Unlikely Brothers : Frères Invraisemblables

PAR : Colubrina (ceci est une TRADUCTION)

Ndt : Me revoilà, avec la traduction d'une superbe fanfiction, que j'adore absolument. J'ai la permission de la merveilleuse Colubrine, auteure, pour traduire son travail, et si vous le pouvez aller la checker sur tumblr, elle a le même pseudo, et elle est vraiment un rayon de soleil !

1. Avant Hogwarts

Quand les Aurors et inspecteurs et membres de l'Ordre arrivèrent ils trouvèrent James et Lily Potter horriblement morts, Sirius Black qui riait avec l'hystérie des fous, et aucune trace de Voldemort.

C'est une vérité historique. Les journaux l'ont dit. Des gens y ont porté un toast, et au Garçon qui a survécu. L'horreur était terminée. Le monde magique pouvait passer à autre chose.

Ce que tous ceux qui étaient dans le secret décidèrent de cacher était que le bébé avait également disparu.

Ils questionnèrent Sirius Black. Ils tirèrent des souvenirs des murs de la maison. Ils étaient de talentueux sorciers, ces Aurors. Peu importe ce que tout le monde dit plus tard d'Albus Dumbledore, et Rita Skeeter publierait une biographie qui en disait long, personne ne pouvait nier qu'il était incommensurablement doué. Ils utilisèrent ces dons et ces talents pour découvrir ce qui s'était produit. Un jet de lumière verte avait frappé le bébé et il avait crié du braillement furieux du blessé, puis disparu.

Nul ne savait exactement que dire de ceci. Dumbledore décida d'informer en secret une poignée de personnes que le garçon était élevé par des parents Moldus et, puisque c'était un secret absolu, bientôt tout le monde fut au courant et peu après tout le monde oublia.

« Un autre ? »

Mrs Cole regardait la petite souris de fille se tenant dans son bureau. Elle essayait de ne pas montrer son irritation sur son visage, mais la journée avait déjà mal commencé. Trouver de l'argent pour nourrir et habiller tous les enfants abandonnés dans l'Orphelinat Wool devenait un défi toujours plus grand et il était difficile de voir une autre bouche hurlante comme une âme à nourrir et élever plutôt qu'une dépense non désirée.

Le visage de la fille se tordit en une tentative de sourire. « Au moins ç'ui-là n'est pas v'nu avec une maman mourante ? » offrit-elle. « Et c'est un mignon petit bout de chou. Cheveux sombres. Yeux verts lumineux. Sale marque sur son front, par contre. On dirait une brûlure, pauvre petite chose, et le nom Harry est brodé dans sa couche. »

« Simplement abandonné sur le seuil d'entrée », dit Mrs Cole. « Pas même une note ou une couverture. » Elle pointa son doigt noueux à la fille comme si elle allait lui faire la leçon sur ce qu'elle pensait de ces mères mais elle baissa aussitôt la main et ne le fit pas. Ça n'en valait pas la peine. La femme qu'elle aimerait réprimander s'était enfuie, son petit enfant abandonné, et la fille en face d'elle ne voyait que trop les conséquences d'erreurs. Elle n'écarterait jamais les jambes pour un quelconque garçon aux belles promesses qui disparaîtrait dès qu'elle entraverait la création d'une honnête famille. Mrs. Cole passa aux considérations pratiques comme elle le faisait toujours. « Mets-le dans le même lit que le garçon Riddle. Nous manquons de place. »

Un hochement de tête, une révérence, et la fille était partie, la laissant à ses livres de comptes et à la recherche d'un moyen de tirer toujours plus du budget.

Les serpents s'étaient enroulés autour du poignet de Tom Riddle et bavardaient à propos du soleil et des souris comme les serpents le faisaient toujours. Harry l'ignorait, se reposant contre l'arbre, une main abritant ses yeux du soleil, et plissant les yeux pour regarder le reste des orphelins. Mrs Cole croyait fermement aux marches rapides et à l'activité physique et à de sain voyages en bord de mer. La plupart de ses charges ne protestaient pas. Il était plus facile de ne pas protester. « Elle vient par ici, » dit Harry.

« Vieille chauve-souris, » dit Tom.

