuble.

Sai, le cousin des fils Uchiwa, est de la même génération que celle de Sasuke. Actuellement, il s'occupe de leurs affaires en Chine. Mais malgré cela, étant un cousin du côté maternelle, dans la hiérarchie de leur famille, il figure très loin et cette situation lui a déjà value plusieurs petits accrochages avec le cadet Uchiwa. Rien de très grave, du moins, sur le plan physique mais si l'on creuse un peu plus du côté psychologique, leurs « petite bagarre » étaient, selon certains employés, dangereuse.

D'ailleurs, un étage en dessous de celui où se trouvait Sai, deux employées chargées du trie des CV discutaient activement d'un sujet sur lequel elles n'étaient pas d'accord. Tant, qu'elles ne virent pas l'erreur que commit l'une d'entre elles et malheureusement, un CV qui aurait dû être dans la pile des « Au revoir. On ne vous appellera pas. », se retrouva dans la pile de ceux que l'on garde et convoque à un petit rendez-vous.

« Hum… Ino ?

- Oui, qu'est-ce qu'il y a Sakura ?

- N'aurais-tu pas confondu les deux piles ?

- Ah ? Tu en es certaine ?

- Eh bien… pas à cent pourcent mais…

- Dans ce cas, laisse-moi faire mon boulot correctement !

- Bon, d'accord. Après tout, si tu t'es vraiment trompé, c'est toi qui sera licencié et pas moi ! »

Il y eu un bref silence avant que les deux jeunes femmes ne se remettent à discuter, comme si rien n'était arrivé. Cependant, même si celles-ci ne pouvaient avoir conscience de ce qu'elles venaient de faire, les conséquences de leur acte ne seraient pas minimes. Loin de là…