Forever…pour que demain change….

Disclaimer : tout appartient bien sûr a JKR

C'est ma première fic, j'espère qu'elle vous plaira … Bonne lecture à tous !!

Elles sont à bout de souffle…la peur au ventre, les larmes aux yeux, les vêtements déchirés et couverts de sang…de leurs sang…elles n'en pouvaient plus…cela faisait trop.

Trop de douleur, trop de souffrance en si peu de temps…il y a quelques jours à peine elles riaient encore avec eux…eux…mais aujourd'hui ils étaient morts. Tous, il n'y avait plus qu'elles…elles se considéraient comme des sœurs, des amies…elles pensaient qu'elles avaient encore la vie devant elles…elles avaient tort. La guerre les avait rattrapées. Et maintenant, après tant de combats, tant de morts, tant de blessures, tant de larmes…elles se retrouvaient à fuir dans la forêt interdite…parce qu'elles n'avaient pas d'autres choix.

Hermione s'arrêta. Elle n'en pouvait vraiment plus. Ses jambes couvertes de griffures et de cicatrices tremblaient. Elle n'avait plus la force de se battre. Elle ne voulait qu'une chose, dormir…

Ginny s'arrêta quelques mètres plus loin…elle appuyait de toutes ses forces contre une blessure qu'elle avait au bras gauche et qui perdait beaucoup de sang. Le teint livide, la jeune rousse se rapprocha d'Hermione…elle avait le regard vide. Sa vie n'avait plus de sens désormais…elle ne savait pas pourquoi elle courrait encore…pourquoi voulait-elle encore se battre ? Harry, son Harry, son amour….était mort dans ses bras. Son dernier souffle de vie le quittant en même temps que l'étincelle de vie du seigneur noir disparaissait…laissant son armée sans contrôle…

Hermione et Ginny s'étaient battues contre les mangemorts aux côtés de leurs amis au début de la bataille…mais quand les détraqueurs arrivèrent…Hermione ferma les yeux pour ne plus se souvenir…

Des images défilaient devant ses yeux. La bataille repassait dans sa mémoire, et Hermione revoyait tout, comme si elle s'était trouvée au cinéma…

L'un des premiers à tomber avait été Ron, suivit de près par Luna Lovegood…puis Hagrid…Dean, le professeur Chourave, Fred Weasley, Bill, Rémus…les images défilaient toujours…la détresse de Tonks et Fleur….Fleur se donnant la mort, madame Weasley pleurant les corps de ses enfants…son mari tombant et elle le suivant de près. Cela avait été un véritable carnage…en fait…il ne restait plus désormais que Ginny, Charlie et George…Et encore, Hermione n'était pas vraiment sûre….Neville, contre toutes attentes, avait tenu bon aux côtés du professeur MacGonagal…

Les larmes d'Hermione se mirent à couler encore plus, son regard se fit vide…elle revivait la mort de son ami, amant, de son ennemi de toujours, de son premier et unique amour…elle voyait Drago Malfoy tomber, frappé par le sort le plus impardonnable de tous…mort….il était mort. Hermione se voyait se jeter dans la bataille avec plus d'énergie encore. Elle se voyait courir pour sauver Drago, elle se voyait tuer Lucius, Bellatrix et Crabe fils…pendant ce temps Harry avait tué Voldemort, Ginny avait massacré Nott, Nagini, et Goyle père…

Puis Harry était mort… et les détraqueurs étaient apparus…Neville et le professeur MacGonagal, n'avait rien pu faire…ils étaient trop épuisés…Tonks avait embrassé le corps de Rémus avant de se laisser tuer par un détraqueur.

Hermione avait attrapé le bras de son amie, et elles avaient fui…les mots que Maugrey Fol'œil avait aboyé avant de donner quelque chose à Hermione puis, par la suite, de mourir, restait gravé dans la mémoire de la jeune fille…

« Fuyez ! Vous devez vivre ! Et faites en sorte que la prochaine fois soit meilleure Granger ! Vous pouvez y arriver ! »

Hermione et Ginny se regardaient. Elles sentirent que les monstres arrivaient. Alors Hermione se redressa et jetant la petite chaîne dorée autour de son cou et de celui de Ginny, elle tourna frénétiquement le petit objet doré que Fol'œil lui avait remis.

