NO SEX IN THE OFFICE !

Bonjour lecteur !

Tu arrives ici et tu demandes ce que ça va être que cette fic au titre lamentablement racoleur ? :-p

Présentation donc :

No sex etc. ressemble à un délire, a le goût du délire mais derrière, il y a une vraie histoire ! Vraie de vraie ! (et même du vrai taf, mais ça, ça ne compte pas).

Juré !

C'est une fanfic sur la MSR, version sexuée (version "vraie vie" si on y réfléchi en fait, quoique un chouya surjouée). Mais c'est aussi une "fight-fic" ! (Yeah !)

Parce que nous, on aime quand Scully fait du "kick'ass" !

Et qu'elle se lâche !

Et qu'elle tente lamentablement de dire non à Mulder mais qu'en fait, elle crève d'envie de dire oui !

A part ça, soyons clairs : il y a du sexe, et explicite. Très explicite. (en même temps, vous z'avez vu notre titre ?). Mais...

1) Ça n'empêche en aucun cas l'amour ET l'humour !

2) Y'a pas que ça !

Nous posterons environ deux fois par semaine.

Voila !

Bonne lecture à tous. Si vous aimez, soyez sympas, rewievez ! :-)

Les-bermudes !


Avertissement: NC-17

TRES IMPORTANT POUR COMPRENDRE : Scully et Mulder parlent tour à tour.

Scully, c'est en italique.

Mulder, c'est en... normal !


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- Pas question de faire ça au bureau, Mulder !
- Pourquoi spécifiquement « au bureau » ?
Il glisse négligemment sa main dans mon cou en disant cela et commence à m'effleurer doucement.
Le fourbe !
- Parce qu'au bureau on est supposés travailler par exemple ? Et que nous ne sommes pas payés pour nous offrir une séance de… hum…
Il me déconcentre. Et il le sait.
- Débauche ?
- Aux frais du contribuable !
Il sourit. Ses doigts s'écartent de ma peau. Quoi ?… Déjà ? !

Sur son visage, je vois pendant une micro-seconde ce qui ressemble furieusement à de la déception ! Ah Ah ! Elle regrette que je n'insiste pas plus.
C'est mal me connaître !
Je me déplace sur le côté et soudain, j'attrape le fauteuil sur lequel elle est assise et je l'envoie rouler vivement en arrière.
- Hey ! proteste-t-elle en voyant son rapport s'envoler dans le coup de vent.
- On dit merde aux rapports mortellement ennuyeux et on se laisse faire, je vous prie !
Je lui fais ma tête de mec qui sait ce qu'il fait. Et je continue de pousser la chaise jusqu'à ce qu'elle touche le mur et que Scully soit bloquée entre l'adossoir et mon propre corps. Je me penche vers elle.
Elle a frémit ! Mmm, que j'aime la voir frémir ainsi !
Elle croise les bras.
- Tu négliges gravement l'attrait qu'exercent sur ma petite personne ces dossiers structurés et intellectuellement si stimulants puisque c'est moi qui les écrit ! me défie-t-elle en me regardant droit dans les yeux.
- Oooooh ! C'est ça ! Tu as besoin de… stimulations !

...


...

«Stimulations».

*Ce* mot prononcé par *sa* bouche est le seul encouragement dont j'ai vraiment besoin, et bien sur je me garde de lui dire.
- Non Mulder, ce dont j'ai réellement « besoin » c'est de ton aide !
Ah ça il lève un sourcil bien trop heureux à mon goût.
- Mais c'est justement mon aide que je te propose !
Je resserre un peu plus les bras contre ma poitrine, essayant de donner plus de poids à mes paroles.
- Mulder, la première fois quand on en a parlé… on s'est fixé une règle.
Ses yeux me fixent intensément et j'ai la soudaine envie de tout envoyer valser !
-
Tu as fixé cette règle Scully, et moi, comme pour toutes les autres règles j'ai bien envie de la briser !

Je ne sais pas si elle se rend vraiment compte de ce qu'elle fait. La voir me résister à toujours eu cet effet provocateur en moi.
Et puis… elle croise fermement ses bras contre sa poitrine, et ça c'est justement tout le *contraire* de ce qu'elle devrait faire pour me dissuader.