« Il n'empêche. »

Tom siffla au serpent et il s'éloigna. Ce n'était pas de bon aloi d'être pris à être trop amical avec ces créatures. Mrs Cole ne les aimait pas, et elle en avait tué plus d'un à l'aide d'une pierre. Elle avait essayé de forcer Tom à le faire une fois et, quand il avait refusé, l'avait battu. « Créatures du Diable », avait-elle dit en maniant sa ceinture. Ils avaient été suffisamment intelligents pour cacher leur affinité depuis. Elle ne semblait pas être du type à être impressionné qu'ils puissent parler aux serpents, même si les serpents n'avaient que d'ennuyeux secrets.

« Vous deux, vous devez vous lever, » dit-elle. « Jouez un peu au football. Emplissez vos poumons d'un peu d'air frais. »

« Ma cheville me fait mal », dit Harry. Il sourit aussi mielleusement qu'il le pouvait. « Tom me tient compagnie. »

Mrs Cole souffla et croisa les bras. Elle n'était pas énervée à son encontre, cependant, donc il ne se raidit pas. Tom et lui étaient tous deux devenus adeptes à la lecture de l'humeur de la matrone et à ce moment précis elle était dans une période à se concerner inutilement d'autres personnes. « Amy et Dennis sont partis je ne sais où, et maintenant ça. »

« Nous pourrions aller les chercher, » dit Tom. Harry dut s'efforcer de ne pas montrer son incrédulité sur son visage. Dennis les appelait les anormaux, et était toujours prompt à un pied tendu pour les faire trébucher, ou à une fausse perte de balance qui avait pour résultat de les envoyer l'un ou l'autre contre des murs et des coins. Il était également prompt à s'excuser mais un sourire narquois ne quittait jamais son visage. Amy le suivait, l'acolyte prêt à le soutenir. Harry supposait qu'elle serait enceinte avant quinze ans.

Une petite poussée de Tom lui indiqua de jouer le jeu et il soupira mais le fit. Quand Tom avait des plans, il était plus simple d'aller dans son sens. « Peut-être une marche améliorerait ma cheville, » dit-il. « Une bonne marche pour la rétablir. »

Mrs Cole hocha la tête, toujours ravie d'avoir une solution. « Faites-donc ça, » dit-elle.

Elle était à peine hors de portée d'écoute quand Tom se leva, étira ses bras, et dit, « Ils sont dans une grotte un peu en contrebas de la falaise. »

« Le serpent te l'a dit ? » demanda Harry.

« Eh bien, quelqu'un grimpe quelque part là-bas, » dit Tom. « C'est pour cela qu'il a quitté son rocher. »

Les serpents vivaient dans la peur de se faire marcher dessus. Harry supposait qu'il ne pouvait pas les en blâmer. S'il était petit et au sol il serait anti-pieds aussi. Il ne se releva pas tout de suite, cependant. « Depuis quand allons-nous au secours de Dennis et Amy ? »

« Depuis que tu as un penchant à sauver les gens ? » suggéra Tom avec un sourire. « tu es l'incarnation de la vertu, Harry. »

C'était un tel mensonge qu'Harry ne bougea pas d'un pouce. Il se contenta de lever les yeux sur le garçon se tenant au-dessus de lui et attendit la vérité. Ils avaient l'air d'être frères, parfois. Ils avaient les mêmes cheveux sombres, quoique ceux de Tom soient toujours parfaitement coiffés et les siens en bataille. Ils avaient tous les deux des yeux frappants. Mais ce qui poussait la plupart des gens à les considérer comme une paire était la manière dont ils semblaient tous deux luire de quelque chose d'extraordinaire. Des choses se passaient mal autour d'eux. Les objets se cassaient. Les gens qui les insultaient finissaient par tomber en bas des escaliers tandis que les deux garçons étaient en sécurité sous l'oeil vigilant de la matrone. Tom pouvait le contrôler. Harry ne voulait pas s'en ennuyer. Travailler pour maîtriser ce qui les rendait différent n'était pas dans ses préoccupations. De son point de vue, ils étaient des anormaux dans un orphelinat pour les non désirés et tout ce dont il se souciait était qu'il avait un ami.

Être le seul anormal aurait été un enfer. Les gens comme Dennis chassait les anormaux et les anomalies et les rejetés et quand il y en avait deux, vous étiez plus en sécurité.