Ginny ne vit la qu'un geste désespéré de son amie rendue folle à cause des doloris…puis elle sentit ses pieds quitter terre…pendant quelques instants elle songea qu'elle était en train de voler…puis elle atterrit brusquement et lourdement sur le sol qui lui paru beaucoup trop dur à son goût. Elle vit Hermione évanouit à ses côtés et la dernière chose qu'elle aperçu avant de sombrer elle aussi dans un coma léger, fut Harry qui courrait vers elle…elle sourit…enfin, elle le revoyait enfin…

Le temps s'écoulait, Hermione en avait vaguement conscience. Pourtant son temps était plus que précieux. Il fallait avertir tout le monde de ce qui allait se passer…mais elle se sentait si bien, elle était allongée dans un lit moelleux et chaud. Sa tête reposait sur un oreiller tellement confortable…elle entrouvrit un œil, mais, n'ayant vraiment pas la force, ni le courage, de se réveiller et de retourner se battre, elle se rendormit doucement en soupirant…

Le sommeil de Ginny était bien plus agité. Elle était fiévreuse, et ne voyait apparaître dans ses cauchemars que des cadavres qui lui réclamait de l'aide…elle fuyait sans cesse, elle voulait se réveiller quand une douce chaleur l'envahit…elle aussi se rendormit, plus paisiblement cette fois, d'un sommeil sans rêve…

Hermione finit par se réveiller…un rayon de soleil lui chatouillant le nez. Elle ouvrit les yeux et tenta de se redresser quand une douleur horrible lui traversa le corps, partant de sa jambe droite et remontant tout le long de sa colonne vertébrale pour venir se répercuter dans son crâne. Elle ne réussit pas à retenir un gémissement de douleur.

Elle regarda autour d'elle pour savoir où elle était…elle reconnu bien vite l'infirmerie de Poudlard. Elle tenta de se lever, mais madame Pomfrey, alertée par son gémissement était arrivée à côté d'elle.

« Recouchez vous, miss. Vous n'êtes pas en état de vous lever. Je vais appelez le professeur Dumbledore. Il voudra vous posez des questions. Vous ne serez pas obligez d'y répondre si vous êtes trop épuisée…je dois moi-même vous en poser une…

-allez y, murmura Hermione pensant que son crâne allait exploser de douleur.

-comment vous appelez-vous ?

-pa…pardon ? Vous plaisantez madame Pomfrey ?

-jamais avec les malades…allons jeune fille, votre nom s'il vous plait…

Hermione sentant que l'infirmière commençait à perdre patience finit par répondre…

-je…je suis Hermione Granger, mon amie est Ginny Weas….tili….où est-elle ? s'exclama Hermione ne voyant pas son amie près d'elle…elle se maudit de ne pas avoir remarquer son absence plus tôt, ainsi que d'avoir faillit faire la bourde de sa vie et révélant le véritable nom de Ginny.

-Weastili ? Cela me rappelle quelque chose…enfin passons…elle se trouve sur un lit dans mon bureau. Son cas étant plus grave que le votre, j'ai préféré la garder sous les yeux…vous pourrez la voir plus tard. En attendant reposez vous.

Puis elle s'éloigna, laissant Hermione plongée dans ses songes.

Pourquoi avait-elle soudain eut le sentiment qu'il ne fallait pas donner le vrai nom de Ginny. Pourquoi ce mauvais pressentiment l'énervait encore…avait elle pu faire une erreur avec le retourneur de temps ? L'infirmière ne semblait plus la connaître, donc, elle avait fait au moins un bond de sept ans dans le passé…puisque sa septième année avait débuté il y a quelques jours de cela…elle croisait les doigts pour que ce soit cela…un petit bond de sept ans, ce n'est pas grave…par contre si elle avait fait plus…elle soupira…elle n'en pouvait plus. Son cerveau réclamait un peu de repos…

Une vague de tristesse l'envahit soudainement lorsqu'elle songea à Drago. Dire qu'elle n'avait rien pu faire pour le sauver, elle, la Miss-Je-Sais-Tout…l'élève la plus douée de sa promotion n'avait rien pu faire pour celui qu'elle aimait…à part lui fermer les yeux…

Elle étouffa un sanglot, elle ne pourrait pas le revoir ici non plus…après tout, il ne devait être encore qu'un simple gamin à cette époque….une larme coula sur sa joue, qu'elle laissa tomber sur sa main. Elle eut un frisson d'horreur lorsqu'elle aperçut son bras…il était couvert de griffures, d'écorchures et de bleus de toutes sortes et de toutes tailles. Elle s'apprêtait à inspecter le reste don corps lorsque quelqu'un racla sa gorge pour lui signaler sa présence.

