Poème : L'âme érrante

Gloire à celui qui sous le feu de l'existence

Donna sens à la vie et à ses plaisirs sains

Loin de la brume froide, témoin de ses carences

De ses pseudo-pouvoirs, un seul n'en fût le sien

Je me souviens clairement de cette nuit d'hiver, du froid et de la tempête de neige qui s'était abattue sur la ville.

Par delà les frontières et leurs sols en souffrance

Où d'autr'âmes s'entachent d'innombrables venins

De cette fourmilière règne son espérance

Si l'ombre d'un soleil le pique un beau matin

De cet ange déchu brisé par la perversité des hommes, de cet être à peine sorti de l'enfance mais qui pourtant donnait l'impression d'avoir tout vu de ce monde.

De cet âme pure et lumineuse mais rempli de tristesse qui au milieu de ce lac avec son violon jouer la mélodie de la fin d'une vie...

De ces matins fertiles, la vie donna la chance

À ce cher inconnu, ignorant son destin

Gloire à la poésie et gloire à l'innocence

De ce cri, l'âme errante en trouva le chemin

...de la naissance d'une autre car la vie continue et que le destin c'est nous qui l'écrivons.

Je l'ai fait sur un coup de tête vers 3h20 où je me posais des questions existentielles et tout enfin bref le poème n'est pas de moi mais d'un certain Isaac Lerutan.