« Ou, » dit Tom d'une voix presque câline, « puisqu'ils sont seuls et que nous avons l apermission d'aller les chercher. Les grottes sont des endroits dangereux, tu sais. »

« Tu prévois de les tuer ? » demanda Harry. Il se leva et prétendit d'étirer sa cheville au cas om Mrs Cole les surveillait. « Parce que je ne préférerais pas. »

« Juste de les effrayer un peu », dit Tom. Sa prétendue cajolerie pour qu'Harry le joigne avait disparu, remplacée avec un plaisir arrogant pendant qu'il contemplait l'idée d'un Dennis Bishop isolé et vulnérable. « Peut-être essayer la chose sur quoi je travaillais l'autre nuit. »

« Sur une personne ? » Harry lança un regard à Tom. Le vieux tableau qu'il avait trouvé s'était brisé en une douzaine de fragments, sa destruction le résultat d'un front plissé et de Latin marmonné copié d'un vieil hymne Catholique.

« Peut-être, » dit Tom. « Ou peut-être juste la grotte. »

« Si cette chose s'effondre autour de nous, » commença Harry, mais Tom était déjà en route et, avec un soupir, il le suivit.

Les murs de la grotte ne s 'effondrèrent pas. Ils trouvèrent la paire explorant joyeusement le lac souterrain, et Tom s'appuya contre le mur et sourit d'une manière qui n'aurait pas dû effrayer tous ceux qui le voyait. On aurait dit un chat avec une patte sur une souris blessée. Il avait l'expression – supposait Harry – d'un garçon riche un matin de Noël quand il avait découvert une chambre emplie de présents emballés dans du papier de couleur plutôt qu'une sombre leçon sur la frugalité et une boîte avec quelque chose de pratique et gris. Il avait l'air excité.

« Eh bien, » dit-il. « regardez qui s'est perdu. »

« Dégage, Riddle, » dit Dennis. « Personne ne t'a invité. »

« Perdant, » intervint Amy. « Personne ne veut que tu sois là. Aucun de vous deux. »

« Anormaux, tous les deux, » dit Dennis.

Le sourire de Tom se fit plus brillant, découvrant plus de dents, et plus satisfait encore. Il agita les bras avec une théâtralité complètement inutile et Harry soupira alors mêmes que Dennis agrippait son propre bras et fermait la bouche qu'il avait ouverte. Tom fit un autre mouvement, et cette fois Deenis se plia en deux, visage crispé. « Qu'as-tu dit ? » demanda Tom.

« Anormaux, » réussit à haleter Dennis avant que quoi que ce soit que Tom lui fasse ne le frappe à nouveau et qu'il ne tombe à genoux en poussant un horrible gémissement plaintif.

« Arrête ça, » dit Amy. Sa voix tremblait d'une combinaison de peur et de colère. Avait-elle vraiment cru qu'elle serait capable de s'en prendre à eux pour toujours, sans conséquence ? Avait-elle manqué la manière dont les plus faibles agresseurs avaient trébuché sur le vide ou développé des furoncles ou étaient simplement tombés malades ? Sa réaction suggérait à présent qu'elle n'y avait jamais réfléchi. La façon dont elle ramassa une pierre et s'avança vers Tom suggérait qu'elle n'était pas l'étoile la plus lumineuse du ciel. Tom tira un autre son empli de douleur de Dennis et elle lança la pierre.

Qui frappa Tom.

Elle n'était pas intelligente, mais elle avait toujours été bonne dans les jeux, et elle visait bien. Tom grogna de surprise et d'un peu de douleur à l'impact, et elle brisa suffisamment sa concentration pour que Dennis se relève et se précipite en avant. Il eut ses mains autour du cou de Tom presque instantanément et Harry pouvait sentir la montée sauvage en lui qui présageait toujours le chaos. Amy hurla presque aussitôt et Dennis s'écarta de Tom. Tous deux commencèrent à essuyer leurs peaux avec des mouvements frénétiques, désespérés.

Tom se redressa et brossa ses vêtements comme s'il était un aristocrate plutôt qu'un orphelin vêtu de seconde-main pris dans les collectes des églises. « Qu'est-ce que tu as fait ? » demanda t-il.

Harry haussa les épaules. « J'sais pas, » dit-il. Il ne savait pas. Il ne savait jamais. Il ne s'en souciant pas non plus. Ils s'en étaient pris à Tom et pour lui méritaient donc ce qui leur était arrivé. Il ne cherchait pas les ennuies, mais si les ennuis persistaient à venir à son encontre, ainsi soit-il.

