Titre : Ode à la jalousie
Fille qui tente d'écrire des trucs : Sévéya
Disclaimers : Absolument rien à moi, mais je ne vous apprends rien.

Résumé : Receuil d'OS, ou plutot de drabbles au sens large sur Gojyo, le plus souvent. Peut-être que je rajouterai des bricoles sur les autres personnages. Je me tate.
Rating : K+ et peut-être du T, plus tard.

Notes : Ben le titre donne le ton, non ? Donc du "Sévéya" quoi... Des textes un peu PWP, qui s'intéressent à des détails dont tout le monde se moque, le tout avec un rien de "poésie" (ça veut juste dire que je fais un minimum attention aux mots que j'utilise, quoique...). Enfin rien d'extraordinaire. J'essaye juste de ne pas perdre la main en fait, surtout sur mon chouchou : Gojyo.
Sinon le titre vient d'une association d'idées entre le thème de la jalousie et le fait qu'une des chansons de Berger "Les enfant chantent toujours" colle bien à ma vision de Gojyo. Je me permets donc de vous conseiller de lire ces paroles sur un site quelconque... ou ailleurs !

Sur ce, bonne lecture !


Sa nature même

Rien de plus insignifiant que ces quelques bouts de ferraille. Qu'ils soient dotés d'un quelconque pouvoir ne rentrait définitivement pas en ligne de compte – de toute façon, au Togenkyo, rares étaient les objets sans propriétés mystiques.

Malgré tout, un sursaut avait eu lieu à leur découverte.

« Un yokai. »

A ce moment-là, l'insignifiance présumée avait nettement décru. De bout de ferrailles standards potentiellement porteur de magie ils s'étaient rehaussés au niveau de… limiteurs. Limiteurs de pouvoir yokai.

C'était quelque chose qui ne lui servirait à rien. Quelque chose qu'il aurait pu – dû – envier. Quelque chose d'éventuellement dérangeant, aussi.

Et pas seulement aux vues du fait de la main mise humaine sur le pouvoir en défaveur des yokais. La lutte entre les deux races ne le concernait en rien, ou plutôt, elle le concernait de bien trop près. Évidemment, qu'il se serait écrié que l'une ne valait pas mieux que l'autre, que les deux natures méritaient même considération qu'elles DEVAIENT obtenir même place au sein de la Société… évidemment ! Évidemment… C'est ce qu'il aurait eu envie de dire si on avait pris la peine de lui demander son avis…

Mais là n'était pas la question. Il ne changerait pas le monde. Il n'avait pas à prendre parti, il n'était ni yokai, ni humain ni… un 'assimilé' et certainement pas intégré. Même si, même si tout le monde faisait semblant par ce que c'était plus facile. Tout le monde, y compris lui-même.

Ces pensées qui ne lui ressemblaient pas, alors qu'en réalité, elles lui correspondaient bien trop, enflèrent au fil du temps. Et finalement, elles furent chassées par un traître sentiment. Un ressenti qu'il nierait posséder. Une émotion qu'il ne saurait abriter. Un trouble qu'il ne penserait pas pouvoir éprouver. La jalousie.