Je lui offre un sourire railleur.

-Allez Scully tu sais que tu en as envie autant que moi ! Ne te fais pas prier !

Ses yeux me lancent des éclairs, et l'espace d'une seconde j'en oublie la faim que j'ai d'elle, juste pour la contempler.
Elle gesticule sur son fauteuil, soudainement mal à l'aise.

-Mulder arrête !

-Désolé mais je ne peux pas Scully !


Quand il me regarde comme ça, il y a des ondes qui viennent torturer ma colonne vertébrale… Elles arrivent doucement d'abord puis soudain, elles fusent vers ma nuque comme les fusées d'un feu d'artifice. Et ça, ça me met sens dessus dessous.
Complètement.
J'ai la chair de poule.
Il s'agemouille. S'age-N-ouille ! Je perds la boule !
S'agenouille…
Pffffffff. Je souffle le plus discrètement possible pour calmer la tempête qui prend ma raison en otage.
Mon Dieu, il faut que je tienne sinon c'est la Berezina et je ne pourrais plus jamais venir travailler dans ce bureau l'esprit serein.
Un. Deux. Trois.

- Ce rapport, Skinner le veut pour la réunion de demain. Je vais devoir le présenter devant une assemblée de spécialistes qui guetteront le moindre faux pas. Je veux assurer, Mulder.

Ses yeux verts ne m'ont pas lâché pendant mon petit laïus que j'ai dit d'une traite. Je vois passer un éclair qui traverse ses iris. Il comprend.
Mais il est toujours à genou devant moi. Et ça… ce n'est pas bon.
Enfin, pas bon…

Je sais le souci qu'elle a d'assurer. Elle ne se donne guère le droit à la médiocrité. Et que l'assemblée soit quasi exclusivement masculine lors de ces réunions y est probablement pour beaucoup. Il en faut toujours quelques-uns uns pour ne commenter que son physique et qui dégomment ensuite avec une crânerie virile et imbécile un exposé dont ils n'ont pas compris les deux tiers. C'est trop intolérable pour ces crétins qu'une femme puisse être à la fois belle et intelligente. C'est dangereux.
Mais Scully ne doit pas oublier qu'elle en est une. De femme.
Et qu'elle est terriblement séduisante.
Je dirais même que c'est mon rôle de le lui rappeler !
Exactement ! Mon rôle !
(Et ça n'a rien à voir avec la vie complètement autonome de cet instrument entre mes jambes que je n'ai jamais bien su tempérer !)
Ces petits bras qui tentent de barrer la vue du parfait symbole de sa féminité, ces petits bras me contrarient là, tout de suite…
Je saisis ses poignets. Je pose mes lèvres sur chaque creux et elle tressaille. Et je l'oblige à ouvrir son corps, haut et bas en m'avançant entre ses jambes.
Je crois bien qu'elle ne respire plus !


Seigneur !
Un jour cet homme réussira à m'achever !
Il ne me lâche pas des yeux alors qu'il baisse une nouvelle fois ses lèvres sur mon poignet. Sa langue tourbillonne sur ma peau m'obligeant à fermer les yeux et essayer de me concentrer sur ma respiration.

Inspire. Expire.
Une fois. Deux fois.

J'ouvre soudainement les yeux lorsque je sens sa main encercler délicatement ma cheville gauche. Il la masse, la caresse, et un soupir d'aise m'échappe alors que ma tête bascule en arrière de son propre chef.
Je *sais* qu'il a ce sourire satisfait sur les lèvres sans même avoir besoin de le voir, et une part de moi en est furieuse, mais je ne peux me forcer à ouvrir les yeux, tant les sensations qu'il fait naître en moi sont violentes, imposantes.
Une partie de moi se refuse à voir les faits tels qu'ils sont exposés devant moi :
*Il* me courtise et *je* me laisse faire.
Que Dieu me pardonne c'est la seule chose censée que je puisse faire !

Forcément j'ai un petit sourire suffisant à la voir battre en retraite, pas seulement parce que cela veut dire que j'ai «gagné», Scully m'a apprit à ne jamais parler trop vite, surtout en ce qui la concerne, mais principalement parce que je sens l'euphorie me gagner par ce simple contact.
Je m'enhardis et remonte le long de son mollet, prenant toujours soin de ne pas me précipiter.

