Je suis un monstre
Disclaimers : Toujours pas à moi et vu mon salaire c'est pas pour maintenant.
Résumé : Lors du dernier affrontement avec Hadès, Shun a failli commettre l'irréparable. Et cet épisode ne cesse de le hanter. S'en remettra-t-il ?
Couple : ShunxHyôga
Rating : M
Note de l'auteur : Vu la montagne de taf que j'ai en ce moment et vu que j'écris deux fics en même temps, je ne garantis pas la régularité des posts.
Il était assis sur le bord de la falaise et regardait le soleil se coucher sur la mer. Mais le voyait-il vraiment ? Il était plongé dans ses pensées; toute sa vie n'avait été que souffrance. Orphelin de naissance, il avait subi son entraînement de chevalier avant de participer aux différentes batailles qui avaient opposé Athéna à ses ennemis. Après la bataille d'Hadès, ils avaient été obligés de se battre contre Apollon et même Zeus. Ils auraient dû être en paix après ça. Mais il fallait croire que les dieux n'avaient rien d'autre à faire que se battre. En effet, après la dernière guerre, Hadès avait retrouvé sa femme, Perséphone. Mais cette union déplaisait à Déméter, la mère de Perséphone. La déesse avait profité de l'hospitalité de sa fille pour l'enlever et tuer Hadès; enfin, lui voler son corps et faire accuser Athéna. Ce qui avait conduit à une nouvelle guerre entre le Sanctuaire et les Enfers. Et étant sans corps, Hadès s'était bien entendu empresser de prendre possession de celui de Shun. Au début, Andromède avait résisté à l'emprise du dieu mais celui-ci avait réussi à trouver un moyen pour le briser. Il avait capturé les deux hommes auxquels Shun tenait le plus : son frère et son meilleur ami. Le Japonais n'avait pas compris tout de suite pourquoi June n'avait pas été enlevée, mais le seigneur des Enfers avait su lire en lui comme dans un livre ouvert.
Il avait commencé par torturer Ikki. Le plan d'Hadès était simple : il voulait utiliser la colère de Shun contre son frère pour l'obliger à le torturer de lui-même et ainsi briser Andromède psychologiquement et mieux le dominer. Shun découvrit ainsi qu'il en voulait à son frère. Il lui en voulait de ne pas être là et de le traiter comme un gamin. Les combats post-Hades s'étaient enchaînés et il n'avait pas eu le temps de vraiment réalisé ce qui s'était passé aux Enfers. Ikki avait repris sa vie solitaire sur l'île de la Reine Morte. Il venait régulièrement au Sanctuaire où il continuait de jouer les grands frères protecteurs mais pas de la moniere dont Shun le souhaitait. Le phénix surveillait Shun comme un enfant mais dès que celui-ci avait envie de se confier...Pfuit...Ikki s'envolait. Pourtant, Andromède ne demandait pas grand-chose, juste se blottir dans les bras de son frère comme lorsqu'ils étaient petits et sentir qu'il était toujours aimé. Mais,. Malgré le ressentiment de Shun pour Ikki, Hadès n'arrivait toujours pas à le faire plier. Andromède finissait toujours par reprendre le contrôle de son corps et interrompait la séance de torture. Le dieu décida alors d'employer les grands moyens. La torture d'Ikki cessa et se fut au tour de Hyôga de subir les traitements particuliers du dieu. Mais, tout comme pour Ikki, la conscience d'Andromède se manifestait assez rapidement pour arrêter la souffrance du Russe. Hadès comprit assez rapidement que Shun n'avait pas conscience des sentiments qu'il avait pour le Cygne. Il décida donc de prendre les choses en main. Il fit attacher Hyôga complètement nu et une fois seul avec lui, s'était déshabillé, Shun avait repris conscience dès que le roi des Enfers s'était dévêtu. Mais il n'avait pas réagi tout de suite, hypnotisé par la vue de Hyôga. Le dieu s'était mis à caresser la chevalier mais Shun n'essayait toujours pas de l'arrêter. Le fait de sentir sa peau contre celle du Cygne l'avait basculer dans une autre réalité. Ce n'est que lorsqu'Hadès faillit réellement violer Hyôga qu'Andromède réagit. Il passa un accord avec le dieu : il lui laissait l'entière disposition de son corps et Hadès laissait partir les prisonniers.
Shun frissonna. Jamais il ne pourrait oublier cet épisode. Jamais il ne pourrait oublier la sensation du corps de Hyôga contre le sien. Mais jamais il n'oublierait le regard du Russe. Jamais il n'avait vu Hyôga aussi terrifié. À leur retour, chacun avait semblant d'oublier ce qui s'était passé. Mais le japonais n'y parvenait pas. Et parler à Hyôga était impossible. Il n'allait pas dire à son meilleur ami qu'il était éperdument amoureux de lui et que c'était pour ça qu'il avait failli le violer. « Je suis un monstre ». Et de nouveau, l'envie de sauter de la falaise le reprit.
