Bonjour à tous et à toutes, j'espère que ma fanfiction vous plaira.

J'avais cette idée en tête depuis un moment, et je me suis décidée à écrire une bonne fois pour toute. Cette histoire mélange l'univers que j'aime tant de Black Butler/Kuroshitsuji (qui ne m'appartient absolument pas) et un univers et des personnages que j'ai inventé entièrement, je mettrais peu de description sur le royaume, car d'un côté, ce n'est pas le plus important, et d'un autre, je veux vous laissez imaginer l'univers avec vos goûts.

L'illustration de cette fic est un dessin que j'ai fait, pour vous donner une image plus précise de l'héroine, désolée pour la qualité de la photo.

Un grand merci à mes bêtas, Punchy alias Chisato-ki sur fanfiction (n'hésitez pas à aller voir son profil) et Leuviah, qui m'ont lu et corrigée.

Si cette histoire vous a plu (ou pas), n'hésitez pas à me laisser une review pour me donner votre avis, car ma fanfiction reste avant tout la première que je publie.

Merci et bonne lecture.

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Des roses... Je me souviens de leurs odeurs, mais je n'avais jamais encore vu de roses noires... Depuis quand suis-je dans ce jardin de roses à attendre mon jugement ?

Le jugement pour mon crime.

Le crime d'avoir vendu mon âme.

Je m'appelle Erika, fille bâtarde d'un prince et d'une guérisseuse.

Ma mère à toujours été belle, avec ses longs cheveux blonds, son regard émeraude doux et bienveillant. Aussi belle et douce qu'elle pouvait l'être, les villageois l'appelait toujours "sorcière ". Pourtant, elle ne touchait aucune magie. Elle connaissait juste les bienfaits des plantes mais aussi leurs dangers. Et malgré toute l'aide qu'elle apportait aux autres, elle fut toujours méprisée. Mais cela n'affecta jamais sa bonté. J'aimais ma mère.

Parfois, elle me parlait de mon père, le regard perdu dans le passé, mais son visage devenait radieux dès qu'elle prononçait son nom. Il était le prince héritier de notre contrée, et le seul détail dont je me souviens de lui était ses yeux d'un bleu profond, tel l'océan, qui imposaient le respect, et dont j'ai hérité. Un jour en allant à la chasse, un sanglier blessé et apeuré l'a chargé et laissé pour mort. Il avait perdu connaissance et ma mère le trouva, en cueillant des plantes médicinales. Elle le soigna, et il se rétablit aussi vite que prévu.

Les gens commencèrent à la craindre et à la haïr, elle qui portait bien son nom de sorcière, sauf mon père. Il était reconnaissant qu'elle lui ai sauvé la vie et très vite, il tombèrent amoureux.

Neuf mois plus tard, je vins au monde. Ce fut le comble du bonheur pour mes parents, qui decidèrent de se marier. Mais c'était le calme avant la tempête. Le roi était contre cette union et menaça mon père de nous chasser, ma mère et moi, s'il ne se mariait pas avec une dame de haut rang. Le coeur brisé, il accepta pour notre bien mais ma mère ne lui en voulut jamais. Elle avait passé deux des plus belles années de sa vie avec lui et elle ne le regretta jamais. Elle ne se maria jamais non plus. Même si je ne me souviens pas de quel genre d'homme c'était, quand ma mère me parlait de lui, le visage radieux, je savais que c'était un homme bon et aimant. J'aimais mon père.

Mais un an après le mariage du prince, le roi annonça sa mort. Une mort qui choqua la population et qui brisa le coeur de ma mère. Les causes restaient un mystère mais, heureusement pour le royaume, un héritier était né quelques mois plus tard de la veuve royale. On commença alors à accuser ma mère d'avoir tué mon père avec sa magie, que la sorcière voulait se venger sur la lignée royale pour mettre sa fille au trône.

Les imbéciles.

Nous n'avions pas été chassé faute de preuves, mais nous étions devenues des intruses, des étrangères. Certains villageois nous craignait mais d'autres nous insultait. Nous décidions alors de vivre hors du village, près de la forêt. Celle où mon père et ma mère se sont rencontrés.

Au printemps de mes 18 ans, je perdis ma mère.

Je ne verrais plus jamais ses yeux émeraudes se poser sur moi. Je ne l'entendrais plus jamais dire qu'elle m'aimait, moi qui avais le regard de mon père. Je ne verrais plus jamais ses cheveux blonds dont j'ai hérité, attachés en tresse se balancer quand elle faisait bouillir les plantes pour préparer des potions medicinales. Il ne restait plus que moi, la fille de la sorcière. La bâtarde.

Mon monde s'était arrêté. Mais le pire restait à venir.