Ses yeux s'agrandirent de stupeur malgré elle. Elle s'était bien sûr préparée à revoir Dumbledore, mais le fait de le voir si…jeune…la cloua sur place. Elle le regardait la bouche ouverte. En quelle année étaient-elles arrivées, elle et Ginny, pour devoir faire face à un Dumbledore aux apparences de simple vieillard et non plus d'ancêtre.

« Bonjour miss…Granger c'est bien cela ?

-euh oui, mais…euh…professeur…excusez moi, mais, en quelle année sommes nous ? demanda Hermione d'une voix hésitante.

Sa question intrigua encore plus Dumbledore qui se demandait déjà qui était ces deux jeunes filles atterrit dans son parc, en plein milieu du premier petit déjeuner de l'année, l'obligeant à abandonner de délicieux croissants….enfin, il devait se concentrer sur cette jeune fille et non sur son déjeuner. Il répondit d'une voix calme

-1976… »

Hermione ne parvint pas à retenir une exclamation d'horreur pour ensuite s'évanouir…

Dumbledore l'allongea plus confortablement et regarda les bras de la jeune fille. Ils étaient couverts de blessures en tous genres. Si il ne se trompait pas, cette jeune fille avait subis au minimum trois ou quatre doloris. Le fait qu'elle se soit évanouit après avoir découvert la date du jour lui avait mis la puce à l'oreille. Et il ne mit que très peu de temps avant de déduire que cette jeune fille venait certainement du futur et qu'elle n'avait eu d'autres choix avec son amie que de fuir à travers le temps…

Il soupira, l'avenir était donc si sombre pour que l'on se mette à torturer de pauvres jeunes filles innocentes…et que celles-ci soient obligées de fuir dans les couloirs du temps, au point de s'y perdre…

Il s'éloigna et demanda à Pompom de le prévenir dès le réveil de la jeune fille. Il devait absolument lui parler. Il fallait qu'il comprenne son mystère.

Pendant ce temps là, dans la salle commune des griffondors…

-je te jure lunar qu'elles ont débarqué comme ça, pouf !

-comme par magie c'est ça ? Déclara Sirius Black avant d'exploser de rire…

-cause toujours Patmol, je te dis que ces deux filles sont bizarres…rien qu'à voir leur état…

-comment ça ? Interrogea Rémus Lupin

-ben elles étaient salement amochées…

-elles te raconteront certainement tout mon vieux Cornedrue !répondit Sirius entre deux éclats de rire…

-oh ! Ça suffit ! Je sors ! s'exclama James Potter… il voulait comprendre qui étaient ces deux filles étranges. Il voulait savoir, et il le saurait ! Foi de maraudeurs il apprendrait tous les secrets des deux étrangères…

Au même instant, une des deux étrangères se réveillait péniblement. Elle n'avait qu'une seule chose en tête, 1976 …

Impossible, c'était impossible, comment, comment deux, trois petits tours avec le retourneur de temps avaient pu la ramener vingt ans en arrière…elle était désespérée. A bout de nerf elle craqua et se mit à pleurer…pourquoi, pourquoi n'était-elle pas morte ! Cela lui faciliterait bien la vie ! Elle se calma en entendant madame Pomfrey arriver. Elle ne voulait, ni ne pouvait parler à personne d'autre que Dumbledore. Elle se leva donc sans se soucier de la douleur qui habitait tout son corps, et se mit à tituber vers la sortie.

Je n'y serais jamais avant l'infirmièresongea Hermione.en plus, je n'ai aucune envie d'engager une course poursuite maintenant elle se cacha donc sous un lit…quelques secondes plus tard, les cris de Pomfrey résonnaient dans toute l'infirmerie et elle sortit en courant pour retrouver sa malade…

Hermione expira un grand coup puis sortit de sa cachette. En s'appuyant contre les murs, elle parvenait à avancer lentement mais sûrement vers le bureau du directeur de Poudlard.