Tom plissa les yeux à la paire. La lumière dans la grotte n'était pas très bonne et bien qu'il était clair qu'ils se frottaient tous deux la peau, presque hystériques, la raison n'était pas apparente. « Je suppose que nous les ramenons à Mrs Cole, » dit-il. Il s'accroupit et attrapa le menton d'Amy, la forçant à le regarder. Elle essaya de s'éloigner mais il se contenta de raffermir sa prise jusqu'à ce qu'elle gémisse de cette douleur également. « Je peux le rendre pire, » dit-il. « Et si tu le racontes, je le ferai. Je trouverai ce qu'Harry à fait et tu le sentiras toutes les nuits jusqu'à ce que tu partes. »

«Fais que ça s'arrête », dit-elle. Supplia-t-elle. Le ton suppliant fit quelque chose de cruel aux yeux de Tom, mais il la jeta seulement à terre et lui donna un coup de pied alors qu'elle gisait.

« Non, » dit-il.

C'était terminé avant qu'ils n'atteignent le haut de la falaise, après avoir trouvé leur chemin hors de la grotte. « Des fourmis, je pense », dit Harry à Mrs Cole en lieu d'explication quand elle fronça les sourcils à la paire en pleurs. « Ou une sorte d'insecte. »

« Des piqûres, » murmura Dennis. « Partout. »

« Ça vous apprendra à vous éloigner, » dit Mrs Cole. « Vous êtes assez âgés pour être plus malins. »

Harry ne faisait pas confiance à l'homme qui était arrivé à l'orphelinat. La plupart des gens qui cherchaient à adopter des enfants ne s'embarrassaient pas à cacher que ce qu'ils voulaient réellement était des serviteurs non payés. Cet homme semblait différent et différent, d'après son expérience, était mauvais. Il s'habillait différemment aussi, dans un manteau trop large qui ne tombait pas correctement sur ses épaules, comme s'il avait il avait mis un costume sans trop savoir s'il lui était adapté, et sa barbe était trop longue et trop sauvage pour appartenir à un anglais comme il faut.

Et il voulait rencontrer Tom seul.

Harry et Tom ne faisaient pas de 'seul'. Depuis qu'ils avaient été lâchés dans le même berceau ils étaient restés l'un au côtés de l'autre, et Tom semblait aussi méfiant d'être emmené dans une pièce privée avec cet homme que l'était Harry de le laisser y aller.

Certaines personnes voulaient des enfants orphelins sans amis ni famille pour s'inquiéter d'eux en tant que serviteurs.

Certaines personnes voulaient ces enfants pour autre chose, et ni Harry ni Tom n'étaient suffisamment naïfs pour penser le meilleur du monde d'étrangers.

« Il dit qu'il a une bourse d'études pour toi pour une quelconque école privée de luxe en Écosse, » dit Mrs Cole impatiemment. « Vas-y maintenant. »

Tom ne fit que croiser les bras et lança un regard noir à ce Dumbledore sans bouger et, avec un bruit de frustration Mrs Cole s'en alla d'un pas brusque, laissant Harry dans la pièce. Dumbledore semblait un peu déconcerté par l'entière situation, mais dit, une fois que la matrone fut partie, « Vois-tu, Tom, tu es un sorcier. »

Tom plissa les yeux. « Je suis un quoi ? » demanda t-il avec une incrédulité polie. « êtes-vous fou ? » Mais Harry pouvait voir qu'il mettait déjà en relation le mot sorcier avec tout ce qu'ils pouvaient faire et avait atteint la logique, inévitable conclusion. Ils n'étaient pas seuls. Il y avait d'autres gens comme eux, des gens qui étaient au courant.

Des gens qui les avaient laissés pourrir ici.

Dumbledore se lança dans une explication sur cette école, nommée Hogwarts, et qu'il y avait des règles, et des fonds pour qu'il achète des affaires, et que tous ceux qui n'étaient pas sorciers ne pouvaient être mis au courant. Il continua un certain temps avant que Tom ne le coupe, ne se souciant pas d'être poli. « Comment puis-je savoir que vous ne mentez pas ? »

Dumbledore agita une main et l'armoire pris feu.

Tom regarda Harry.

« Comprends bien, » dit Dumbledore, « J'ai été tolérant, mais ton ami ne peut pas venir à Hogwarts, et je devrai lui faire oublier cette conversation. »

« Je n'y vais pas sans Harry, » dit platement Tom.

Le sourire de Dumbledore se tendit imperceptiblement, mais il était clair qu'il avait eu des variations de cette discussion maintes fois. Les enfants insistaient sans doute souvent qu'ils ne viendraient pas sans leur meilleur ami, leur frère, leur cousin. Quand tout était dit, ils devaient sûrement tous y aller. Qui refuserait une école de magie ? « Les Molds ne peuvent même pas voir Hogwarts, Tom, » dit-il. « Je ne chercher pas à être cruel. Harry ne pourra pas même voir le bâtiment, encore moins y étudier. »

« Moldus ? » demanda Harry.