Une main sur sa jambe, l'autre sur son poignet, deux points qui m'ancre à elle, elle qui n'a toujours pas rouvert les yeux.

Je porte sa main à ma bouche, finit par délaisser son poignet et remonte vers sa paume. Puis, un à un, je baise le bout de ses doigts, et me décide finalement à en prendre un en bouche, la faisant ainsi sursauter.

- Mulder….

Je préfère ne pas répondre, laissant ma langue parler pour moi, et peut-être, la faire taire et oublier qu'elle veut me stopper.

Et là… ses yeux rencontrent les miens.
Nos regards s'accrochent et l'électricité monte très vite d'un cran.


Je ne *dois* pas céder !
Si j'abandonne, il gagne. Et je déteste qu'il gagne parce qu'il s'en gargarise pendant des jours !
Mais bon sang, cet homme est en train de martyriser mon doigt de façon si suggestive qu'il sait pertinemment que je l'imagine me martyriser de bien d'autres manières encore.
Il lève les yeux sur moi. Et ma tête explose.
Je suis la perdante. J'exige de perdre.
Parce que je lis dans son regard très exactement ce à quoi *je* pensais. Il sait tout.
Il n'y a que moi que j'ai plongé dans le noir en fermant les yeux. Pour lui, je n'ai jamais été que transparente. Il ne m'a pas déshabillée et pourtant… je suis nue. Trop troublée pour dicter quoi que ce soit d'approprié à ma volonté.
On reprend.
Inspire. Expire.
Une fois. Deux fois.
Je suis pitoyable.

Je m'arrache moi-même le cœur et je me lève brusquement pour m'écarter.
Je lui aurais sauté dessus sinon. Et ma dignité (qui ne vaut déjà pas grand chose face à lui en matière de désir. Il m'a si souvent fait flancher que c'est à se demander qui de ma tête ou de mes sens parle à Mulder lorsqu'il me touche), ma dignité donc en aurait encore pris un sacré coup…
Je le bouscule dans mon mouvement mais il ne l'entend pas de cette oreille et attrape à la volée mon bras pour me ramener contre lui.
Je suis forte. Je ne craque pas. Je suis forte. Je ne…
De son autre main, il enroule ma taille et me ramène avec autorité contre son bassin.
OK. Je craque.
Ca me tue de le dire mais Dieu que j'aime quand il fait ces trucs… autoritaires !
Et Dieu que son bassin est bavard contre le mien !
Il ondule. Il m'allume. Il me tient l'animal. Et me pousse contre le bureau.
J'essaye d'articuler dans un souffle.

- Je… je sais pourquoi il ne faut pas le faire ici…

J'éclate de rire. Je suis en train de lui jouer du pipeau contre son tailleur, son ventre est brûlant et son dos perle déjà d'une sueur dont l'odeur m'enivre, et elle, elle tente encore d'argumenter !
Je passe mes mains sous la flanelle et remonte doucement sous ses fesses. Elle hoquette.
- Pourquoi alors ? je demande trop heureux de la voir ainsi déstabilisée.
Je m'ajuste précisément à la courbure de sa chair délicate. Très précisément.
Ses yeux ont viré du bleu au noir et dans son regard, je vois avec une vive émotion qu'elle se noie. Elle se noie en moi et je me sens fondre.
- Parce que… ce n'est pas confortable, murmure-t-elle d'une voix rauque à peine audible.
Je la soulève et l'assoie doucement sur le bureau.
- Tu préfères la moquette ?
- Je préfère…
Mes mains se coulent maintenant sous son chemisier et je parcours de mes lèvres la ligne claire de son cou.
- Et puis merde ! lâche-t-elle en posant ses paumes sur mes joues et en s'emparant de mon visage.
Dans un soupir d'aise, elle vient prendre mes lèvres dans les siennes. Elle reprend la direction des affaires.
*Ma*Scully !

Je la connais. Quand elle est comme ça, il n'y a plus rien d'autre.
Maintenant, nul ne pourra nous arrêter !
...