A quelques couloirs de là, Rémus Lupin et Sirius Black étaient à la recherche de leur ami, James Potter. Ils plaisantaient, surtout au sujet des deux filles mystérieuses que James semblait être le seul à avoir vu. Puis Rémus s'arrêta soudainement. Ses sens plus développés lui permettaient d'entendre le bruit le plus infime, et il était sûr d'avoir entendu un léger gémissement. Il attrapa Patmol et se mit à courir tout en expliquant à son ami ce qu'il se passait. Sirius accéléra l'allure pour dépasser le loup-garou fatigué et s'écroula par terre en percutant violement quelqu'un au détour d'un couloir…

je peux le faire, je peux y arriver, le bureau du directeur n'est QUE de l'autre côté du château…courage Hermione, allez…aahhhhhhh

Hermione cria avant de faire un léger vol plané à cause du choc. Elle retomba environ un mètre plus loin, et se roula instinctivement en boule. Elle avait mal partout. Le choc qui avait été des plus violent, avait ravivé la douleur déjà trop présente en elle à son goût. Elle ne parvint pas à retenir quelques larmes et se mit à gémir…les cris ne lui parvenait pas entièrement…

-Sirius ! Incapable ! Je t'ai dit que quelqu'un avait besoin d'aide et souffrait ! Je t'ai jamais parlé de l'achever en le projetant par terre ! Rémus hurlait de toutes ses forces sur le pauvre Sirius tout penaud qui peinait à se relever. Les gémissements de la jeune fille les firent pourtant réagirent et tous deux se précipitèrent vers elle.

Sirius et Rémus ne firent que constater l'étendu des dégâts. Elle était très pâle, ce qui faisait un étrange ensemble avec ces cheveux châtains, qui ondulait gracieusement. Elle portait une tunique blanche. Rémus reconnut alors les tuniques de l'infirmerie. Il se demandait ce qu'elle faisait là lorsque Sirius poussa une exclamation inquiétante.

-Eh ! Mais, c'est du sang !

-Par Merlin ! Il faut la ramener immédiatement à l'infirmerie. !

Hermione ouvrit les yeux et tenta de se redresser. Elle sentit alors des bras passer sous ses jambes et dans son dos et elle comprit immédiatement qu'on la rapportait à l'infirmerie.

Ah ! Ça c'est hors de question ! Je dois parler à Dumbledore ! Lâchez moi ! Lâchez moi j'ai dis !!

-Lâchez moi ! Hurla Hermione surprenant Sirius qui la portait…

Il regarda Rémus indécis…celui-ci haussa les épaules et s'approcha pour tenter d'aider son ami à calmer l'étrangère. Grand mal leur fit…Rémus se prit une baffe sonore et Sirius un coup de coude dans les côtes qui faillit le faire lâcher prise. Hermione se débattait comme une furie, du moins dans la mesure de ses forces…Sirius resserra sa prise et souffla quelques instants avant de prendre la parole.

-Rémus, décide toi, on fait quoi ? Je pourrais pas la tenir indéfiniment…

-Je ne…

-Dumbledore ! Je dois voir Dumbledore ! Le coupa Hermione qui s'était enfin légèrement calmer…mais prête en bonne Griffondor qu'elle était à reprendre la lutte si les deux garçons tentaient de la ramener à l'infirmerie. Elle fusilla du regard Sirius et Rémus tour à tour. Ceux-ci, toujours indécis, furent sauvés par l'arrivée du directeur de Poudlard, Albus Dumbledore.

-Eh bien, messieurs Black et Lupin, est-ce une manière de traiter une invitée ?

-Euh ben… c'est plutôt elle qui devrait apprendre à être plus cool avec ses hôtes….grommela Sirius.

-Nous l'avons trouvée dans le couloir et nous voulions la ramener à l'infirmerie monsieur. Répondit Lupin assez fort pour couvrir les paroles de son ami.

-Trouvé ? Vous avez failli me tuer bande de … hurla Hermione qui sentait que ses nerfs ne tiendraient pas beaucoup plus longtemps.

-Bien, Mademoiselle Granger, pouvez-vous marcher ? Je crois que nous devons reprendre notre discussion et sans attendre il me semble. La voix de Dumbledore était d'un calme impressionnant.