« Les personnes non-magiques, » expliqua Dumbledore.

« Harry est magique, » dit Tom. « Si je le suis, il l'est aussi. »

Les yeux de Dumbledore brillèrent. « Je suis certain que tu aimerais que ça soit vrai, » dit-il, « mais cela ne l'est pas. Chaque fois qu'un bébé magique naît en Grande-Bretagne, son nom est écrit sur un parchemin à Hogwarts. Tom Riddle est juste là, sur la liste, et l'a été depuis le 31 Décembre 1926. Il n'y a aucun Harry né autour de cette date. »

Tom haussa les épaules mais sa bouche se pinça. « Alors votre liste est erronée. »

« Tom, » commença Dumbledore.

« Peut-être que son vrai no n'est pas Harry, » dit Tom. « On l'appelle seulement comme ça à cause des langes. »

Dumbledore lança un regard à Harry qui haussa les épaules. « C'était sans doute des seconde-main, » dit-il, « mais quelqu'un avait brodé le nom 'Harry' sur les langes dans lesquelles j'ai été balancé ici. » Il ne pensait pas que qui que ce soit qui laisserait un bébé sur des marches d'entrée dans le milieu de la nuit était du type à s'en soucier suffisamment pour broder le nom de son enfant dans quoique ce soit. Sa mère ne s'était pas soucié de lui. C'était la seule chose qu'il savait de la vie. Ça et qu'il pouvait faire confiance à Tom. « Harry Doe, à votre service », dit-il avec une amère ironie. Il n'avait même pas de nom de famille à lui, juste un nom de remplacement.

« Harry peut parler aux serpents lui aussi, » dit Tom. « Et quand il s'énerve - »

« Quand quelqu'un te menace, tu veux dire. »

« - il peut leur faire du mal. »

L'étincelle quitta les yeux de Dumbledore. « Parler aux serpents ? » demanda t-il. « Aussi ? »

« Ce n'est pas normal pour les gens comme nous ? » demanda Tom.

« C'est un… don inusuel, » esquiva Dumbledore. « Souvent mal interprété . » Il se lança dans une leçon sur le fait de blesser les gens, et comment cela n'était pas autorisé, et comment s'ils le faisaient il seraient promptement renvoyés d'Hogwarts. Tom et Harry échangèrent un regard. La conversation avait évolué de l'idée que seul Tom irait à cet école au fait qu' « ils » devraient faire attention à leur comportement. C'était suffisant. Quand ils lui eurent enfin serré la main et promis avec toute la sincérité qu'ils le pouvaient qu'ils seraient des enfants sages et qu'ils n'iraient jamais jamais à l'encontre des règles et bon sang, ils étaient tellement contents d'aller à cette école, la bouche d'Harry avait commencé à être douloureuse de forcer un sourire.

Tom jouait avec la bourse pleine d'argent que l'homme avait laissé, et la liste de choses qu'ils devaient acheter. Baguettes. Livres. Chaudrons. Puis un train magique pour une école magique. S'ils n'avaient pas passés des années à forcer des choses à se produire, ils penseraient tous deux qu'ils venaient de passer une heure avec un fou. L'air de rage qui brûlait tout bas dans les yeux de Tom aurait effrayé n'importe lequel des autres orphelins. Harry ne fit que le pousser d'un pied. « T'es en colère ? » demanda-t-il. Il savait qu'il l'était. Il était si énervé qu'il était surpris que l'armoire ne se soit pas enflammée une nouvelle fois.

« Ils nous ont laissés ici, » dit Tom. « Tu as entendu le vieil homme. Ils savaient que j'étais ici depuis ma naissance et ils n'ont rien fait. Mrs Cole. Dennis. Pas assez de nourriture. Jamais rien de neuf. Ils peuvent brûler pour ce que j'en ai à faire. »

« Au moins tu es sur leur fichue liste, » dit Harry.

« Leur liste peut aller se faire voir, » dit Tom. Il prit la main d'Harry dans la sienne, un geste surprenant et inusuel de solidarité. « Qu'ils aillent tous se faire voir. »


Ndt : vous avez aimé ? Une petite review ? A bientôt pour le prochain chapitre !