-Oui monsieur, je pense que je peux marcher…et, il faut absolument que je vous parle.

Hermione insista particulièrement sur le mot ; absolument. Elle ne savait pas quoi faire. Elle venait de rencontrer Sirius et Rémus, elle avait sans doute changé le futur par sa seule présence en ces lieux. Et elle ne savait pas si c'était une bonne idée de continuer sur cette voie là ou pas. Elle avait besoin des conseils de Dumbledore. Pourtant, si elle lui parlait le risque était tout aussi grand. Elle s'était rarement sentie aussi perdue. Ne sachant pas vraiment que faire, elle pris une décision qu'elle espérait ne pas regretter par la suite…tout dire au directeur. Elle aurait préféré en parler d'abord avec Ginny, mais celle-ci était apparemment inconsciente. Cette dernière pensée lui fit monter les larmes aux yeux. Que ferait-elle si Ginny venait à mourir ? Pourrait-elle vraiment rester seule ici parmi les ombres de ce qu'elle considérait comme le passé.

Le professeur Dumbledore ne fut pas le seul à remarquer son trouble, et pendant que Sirius la reposait délicatement sur le sol, le directeur proposa son bras à la jeune fille. Hermione se raccrocha au bras de Dumbledore comme un naufragé s'accroche à une bouée. Sa tête lui tournait un peu, mais elle devait se montrer forte. Le trajet jusqu'au bureau du directeur fut si long pour elle…il lui semblait avoir marché pendant des heures durant. Enfin elle pu s'asseoir sur un des fauteuils faisant face au bureau du grand sorcier.

Albus Dumbledore ne disait rien. Il attendait. Il attendait qu'elle parle. Il ne voulait pas la brusquer. Il était patient. Et il savait qu'elle parlerait. Et c'est ce que fit Hermione. D'une voix faible tout d'abord puis étouffé par les sanglots ensuite.

Au fur et à mesure qu'il l'écoutait le visage du directeur s'assombrissait. C'était donc cela le sombre avenir qui était réservé au monde connu ? Il soupira lorsque la jeune fille acheva sa dernière phrase.

Hermione avait hésité à parler. Puis, tout doucement, presque naturellement, elle raconta presque tout au professeur. Elle ne lui dévoila pas les détails du futur, restant très imprécise sur certains points, comme le nom des morts entre autre…lorsqu'elle releva la tête, son regard croisa immédiatement celui du vieux directeur. Il lui sourit et répondit alors à la question informulée d'Hermione.

-mademoiselle Granger, vous avez très certainement changé le futur en me le racontant. Je ne sais pas si c'est une bonne chose ou non. Pourtant j'aimerais vous avertir de ne pas jouer avec votre connaissance de l'avenir. Ne le racontez pas aux autres élèves ou professeur. Je dois être le seul au courant, sinon les risques seront plus grands encore. Cela vous paraîtra sans doute très difficile…pourtant vous devez agir comme si vous étiez une jeune fille de cette époque. Je vais vous inscrire vous ainsi que votre amie à l'école. J'ai cru comprendre que vous étiez toutes deux à Griffondor en sixième et septième année c'est bien cela ?

Hermione hocha la tête et se retint de justesse de poser d'autres questions.

Dumbledore reprit.

Je devrais certainement vous dire combien votre entreprise a été folle et dangereuse mais je pense qu'elle était dans une certaine mes ure…disons, justifiée. Je vais vous reconduire à l'infirmerie et vous faire porter ce dont vous aurez besoin au cours de cette année…ce qui me mène à une dernière question pour aujourd'hui du moins…que souhaitez vous faire ? Tenter de modifier le futur en agissant discrètement ici, ne rien tenter et vivre le reste de votre vie comme si vous étiez de cette époque ou bien souhaitez vous retourner dans votre époque…ne répondez pas de suite. Vous avez le temps de réfléchir. Mais ne prenez pas trop de temps, sinon la décision se fera plus difficile et douloureuse….bien sur ce…je vous laisse.

Hermione ne s'était pas rendu compte qu'elle était de retour sur son lit à l'infirmerie. Comment cela était-il possible... elle n'en avait aucune idée, mais, épuisée, elle s'allongea et s'endormit en réfléchissant à la question de Dumbledore…qu'allait-elle faire ? Et pouvait-elle répondre au nom de Ginny ? …